mardi 30 octobre 2007

You got mail

Quelques minutes tout au plus. Une attente fébrile, interminable. Autour de moi on s’agite, on réclame ma présence. Je fais patienter. Mon esprit est ailleurs. Il divague, imagine, s’impatiente.

Puis soudain mon calvaire prend fin.

Nouveau message dans ma boite mail. Je suis à un clic du bonheur. Ma fréquence cardiaque s'accélère. Tous mes sens sont en éveil. J’ai les mains moites. Sur le bouton de la souris mon doigt se fige. Faire durer encore un peu le plaisir. Plaisir masochiste.

Je suis le premier surpris de mettre dans un tel état pour une simple photo, même d’elle. Même réalisée sur commande. Depuis quelques semaines que nous conversons, ses mots ont profondément aiguisé mon désir. Au-delà du raisonnable. Je suis resté bouche bée devant chacun de ses clichés

Ouvrir la pièce jointe.

Je reste sans voix. La photo est exactement celle que j’avais imaginée. Un délice d’érotisme. Assise à son bureau, les jambes croisées, elle ne porte qu’une longue paire de chaussettes bariolées, avec une élégance folle. Je reste en arrêt devant ses cuisses appétissantes, l’émouvante rondeur de ses seins… Violentes pulsions. Je ne suis plus qu’un sexe bandant et désirant.


jeudi 18 octobre 2007

Une perle

Je vous vois venir avec votre esprit taquin, vous allez penser que c'est de la fumisterie, un moyen de compenser un manque d'inspiration.

Et bien non, c'est un véritable coup de cœur que j'ai envie de partager avec vous.

Un coup de cœur pour un texte qui m'a laissé chancelant, frissonnant et bandant. Un pur moment de plaisir qui pourrait bien hanter quelques-unes de mes nuits à venir.


(Merci à Vous qui me l'avez fait découvrir)

mercredi 17 octobre 2007

lundi 15 octobre 2007

Pause déjeuner

Un vrai champ de bataille.
Bouteilles vides et verres sales.
Odeurs de stupre.
Draps moites et froissés.
Sex-toys et lubrifiants sur le sol.

Il faut que je me trouve une femme de ménage.

mercredi 10 octobre 2007

(Almost) fucking in the rain

Début de soirée. Nous courons sous la pluie. Une pluie froide qui transperce nos vêtements et nos chaussures. Nous nous mettons à l'abri dans la voiture en attendant l'accalmie qui nous permettra de joindre le cinéma sans risquer une pneumonie.

Je fais tourner le moteur et allume le chauffage. Nous rions de nos décoiffures et reprenons notre souffle en observant autour de nous. La place habituellement bondée à cette heure-ci est totalement déserte. D'un regard nous nous comprenons. Nos mains s'aventurent sous des vêtements qui parfois collent à la peau. Nos lèvres se toisent, s'effleurent. Nos langues se mélangent. Remontée soudaine de la température.

La pluie redouble d'intensité et frappe violemment contre les vitres. Ambiance crépusculaire. En deux secondes je me retrouve pantalon aux chevilles. Elle a pris ma queue dans sa bouche et s'amuse avec mon gland. Je ferme les yeux. Il n'y a plus de contexte, plus d'environnement. J'entends des voix sans les entendre. Je m'imagine acteur malgré moi d'une exhibition publique. L'idée m'excite.

Lorsque j'ouvre les yeux, après avoir joui au fonds de sa gorge, la buée a recouvert les vitres. Et bien sûr de spectateurs il n'y a point. Nous nous rhabillons et affrontons la pluie.


dimanche 7 octobre 2007

Vague à l'âme

Souffler. Inspirer.
Rester zen.
Souffler. Inspirer.
Rester zen.

Deux rencontres manquées et une soirée "mon dieu, qu'est-ce que je fous là ?" auront eu raison de mon week-end.

Souffler. Inspirer.
Rester zen.
Souffler. Inspirer.
Rester zen.