jeudi 14 mai 2020

Tout, tout, tout, vous saurez tout sur


Je pensais vous avoir déjà raconté la fois où.

Et puis celle avec.

Ou encore cette autre fois à.

Et puis non, c’était resté à l’état de brouillon.

J’ai dû me dire que.


Je crois que j’ai rencontré celle qui.

Le plus fou, c’est que niveau coït c’est pas.

Selon les standards de l’époque où.

Mais je suis heureux.

Enfin, je le serais si.


Enfin quand.



Voilà, c’est tout ce que j’avais à vous dire.


mercredi 13 mai 2020

Delete. Hide. Go on.

J'ai fini par gagner mon bras de fer 2.0. J'ai récupéré mes accès. Mais j'en fais quoi, maintenant ?


mardi 30 octobre 2018

lundi 29 octobre 2018

Un beau dimanche de juillet


Je la rejoins dans le grenier où elle est montée chercher un vieil album photo. Je me glisse derrière elle, lui mordille l’oreille et plonge la main dans son jean.

Mais qu’est-ce que tu fais ? Tu es fou ?

Cela fait des heures que j’attends ce moment, que je ronge mon frein.

Les filles ne nous ont pas lâchés de l’après-midi. Impossible de nous isoler plus de cinq minutes sans qu’une des deux adolescentes ne débarque pour demander la permission de faire ceci ou de manger cela. Je soupçonne la plus grande de le faire exprès.

Son sexe mouille rapidement sous mes doigts. J’entreprends de déboutonner son jean.

Les enfants vont nous entendre, me dit-elle.

Les enfants sont scotchés devant la télé lui fais-je remarquer. En quelques instants nous nous retrouvons nus, nos vêtements éparpillés partout dans la pièce.

Détends-toi.

Debout, au milieu de cette pièce un peu sombre, elle est incroyablement sexy. Blonde et bronzée. Nos langues s’emmêlent. Elle caresse mes bourses, me branle lentement alors que je la doigte délicatement.

Je la sens se détendre.

Nous nous affalons sur un canapé poussiéreux dont  le pied casse sous notre poids, faisant un bruit retentissant. Nous nous figeons quelques instants.

Tout est calme.
Je saisis une vieille chaise en bois sur laquelle je prends position.

Viens par ici.

Elle me suce brièvement avant de s’empaler sur mon sexe en érection. La chaise est branlante. Je me cale les pieds au sol pour en assurer l’équilibre et lui enserre la taille. Immobile, prisonnier, je dévore ses seins qui durcissent, caresse sa peau, épouse ses courbes. Sa peau sent l’herbe et la crème solaire. Doux parfum estival.

Dans cette position où je suis totalement passif, nous sexons de longues minutes mais je ne la sens pas totalement libérée, toujours l’oreille à l’affût du moindre bruit. Puis peu à peu elle accélère ses coups de reins, se laissant enfin aller. Je sens un liquide chaud couler sur mes testicules et sur mes cuisses.

Enfin elle me baise enfin de tout son allant, se mordant les lèvres pour ne pas faire de bruit. Nous sommes tous les deux au bord de la jouissance lorsque soudain nous entendons les pas dans l’escalier. D'un bond, elle se lève.

Au moment même où je jouis.

Maman, pourquoi la porte est-elle fermée à clé ?



mardi 16 mai 2017

Belles lectures


La nostalgie camarade.

En recherchant désespérément une vieille photo de vacances définitivement perdue dans ma boîte mail je suis retombé sur toute cette correspondance que j'ai entretenue avec les lectrices de mes différents blogs. 

J'ai tout gardé. 
C'était souvent intense, ludique, lettré et pur.

Je suis content d'avoir archivé tout ça.
Tous ces noms de blogs qui font remonter de délicieux souvenirs à ma mémoire.
Et quelques jolies photos.

Qu'est-ce que c'était amusant et excitant. 
Et parfois un peu naïf, dans le plus beau sens du terme.
Une autre époque. 
On a bousillé tout ça.

Je me demande ce que sont devenues toutes ces femmes libres et cultivées qui m'ont fait fantasmer, rire et grandir. Sont-elles rentrées dans le rang ? Ont-elles baissé les armes ?

J'ai couché avec certaines. 
J'ai fantasmé les autres.

Je me suis mal comporté avec l'une d'entre elle. Une formidable amitié que j'ai trahie. Par pure lâcheté. Relire nos échanges m'a fait mal au ventre.

Je suis probablement passé à côté deux ou trois fois de belles histoires. Si peur d'aimer. Nostalgie légèrement teintée de tristesse.

Je n'ai pas su me poser. Fuite en avant.

Il y a aussi cette blogueuse que je n'ai jamais eu le courage de rencontrer parce qu'elle m'intimidait trop. Et cette jeune fille formidable que j'ai piètrement baisée dans un hôtel parisien entre les fêtes de fin d'année. 

C'était une autre époque.
Nous n'étions pas nés avec Internet. Nous découvrions un nouvel espace de liberté, d'expression et de jeu. Il y avait des tabous à briser. Nous avions envie de partager, de nous montrer, de mater et de nous mélanger. Nous nous le sommes approprié. Et nous en avons bien profité. 

Et puis on s'est lassé, j'imagine. 
On a limité notre expression à 140 caractères.
Et internet n'est devenu que sarcasme, diffamation, délation et intolérance.




mercredi 18 novembre 2015

Mais je m'égare

Je refuse de m'habituer à ça.

Rester scotché à l'écran de télé, horrifié et abasourdi. Prendre des nouvelles des proches, la boule au ventre. Totalement impuissant face à une folie inimaginable.

Rester calme face aux récupérations politiciennes. Ne pas s'énerver face à ceux qui veulent mettre les souffrances en compétition.

Même si c'est un fait que l'élan de solidarité est à géométrie variable selon l'origine géographique du peuple touché dans ses chairs.

Cet après-midi j'ai lu un article qui dénonçait le sexisme des plateaux de télé. Il n'y avait d'après son auteure pas assez d'intervenants femme sur les plateaux de télévision, parmi les spécialistes du terrorisme. Moi je trouve ça tout à l'honneur de ces dames de ne pas être spécialistes de la chose. Et puis vraiment, est-ce le bon moment pour le combat féministe ? À la réflexion je n'ai pas vu beaucoup de roux, d'obèses, d’inuits et d'handicapés non plus...

Fin de la parenthèse.
Oui je sais je deviens grincheux avec l'âge.

L'après-Charlie a été dur à vivre.
Qu'est-ce qu'ils vont bien pouvoir argumenter cette fois les fous de la théorie du complot ? Les adeptes dégueulasses du "ils l'ont bien cherché" ?

Je les aimais bien moi ces caricaturistes libertaires, grossiers et libidineux, que je ne lisais pas vraiment.

Mais je m'égare. Je voulais parler d'amour et de bienveillance.

Ils m'ont rendu fier mes compatriotes. Sans chauvinisme. Dans leur dignité, leur solidarité et leur capacité à ne pas tomber dans les amalgames dangereux et la haine.

Moi qui ne suis pas fans des uniformes, je suis ce soir très fier de nos forces de police. Fier et reconnaissant. Même si tout à l'heure les voir planqués derrière un buisson à essayer de piquer un peu de pognon à des automobilistes qui pour la plupart ont du mal à boucler les fins de mois, m'a semblé bien pathétique et dérisoire.

Évidemment que nous devons continuer à aller aux spectacles, à picoler en terrasse, à aimer la bonne bouffe, à fumer, à pisser dans la rue, à faire la fête avec les touristes et étudiants étrangers, à draguer et à baiser ! En grand lécheur de chattes et bouffeur de culs assumé, la tribune de Michel Hazanavicius ce matin m'a évidemment fait sourire.

Évidement le sexe est au cœur du sujet.

Le salir n'est pas le moins grave de leurs crimes. Funeste arme de recrutement. Donner un permis de violer et des esclaves sexuels, avec légitimation morale en cadeau, à un pauvre type incapable de lever une fille et débordant de haine misogyne... imparable ! Mais ces types deviennent des petites mains, des larbins. Les martyrs, on les recrute dans le grand banditisme.

Mais je m'égare. Je voulais parler d'amour et de bienveillance.

Qu'est ce qui peut bien les défriser autant les religieux à propos du sexe ?
Quel rapport avec l'existence d'une entité supérieure ? Avec une explication à notre existence et notre présence ? Quel rapport avec le savoir vivre ensemble ?

Que le pénis coulisse dans une chatte, une bouche ou un anus.
Ou que les protagonistes y prennent plaisir ?

À moins que ce soit une question de pouvoir.
Masculin.


Bref, je peux comprendre le concept de dieu. Je n'arrive pas à comprendre le concept de religion.
Mais je n'en éprouve pas moins du respect et de l'estime pour mes amis et collègues qui croient.
Parce que je les aime.

Souvent, dans la colère, je les traite de fous les méchants qui haïssent la vie et la liberté. Mais c'est une erreur sémantique. C'est manquer de respect aux fous. 

Mais je m'égare. Je voulais parler d'amour et de bienveillance.
Parce que plus que jamais nous avons besoin d'amour et de bienveillance.

Nous avons besoin de (nous) dire les choses et de débattre bien sûr. Mais nous n'avons pas besoin de rechercher en permanence le conflit et la polémique, quitte à jeter de l'huile sur le feu et blesser, pour quelques likes et un buzz sur Twitter.

Nous n'avons pas besoin d’inonder les réseaux sociaux d'injures pour faire avancer le débat politique, et plus important, notre société.

Nous avons besoin de nous écouter.
Nous avons besoin d'éteindre la télévision.
Nous avons besoin de beauté.
Nous avons besoin de pragmatisme.

Nous avons besoin de ne pas oublier que dieu est une hypothèse. Et d'accepter que certains la trouvent malgré tout plausible.

Nous avons besoin d'éjaculer dans qui nous voulons, sans être jugés, sans risquer de nous faire tabasser, humilier ou stigmatiser.

Nous avons besoin que notre bouille, notre couleur de peau, nos origines sociales ne disent pas/plus qui nous sommes, ce que nous aimons, ce en quoi nous croyons.

Nous avons besoin de baiser plus souvent avec des femmes plus jeunes que nous, aux seins ronds et aux fesses fermes.
Nous avons besoins d'utiliser le nous pour dire le je.
Ah ah.

Je fais le malin et...
Je n'ai pas vraiment réussi à vous parler d'amour et de bienveillance.

De la pudeur sans doute, car aux lendemains des événements sinistres du week-end, comme en janvier dernier, j'éprouve étrangement beaucoup d'amour pour vous, mes salauds de congénères.



vendredi 13 novembre 2015

Poly

Tout de même il faut une bonne dose d'inconscience pour être amoureux de deux femmes en même temps.


jeudi 12 novembre 2015

Back door

C'est Mademoiselle A qui m'a réconcilié avec la sodomie.

Et puis la politique nous a séparé.


mardi 10 novembre 2015

Business trip

Une soirée un peu tristounette et pluvieuse dans une grande ville européenne où mes rendez-vous professionnels se sont avérés décevants. Je décide de ne pas me laisser abattre et d'explorer les lieux de perdition. Après quelques recherches j'opte pour un sauna libertin qui se situe à quelques rues de mon hôtel.

La femme à l'accueil est plutôt joviale et sympathique. Le droit d'entrée est très raisonnable. Elle me donne une serviette et la clé de mon casier. Je m'engouffre dans l'escalier qui mène au vestiaire. Il n'est pas vraiment sale mais pas très luxueux non plus. Une serviette nouée autour de la taille je me dirige vers le bar. Quelques couples, quelques femmes et deux-trois hommes seuls. Ça s'annonce pas trop mal. Configuration étrange, un jacuzzi est situé dans le prolongement du bar.

Je décide d'aller jeter un coup d'œil aux étages. Une première pièce avec grand lit et miroir au plafond. Un grand écran diffuse un porno sans intérêt. Dans la pièce voisine, joliment décorée, le coin câlin est en mezzanine. Dans l'escalier qui me mène au second étage je croise une quadra, noire et rondelette, qui me lance un grand sourire, accompagné de son homme aussi ventripotent que sur de lui. Allongé sur le grand lit, fixant l'entrée de la chambre, un homme d'un certain âge se masturbe tranquillement. Esperait-il en entendant mes pas dans l'escalier voir surgir une dame qui se serait proposée de l'aider avec cette érection encombrante ? Retour au bar.

Il n'y a plus grand monde au bar. Je prends un verre que je sirote à côté d'un groupe de brésiliennes bien en chair qui discutent avec un ladyboy filiforme. A l'autre bout du bar, un couple de trentenaires semble s'ennuyer ferme. Elle me lance un regard, je lui souris. Elle n'y répond pas. Tant pis.

Je descend au sous-sol où se trouvent sauna et hammam. Déserts l'un comme l'autre. Mais où sont-ils tous passés ? Je décide de profiter du hammam. Au bout de quelques minutes un quinqua fait son entrée. Il se tient debout, fixant la porte, et s'astiquant. Je comprends qu'il attend de la compagnie. Deux-trois minutes passent, il s'impatiente, trépigne sur place, et finit par ressortir passablement énervé.

Je ressors du hammam détendu mais pas franchement excité par la soirée. Une petite douche et je remonte vers le bar que je découvre complètement désert. Personne non plus aux étages, si ce n'est 2-3 hommes qui tournent en rond et s'agitent. Je comprends vite l'objet de leur frustration : une des chambre est fermée et il n'y ont pas été invités. Je décide de redescendre profiter un peu du jacuzzi avant de reprendre la direction de mon hôtel tant il est clair que rien ne débouchera de cette sinistre soirée. Mais surprise, peu à peu le bar se remplit. Je flashe littéralement sur une jeune latina délicieusement fessue, dans un shorty qui la met particulièrement en valeur.

Je me suis à peine assis au bar que la dame croisée tout à l'heure dans l'escalier me rejoint et me demande si elle peut se joindre à moi. Son décolleté est magnifique. Elle s'assoit à mes côtés et fait signe à la jeune beauté fessue de me rejoindre. La demoiselle, aux yeux verts magnifiques, me propose de leur payer une coupe de champagne. Je suis assez naïf  pour ne pas avoir vu le coup venir mais pas assez pour ne pas comprendre de quoi il s'agit.

Je décide qu'il est temps de rentrer à mon hôtel, je ne suis pas motivé par du sexe tarifé. A l'accueil où je récupère mes clés je croise la demoiselle qui me lance son plus beau sourire. Pendant quelques secondes que je dis que je suis un idiot.

Dans la nuit pluvieuse je pars à la recherche d'un endroit où manger un bout.

lundi 9 novembre 2015

Elle ne veut pas

Elle ne veut pas que je l'encule.

Je la prends en levrette sur la moquette de la chambre d'hôtel. Oh j'aime ça bien sûr, mais petit à petit je suis pris d'une idée fixe : pénétrer cet œillet au naturel, avec sa légère couronne de poils bruns.

Mais elle ne veut pas que je l'encule.


mercredi 4 novembre 2015

Amertume hivernale

Il est plus que probable que mon appétit sexuel m'ait fait passer à côté d'Elle.


mercredi 9 septembre 2015

Zob in job

Test concluant. Trois sur cinq ont au moins une photo de sexe d'homme dans leur smartphone. Mes collègues ne sont pas si coincées finalement.

mardi 8 septembre 2015

Conversation publique

Je discute à la terrasse d'un café de mon quartier avec une jolie quadra, blonde et callipyge, rencontrée quelques minutes plus tôt sur un site de rencontre. Rapidement, après les quelques banalités d'usage, la conversation dévie vers le seul sujet qui intéresse deux inconnus guidés par une irrépressible envie de sexer sans enjeux ni contraintes.

Je raconte une rencontre en aveugle avec une inconnue, encouragée par son mari, faite il y a quelques années dans un chambre d'hôtel lorsque je remarque qu'à la table juste à côté de la notre quatre jeunes filles d'une vingtaine d'années ne perdent pas une miette de notre conversation. Elles détournent le regard lorsque nos yeux se croisent et reprennent une conversation factice. L'une d'entre elle semble particulièrement gênée et hostile. Les trois autres semblent mi déroutées, mi excitées par la conversation que bien sûr nous poursuivons allègrement. Elle ne font pas réellement l'effort de feindre de s'y désintéresser.

Nous terminons nos verres et décidons de poursuivre la soirée chez moi. Je file au comptoir régler nos verres et en profite pour demander un stylo. Sur un flyer je note mon prénom et mon numéro de téléphone. Et que je glisse sur la table des jeunes curieuses,. Ce qui amuse beaucoup mon accompagnatrice du soir.

Nous prenons notre temps. Nous nous embrassons entre deux coupes. Nos mains effleurent, saisissent et caressent. Elle est entièrement nue, dévoilant de belles fesses rebondies, lorsque je la dirige vers la chambre, où elle se jette sur le lit. À ton tour semble dire le regard aguicheur qu'elle me lance. Debout face à elle, j'ote mon pantalon puis mon boxer, dévoilant mon sexe gonflé qu'elle ne tarde pas à lécher et sucer.

Je suis tout occupé à goûter, lécher, titiller et mordiller son sexe lisse avec beaucoup de gourmandise lorsque d'une main elle écarte les fesses pour me diriger vers son anus qui très vite s'ouvre sous mes caresses. J'enfile un préservatif, allonge par partenaire sur dos, lui relève les jambes et la sodomise.

Je vais nous chercher des verres d'eau et en profite pour jeter un œil à mon portable. Pas de message. Pas plus que les jours suivants. Il n'y a plus de jeunesse.

lundi 7 septembre 2015

Bien malgré moi

J'ai un fluide magique. Il suffit que je me lance dans une sexamitié pour qu'elle rencontre l'homme de sa vie dans les semaines qui suivent.


lundi 24 août 2015

Débandaison

C'est étonnant sur adopte toutes ces jeunes filles qui s'appellent Marine.

Porn starlettes

C'est étonnant sur Adopte toutes ces vingtenaires qui sont totalement imprégnées de porn culture sans s'en rendre compte... Et se scandalisent qu'on leur propose des plans cul.


mercredi 22 juillet 2015

Douce douleur

J'ai rencontré la femme (que je n'aurai jamais) de ma vie

mardi 29 juillet 2014

Warning

Ce soir je te défonce le cul.


mardi 17 juin 2014

Blood pressure

Rien n'égale l'adrénaline d'avant séance avec Mademoiselle A.


jeudi 12 juin 2014

C'est dit

Le porno japonais c'est rigolo.


Again

Rien à faire, j'ai toujours ce réflexe idiot de penser qu'une belle femme est forcément intelligente et raffinée.


mercredi 11 juin 2014

Dating

- Elle m'a trouvé comment ta copine ?
- Pas mal

À mon âge c'est à peu près ce que je peux espérer de mieux.


Douceur estivale

Deux heures à la terrasse ombragée d'un café du vieux-quartier et le souvenir obsédant de la naissance de ses seins dévoilée par un subtil décolleté.

Souvenir obsédant de ses tâches de rousseur et de son dos nu.

Deux heures à pianoter sur ma terrasse, à jouer au chat et à la souris, à attendre fébrilement, à éluder, à presque dire.

Souvenir obsédant d'une confession à double sens, non-clarifiée et délicieusement impudique.


dimanche 8 juin 2014

Et si...

J'avais trouvé le cul de mes rêves ?




mardi 15 avril 2014

De l'interprétation des rêves

Ce qui me trouble ce n'est pas tant de (réussir à) m'autosucer que cette scène de pêche à l'épuisette en rivière.




jeudi 6 février 2014

Miroir

Envie d'envies impériales.


mercredi 5 février 2014

Notre petit rituel

Un petit SMS, simple, direct.
Je sonne à l'interphone.
Elle m'ouvre la porte, nue ou en nuisette.
On s'embrasse puis elle rejoint la chambre.
Dans le salon je me déshabille.
Je plie consciencieusement mes vêtements que je dépose sur une chaise.
Nu, je la rejoins dans la chambre plongée dans une lumière rouge.
Allongée sur lit elle m'observe en se caressant les seins.
Je m'approche lentement, le sexe dressé, qu'elle convoite du regard.
Elle me caresse les bourses et me lèche le gland.
Elle me saisit les fesses à pleines mains et je m'enfonce.
...
Je traverse la ville pour rentrer chez moi.
J'ai le goût de sa chatte en bouche.
Je pue le cul.
Et j'aime ça.


jeudi 16 janvier 2014

Partance

On sexile ?


mercredi 15 janvier 2014

Dans le rétroviseur

Une baise mémorable contre la baie vitrée du salon. Six mois de monogamie. Une pipe dans une salle de cinéma bien remplie. Une baise netech pas très glorieuse. Une belle sexamitié. Une formidable expérience sensorielle. Une petite déception amoureuse. Des soirées massages très sensuelles. Quelques amuse-bouches. Esperons que 2014 sera plus riche.


vendredi 10 janvier 2014

Shake that ass

Il n'y a plus que des modasses sur Adopte. Où sont les sexasses ?


vendredi 3 janvier 2014

Vieux singe

On reprend vite les bonnes habitudes. Les mauvaises aussi.


jeudi 2 janvier 2014

Sur la pointe des pieds

(Presque) deux ans. Il s'en est passé des choses... Des amours, des impasses, des coups de cœur, des coups de queue, des voyages, des changements, des inerties...

Insomnie.

Je me relis et je ris. Quelques jolis coups de plume. Et quelques bêtises. C'est vraiment moi qui ai écrit tout ça ? Où ai-je trouvé le temps et la force ? Le sexe, quel moteur tout de même !

Et puis j'étais pas trop mal gaulé finalement. Allez, je n'ai pas encore 40 ans, ne pas jouer les vieux cons.

Trop tôt pour appeler ça un come-back. Probable que...

mercredi 2 mai 2012

J-1

Avant l'auto-destruction.


mardi 1 mai 2012

S et

On s’est croisé il y a quelques années dans une partouze dinatoire. Accompagnés tous les deux on s’est d’abord observé de loin. On a joué à cache-cache. On s’est croisé autour du buffet. On s’est effleuré. Puis lorsqu’il fût temps que la soirée se débride un peu, nous nous sommes retrouvés au bar, par un heureux hasard. Ou peut-être pas. Sans nos moitiés, chassées ou parties en chasse. Nous avons trinqué. Avant de nous isoler. 

Elle me suce entre deux gorgées de champagne lorsque S, ma cavalière du soir nous rejoint. Ma douce fellatrice est partageuse alors S ne se fait pas prier pour m’offrir une extraordinaire pipe à deux bouches. Leurs langues, leurs lèvres se baladent sur ma verge, caressent mes bourses, s’effleurent, se titillent, s’emmêlent. Petit à petit un groupe de voyeurs s’est formé à distance raisonnable. Une quinzaine d’hommes et de femmes. Observateurs silencieux. Les mains se font baladeuses, les doigts fureteurs. Parmi eux, le compagnon, qui ne quitte pas sa moitié des yeux. Des yeux amoureux. Il finit par se joindre à nous et S s’occupe de lui. 

Deux pachas en train de se faire pomper sous les regards envieux. Un équilibre rompu lorsque deux jeunes types sortent du rang, se présentant caleçons baissés et sexes dressés. Je connais S, ma moitié libertine. Je sais qu’elle va relever le défi. Je ne suis pas surpris de la voir avaler les queues qui se présentent à elle, branlant celles qu’elle ne peut prendre en bouche. Ma douce fellatrice me propose de nous isoler. A ma grande surprise son homme ne souhaite pas nous suivre, préférant sans doute l’effervescence du gang-bang qui s’annonce. Je m’assure que S maitrise la situation et nous voilà main dans la main à la recherche d’un coin tranquille où nous isoler. 

Assis au bar nous parlons peu. Quelques minutes plus tôt nous avons été, ensemble et simultanément, terrassés par un violent orgasme. Nous avons conscience qu’il s’est passé quelque chose, et qu’en d’autres circonstances… Son homme nous rejoint et nous raconte brièvement ce que nous avons manqué. C’est à ce moment-là que S débarque, nue et cheveux mouillés, faisant son petit effet sur ses talons hauts. Nos deux tourtereaux décident qu’il est temps de rentrer à la maison. Ou plutôt lui veut rentrer. Elle me fait une petite grimace d’excuse, on se fait la bise et je l’observe s’éloigner. Je n’ai eu le temps que de lui glisser un merci au creux de l’oreille. C’est sans doute mieux ainsi. S qui me connait bien me commande une vodka pour me remonter le moral. Que je bois bien sûr cul-sec. Je n’en crois pas mes yeux lorsqu’elle monte sur le bar, s’allonge devant moi, écartant les cuisses et m’offrant son sexe à déguster. Je m’y plonge et j’oublie. 

Momentanément. 

Deux jours plus tard, je perds mon temps sur un site libertin lorsque je suis abordé par un couple. Je la reconnais tout de suite sur les photos sans visages. C’est en fait lui qui est venu vers moi. Il m’explique que sa moitié lui a parlé de moi, qu’elle aimerait me revoir et qu’il est d’accord pour que ça se passe en tête à tête. Nous chatterons épisodiquement pendant deux ans, sans jamais se revoir. Des problèmes de santé et une grossesse seront passés par là. Nous finirons par perdre le contact. Jusqu’au week-end dernier, où sur le même site nos routes se sont croisées de nouveau. On s’est promis de se faire une soirée prochainement. Une promesse en l’air. 


Bande son:
Nancy Sinatra - You Only Live Twice

Pensée du soir

Les tout petits culs c'est pas mal non plus.

mercredi 25 avril 2012

CDD

Elle n'avait que 10 ans quand est sorti OK Computer. Je terminais la fac. C'est un peu déroutant. Mais nos conversations sont riches et nos baises prodigieuses. Elle préfère baiser dans le noir. Je trouve ça mignon. Elle a un cul incroyable et elle ne le sait pas. Pas encore. Elle ignore encore beaucoup de choses sur elle-même. Dont le meilleur. Une cérébrale déroutante. Une solitaire décalée. Un curieux mélange de timidité et d'audace. Mal à l'aise quand je l'embrasse dans la rue mais suppliant que je l'encule. Culotte Petit Bateau et menottes. Je crois que je l'aime bien.

mardi 17 avril 2012

Envie du soir

Un 69, juste un p***** de 69.


dimanche 15 avril 2012

Vandalisme

Lors d'une de ces soirées où l'inattendu s'invite et vous guide j'ai fait la connaissance de la sex-friend parfaite. Deux nuits merveilleuses. Et puis elle a rencontré un joli cœur qui lui a fait son numéro. Quatre mois plus tard je la retrouve déprimée, aigrie et très remontée contre les hommes. Le p'tit con !


Bande son :
Cypress Hill - How I Could Just Kill A Man



Marcher droit

Mon cœur est à gauche et je porte à droite. Équilibre parfait.


Booty call

Un texto en sortant du cinéma. « Tu veux passer prendre l’apéro à la maison ? » Il est un peu tôt pour l’apéro mais peu importe, ce n’est pas vraiment le sens du message. Je m’arrête en chemin pour acheter quelques macarons et quinze minutes plus tard me voici en bas de chez elle. Lorsqu’elle m’ouvre la porte, elle porte une petite robe d’été qui met en valeur ses fesses rebondies, sous laquelle il me semble elle ne porte rien. Ses cheveux sont encore mouillés et elle a opté pour un de ses soutiens-gorges qui donnent du volume. Message reçu cinq sur cinq. Elle me raconte ses derniers voyages, épiques et chaotiques, pendant qu’elle prépare des cocktails à forte teneur en rhum. Les rayons de soleil qui arrosent la cuisine transpercent sa robe et j’ai la confirmation que je n’ai pas perdu l’œil. Nous trinquons et la conversation dévie sur nos histoires de sexe et de cœur. Sur nos petites déceptions amoureuses et nos belles baises. Nous sommes si semblables sur certains aspects. Ma main caresse sa peau d’ébène pendant qu’elle me raconte un moment de sexe particulièrement réussi avec un jeune homme aux phobies bien étranges. Je rebondis sur une anecdote personnelle tout à fait pittoresque alors qu’elle déboutonne mon pantalon, saisi ma queue et me branle. Ma main plonge entre ses cuisses, découvre un sexe lisse et mon majeur caresse son clitoris. Nous restons ainsi un bon moment à nous branler mutuellement en silence. Jusqu’à ce que la sonnerie de mon téléphone retentisse. C’est tout à fait impoli et pas dans mes habitudes, mais je dois absolument prendre cet appel. Elle se venge en me faisant une faisant une pipe absolument prodigieuse. Je fais de gros efforts de concentration et de self-control mais ma voix tremble à plusieurs reprises et déraille carrément lorsqu’elle gobe lentement mes testicules. Je n’ai pas d’autre choix que de raccrocher abruptement lorsqu’elle glisse un doigt en moi. Elle accélère le(s) mouvement(s) et je finis par jouir sur son visage.

Elle file à la salle de bain alors que je rappelle mon correspondant. J’ai un peu la tête qui tourne et je file à mon tour me rafraichir un peu. Lorsque je sors de la salle de bain elle est en train de fumer sur la terrasse. J’en déduis que la cigarette après la pipe est aussi indispensable que la cigarette après la baise. Et puis je réalise qu’il ne s’agit pas d’une cigarette. On parle livres, puis de nos concerts récents et à venir. Nous avons coché quelques croix en commun sur nos agendas. Nous sommes interrompus par la sonnerie de son téléphone. Des amis qu’elle est censée rejoindre dans une demi-heure. Des bruissements parviennent jusqu’à nos oreilles, se faisant de plus en plus précis. Pas de doute, c’est un couple qui baise. Les p’tits jeunes du dessus, m’informe-t-elle. L’expression m’amuse. Elle n’a que 25 ans. Nous finissons le joint, bercés par la petite musique mécanique et hypnotique des voisins. Je me lève et m’approche pour l’embrasser. Ma main s’aventure entre ses cuisses qu’elle entrouvre juste assez pour que mon doigt pénètre son sexe parfaitement lubrifié. La terrasse n’a pour seul vis-à-vis un appartement qui semble vide. Je trouve donc l’endroit fort à propos. Ce n’est pas son avis. Repli stratégique. Elle se jette sur le canapé. Je remonte sa robe et ma bouche dévore son sexe. Je lèche ses lèvres, son clito. Elle se cambre pour que ma langue la pénètre aussi loin que possible. Un vrai festin. Elle ouvre un tiroir, saisi une capote qu’elle m’enfile avec une étonnante dextérité et met en position. En levrette nous atteignons en même temps l’orgasme.

Une douche rapide et à l’entrée d’un bar je la laisse à sa soirée avec ses amis. Je suis sur le point de reprendre la voiture lorsque je sens mon iPhone vibrer dans ma poche. « Salut Kinky, ça te dit un petit resto ? » Et comment !


jeudi 12 avril 2012

No zob in job

Un open-space est un étrange écosystème. Auquel j’ai fini par m’habituer à ma grande surprise. Il y a cette trentenaire ultra-gaulée (et qui le sait) qui me répond à peine quand je lui dis bonjour le matin mais que je surprends souvent en train de m’observer du coin de l’œil. Il y a deux stagiaires aussi craquantes que discrètes. Si je n’avais trouvé un prétexte pour aller voir tout ça de plus près je crois que je n’aurais jamais entendu le son de leur voix. Je crois que toute ma vie j’aurai une attirance particulière pour les vingtenaires plus. Il y a une quadra effacée et terne qui fit les frais de mon bizutage et depuis s’est imaginée qu’il n’y avait pas de fumée sans feu. Il y a cette brune plutôt jolie qui bosse à la relation client et dont le métier, que je n’exercerais pour rien au monde, a dotée d’une armure d’apparente dureté. Et puis il y a cette blonde qui ressemble tant à cet amour platonique qui m’a fait souffrir il y a quelques années que j’en ai été un peu déstabilisé lors de nos présentations. Même physique, même style, même background. Un clone. Troublant !

J’ai eu, je dois l’avouer, un cas de conscience cet après-midi. Est-ce vraiment raisonnable d’avoir fini par accepter la demande de rendez-vous de cette femme, qui représente un fournisseur avec lequel je ne travaillerai jamais, juste parce que je suis allé voir sa photo sur Viadeo ? Probablement pas. Pas plus que d’avoir réservé pour l’occasion le seul box sans fenêtre. Mais parfois on a besoin de se créer des illusions de possibles.

mercredi 4 avril 2012

En vrac. Un peu moins.

Sur leur profil Adopteunmec les femmes peuvent renseigner une rubrique sexo. Ou plus exactement faire une sélection parmi des réponses préétablies. Alors bien sûr cela reste sobre et politiquement correct. Une minorité la renseigne finalement. Chose étonnante, beaucoup de ces femmes un peu plus audacieuses que la moyenne cochent dans la rubrique "ça m'émoustille" la case "mener le jeu". Parce que par expérience...

Je remonte peu à peu à la surface. Je n'y suis pas encore tout à fait mais j’entrevois la lumière. J'ai l'opportunité de me venger de deux trois crasses que l'on m'a faites au pires moments et qui m'ont maintenu la tête sous l'eau. C'est un luxe dont je devrais me délecter mais je n'en éprouve finalement même pas l'envie.

Garde à vue est l'un des films que j'ai vu le plus souvent dans ma vie. Alors la mort de Claude Miller m'attriste un peu.

vendredi 30 mars 2012

Sexus Politicus

Si vous avez l’esprit aussi tordu que le mien vous vous êtes peut-être déjà demandé qui de votre collègue écolo-bobo-télarama ou de votre voisin bleu-blanc-rouge baise le plus. Un sondage publié par Hot Video révèle que de tout l’échiquier politique ce sont les sympathisants de l’extrême-droite (8 rapports/mois), juste devant ceux de l’extrême gauche (7,7), qui forniquent le plus. C’est chez les électeurs de Bayrou qu’on baise le moins (5,9). L’écart est tout de même important. Cela tendrait-il à prouver que les tièdes dans la vie sont aussi tièdes au lit ? Ou que vivre quotidiennement dans la paranoïa rend un peu mytho ou en demande ?

Une chose est sûre, on ne peut pas ne pas voir dans le clivage gauche/droite le clivage laïc/catho. Nos convictions religieuses influent à mon sens bien plus sur la fréquence de nos rapports et nos pratiques que notre opinion sur la fiscalité ou sur la façon de combler le trou de la sécu. Mais il ne faut sans doute pas sous-estimer le bon vieux principe du « qui se ressemble s’assemble ». Prenez deux militants UMP par exemple, il y a de fortes chances qu’ils portent les mêmes vêtements, écoutent la même musique et roulent dans la même voiture. Pourquoi sexuellement seraient-ils différents ?

Je suis tout à fait convaincu d’une chose : les couples qui ne partagent pas les mêmes idées politiques baisent plus que la moyenne. Et un peu plus par la petite porte. Une femme qui vous irrite par ses positions politiques, que faire d’autre que l’enculer ? Mais là-dessus le sondage ne nous éclaire pas.

Il nous révèle par contre que c’est à l’UMP et au MoDem que l’on pratique le moins la sodomie (il faut préciser que le sondage a été réalisé uniquement auprès d’un panel d’hétéros en couple). Ce sont les partisans du front de gauche qui la pratique le plus. Logique me direz-vous : la sodomie, le peuple de gauche a eu le temps de s’y habituer pendant cinq ans de sarkozysme.

C’est aussi chez Mélenchon que les femmes sucent le plus. Et c’est à gauche que l’on pratique le plus l’échangisme. Pas de bol, la jeune femme avec qui j’ai bu un verre hier soir se dit de droite.

mercredi 14 mars 2012

XXL

Concernant l'hypothèse d'un début de commencement de dénouement heureux dans ma vie sentimentale et affective dont je m'entretenais avec vous il y a quelques jours dans un grand élan d'optimisme contrarié, j'ai le plaisir de vous annoncer... qu'il va me falloir des rames king size*.

* Amis du bon mot et du calembour, j’attends vos blagues vaseuses

mardi 13 mars 2012

Last train to...

Un quart d'heure pour abattre ma dernière carte ou presque. C'est peu.


vendredi 9 mars 2012

Dans de beaux draps

Bon ça y est, nous y voilà. Je suis dans la merde. Amoureux. Coup de foudre. Il ne manquait plus qu'un truc pareil m'arrive. Parce qu'une fois encore je n'ai pas choisi la facilité. Il ne me reste plus qu'à déplacer des montagnes.


Bande son :
Louis Armstrong - What a wonderful world
Serge Gainsbourg - Un poison violent, c'est ça l'amour


mercredi 7 mars 2012

Masturbation, Bob Dylan et Rocco Siffredi (a.k.a le texte qui ne passera pas à la radio)

Sarkozy ne comprend toujours rien. Le problème, ce n'est pas que les français ne travaillent pas assez. Le problème c'est que les français travaillent sans gagner leur vie. Mais je me demande s'il ne le fait pas exprès, de ne pas comprendre.

Je dors très mal depuis trois ou quatre mois. Des crises d'insomnie. Alors je me suis un peu réconcilié avec la masturbation dernièrement. Ça n’empêche pas de se réveiller au milieu de la nuit ou de faire des cauchemars mais ça aide à s'endormir. Je fais beaucoup de rêves étranges et incongrus. La nuit dernière par exemple une girlfriend imaginaire se transformait en star-fuckeuse hystérique lorsque nous croisâmes Rocco Siffredi dans un hall d'aéroport. Je ne sais pas ce qui était le plus étrange. Le fait qu'il soit accompagné d'une bimbo brune encore mieux membrée que lui ou que je lise tranquillement mon journal pendant que notre trio s'ébat en public dans l'indifférence générale.

N'empêche que la masturbation c'est un peu comme regarder un match de Ligue 2 sur Eurosport ©.

Il ne se passe rien côté cinéma et la fermeture de Megaupload a porté un sérieux coup à ma sériophilie. Alors j'en profite pour rattraper (enfin !) mon retard de lecture. Compulsivement. Pendant que je le peux encore. Parfois ça m'aide à m'endormir et je n'ai pas besoin de me masturber. Des éditeurs français ont mis la main sur des textes inédits de Bukowski. Une sorte de carnet de route, dans lequel il raconte notamment son passage à Apostrophes. Ça sort ces jours-ci. J'ai hâte. Je relis très rarement. J'ai (re)dévoré les Lettres de Tanger à Allen Ginsberg de Williams Burroughs. Gros coup de cœur aussi pour Le crépuscule des stars de Robert Bloch, un roman brillant qui conte l'apogée et le déclin du cinéma muet à Hollywood. Et c'est infiniment mieux que... Je n'avais jamais eu le moindre intérêt pour Bob Dylan. Et tout à coup le déclic. Merci Martin Scorcese. Personnage fascinant...

Il m’arrive encore de jeter de temps à autre un œil sur Adopte mais je me suis mis en mode hibernation. Je crois qu'il est préférable d'attendre que je retombe un peu sur mes pieds. Vous ai-je raconté cette anecdote de la nana qui s'est choisi "anale" comme pseudo et qui s'offusque qu'on lui propose des plans culs ? Ou cette jolie mère célibataire qui après m'avoir chauffé une soirée durant repoussa mes avances... au motif qu'elle ne rencontre que des hommes qui ont des enfants (afin qu'ils n'en exigent pas d'elle) ? J’accorde peut-être trop d’importance à certaines choses, comme les affinités culturelles. Mais quand même… Imaginez ça, tomber sur une femme tout à fait séduisante, même pas trentenaire et… fan d’Elmer Food Beat.

Il parait que c'est mieux quand je parle de sexe. Oui je sais... mais que voulez-vous, je n'ai jamais été très doué pour la fiction. Bon allez, une petite blagounette avant d'aller me b...., pardon, me coucher. C'est un ado qui se fait surprendre par sa mère en train de se masturber sous la douche. Elle le réprimande. Lui ne se démonte pas : "Si on ne peut même plus se laver la bite à la vitesse qu'on veut !"



vendredi 2 mars 2012

18 %

J'ai fait ce test. Je suis vieux à 18%. Et encore, la 40 est truquée, ils confondent être vieux et avoir des yeux. Je dois reconnaitre que de ne pas avoir procréer m'a épargné au moins 30% de vieillesse.


lundi 27 février 2012

Cocorico mon cul !

Il y a quelque chose qui m'énerve autour de cette pluie de récompenses pour The Artist, totalement disproportionnée par rapport aux qualités discutables du film (et à sa popularité en salles). Il y a le fait qu'il ait privé de Césars Polisse et La guerre est déclarée, deux films bien plus intéressants et prometteurs. Il y a le fait que nos amis américains ne soient capables d'apprécier un film étranger que s'il parle d'eux. Qu'Hollywood, ce microcosme nombriliste, crie au génie dès qu'on lui parle d'Hollywood. Il y a ces comparaisons avec Chaplin et Keaton, totalement délirantes, qui font douter de la santé mentale de certains journalistes. Et puis il y a Jean Dujardin. Ah Jean Dujardin... Ce type joue mal même lors d'un discours de remise de prix. Mais il n'y a pas matière à scandale. C'est courant de remettre des prix aux médiocres. Le truc qui me dérange vraiment, mais alors vraiment, c'est le traitement médiatique autour de cet Oscar du meilleur acteur. J'ai lu et entendu des dizaines de fois ces derniers jours qu'il s'agissait d'un événement historique puisque jamais un acteur français n'avait gagné un Oscar. Cela veut donc dire que les Oscars reçus par Simone Signoret ou Marion Cotillard n'ont pas la même valeur parce que ce sont des femmes ? Je crois qu'en matière d'égalité des sexes on vient de perdre un siècle.

jeudi 16 février 2012

Mauvaises odeurs de campagne

Un ministre qui déclare que "toutes les civilisations ne se valent pas", persiste et signe... le parti qui approuve et soutient unanimement... un député déjà réputé pour ses obsessions homophobes qui qualifie de légende la déportation des homosexuels pendant la seconde guerre mondiale... Une question s'impose : l'UMP est-il fréquentable ?

mardi 14 février 2012

Bizarre, vous avez dit bizarre ?

Les médias ont très largement parlé de la fermeture de Megaupload. Mais personne n'a parlé de la fermeture de Megaporn, au moins aussi préjudiciable.

jeudi 26 janvier 2012

Hidden track

Dans un épisode de la série Louie (si vous ne l’avez jamais vue c’est une impardonnable faute de goût) le héros, un humoriste de stand-up vaguement dépressif, déclare qu’à 40 ans on sait très bien que plus jamais une année ne sera meilleure que la précédente. Je m’en approche à petits pas. Une petite partie de moi craint qu’il n’ait raison. Un ami homo célibataire me racontait récemment de façon voilée combien ça devient difficile de trouver quelqu’un quand on approche de la quarantaine et qu’on a eu autre chose à faire dans la vie que passer ses journées dans des salles de muscu. Il croit savoir qu’en milieu hétéro la drague est plus facile. Je lui ai laissé ses illusions. Mon meilleur ami nous fait sa crise de la quarantaine. Grand bien lui fasse. Mais ce n’est pas une crise classique. Il ne drague pas des étudiantes. Il ne court pas la chair fraiche. Son truc c’est les milf. Des femmes un peu plus âgées que lui. Il vit en milieu bourgeois où je dois reconnaitre qu’il y a de jolis spécimens. Le veinard. Dans mon quartier les quadras sont loin d’être des Nancy Botwin. Je devrais le présenter à cette quadra que j’avais rencontré sur Adopte. Très en colère de constater que les hommes qui lui plaisent, les hommes de son âge, cherchaient des femmes qui ont dix ans de moins. Elle avait un très beau cul. Je crois que j’aurais eu envie de la baiser si elle n’avait pas été aussi aigrie. En levrette, parce qu’elle avait un peu mauvaise haleine. C’est vrai, nous les hommes préférons les femmes plus jeunes que nous. On peut trouver ça injuste. Mais c’est comme ça. De la même façon que les femmes préfèrent les hommes grands et bien membrés. C’est bien sûr en partie une question de physique. De fraicheur et de fermeté des chairs. Mais pas seulement. C’est bandant une milf. Mais il y a les âmes cabossées par la vie, les gosses et l’indisponibilité, les renoncements, la petite vie réglée. Not for me. Not yet. J’ai besoin d’être bousculé. J’ai besoin de possibles, de folies. En ce moment je baise avec une très jolie brune de 26 ans que j’ai draguée dans l’Eurostar. J’adore ses fossettes, sa chatte et sa bisexualité. Mais elle ne voit pas la différence entre Balzac et Musso, entre Tryo et Brassens. A notre troisième rendez-vous elle a voulu que je reste avec elle regarder Grey’s Anatomy. J’avais mieux à faire. J’ai sérieusement envisagé de traverser 2012 dans l’abstinence. Oui je sais… C’est marrant, avant de rencontrer la miss susmentionnée, je n’avais plus aucune libido. Mais je faisais des rêves érotiques toutes les nuits. Les mystères de l’âme… Je ne me sens jamais aussi jeune que lorsque je discute avec certaines femmes de mon âge sur des sites de rencontres, ou que je lis leurs fiches. Ça sent parfois le service gériatrie. Je me sens jeune dans ma tête et dans mon corps. Mais c’est dommage quand même qu’en vieillissant la saveur des choses s’estompe.

PS : Ce texte a été légèrement retouché après publication et lecture des premiers commentaires pour corriger certaines maladresses débouchant sur des malentendus.

mercredi 4 janvier 2012

Ladies & gentlemen

Kinky has left the building.


lundi 2 janvier 2012

Rumeur

D'après une blogueuse dont je tairai le nom, il serait ardu de trouver des candidates pour un concours de pipes (et cunnis).


samedi 31 décembre 2011

Île de Ré

Je viens de découvrir - ben oui, désolé je vis reclus sans journaux, ni JT - que l'un de mes plus éminents confrères avait choisi de se retirer (momentanément ?) de la vie bloguesque. Et je suis inquiet. Des cellules psychologiques ont-elles été mises en place ? A-t-on réussi à endiguer les vagues de suicide que cette décision pourrait susciter, en particulier chez les parisiennes mal mariées ?


mardi 27 décembre 2011

We wish you a merry christmas

Les magasins bondés. Le cadeau qui manque à la dernière minute. Les maisons fardées de guirlandes électriques. Les feux de cheminée. Les chants insupportables. Les sourires de circonstance. Les mêmes plates questions depuis 30 ans. Les fines analyses politiques autour d'une bûche dégueulasse. Les cadeaux de circonstance, revendus dès le lendemain sur e-bay. Les moments de solitude. Les bêtisiers, best of et films avec des chiens qui parlent. Les boites de mauvais chocolats que l'on mange quand même. Les kilos en plus. Une impression de fin du monde.


vendredi 23 décembre 2011

Cher Père Noël

Je n'ai pas été très sage, mais quand même, j'aimerais prendre commande d'une compagnonne d'échappée


jeudi 22 décembre 2011

Mesdemoiselles, mesdames

Parfois, des nuits d'insomnies, j'aime à errer sur vos blogs la bite à la main.


Smells like teen spirit

On se pelote un peu sur son canapé. Puis elle me propose de passer dans la chambre. Je la plaque sur le lit, relève sa robe, fait glisser sa culotte et plonge le visage entre ses cuisses. Elle se tortille, serre les cuisses et me repousse.
- Tu n'aimes pas que l'on te lèche ?
- Si bien sûr, mais uniquement lorsque je sors de la douche

Elle est jeune certes. Mais qu'est-ce qui peut lui faire croire que l'on préfère les chattes qui ont le goût de savonnette ?


Happiness is a warm gun

Une fille avec qui je suis sorti à la fac m'a retrouvé sur Facebook. Elle vit à l'étranger où elle s'est mariée avec un type qui pourrait presque être son père et qui lui a fait deux enfants. Et devinez quoi ? Elle s'ennuie, n'a pas baisé depuis plus de six mois et joue la comédie pour les enfants. La vie est vraiment pleine de surprises.


lundi 19 décembre 2011

Shame (on me ?)

J'avais entendu un critique à la radio dire (un peu plus subtilement que je ne vais le faire) que Shame était un film qui donnait envie de baiser. Je devais aller le voir avec une demoiselle fort jolie que je voulais baiser. J'y suis finalement allé seul. Et le film ne m'a pas donné envie de baiser.

Blague à part, c'est un film qui m'a quand même un peu secoué. Il y a des petits morceaux de ma vie dans ce film, ici et là. Même si je suis (étais ?) plutôt un sex-addict modéré (si, si). J'ai lu qu'il s'agissait d'un film moralisateur et puritain. C'est fou les conneries qu'on peut lire dans Libé et Les Inrocks ces jours-ci. D'ailleurs en parlant systématiquement de sexe froid pour décrire la sexualité du personnage principal, c'est peut-être bien eux les puritains.

En général, je n'aime pas les films qui traitent de sexe. Soit ils essaient d'être bandants et se plantent quasi-systématiquement. Soit ils traitent de sexualités plus ou moins en marge en les caricaturant ou en portant un regard moralisateur. Voire même les deux en même temps. C'est courant, exposer une sexualité à laquelle on rêve, on aspire, et la dénigrer pour se donner bonne conscience. Shame ne cherche pas à émoustiller. Tant mieux. Si je devais faire le top 10 de mes scènes de sexe préférées au cinéma, très peu seraient issues de films à prétentions érotiques. Il traite par contre de l'addiction au sexe. Au sexe pour le sexe ajouteront certains (critiques). Le sexe pour le sexe mène-t-il forcément à l'addiction ? Au sexe froid et désincarné ? Ce n'est pas un raccourci qu'emprunte le réalisateur (même si je ne suis pas sûr que). Par contre nos amis sus-mentionnés...

On ne sait rien du personnage joué par Mickael Fassbender (acteur qui donne de sa personne). Un connard léger, ni antipathique, ni sympathique pour qui comme moi n'a rien contre les hommes célibataires CSP+ qui vivent dans un appartement d'homme célibataire CSP+. Un baiseur compulsif dont on se doute bien qu'il a un passif et dont les névroses sont apparentes. Car bien sûr un personnage qui poly-baise et y trouve son équilibre n'aura jamais sa place au cinéma. Ce qui fait la différence, c'est le regard plein d'empathie que porte le réalisateur sur son héros. Et quelques scènes de bravoures (dont la première scène de "chasse" dans le métro et celle dans le bar qui l'amènera à se faire casser la gueule).

Kinky va s'endormir en suçant son pouce

On ne dit pas assez combien ça sent bon un sexe de femme.


vendredi 16 décembre 2011

Message subliminal

J'aurais préféré le contraire !


jeudi 15 décembre 2011

Effet pervers n°2

L'absence de libido.


mercredi 14 décembre 2011

Propre / figuré

Deux doigts. C'est peu et beaucoup à la fois.


lundi 12 décembre 2011

.

Six mois de célibat et de rencontres auront suffi à me rendre profondément (et irrémédiablement ?) misogyne. Ce n'est pas grave, ça n'a jamais empêché de baiser. Kinky se met en mode viandard.


Vent d'hiver

C’est étrange la vitesse à laquelle une personne qui a partagé votre vie pendant plusieurs années peut devenir quasi-étrangère. On se dit que toutes ces merdes qu’on a vécues ensemble ont créé des liens qui survivront. Mais non. Même concertée et apaisée, une rupture brise tout sur son passage. Il est possible que ça m’embête un peu de la voir plus heureuse que moi.

Heureusement que je baise (un peu), parce qu’en dehors de ça… Des femmes aussi abimées que moi. Des folles furieuses. Des maladroites. Comme si j’étais contre les one-shots ! Pudeur féminine sans doute. Et surtout des mères célibataires jamais disponibles. Faut que j’arrête les rencontres virtuelles. J’ai eu la faiblesse d’avoir deux petits coups de cœur. C’est vain. C’est nul. Ça ne sert à rien.

J’envisage des changements radicaux. Mais c’est l’un des aspects les plus négatifs de la dépression. Elle vous prive de courage.


vendredi 9 décembre 2011

Je crois que...

Kinky a pris du plomb dans l'elle.


jeudi 8 décembre 2011

Amis de la poésie


[Réalisé sans trucages]


Sentiment du jour


[ On en trouve des choses dans les tiroirs chez ma grand-mère. Elle a dû prévoir de voter en 2012.]

mercredi 7 décembre 2011

Propre / figuré

Demain j'aurai retrouvé mes esprits. Mais ce soir j'en ai un peu ma claque de jouer les bouche-trous.


vendredi 2 décembre 2011

Juste parce que...

ça m'inspire

ça me rappelle des souvenirs

ça me fait réaliser que je suis bien trop sage dernièrement



[photo volée ici]


Il me faut une fille facile

à vivre.


mercredi 30 novembre 2011

Bon coup. Coup de queue. Queue de poisson.

Non sans une part d’égotisme et d’exhibitionnisme, nous dévoilons de façon plus ou moins crue (une partie de) notre intimité sur nos blogs. Le plus souvent en choisissant un angle qui nous met en valeur (et donne du style à nos écrits). En taisant l’ordinaire pour n’évoquer que les moments les plus intenses, les plus fantasques, les plus fulgurants. Nous sublimant, nous et nos amant(e)s. Nos écrits peuvent être intimidants pour qui nous lit. Et soyons honnêtes, nous en jouons. Nous nous construisons une aura de super amant(e).

Plus d’une fois des lectrices que je souhaitais séduire m’ont exprimé leur crainte de ne pas être un bon coup. Ou plus précisément pas autant que les amantes que je décrivais dans mes textes. La crainte n’est pas exclusivement féminine. Beaucoup d’amies blogueuses et/ou libertines m’ont confié faire fuir les mecs, qui se déballonnent au dernier moment devant la sexualité assumée qui les a d’abord attirés. La peur de la comparaison. La peur de ne pas être un bon coup.

Mais qu'est-ce qu'un bon coup ?

La réponse n’est pas si simple qu’il n’y parait. Comme le disait fort justement dans un billet récent une blogueuse dont je ne me souviens plus de la fausse identité, le bon coup de l'un(e) n'est pas forcément le bon coup de l'autre. (Ce qui rend non-pertinentes bien des discussions entre filles). Je suis totalement convaincu de cela. Parce qu’il y a une question d’alchimie entre deux corps, entre deux peaux, entre deux désirs. Parce que pour être un bon coup il faut être deux (minimum). Parce que ça peut être question de contexte.

Et puis hommes et femmes n’ont pas forcément sur le sujet la même perception.

Au final, je pense que l’on peut dire qu’un bon coup c’est simplement un(e) partenaire qui vous procure du plaisir (et du plaisir à donner du plaisir). Et fort heureusement, le plaisir n’est pas (qu’) affaire de positions, de pratiques sexuelles ou d’orifices visités. Il ne se mesure pas en centimètres (de verge ou de tour de poitrine), en minutes (de limage/pénétration) ou en cl (clin d’œil). Enfin pas toujours. Il n’exige même pas un ventre plat ou des fesses sans cellulite. Le plaisir est le plus souvent affaire d’affinités et de partage.

Mais pas que.

Je connais des hommes pour qui il suffit que la femme qu’ils baisent soit bien faite pour qu’ils soient satisfaits et la qualifient de bon coup lors de leurs conversations autour de la machine à café. J’ai une amie libertine collectionneuse de (très) gros calibres. Je me suis rendu compte en échangeant régulièrement avec elle sur ses aventures qu’il suffisait que ses partenaires soient particulièrement gâtés par la nature pour qu’elle soit satisfaite. Mais c’est là je crois (oui, hein ?) plus l’exception que la règle.

Derrière la question « suis-je un bon coup ? » que se pose tout un chacun à un moment de son existence (et éventuellement face à un(e) partenaire dont l’expérience est supposément bien plus grande que la sienne), se pose la question du savoir-faire (jouir). De la technique.

Ah, la technique ! Ce serait si simple si ça suffisait (à coup sûr). Ce serait encore plus simple si ça ne comptait pas. Les meilleures fellatrices ne sont pas forcément celles qui ont sucé le plus de bites. Mais les meilleures pipes sont souvent le résultat d’une longue expérience. Et il m’est d’avis qu’il en est de même pour les cunnilinguistes.

Il y a la question de celles et ceux qui ne font pas. Des femmes qui ne sucent pas. Des hommes qui ne lèchent pas. Ou à contrecœur. Est-ce qu’une femme qui ne suce pas peut être un bon coup ? Chacun aura un point de vue personnel sur le sujet mais ma réponse est un non catégorique. C’est sans doute sexiste et je ne sais quoi encore mais c’est comme ça. Non négociable. Je suis moins inflexible sur la sodomie.

La technique, ok. Mais il ne faudrait pas sous-estimer l’enthousiasme. Et puis le sexe c’est un peu comme le piano ou la cuisine. Certain(e)s sont doué(e)s naturellement.

Finalement la technique sexuelle, c’est un minimum vital de 2-3 choses à savoir (faire) et autant à ne pas faire. A partir du moment où l’on a déjà entendu parler du clitoris.

En fait, bien plus que le savoir-faire, ce qui fait le bon coup, c’est le savoir être.




(PS : Cette note tardive a été rédigée dans un état de légère ( ?) ébriété. Elle pourrait donc être amenée à être modifiée/supprimée une fois exposée à la lumière du jour. Je tiens à ajouter que le premier qui dit ça se voit et bien… et bien… euh… il est pas gentil.)


jeudi 24 novembre 2011

A star is born

J'en ai reçu des propositions depuis que je blogue et fréquente les sites de rencontre. Des scénarios, escapades et autres propositions malhonnêtes que je me suis empressé d'accepter, bien sûr, et dont je vous ai parfois fait le récit. Des invitations à des gang-bangs et bukkakes que j'ai déclinées. Tout comme plusieurs invitations à des tournages X, dont un film gay. Des propositions de publi-rédactionnel, de partenariats divers. Un type m'a proposé un jour 300 euros pour racheter mon blog. Un couple m'a proposé de devenir leur homme à tout faire (vraiment tout) contre un salaire plus qu'honorable. Une femme m'a proposé de m'entretenir. On m'a proposé trois fois de témoigner dans des émissions de télévision, sur le libertinage ou l'addiction au sexe. Mais là je dois dire que je ne m'attendais pas à ça. On vient de me proposer de "trouver le Grand Amour" en participant à une "émission de télé très sérieuse qui n'est pas de la télé-réalité". Kinky à Tournez manège, ça aurait de la gueule, non ?


mercredi 23 novembre 2011

.

Dans la vie il y a deux catégories de personnes. Il y a celles qui s'autodétruisent. Et celles qui s'autodétruisent avec classe. Je fais partie de la première.


Raccourci

Depuis une semaine j'essaye d'écrire quelque chose sans y arriver. Et puis ce soir ça me tombe du ciel. Voilà, je pense tout comme elle.


lundi 21 novembre 2011

Dans ma boite mail

Grossequeuedanstoncul vous a écrit un message.

Ne jamais s'inscrire sur un site BDSM. A moins que...


vendredi 18 novembre 2011

Plagiat

J'adore ton cul. Je pourrais partir en vacances dans ton cul.


Flash info

J'ai lu tout à l'heure qu'une étude démontrait qu'avoir des rapports sexuels avec des animaux augmentait les risques de cancer du pénis. Elle ne dit pas par contre si coucher avec un porc augmente les risques de cancer de la vulve.


jeudi 17 novembre 2011

.

J'aimerais être autre chose que des cicatrices.


mercredi 16 novembre 2011

.

Fuck ! Fuck ! FUCK !!!!


Virtuel

J’ai appuyé sur pause. Je n’ai jamais repris la lecture du DVD. Une soirée qui passe comme éclair scotché à mon iPhone. Des messages en cascade. Des one-shot potentiels. Une complicité naissante. Puis deux. L’une est libertine. L’autre a toutes les armes. Les deux sont ravissantes, dans un style différent. C’est un piège je le sais. Une illusion. Mais c’est grisant. Le cœur s’accélère un peu. On joue. L’imagination s’emballe. Et puis l’on se quitte avec de belles promesses. Seul dans mon lit je suis fatigué. Et je bande. Je pense à elle. Qui me plait trop pour que je baisse les bras. Demain est un autre jour. De tout cela, il ne restera au mieux que quelques traces.


Chambre 501

Lorsque je lui demande ce qu’elle est, elle hésite, rougit, puis susurre « une petite chienne soumise » de façon à peine audible.

Lorsque je lui demande de remonter sa jupe, elle baisse les yeux comme une petite fille qui sait qu’elle est en train de faire une bêtise.

Elle place sa main pour cacher son sexe lorsque je lui demande de baisser sa culotte jusqu’aux chevilles.

L'après-midi est prometteuse.


mardi 15 novembre 2011

Kinky se mord la queue

Rencontrer. Séduire. Baiser. Se protéger. S'attacher. Baiser. Jouir. Se détacher. Se faire mal. Baiser. Se relever. Blesser. Vibrer. Rencontrer. Jouer. Baiser. Jouir. Oublier. Se sentir vivant. Espérer. S'effondrer. Rencontrer. Baiser. Jouir. Se lasser. Regretter. Bander. Se dévoiler. Rencontrer. Se faire mal. Baiser. Passer à côté. Dormir. Rencontrer. Baiser. Baiser. Baiser.

Aimer ?


lundi 14 novembre 2011

Kinky lit Babar

Il y a des choses intéressantes parmi les inédits et prises alternatives inclus dans la version Deluxe qui fête les 40 ans de Melody Nelson. Une très belle version de L’hôtel particulier notamment. Je suis nettement moins emballé par la version Bashung de L’homme à la tête de chou. Un massacre. La preuve que maitriser le talk over n’est pas donné à tout le monde, n’en déplaise à certains détracteurs. Je ne suis pas plus emballé par l’album de reprises du fiston. Réécouter Melody Nelson aujourd’hui permet de mesurer à quel point son influence est énorme dans tout un pan de la pop moderne post-Portishead. Cerise sur le gâteau, un DVD incluant un documentaire qui donne la parole à Jean-Claude Vannier, arrangeur-compositeur aussi génial que discret.

Je réécoute beaucoup Pansoul, le génial premier (et unique) album de Motorbass. Si l’on peut aujourd’hui discuter musique française avec des branchés du monde entier sans déclencher l’hilarité, on le doit avant tout à Daft Punk et Air qui ont enfoncé pas mal de portes. Mais on le doit aussi à Motorbass et Saint-Germain qui avec Pansoul et Boulevard ont signé deux bijoux qui vieillissent très bien.

Il y a eu un grand passage à vide dans le cinéma français. D’un côté un cinéma nombriliste, auto-complaisant et bâclé au nom d’une défiance auteuriste envers le cinéma américain et de l’autre côté un cinéma populaire totalement puéril et mercantile. Et puis depuis deux-trois ans on sent qu’il se passe un truc. La guerre est déclarée, Les bien-aimés, Intouchables, Polisse, L’exercice de l’état, Toutes nos envies… J’ai vu ces dernières semaines plus de films français qui m’ont touché que dans toutes les années 2000.

Côté US, c’est par contre plutôt la débandade. Pas grand-chose à se mettre sous la dent. On le sait, les talents (et en particulier les scénaristes) ont choisi la télévision. HBO et Showtime. Alors j’ai rattrapé un peu mon retard ces derniers mois. Et je me convertis peu à peu sériophile. The Office et Breaking Bad qui font figure de chouchous de la critique me laissent indifférent. A contrario, je trouve la critique bien sévère concernant Boardwalk Empire, la série produite par Martin Scorcese et menée par un Steve Buscemi encore meilleur que dans les Sopranos. Même constat pour Treme dont le pitch, décrire la Nouvelle Orléans post-Katrina, est en soi déjà un cadeau du ciel. Plus lente que la fascinante The Wire signée des mêmes auteurs, Treme n’en est pas moins passionnante et envoutante. Et puis, voilà une série qui fait un important devoir de mémoire. Je ne comprends pas la relative indifférence qui entoure The Good Wife chez nous. Au-delà de l’incroyable similitude avec l’affaire DSK, c’est une série absolument remarquable sur les arcanes du système judiciaire et de ses luttes de pouvoir. Peut-être parce que M6 l’a (mal) vendue comme une série de femmes.


samedi 12 novembre 2011

Samedi matin

J'adore ma cravache. Mais ce n'est pas pratique pour voyager léger en toute discrétion.


mercredi 9 novembre 2011

Ma life

Un coup de cœur.
Enfin !
Un râteau.
Encore...


samedi 5 novembre 2011

Evaluation

Élève motivée, présentant de réelles aptitudes pour la docilité et l'obscénité. Encore un peu indisciplinée et dissipée. A corriger.


Vide grenier (n°4)

vendredi 4 novembre 2011

Maitre Capello

Chatter est parfois désespérant. On en arrive à des gens qui font des fautes d'orthographe sur des mots de deux lettres.

Affaire de goût

Je retrouve le goût d'écrire.
Je retrouve le goût de la correspondance.
Je retrouve le goût du risque.
Je retrouve le goût du jeu.
Je retrouve le goût de l'exhibition.
Je retrouve le goût d'être moi-même.
Mais plus que jamais me manque le goût de tes lèvres.


jeudi 3 novembre 2011

Groundhog day

C'est un schéma récurrent. Tu discutes avec une nana. Tu la trouves mignonne. Et au bout d'une heure tu découvres qu'elle est fan de Muse.


mardi 1 novembre 2011

Virée nocturne

Minuit l'heure du crime. Elle m'attend comme convenu à un carrefour du centre ville. Elle passe la tête par la vitre côté passager, me fait un grand sourire, jette sa cigarette et monte dans la voiture. Son parfum, que je reconnais sans en trouver le nom, mêlé à une légère odeur de tabac, emplit l'habitacle. Je démarre. Nous n'avons pas fait cent mètres que sa main vient caresser ma cuisse et tâter mon entrejambe. Quand je pose la main sur sa cuisse, elle relève sa jupe et me dévoile sa petite chatte épilée. J'ai un peu de mal à me concentrer sur la route. Quand je m'arrête au feu, elle a les cuisses écartées, les pieds sur la tableau de bord, et se caresse. Les yeux fermés. Pour fuir mon regard ? Ou celui des éventuelles autres voitures ? Je la regarde. Je la désire. Je l'admire. Finalement les plans cul d'Adopte... Le feu passe au vert, je prend la latérale. Avant de m'engouffrer sur le parking sombre et isolé d'un supermarché.


lundi 31 octobre 2011

Pas de bol

95E est clouée au lit. Bronchite. Tu m'étonnes !


dimanche 30 octobre 2011

Pâle octobre

On est pris par les (non) événements, on se couche exténué, on essaye de gérer et réorganiser sa vie tant bien que mal... Et puis un dimanche après-midi morne et gris, au moment de s'allonger pour une sieste bien méritée, on se rend compte que ça fait bien dix jours qu'on a pas bouffé un cul.


mardi 25 octobre 2011

Kinky a la flemme de trouver un titre amusant

J'ai toujours voulu aller vivre en Espagne. J'ai trouvé une raison de plus. Là-bas, il n'y a pas de rugby. Mais ce ne sera pas pour tout de suite. Beaucoup de changements dans ma vie. Redoutable accélération. Le hasard (?) a voulu qu'une femme que j'ai aimé réapparaisse dans mon entourage. Ah ses yeux verts... Je navigue à vue entre périodes de frénésie sexuelle et phases zen. Je sais qu'elle n'est pas faite pour moi, mais eh... quel cul ! Et puis, elle me résiste un peu. Alors...


mardi 18 octobre 2011

samedi 15 octobre 2011

Right ?

En même temps... pour un 95E je peux bien patienter quelques jours.


jeudi 13 octobre 2011

La loi de Kinky

Vous avez beau vous être (re-)construit un carnet d'adresses, le soir où vous avez VRAIMENT envie de baiser personne n'est disponible.


Vs

- Je ne peux pas, j'héberge une copine pendant quelques jours.

Moi je ne vois vraiment pas où est le problème...


J'ai oublié...

Les inévitables racoleuses arnaqueuses qui vous proposent des strips en webcam contre quelques SMS...

Kinky au rapport

Alors, Adopte ?

Et bien... c'est plutôt mieux que je ne le pensais. Quelques (habituelles) tordues névrosées. Beaucoup de contacts en même temps. Des emplois du temps incompatibles. Des plans cul revigorants. L'évadée fiscale qui pète un câble après une séance de domination prometteuse. Un rendez-vous irréel que j'ai sabordé. Une blonde qui me touche et avec qui peut-être...


jeudi 29 septembre 2011

Kinky patriote

Il y a quelque chose de vaguement jouissif à sodomiser une évadée fiscale.


mercredi 21 septembre 2011

Petite faiblesse

Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas réveillé dans un lit inconnu. Je me suis vite souvenu pourquoi.


vendredi 16 septembre 2011

Un gars, une fille

"Pour les plans cul tu devrais essayer adopteunmec, ça marche bien" dit-elle en se rhabillant.

Mouais...

jeudi 15 septembre 2011

Aznavour

I'm back, motherfuckers !

mercredi 24 août 2011

Stop

Je ne vais pas vous infliger ma longue descente vers le néant. Game over. Sayonara.


samedi 13 août 2011

Melancholia

J'y suis allé à reculons. Le réalisateur danois a tendance à sérieusement m'agacer ces dernières années. Mais il m'arrive de céder à l'attrait d'excellentes critiques. Pendant cinq minutes j'ai eu peur. Cinq minutes de fumisterie visuelle pendant lesquelles j'ai cru revivre le cauchemar Tree of life. Et puis passé le générique ça devient beau et envoutant. Seule petite réserve, le jeu de Kirsten Dunst (pour qui j'ai par ailleurs depuis longtemps un petit faible). Si elle est parfaite lors de la première partie fausse piste, elle devient un peu agaçante dans la deuxième partie, où son jeu est totalement monolithique. Mais le jury de Cannes n'est pas de mon avis. Quoiqu'il en soit, c'est certainement l'un des meilleurs films de l'année.


vendredi 12 août 2011

Still here too

Pour la troisième fois en moins d'un an, je viens de regarder Voyage à deux. Je trouve le film plus beau à chaque fois. C'est à mon avis l'un des films les plus fins et clairvoyants jamais écrits sur le couple. Dans lequel je trouve quelques échos à ma vie amoureuse. Et puis il y a Audrey, plus touchante que jamais.

J'aime beaucoup Joaquin Phoenix. Même si je l'avais déjà vu dans The Yards, c'est dans Signes, un film plutôt moyen au demeurant, que je l'ai vraiment découvert. Et puis quelques années plus tard il y a eu Walk the line, La nuit nous appartient et Two Lovers. Et là... chapeau bas. J'attendais avec beaucoup d'impatience la sortie d'I'm Still Here, le vrai faux documentaire qui promettait de lever enfin le voile sur sa carrière avortée de rappeur graisseux et hirsute. Il m'a fallu attendre un mois avant qu'un cinéma près de chez moi ne se décide à le diffuser. Si l'idée de base est superbe, même éventée par des indiscrets qui ont vendu la mèche trop tôt, c'est au final complétement raté. Il n'a ni la beauté d'un geste nihiliste et épidermique, ni la force d'une démonstration argumentée. C'est long, bavard et totalement superficiel. Une blague de potache pas drôle et malheureusement inoffensive.

A part ça, j'ai eu hier soir un début de commencement d'esquisse de pulsion sexuelle. Et surtout depuis trois jours je peux dire que je me sens beaucoup mieux (même si paradoxalement je ne trouve plus le sommeil). J'ai reçu hors champ des messages de soutien qui m'ont fait plaisir. Merci à vous. L’intérêt de tenir ce blog m'apparait de moins en moins évident. On verra bien.


mercredi 3 août 2011

Soldat sans joie...

Je n'ai absolument aucune libido. Aucune. C'est sans doute lié à la dépression. On va dire que c'est ça. C'est bien pratique. Côté cœur c'est évidemment le néant total. Pas envie. Pas prêt. Maladroit. Déçu. Alors au lieu de passer mes soirées sur le net à recruter quelques vulves accueillantes ou à fréquenter des lieux devenus infréquentables, je lis, je regarde, j'écoute. Faute d'été.

Rien de bien transcendant au cinéma. Les trois quarts des films à l'affiche visent un public de moins de douze ans. Merci Lucas, merci Spielberg. Et le reste est principalement constitué de comédies françaises débiles. Petit coup de cœur quand même pour The Murderer, un thriller qui est tellement plus qu'un thriller comme seuls les coréens savent les faire. Du coup je dévore des classiques (et des perles oubliées) de l'âge d'or hollywoodien. Merci TCM, merci la FNAC. Je ne comprendrai jamais pourquoi Fritz Lang (en particulier son œuvre américaine) est à ce point sous-estimé. Je ne suis pas loin de penser que c'était le meilleur d'entre tous. Vraiment pas loin. J'ai ma période western également. Dans le genre, il y a du très con et du très beau. Et pas grand chose au milieu. Dans mon iPod j'ai 60 Go de musique quasiment inédite à mes oreilles mais je reviens toujours vers les deux mêmes albums. How I Got Over de The Roots, que j'écoutais beaucoup lors de mes dernières vacances avec Petite Brune et Third de Portishead que j'ai eu la chance de voir sur scène récemment pour un concert absolument grandiose. Ils ont tous pris un coup de vieux, sauf Beth qui est exactement la même qu'il y a 10 ans. Je m'étais promis de lire quelques classiques, histoire de. Et puis, dans la pile qui prend la poussière, j'ai préféré le dernier Hornby. Puis un James Ellroy. Puis un bon vieux Dashiell Hammett. Je crois que je vais rester ignorant encore un peu.


lundi 25 juillet 2011

Kinky ne s'est pas défait en un jour

Le sexe me gâche la vie. C'est le sexe qui a mis fin à mon couple, à ce qui est de loin la plus belle chose qui me soit arrivée. Mon besoin compulsif de baiser ailleurs, et surtout, mon désir déclinant, me laissant spectateur impuissant. Un terrible gâchis. Et un immense sentiment de culpabilité.

J'étais ravi quand elle m'a proposé d'emblée une relation "open" qui me laissait totale liberté de. J'ai passé une semaine sur un petit nuage. Exactement ce qu'il me fallait en cette période de doutes post-rupture. Exactement ce dont j'ai longtemps rêvé. D'autant plus que niveau baise, ça a commencé très fort... Et puis je me suis rendu compte qu'en dehors du sexe, rien ne nous lie vraiment, malgré que ce soit une fille plutôt intéressante. Ce soir j'ai prétexté un truc prévu de longue date pour ne pas la voir. J'ai préféré la compagnie d'un bouquin. Je crois que mon désir s'est éteint. Cela ne peut pas marcher sans amour dans l'équation. Et pourtant demain, quand elle va m'appeler, il est probable que je cours la baiser.

Je m'inquiète de voir à quel point je me lasse très vite de mes partenaires. Je ne suis plus capable de la moindre passion. Même purement physique. Le sexe pour le sexe n'a plus d'intérêt que quelques heures, au mieux. Je sais que quelque chose en moi est mort il y a des années de cela. Il ne fait pour moi plus aucun doute que je me suis beaucoup détruit en menant la vie que j'ai mené depuis.


Bande son :
Prince & Andy Allo - Love is a losing game



samedi 9 juillet 2011

Episode 2347

Évidemment elle s'est dégonflée. Et j'ai regardé mes (infimes) derniers espoirs s'envoler.


jeudi 7 juillet 2011

Vide grenier (n°3)

Ma minute mysogine

Je savais que ça n'allait pas durer ce statu quo. Une femme finit toujours par montrer son vrai visage. Et il prend souvent les traits de la cupidité.


mercredi 6 juillet 2011

Nuits agitées

Je fais parfois un rêve pour le moins étrange. Et un peu gore. Tout commence bien. Je suis placé dans une situation particulièrement excitante. Mon sexe se dresse naturellement. Je sens mon gland se gonfler de désir. Encore et encore. Jusqu'à éclater, s'ouvrir en deux comme un fruit trop mûr. Sans la moindre douleur. Il faudra que j'en parle à mon psy le jour où...

Je fais parfois des rêves plus sympathiques, comme la nuit dernière. Je suis allongé sur le flanc dans le noir total. Pris en sandwich entre deux femmes aux corps huilés qui se frottent à moi de façon totalement indécente dans un body-body-body très sensuel. Je sens la chaleur caressante de leurs ventres contre le mien. Leurs seins fermes caresser mon torse, mon dos, mes fesses, effleurer mes bourses, emprisonner ma queue. Je sens leurs fesses, leurs sexes glisser sur tout mon corps. Mais jamais leurs mains, ni leurs bouches. Je ne les touche pas non plus. Elles ont la maitrise totale. Elles sont absolument redoutables et souvent semblent ne plus faire qu'une. L'une se frotte contre mes fesses, un téton venant parfois titiller mon anus, pendant que l'autre se concentre sur mon sexe qu'elle caresse de tout son corps. Jusqu'à ce que je finisse par jouir et que mon foutre se répande sur son ventre, puis sur tout mon corps.


Pfff

Je dois être maudit.

lundi 4 juillet 2011

Vide grenier (n°2)

Trop mou, trop long

Chère Polly Jean,

Tu es bien mignonne (si, si) mais ta toute nouvelle zénitude baba-mystico-gérontophile ça va bien 5 minutes !


Suivante !

Tu sais, moi je suis raciste. Elle me dit ça tranquillement entre deux gorgées comme elle m'aurait dit qu'elle était végétarienne. Je suis un aimant à tarées en ce moment...


dimanche 3 juillet 2011

Trop bon, trop court.

Pourtant ça avait bien commencé. Une fantastique Sharon Jones en première partie. Maceo au sax. Le maitre des lieux qui se prend pour Larry Graham. Saloperie de couvre feu...


samedi 2 juillet 2011

lundi 27 juin 2011

Pensée inutile

L'avantage des partouzes l'après-midi c'est que les boulangeries sont ouvertes sur la route du retour.


Kinkypedia

J'ai suivi quelques conseils. J'ai essayé pas mal de choses. Rien à faire. Je ne trouve pas de solution que ma peau délicate supporte durablement. Quels sont vos secrets pour le dépoilage intime ?


mercredi 22 juin 2011

Ouch

La fin du monde ne se passera pas comme on nous le décrit. Pas de changement climatique. Pas de météorite destructrice. Ni d'apocalypse nucléaire. Non. Juste des soldes qui ne laisseront aucune survivante.


mardi 7 juin 2011

Lundi soir

Nous n'avons pas baisé. Elle s'est laissée inviter. Mais elle a marqué des points.


samedi 4 juin 2011

Vendredi soir en terrasse

Bon, elle ne couche pas le premier soir mais elle propose de payer sa part au restaurant.


Pourtant simple

C'est officiellement officiel, je vis sur une autre planète.


vendredi 3 juin 2011

Une pointe d'amertume

Grosse soirée privée dans un club libertin situé à une centaine de kilomètres de chez moi. Il y a déjà du monde au bar et sur la piste de danse. Il y a de belles nanas assurément, comme me le fait remarquer avec moult gestes accompagnant la parole un type qui ne tient déjà plus en place. Principalement des pétasses trentenaires et hautaines accompagnées de leurs hommes body-buildées dans leurs habits du dimanche. Pour partouzer je préfère les quadras, plus décontractées et joueuses. Je cherche une amie libertine à qui j'ai fait découvrir les clubs il y a quelques années et qui m'a promis de me rejoindre. Je déteste sortir en club seul. Je n'aurais pas accepté l'invitation sans sa compagnie mais au bout d'un moment je suis bien obligé de me faire une raison. Elle m'a planté et n'a même pas jugé bon de m'avertir. J'apprécie.

Je vais faire un tour dans les alcôves, trop peu nombreuses et trop rapprochées les unes des autres, créant des embouteillages de types la bite à la main essayant de se faufiler pour trouver quelques lèvres prêtes à les accueillir. Et en ce début de soirée elles ne sont pas nombreuses.

Petit temps mort après une grosse montée de la température. J'en profite. Je me caresse tranquillement à l'entrée d'une alcôve avec miroir au plafond devant un couple en train de baiser en levrette. Pourquoi eux, je ne sais pas. Ils sont excitants à regarder. Elle me fait signe d'entrer et se jette sur ma queue qu'elle dévore goulument. Une quadra bien sûr.

La soirée n'est pas vraiment celle que j’espérais. Et j'en veux à ma planteuse de lapin. Je ne me sens pas vraiment à ma place à vrai dire. Jouer des épaules pour aller fourrer ma queue dans le premier orifice qui se libère n'est pas vraiment ce qui m'excite. Et question calibre, il faut reconnaitre qu'il y a du lourd.

Je me dirige vers le bar après une petite séance de voyeurisme quand je croise une petite blonde magnifique, 25 ans à tout casser, qui me saute dessus, me prend par la main et m'entraine vers une alcôve qui vient de se libérer. Pendant quelques secondes je suis prêt à réviser mon jugement concernant cette soirée. Elle s'allonge sur le dos et je me jette sur elle, dévorant ses jolis petits seins et plongeant la main entre ses cuisses. Bien sûr dans la foulée trois types s'imposent parmi nous. Je préférerais évidemment rester un peu avec elle en tête à tête, ce que je m'apprête à lui glisser à l'oreille. Mais elle a une réaction totalement inattendue. "Vous êtes trop nombreux" me dit-elle en me fixant, me faisant comprendre que je suis de trop. Estomaqué je reste KO quelques secondes puis prends mes cliques et mes claques. Je dois avouer que ça me fait mal. D'autant plus que je m'en suis déjà pris pas mal dans la gueule ces derniers temps. Plus tard dans la soirée je la croise à plusieurs reprises dans les couloirs ou au bar, chaque fois elle se jette sur le premier mec pour me narguer. Les raisons restent pour moi totalement mystérieuses. Le fait est que j'ai déjà par le passé souvent inspiré ce genre de comportement blessant et totalement gratuit. Pourquoi ? Je crois que je préfère ne pas connaitre la réponse.

Je déguste un rhum-coca sur un canapé situé juste à l'entrée des "coins câlins" où il est presque impossible de se faufiler parmi une foule qui assiste au spectacle de deux jolies blondes en plein soixante-neuf. Un couple prend place à mes côtés. Grande brune avec de gros seins splendides. Ils ne tardent pas à se bécoter. Je pose la main sur sa cuisse. Elle écarte les jambes et mes doigts ne tardent pas à caresser et fouiller sa chatte. Elle suce son homme pendant qu'elle me branle et inverse les rôles. Un couple voyeur que j'ai essayé de brancher sans succès un peu plus tôt observe la scène. Il y a quelque chose de terriblement excitant à se savoir observé par une femme que vous désirez pendant que vous vous faites sucer. Du regard j'invite la miss à se joindre à nous. Je la sens hésitante. Ou je veux le croire. Finalement ils poursuivent leur route. Ma suceuse me tend un préservatif et l'on se lance dans une "double" plutôt acrobatique.

Je prends un dernier verre avant de prendre la route. Elle a quand même un petit goût amer.