L'air est rare. Indifférents à la puanteur étouffante, les corps comprimés, fatigués et résignés des voyageurs tanguent à chaque arrivée en station où un mouvement de foule engendre invariablement bousculades, pieds écrasés et insultes prononcées à voix basse. Autour de nous la foule semble ailleurs, perdue dans ses pensées, pressée de mettre les pieds sous la table.
Alors que, totalement indifférent à cet environnement hostile, je vous souffle mon désir au creux de l’oreille, vous remuez imperceptiblement le bassin afin de sentir mon sexe enfler contre vos fesses. Je vous sens frissonner lorsque ma bouche se pose sur votre nuque. Vous saisissez ma main pour la glisser sous votre chemisier.
Je ferme les yeux et imagine notre étreinte à venir, les belles obscénités auxquelles nous nous livrerons aussitôt franchie la porte de la chambre d’hôtel. Ma main vous caresse le ventre, remonte peu à peu jusqu’à la naissance de votre poitrine dont elle effleure les courbes du bout des doigts. Je vous sens passablement excitée par mon audace, vos mouvements de reins s’amplifient à mesure que mon exploration se fait plus précise.
Je n’ose regarder autour de nous. Certes la foule compacte nous met à l’abri de bien des regards mais je ne doute pas qu’une ou plusieurs personnes aient repéré notre petit manège. Mes doigts caressent maintenant votre téton à travers sa cage de dentelle dont je rêve de vous libérer.
Nouveau mouvement de foule. Ma main se réfugie sur votre bas ventre. Vous vous cambrez légèrement afin de permettre à ma main de se glisser entre votre jean et votre peau. Je m’engouffre dans la brèche.
(To be continued)
Alors que, totalement indifférent à cet environnement hostile, je vous souffle mon désir au creux de l’oreille, vous remuez imperceptiblement le bassin afin de sentir mon sexe enfler contre vos fesses. Je vous sens frissonner lorsque ma bouche se pose sur votre nuque. Vous saisissez ma main pour la glisser sous votre chemisier.
Je ferme les yeux et imagine notre étreinte à venir, les belles obscénités auxquelles nous nous livrerons aussitôt franchie la porte de la chambre d’hôtel. Ma main vous caresse le ventre, remonte peu à peu jusqu’à la naissance de votre poitrine dont elle effleure les courbes du bout des doigts. Je vous sens passablement excitée par mon audace, vos mouvements de reins s’amplifient à mesure que mon exploration se fait plus précise.
Je n’ose regarder autour de nous. Certes la foule compacte nous met à l’abri de bien des regards mais je ne doute pas qu’une ou plusieurs personnes aient repéré notre petit manège. Mes doigts caressent maintenant votre téton à travers sa cage de dentelle dont je rêve de vous libérer.
Nouveau mouvement de foule. Ma main se réfugie sur votre bas ventre. Vous vous cambrez légèrement afin de permettre à ma main de se glisser entre votre jean et votre peau. Je m’engouffre dans la brèche.
(To be continued)
28 commentaires:
On est allé puiser de l'inspiration chez Cammille ? (http://cammm00.free.fr/blog/index.php?2007/11/16/344-greve-des-transports)
;)
j'adore cette idée et j'avoue que j'y ai souvent songé qd je prenais le metro matin et soir à mon époque parisienne...
Ben ! Alors ! De quoi ils se plaignent tous ces parisiens ? Elle a de très bons côtés la grève !!!
@ am i wrong :
Non mais comment dit-on ? Les grands esprits se rencontrent ?
@ aliana :
Je crois que nous y avons tous songé ;-)
@ miss pelisse :
Vous savez bien, les parisiens sont d'affreux grincheux
Quelque chose dans ce goût-là, oui... ;)
il a glissé sa main dans mon jean, il caressait mes fesses... et je me souviens qu'il m'a dit: "tu as un manteau long ou tout le monde en profite?". je portais un blouson, le wagon s'était vidé, je frissonnais de désir rien qu'à sentir son souffle dans mon cou, et me contrefoutais des gens autour... (au contraire?)
Quand les esprits mal placés se rencontrent...
J'ai eu des pensées identiques, partagées d'ailleurs grâce à ce téléphone magique qui reçut et envoya des messages emplis d'envie (je suis sûre d'ailleurs que le grand type juste derrière moi a pu se rincer l'oeil tranquillement !).
L'envie de mains caressantes, de sexe gonflé, invisible aux yeux de tous mais percetible et excitant pour celle qui le touche...
Entre pieds écrasés et râles d'étouffement...
J'ai toujours rêvé de vivre ce type de transport dans les transport parisiens... un façon d'égayer le quotidien sordide de lumière néon blaffarde et de puanteur souterraine ! J'attends la suite avec impatience ! Dites, Kinky, c'est quoi votre ligne habituelle ?
@ am i wrong :
(sourire)
@ pt :
Au contraire (sûrement)
@ fée d'hiver :
Vous auriez donc l'esprit mal placé ? Vous cachez bien votre jeu ;-)
@ gicerilla :
Que voulez-vous, les gens ne savent plus s'amuser...
Je pensais fallait que j'arrête de cacher mon vrai "moi intérieur" et qu'il était temps que je fasse mon coming out !!!
@ fee d'hiver :
Vous avez d'autres secrets ?
Oui !
Mais ne serait-il pas dépacé de les avouer là, on pourrait nous entendre.
Par contre dans le secret et l'intimité d'une alcôve...
@ fée d'hiver :
Mais non, personne n'écoute, nous sommes seuls ici ;-)
Ne soyez pas si modeste ! Regardez les tou(te)s, ils sont bien là !!!
Je pourrais avouer quelques péchés, comme celui de la gourmandise et de la luxure, ou vous confiez quelques fantasmes dans d'autres transports en communs...
@ fée line:
Confiez, confiez !
Un train, l'eurostar,
Un voyage culturel, la Tate Gallery
Deux amants, des envies
Une main qui se glisse sous une jupe, protégée par un manteau posé au dessus
Une excitation qui monte
Un souffle plus rapide
Des regards con-plices
Des toilettes
Un placage mural
De grands miroirs
Une vue sur les jupes troussées
Un sexe tendu, prêt
Une pénétration
Des équilibres
La vision des deux corps emboîtés en reflet
Vas et viens en rythme, saccadés
Deux jouissances
Un fou rire
Un beau voyage !
De véritables "transports" en commun en somme...
@ fée :
J'aime votre poésie ;-)
@ l'éronaute :
Je ne pourrais mieux dire
En somme, oui parfaitement ! ...
@ fée d'hiver :
Sourire (en coin)
Quoi au coin ??
Ah pardon, en coin, en coin !
J'aime ces caresses à ciel ouvert si je peux dire. Dans l'histoire est ce une inconnue que tu caresses audacieusement?
Baisers
Armandie
tu n'as pas répondu a ma question, dans mon comm précédent. En fait j'insiste car cela n'a pas la meme portée selon. Qu'en penses tu?
Baisers
Armandie
@ armandie :
Non ce n'est pas une inconnue... pas totalement. Avec une inconnue ce serait très excitant. Mais oserais-je ?
Voilà une étreinte excitante comme je les aime...
@ noir intense 35 :
On reconnait les connaisseuses ;-)
Eclat de rire...hmmmm...voilà je sais maintenant d'où je tiens cette obsession " de l'inconnu dans le métro" qui n'a cessée de me quitter jusqu'à ce que je la délivre enfin...Nous serions nous croisés dans une rame sans le savoir ? rires
@ noir intense 35 :
Peut-être... L'idée me plait.
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