Dimanche soir
L’hommage est bâclé. Montage paresseux de clips, petits bouts d’interviews sans grand intérêt, extraits de Taratata… Du sale boulot.
Petite Brune est endormie à côté de moi.
Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Ces paroles ont une résonance singulière ce soir. Les choses ne sont pas simples en ce moment, mais pour qui le sont-elles ?
Un couple c’est un bras de fer entre deux égoïsmes.
Elle est attendrissante quand elle dort. J’aimerais fermer les yeux et m’endormir moi aussi. Faire un joli rêve, peuplé de pipeuses lubriques, de gros seins et de chattes juteuses. Mais je suis bien trop nerveux pour trouver le sommeil.
Viens le moment que je redoutais : la remise des victoires de la musique. Manifestement très fatigué, il peine à trouver ses mots. Images difficiles. Dans le public qui lui fait une standing ovation, il y a Camille, visiblement émue. Elle est désormais la seule candidate crédible pour reprendre le flambeau d’une chanson française classieuse et aventureuse. Je déteste ces cérémonies. Mais avouons que ça aura de la gueule dans 10 ans, quand ils auront tué support et format : « La victoire du meilleur mp3 est attribué à... », « Sont nominés dans la catégorie de la meilleure sonnerie de portable… »
Elle vient se coller contre moi. Le contact de ses seins chauds sur ma peau est plus qu’agréable. J’en viendrais presque à oublier les divergences qui ont un peu pourri notre soirée et me serre le ventre.
France 2 a tout de même eu la bonne idée de retransmettre un concert. Classe, charisme, tout y est. Mais je n’ai pas la tête à ça. J’éteins la télévision, ferme les yeux et, à ma grande surprise, trouve rapidement le sommeil.
L’hommage est bâclé. Montage paresseux de clips, petits bouts d’interviews sans grand intérêt, extraits de Taratata… Du sale boulot.
Petite Brune est endormie à côté de moi.
Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Ces paroles ont une résonance singulière ce soir. Les choses ne sont pas simples en ce moment, mais pour qui le sont-elles ?
Un couple c’est un bras de fer entre deux égoïsmes.
Elle est attendrissante quand elle dort. J’aimerais fermer les yeux et m’endormir moi aussi. Faire un joli rêve, peuplé de pipeuses lubriques, de gros seins et de chattes juteuses. Mais je suis bien trop nerveux pour trouver le sommeil.
Viens le moment que je redoutais : la remise des victoires de la musique. Manifestement très fatigué, il peine à trouver ses mots. Images difficiles. Dans le public qui lui fait une standing ovation, il y a Camille, visiblement émue. Elle est désormais la seule candidate crédible pour reprendre le flambeau d’une chanson française classieuse et aventureuse. Je déteste ces cérémonies. Mais avouons que ça aura de la gueule dans 10 ans, quand ils auront tué support et format : « La victoire du meilleur mp3 est attribué à... », « Sont nominés dans la catégorie de la meilleure sonnerie de portable… »
Elle vient se coller contre moi. Le contact de ses seins chauds sur ma peau est plus qu’agréable. J’en viendrais presque à oublier les divergences qui ont un peu pourri notre soirée et me serre le ventre.
France 2 a tout de même eu la bonne idée de retransmettre un concert. Classe, charisme, tout y est. Mais je n’ai pas la tête à ça. J’éteins la télévision, ferme les yeux et, à ma grande surprise, trouve rapidement le sommeil.
5 commentaires:
Les dimanches soirs ne sont jamais très gais. Le vôtre semblait particulièrement terni mais il donne au final, une très belle note... Merci.
Très beau petit échantillon de vie...
Même si on sent une tristesse latente.
@ princessonline :
Oui les dimanches soirs sont souvent mélancoliques et propices à l'introspection...
@ invirgoveritas :
Merci ;-)
c'était à peu de choses près mon dimanche soir. je crois que c'est un spleen passager générationnel.
@ caliste :
Ne nous laissons pas gagner par le spleen ;-)
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