Comme chaque année le grand barnum du Festival de Cannes se clôt en eau de boudin. Comme chaque année les journalistes ont joué le jeu médiatique, encensant parfois jusqu’au ridicule des films qu’ils vont flinguer lors de leur sortie en salle, feignant de croire au destin de star de quelques vedettes d’un quart d’heure, fermant les yeux sur des opérations de marketing ineptes. Dix jours à vivre grand train aux frais de la princesse.
Crise de culpabilité ? Besoin d’exister ? Invariablement les mêmes journalistes redeviennent soudain très critiques (pour ne pas dire aigris) sitôt rentrés dans leurs rédactions. Les langues se délient. On apprend que la sélection était finalement décevante. Que le jury n’a rien compris. Que machin ne devrait sa récompense qu’au fait qu’il connaisse bien bidule. Des polémiques stériles qui frôlent la cour de récré et ne risquent pas d’arranger le désamour croissant du public pour le Cinéma (avec une majuscule à Cinéma).
Place à Rolland Garros.
Quand j’étais petit je voulais faire Yannick Noah comme métier. Sa victoire en 83 n’a pas d’équivalent en termes de liesse populaire, exception faite bien sûr du 12 juillet 1998, jour saint. Plus tard j’en ai séché des cours pour assister aux exploits de Mats Wilander ou Cédric Pioline, aux efforts vains de ces grands stylistes qu’étaient John Mc Enroe ou Pete Sampras pour dompter cette terre battue qui a toujours préféré les besogneux. Aujourd’hui je ne regarde plus que quelques minutes par-ci par-là mais lorsque s’ouvre la quinzaine j’ai toujours cette vague de nostalgie qui me ramène pour quelques instants au petit garçon insouciant et rêveur qui s'y voyait.
Bon, quand est-ce qu’il nous parle de cul vous dites-vous ?
Ne vous inquiétez pas j’y viens. J’ai relu ma note précédente et j’ai bien ri. Vraiment n’importe quoi. Je vous présente mes excuses. Le cul donc…
J’ai rêvé de mon ex la nuit dernière. Rectification. J’ai rêvé que je baisais mon ex la nuit dernière. Une exaltante et vigoureuse levrette à l’arrière d’une voiture avec éjaculation faciale comme cerise sur le gâteau. Je me suis réveillé avec une belle érection et c’est Petite Brune qui en a profité.
Avec l’ex nous baisions souvent en voiture. Par goût et par commodité. Avec une préférence prononcée pour la levrette. Elle préférait que je jouisse au fond de sa gorge que sur son visage. Avec Petite Brune nous ne baisons que très rarement sur la banquette arrière. Mais elle aime que je jouisse sur son visage. L’exercice est périlleux car elle déteste en avoir dans les cheveux.
Les mécaniques du cerveau sont décidément bien complexes. Je n’avais pas repensé à mon ex depuis des mois. Il me semble même que ma mémoire avait effacé toutes traces de son passage dans ma vie, au point de me demander aujourd’hui si je la reconnaitrais dans la rue. Et la voilà actrice d’un de mes rares rêves érotiques. Ironique sachant que c’est la disparition totale de désir pour elle qui m’a poussé à interrompre notre histoire tordue.
Dans ce rêve son visage était assez flou, absent. Contrairement à son corps dont chaque détail me revenait avec précision. Et plus encore son sexe. Je dois bien l’avouer elle pouvait être chiante (pour ne pas dire chieuse), castratrice et manipulatrice mais il y a une chose que je ne pourrai jamais lui enlever : son sexe de toute beauté.
Non que ce soit un élément décisif dans l’attirance et le désir que je peux avoir pour une femme, mais lorsque se présente à vous une belle petite chatte douce et étroite, aux lèvres harmonieuses et superbement dessinées…
Ce que j’ai pu le caresser et le lécher, à l’heure de la sieste ou aux tréfonds de la nuit. Je le connaissais par cœur. Nous étions devenus complices. Je savais exactement où poser mes lèvres, quelle intensité donner à mes caresses pour l’amener et la maintenir au bord du climax avant de lui porter le coup de grâce. Et puis évoluer en terrain balisé m’a peu à peu lassé. J’aurais aimé que sa bouche et ma queue atteignent de même degré de connivence.
Même après qu’elle ait joui, parfaitement lubrifié, son sexe restait fort étroit. Pas impénétrable non, mais plus serré que bien des anus que j’ai pénétré. Ce n’est pas de mon ex que j’ai rêvé mais de son sexe. Nostalgie d’un fourreau idéal. Fétichisme passager.
Cela me semble clair, mon rêve n’est pas sans rapport avec mon attirance actuelle pour les jeunes vingtenaires avec de jolis petits culs taille 36. Finalement je vais peut-être la faire ma crise que la trente-cinquaine. Cela tombe bien, j’ai oublié d’économiser pour m’acheter un coupé sport.
Crise de culpabilité ? Besoin d’exister ? Invariablement les mêmes journalistes redeviennent soudain très critiques (pour ne pas dire aigris) sitôt rentrés dans leurs rédactions. Les langues se délient. On apprend que la sélection était finalement décevante. Que le jury n’a rien compris. Que machin ne devrait sa récompense qu’au fait qu’il connaisse bien bidule. Des polémiques stériles qui frôlent la cour de récré et ne risquent pas d’arranger le désamour croissant du public pour le Cinéma (avec une majuscule à Cinéma).
Place à Rolland Garros.
Quand j’étais petit je voulais faire Yannick Noah comme métier. Sa victoire en 83 n’a pas d’équivalent en termes de liesse populaire, exception faite bien sûr du 12 juillet 1998, jour saint. Plus tard j’en ai séché des cours pour assister aux exploits de Mats Wilander ou Cédric Pioline, aux efforts vains de ces grands stylistes qu’étaient John Mc Enroe ou Pete Sampras pour dompter cette terre battue qui a toujours préféré les besogneux. Aujourd’hui je ne regarde plus que quelques minutes par-ci par-là mais lorsque s’ouvre la quinzaine j’ai toujours cette vague de nostalgie qui me ramène pour quelques instants au petit garçon insouciant et rêveur qui s'y voyait.
Bon, quand est-ce qu’il nous parle de cul vous dites-vous ?
Ne vous inquiétez pas j’y viens. J’ai relu ma note précédente et j’ai bien ri. Vraiment n’importe quoi. Je vous présente mes excuses. Le cul donc…
J’ai rêvé de mon ex la nuit dernière. Rectification. J’ai rêvé que je baisais mon ex la nuit dernière. Une exaltante et vigoureuse levrette à l’arrière d’une voiture avec éjaculation faciale comme cerise sur le gâteau. Je me suis réveillé avec une belle érection et c’est Petite Brune qui en a profité.
Avec l’ex nous baisions souvent en voiture. Par goût et par commodité. Avec une préférence prononcée pour la levrette. Elle préférait que je jouisse au fond de sa gorge que sur son visage. Avec Petite Brune nous ne baisons que très rarement sur la banquette arrière. Mais elle aime que je jouisse sur son visage. L’exercice est périlleux car elle déteste en avoir dans les cheveux.
Les mécaniques du cerveau sont décidément bien complexes. Je n’avais pas repensé à mon ex depuis des mois. Il me semble même que ma mémoire avait effacé toutes traces de son passage dans ma vie, au point de me demander aujourd’hui si je la reconnaitrais dans la rue. Et la voilà actrice d’un de mes rares rêves érotiques. Ironique sachant que c’est la disparition totale de désir pour elle qui m’a poussé à interrompre notre histoire tordue.
Dans ce rêve son visage était assez flou, absent. Contrairement à son corps dont chaque détail me revenait avec précision. Et plus encore son sexe. Je dois bien l’avouer elle pouvait être chiante (pour ne pas dire chieuse), castratrice et manipulatrice mais il y a une chose que je ne pourrai jamais lui enlever : son sexe de toute beauté.
Non que ce soit un élément décisif dans l’attirance et le désir que je peux avoir pour une femme, mais lorsque se présente à vous une belle petite chatte douce et étroite, aux lèvres harmonieuses et superbement dessinées…
Ce que j’ai pu le caresser et le lécher, à l’heure de la sieste ou aux tréfonds de la nuit. Je le connaissais par cœur. Nous étions devenus complices. Je savais exactement où poser mes lèvres, quelle intensité donner à mes caresses pour l’amener et la maintenir au bord du climax avant de lui porter le coup de grâce. Et puis évoluer en terrain balisé m’a peu à peu lassé. J’aurais aimé que sa bouche et ma queue atteignent de même degré de connivence.
Même après qu’elle ait joui, parfaitement lubrifié, son sexe restait fort étroit. Pas impénétrable non, mais plus serré que bien des anus que j’ai pénétré. Ce n’est pas de mon ex que j’ai rêvé mais de son sexe. Nostalgie d’un fourreau idéal. Fétichisme passager.
Cela me semble clair, mon rêve n’est pas sans rapport avec mon attirance actuelle pour les jeunes vingtenaires avec de jolis petits culs taille 36. Finalement je vais peut-être la faire ma crise que la trente-cinquaine. Cela tombe bien, j’ai oublié d’économiser pour m’acheter un coupé sport.
9 commentaires:
C'est toujours intéressant, même quand tu racontes n'importe quoi ! ;)
@ in virgo veritas :
Merci ;-)
Pas de bol.
Je suis trop vieille d' une dizaine d' années, et trop grosse d' une taille, zut.
Et je n' aime ni le tennis, ni Cannes.
Et puis je suis assez d' accord avec Petite Brune, le sperme dans les cheveux, c' est galère à nettoyer.
Pas grave, j' aime toujours autant vous lire, quand même.
@ madamoiz'ailes :
Merci. Rassurez-vous, ce n'est qu'une fixation passagère ;-)
Moi, je suis ravie que tu parles Tennis et surtout Rolland Garros. Je suis une adepte également.
Mais j’aime bien aussi lire tes textes qui parlent de cul !!!
La crise de trente-cinquantaine ?? Ah ! J’savais que ça existait ce truc là... J’connais plus la crise de la quarantaine... Et bien, si tu fais une crise tous les 5 ans je comprends que tu sois crevé ! (Hi ! Hi ! Hi !)
Bisous
Le tennis, à la trappe,
Cannes et le Ciné, je lis d'autres sites, alors oui, j'attendais avec impatience de tomber sur un truc plus...croustillant !
Le sperme dans les yeux ça brûle !!!! (même quand tu les fermes, il y en a toujours qui pénètre un peu)
Nostalgique de ton ex ??
Sexcompatibilité...oh oui, ça existe !!!
Bises de papillon
@ foldenvy :
Une crise tous les 5 ans c'est un minimum, non ?
@ veropapillon :
Je suis au courant mais pour une raison que je ne m'explique pas j'arrive assez bien à ne pas viser les yeux. Ce qui m'amène sans doute à viser involontairement les cheveux.
Pas nostalgique non, c'était une chieuse manipulatrice.
Bises de kinky
Chang, le service à la cuillère en 90, l'année du bac, avachie sur un canapé avec mes copines, faisant semblant de réviser. Mon seul souvenir de Rolland Carros.
Sinon l'ejac faciale parraît que c'est super pour la peau.
Oui c'était moi, mais je ne suis pas la seule :)
@ duel :
Lendl le champion mécanique et froid qui se fait humilier par un jeune joueur inconnu... Un grand moment.
Bon pour la peau oui mais à condition de lui laisser le temps d'agir.
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