Une chambre d’hôtel en bord de mer un après-midi de décembre. Dehors la grisaille et le froid. A l’intérieur, chaleur, impatience et excitation. Depuis le temps que nous avons planifié cette rencontre, nos imaginaires ont dû jouer la scène des dizaines de fois. L’attente est grande.
Un petit sms pour lui donner le numéro de la chambre. Promis je ne dirai plus de mal des téléphones portables. Son arrivée est imminente. Je ferme les volets. L’obscurité dans la chambre est totale. C’est privés de repères visuels que nos corps se découvriront et s’apprivoiseront.
Je suis moins anxieux que lors de mon 1er rendez-vous en aveugle. Il est vrai que la prise de risques n’est pas la même, ma partenaire et moi avons préalablement eu tout le loisir de converser et d’apprendre à nous connaître. J’en suis d’autant plus impatient et excité.
Je suis allongé sur le lit, dessinant le scénario des minutes à venir, repensant à ses mots qui ont affolé mon imaginaire ces dernières semaines, aux photos les accompagnant…lorsqu’elle pousse la porte laissée entrouverte.
Nous y sommes enfin. Nous n’échangeons pas un mot mais nos corps sont attirés comme deux aimants. Nous les laissons parler. Premiers effleurements. Premiers frissons. Premières caresses timides. Nos bouches se cherchent, jouent à se défiler, se perdent sur une nuque. Mais nos lèvres ne tardent pas à se rencontrer, à se goûter.
Sur le lit nos caresses et baisers se font plus osés, nos corps s’enlacent, se provoquent, s’épousent. Je me délecte de nos langues emmêlées, de son odeur, de la chaleur de son corps contre le mien. Nos corps se dénudent, nos peaux s’apprivoisent et s’électrisent. Ses courbes alléchantes, ses petits seins ronds, son petit cul ferme se dévoilent peu à peu.
Notre excitation est de plus en plus palpable, nos souffles s’accélèrent, ma main se perd entre ses cuisses. Ses baisers sur mon torse et mon ventre attisent encore mon désir. Elle libère enfin mon sexe gonflé, le caresse quelques instants avant de le prendre en bouche. Je chavire…
Emballement des corps. Déchainement des désirs. Abandon des pudeurs.
Ce n’est qu’après l’abandon ultime que nous échangeons véritablement nos premiers mots et rions de notre forfait, peu pressés de laisser la lumière rompre le charme de cette rencontre inédite et désireux de profiter encore de la magie d’une exploration tactile, olfactive et gustative.
Ce n’est qu’au moment d’aller dîner, mis en appétit par nos corps à corps, que nous devons nous résigner à mettre un visage à nos corps, nos sexes, nos saveurs. De retour à l’hôtel, nous ne quittons la chambre que le lendemain soir, dégustant fruits et chocolats, entre deux étreintes qui hanteront encore longtemps ma mémoire.
Un petit sms pour lui donner le numéro de la chambre. Promis je ne dirai plus de mal des téléphones portables. Son arrivée est imminente. Je ferme les volets. L’obscurité dans la chambre est totale. C’est privés de repères visuels que nos corps se découvriront et s’apprivoiseront.
Je suis moins anxieux que lors de mon 1er rendez-vous en aveugle. Il est vrai que la prise de risques n’est pas la même, ma partenaire et moi avons préalablement eu tout le loisir de converser et d’apprendre à nous connaître. J’en suis d’autant plus impatient et excité.
Je suis allongé sur le lit, dessinant le scénario des minutes à venir, repensant à ses mots qui ont affolé mon imaginaire ces dernières semaines, aux photos les accompagnant…lorsqu’elle pousse la porte laissée entrouverte.
Nous y sommes enfin. Nous n’échangeons pas un mot mais nos corps sont attirés comme deux aimants. Nous les laissons parler. Premiers effleurements. Premiers frissons. Premières caresses timides. Nos bouches se cherchent, jouent à se défiler, se perdent sur une nuque. Mais nos lèvres ne tardent pas à se rencontrer, à se goûter.
Sur le lit nos caresses et baisers se font plus osés, nos corps s’enlacent, se provoquent, s’épousent. Je me délecte de nos langues emmêlées, de son odeur, de la chaleur de son corps contre le mien. Nos corps se dénudent, nos peaux s’apprivoisent et s’électrisent. Ses courbes alléchantes, ses petits seins ronds, son petit cul ferme se dévoilent peu à peu.
Notre excitation est de plus en plus palpable, nos souffles s’accélèrent, ma main se perd entre ses cuisses. Ses baisers sur mon torse et mon ventre attisent encore mon désir. Elle libère enfin mon sexe gonflé, le caresse quelques instants avant de le prendre en bouche. Je chavire…
Emballement des corps. Déchainement des désirs. Abandon des pudeurs.
Ce n’est qu’après l’abandon ultime que nous échangeons véritablement nos premiers mots et rions de notre forfait, peu pressés de laisser la lumière rompre le charme de cette rencontre inédite et désireux de profiter encore de la magie d’une exploration tactile, olfactive et gustative.
Ce n’est qu’au moment d’aller dîner, mis en appétit par nos corps à corps, que nous devons nous résigner à mettre un visage à nos corps, nos sexes, nos saveurs. De retour à l’hôtel, nous ne quittons la chambre que le lendemain soir, dégustant fruits et chocolats, entre deux étreintes qui hanteront encore longtemps ma mémoire.
46 commentaires:
L'attente a été longue pour moi aussi mais le plaisirs de lire de nouvelles aventures est formidable...
@ aliana :
Merci, ça fait chaud au coeur.
ha, enfin des nouvelles. Et pas des moindres...
:)
@ miss s:
Tout vient à point...
...à qui sait te tendre
@ presque tendre :
mais c'est la grande forme !
l'inspiration vient à qui sait m'entendre
@ presque trouble :
A moi donc l'inspiration !
si tu cries "à moi", prends garde à toi (et une grande inspiration, surtout)
Monsieur ToutlePlaisir,
Votre sex-capade est pour le moins agréable à lire.
L'idée de rester des heures, trois ou quatre, dans le noir, goûter, sentir, un vrai bonheur.
Merci !
Et quand la lumière fut, pas déçu ?
Comment ne pas faire preuve d'impatience lorsqu'on se doute du plaisir obtenu...
Et quel plaisir! Je ne vous dirais pas dans quel état vos textes me mettent...Chuut..J'en suis troublée. ;-) sourire...
Merci, c'est toujours aussi bon de vous lire.
!
Quelle histoire !
Cela me donne des envies de couette et d'escapade aussi !
Me retrouver ainsi... Un lit, le noir ou presque, ses mains et le reste, des fruits (du raisin, j'adore le raisin, certes, ce n'est plus trop de saison, mais bon ! )
Et plus rien d'autre à penser...
Un peu de musique et ça serait parfait !!!
@ presque troublée :
Je suis bouche cousue. Rires...
@ papier froissé :
Non, pas déçu. Vraiment pas.
@ athena :
Mais si voyons, dites-moi !
@ fée d'hiver :
J'avais effectivement oublié la musique...
Oublier la musique... Sacrilège !
@ fée d'hiver :
J'y songerai la prochaine fois
Enfin de retour parmi nous. C’est avec un immense ravissement que je vous lis à nouveau. Qu’elle superbe tranche vie…cela me laisse rêveuse. Votre absence était largement justifié et l’attente de votre retour, amplement comblé.
Bises envieuses.
PS : Merci pour votre petit mot ;-)
oh! si vous saviez, cela ne peut se dire, il vaut mieux le vivre...;-)
carrement excitant ;)
non j'ai pas d'autre mots a ajouter apres cela ;)
bisous
Bounty
@ vennusse :
Vous me flattez. Tout ceci est un peu exagéré. Bises.
@ athena :
Vous vous en tirez bien ;-)
@ bounty :
Merci, revenez quand vous voulez. Bises.
Ah ben finalement vous l'avez votre muse ! Mince ! Un cadeau en double ! (Vous l'avez pas revendu sur E-bay le mien, au moins ?)
Du concentré de sensations, pur bonheur,c'est étonnant comme finalement avec un sens en moins nous obtenons plus d'informations sensitives.
Tel que vous le décrivez, on s'y croirait...sourire
Je ferme les yeux et j'imagine...
Réussi!
Au plaisir
Velouria
ah la fievre des corps dans les chambres d'hotel !
Quand t'auras fini de réaliser mes fantasmes à ma place... pffffff...
@ miss pelisse :
Oh non, quelle horreur. Je ne ferais jamais ce genre de chose... Et puis deux c'est mieux qu'une ;-)
@ jori :
Tout à fait. Les autres sens sont décuplés et on (re)découvre de nouvelles sensations.
@ noir intense 35 :
C'était bien le but ;-)
@ velouria :
Ravi d'avoir flatté votre imagination. Au plaisir.
@ waid :
Ou ailleurs...
@ chynnah :
Désolé, pas fait exprès. Si tu me donnais la liste de tes fantasmes ça me permettrait de ne pas les réaliser avant toi (ou à ne pas en parler). Rires...
C'est un réel plaisir de pouvoir te lire à nouveau...
Cette Sex-Capade là est un délice, elle éveille mes sens...
Au plaisir
Ce doit être typiquement masculin...vivre la scène avant...
j'en connais même qui la revivre aprés...
LOL!
j'aime votre narration...autant que les effusions qu'elles font naitre...
bien à vous...
K.Insoumise...toujours...
@ soleildejuillet :
Merci, je suis ravi d'éveiller vos sens !
@ Kahina l'insoumise:
Typiquement masculin ? Vraiment ?
Une bien longue attente depuis le dernier billet mais ça valait vraiment le coup de patienter :))
Cette Sex-Capade est un régal pour les sens...
J'aime beaucoup ce récit...
Bises douces
@ mamzellecoccinelle :
Merci, j'essaierai d'écrire plus souvent. Bises.
Belle découverte que ce blog ...
Je suis fan des sex.capade à l'hôtel...Bon, je connais déjà le visage de mon partenaire mais j'adore rester cloîtrée dans une chambre, si possible sympa, avec mon homme à ne rien faire d'autre que baiser, bouffer, baiser, bouffer, 24 h...48 h...un espace coupé du monde rien qu'entre nous...le rêve !
bises
Choupa
@ artemis :
Merci et bienvenue.
@ Choupa :
Se couper du monde fait le plus grand bien. Bises
Tendresse, fleur de peau, passions et découvertes... On imagine l'ombre complice vous habiller du souffle de l'autre et sublimer les sensations... quelle chance de vivre un si beau moment et quelle chance pour nous de le lire si bien écrit qu'on le vit sans peine... belle plume, encore une fois.
PS: Merci pour le mot. Aussi.
@ fleur de cuir :
Que dire ? Merci !
Ok,ça marche !
... mais en fait, j'ai déjà réalisé tout ce que je voulais sauf celui-là, une partouze entre filles et... gagner à l'euro-millions !! ahaha :)
@ chynnah :
Hmmm... une partouze entre filles... Au moins celui-là je ne le réaliserai pas avant toi ;-)
Bon alors Kinky, quand vous voulez, vous vous remettez au boulot pour nous raconter vos autres sexcapades...j'attends moi !!!
@ noir intense 35 :
Mais j'ai aussi - parfois - besoin de repos ;-)
Tssssssssssssss c'est pas du repos ça, c'est une hibernation en bonne et dûe forme, non mais est-ce que je me repose, moi ?
@ noir intense 35 :
C'est que je n'ai pas d'aussi jolies jambes que vous à exposer ;-)
Ah vous revoilà, il était temps, j'allais m'ennuyer...
Sept mille personnes ont découvert leur séropositivité l'an dernier en France, contre 6.000 en 2003, selon les chiffres communiqués par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Environ un quart avait été contaminé dans les six mois précédant le diagnostic.
Inquiétant, le taux de rapports non protégés réguliers est en hausse : il a doublé entre 1997 et 2004. De surcroît, c'est chez les personnes séropositives que la prise de risque est la plus fréquente (56% contre 28% pour les homosexuels séronégatifs).
Le nombre de cas de SIDA a augmenté de 44% entre 1998 et 2004. Les contaminations sont majoritairement hétérosexuelles et concernent avant tout les femmes qui, en 2004, représentent deux tiers des découvertes de séropositivité. Les personnes contaminées par rapports hétérosexuels, de nationalité française, ont représenté une "proportion non négligeable" (17%) du nombre de nouveaux cas en 2004, mais "stable" sur un an, selon l'InVS.
waouh !! j en ai des frissons partout ! l experience doit etre particulierement excitante ...
alyssa
@ alyssa :
Oui... très !
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