Valérie n'était pas très belle. Petite blonde (décolorée) à lunettes un peu boulote. Mais qu'est-ce qu'elle a pu nous faire bander. Valérie était ce qu'on appelle communément avec dédain (ou envie) "la salope du collège". A quatorze ans elle avait une expérience que n'atteindront jamais bien des femmes dans toute une vie. Valérie était une grande amatrice de films porno dont elle rejouait les scènes avec son voisin plus âgé et ses potes. Généreuse, elle racontait souvent en détail ses exploits à une assistance de puceaux surexcités (et de filles dégoutées).
Je l'aimais bien Valérie. Elle était très drôle et loin d'être bête. Je crois que ça l'excitait de se refuser à certains mecs juste pour les faire chier. J'en ai vu vraiment péter les plombs. Elle a été à l'origine de bastons mémorables. J'avais du désir pour elle bien sûr - comment aurait-il pu en être autrement alors qu'elle fût ma voisine de classe pendant tout un trimestre - mais aussi une certaine admiration. Ado mal dans sa peau et sa puberté, j'étais jaloux de sa liberté, de sa façon de vivre à 100 à l'heure, de tout assumer. Il est clair qu'elle est pour beaucoup dans mon attirance (et respect) pour les femmes de mauvaise réputation et les belles perverses.
Valérie ne manquait pas de style et d'imagination. Elle pouvait vous glisser à l'oreille, au moment où le prof distribuait les copies, "si j'ai la moyenne je te fais une pipe". Et bien sûr elle avait la moyenne. Mais elle faisait beaucoup trop de promesses pour toutes les tenir. Si elle vous aimait bien elle vous laissait la doigter sous le bureau pendant les cours de math. Valérie aimait tout le monde ou presque. Il n'était pas rare qu'à la fin des cours elle propose à un mec de la tirer dans les profondeurs du parc situé à côté du collège. C'était amusant parce qu'au premier abord vous n'auriez jamais imaginé.
Malgré un impressionnant appareil dentaire, Valérie s'était constitué une réputation de suceuse hors-pair auprès de jeunes hommes sans points de comparaison. Lors d'une réunion parents-profs, la rumeur a commencé à courir parmi les élèves présents ce soir-là que Valérie offrait ses talents de fellatrice à qui voulait dans les toilettes des garçons. Rumeur parfaitement fondée. Un jour elle poussa le vice jusqu'à sucer son voisin devant la fille la plus coincée de la classe qui était venu chez elle préparer un exposé (et qui mît des semaines à s'en remettre). Je me demande comment elle a bien pu s'arranger pour que toutes ses histoires n'arrivent pas aux oreilles des parents.
Son comportement n'était pas sans danger. Valérie fût une serial baiseuse en pleines années SIDA. Avant le préservatif à 1 franc. Je me suis souvent demandé, avec craintes, ce qu'elle était devenue. Il y a deux jours, j'ai eu le loisir de discuter un peu avec elle après avoir retrouvé par hasard sa trace sur un site musée que feraient bien de consulter les imbéciles qui fantasment sur la mode vestimentaire et capillaire des années 80. Valérie s'est mariée à 20 ans, elle est femme au foyer et mère de trois enfants. Sur les photos de son facebook elle a tout de la caricature de la fée du logis. Lorsque j'ai évoqué quelques souvenirs parmi les plus softs je l'ai sentie très embarrassée et pas du tout à l'aise avec la question sexuelle.
Destins opposés.
Je l'aimais bien Valérie. Elle était très drôle et loin d'être bête. Je crois que ça l'excitait de se refuser à certains mecs juste pour les faire chier. J'en ai vu vraiment péter les plombs. Elle a été à l'origine de bastons mémorables. J'avais du désir pour elle bien sûr - comment aurait-il pu en être autrement alors qu'elle fût ma voisine de classe pendant tout un trimestre - mais aussi une certaine admiration. Ado mal dans sa peau et sa puberté, j'étais jaloux de sa liberté, de sa façon de vivre à 100 à l'heure, de tout assumer. Il est clair qu'elle est pour beaucoup dans mon attirance (et respect) pour les femmes de mauvaise réputation et les belles perverses.
Valérie ne manquait pas de style et d'imagination. Elle pouvait vous glisser à l'oreille, au moment où le prof distribuait les copies, "si j'ai la moyenne je te fais une pipe". Et bien sûr elle avait la moyenne. Mais elle faisait beaucoup trop de promesses pour toutes les tenir. Si elle vous aimait bien elle vous laissait la doigter sous le bureau pendant les cours de math. Valérie aimait tout le monde ou presque. Il n'était pas rare qu'à la fin des cours elle propose à un mec de la tirer dans les profondeurs du parc situé à côté du collège. C'était amusant parce qu'au premier abord vous n'auriez jamais imaginé.
Malgré un impressionnant appareil dentaire, Valérie s'était constitué une réputation de suceuse hors-pair auprès de jeunes hommes sans points de comparaison. Lors d'une réunion parents-profs, la rumeur a commencé à courir parmi les élèves présents ce soir-là que Valérie offrait ses talents de fellatrice à qui voulait dans les toilettes des garçons. Rumeur parfaitement fondée. Un jour elle poussa le vice jusqu'à sucer son voisin devant la fille la plus coincée de la classe qui était venu chez elle préparer un exposé (et qui mît des semaines à s'en remettre). Je me demande comment elle a bien pu s'arranger pour que toutes ses histoires n'arrivent pas aux oreilles des parents.
Son comportement n'était pas sans danger. Valérie fût une serial baiseuse en pleines années SIDA. Avant le préservatif à 1 franc. Je me suis souvent demandé, avec craintes, ce qu'elle était devenue. Il y a deux jours, j'ai eu le loisir de discuter un peu avec elle après avoir retrouvé par hasard sa trace sur un site musée que feraient bien de consulter les imbéciles qui fantasment sur la mode vestimentaire et capillaire des années 80. Valérie s'est mariée à 20 ans, elle est femme au foyer et mère de trois enfants. Sur les photos de son facebook elle a tout de la caricature de la fée du logis. Lorsque j'ai évoqué quelques souvenirs parmi les plus softs je l'ai sentie très embarrassée et pas du tout à l'aise avec la question sexuelle.
Destins opposés.
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