vendredi 3 juin 2011

Une pointe d'amertume

Grosse soirée privée dans un club libertin situé à une centaine de kilomètres de chez moi. Il y a déjà du monde au bar et sur la piste de danse. Il y a de belles nanas assurément, comme me le fait remarquer avec moult gestes accompagnant la parole un type qui ne tient déjà plus en place. Principalement des pétasses trentenaires et hautaines accompagnées de leurs hommes body-buildées dans leurs habits du dimanche. Pour partouzer je préfère les quadras, plus décontractées et joueuses. Je cherche une amie libertine à qui j'ai fait découvrir les clubs il y a quelques années et qui m'a promis de me rejoindre. Je déteste sortir en club seul. Je n'aurais pas accepté l'invitation sans sa compagnie mais au bout d'un moment je suis bien obligé de me faire une raison. Elle m'a planté et n'a même pas jugé bon de m'avertir. J'apprécie.

Je vais faire un tour dans les alcôves, trop peu nombreuses et trop rapprochées les unes des autres, créant des embouteillages de types la bite à la main essayant de se faufiler pour trouver quelques lèvres prêtes à les accueillir. Et en ce début de soirée elles ne sont pas nombreuses.

Petit temps mort après une grosse montée de la température. J'en profite. Je me caresse tranquillement à l'entrée d'une alcôve avec miroir au plafond devant un couple en train de baiser en levrette. Pourquoi eux, je ne sais pas. Ils sont excitants à regarder. Elle me fait signe d'entrer et se jette sur ma queue qu'elle dévore goulument. Une quadra bien sûr.

La soirée n'est pas vraiment celle que j’espérais. Et j'en veux à ma planteuse de lapin. Je ne me sens pas vraiment à ma place à vrai dire. Jouer des épaules pour aller fourrer ma queue dans le premier orifice qui se libère n'est pas vraiment ce qui m'excite. Et question calibre, il faut reconnaitre qu'il y a du lourd.

Je me dirige vers le bar après une petite séance de voyeurisme quand je croise une petite blonde magnifique, 25 ans à tout casser, qui me saute dessus, me prend par la main et m'entraine vers une alcôve qui vient de se libérer. Pendant quelques secondes je suis prêt à réviser mon jugement concernant cette soirée. Elle s'allonge sur le dos et je me jette sur elle, dévorant ses jolis petits seins et plongeant la main entre ses cuisses. Bien sûr dans la foulée trois types s'imposent parmi nous. Je préférerais évidemment rester un peu avec elle en tête à tête, ce que je m'apprête à lui glisser à l'oreille. Mais elle a une réaction totalement inattendue. "Vous êtes trop nombreux" me dit-elle en me fixant, me faisant comprendre que je suis de trop. Estomaqué je reste KO quelques secondes puis prends mes cliques et mes claques. Je dois avouer que ça me fait mal. D'autant plus que je m'en suis déjà pris pas mal dans la gueule ces derniers temps. Plus tard dans la soirée je la croise à plusieurs reprises dans les couloirs ou au bar, chaque fois elle se jette sur le premier mec pour me narguer. Les raisons restent pour moi totalement mystérieuses. Le fait est que j'ai déjà par le passé souvent inspiré ce genre de comportement blessant et totalement gratuit. Pourquoi ? Je crois que je préfère ne pas connaitre la réponse.

Je déguste un rhum-coca sur un canapé situé juste à l'entrée des "coins câlins" où il est presque impossible de se faufiler parmi une foule qui assiste au spectacle de deux jolies blondes en plein soixante-neuf. Un couple prend place à mes côtés. Grande brune avec de gros seins splendides. Ils ne tardent pas à se bécoter. Je pose la main sur sa cuisse. Elle écarte les jambes et mes doigts ne tardent pas à caresser et fouiller sa chatte. Elle suce son homme pendant qu'elle me branle et inverse les rôles. Un couple voyeur que j'ai essayé de brancher sans succès un peu plus tôt observe la scène. Il y a quelque chose de terriblement excitant à se savoir observé par une femme que vous désirez pendant que vous vous faites sucer. Du regard j'invite la miss à se joindre à nous. Je la sens hésitante. Ou je veux le croire. Finalement ils poursuivent leur route. Ma suceuse me tend un préservatif et l'on se lance dans une "double" plutôt acrobatique.

Je prends un dernier verre avant de prendre la route. Elle a quand même un petit goût amer.


13 commentaires:

Gentil Salaud a dit…

La jeunette blonde, c'est le plaisir simple de l'allumeuse egocentrique. Et elle deteste qu'on l'ignore quand on l'a compris.

Sister of Night a dit…

Les femmes qui vous entourent sont décidément bien décevantes. Entre la pose de lapin, l'allumeuse qui n'assume pas et les libertines pas si libérées que ça, y'a de quoi être dégoûté.
Il faut balayer ces mauvaises références et les remplacer par de nouvelles, plus fraîches, plus assumées, plus réjouissantes.

Kinky a dit…

@ gentil salaud :
Merci pour ce décryptage ;-)

Kinky a dit…

@ sister of night :
Oui, je suis bien d'accord. Mais ça prend du temps quand on est un vieux libertin plus très frais. Rires...

Sister of Night a dit…

Le "plus très frais" n'est qu'une mauvaise appréciation temporaire, parce que vous avez un p'tit coup d'mou. Mais il faut se ragaillardir et vous verrez que le pétillant de votre regard se rallumera et attisera de nouveau les convoitises. La gourmandise, ça se voit, ça se ressent.

Aphrodite a dit…

Je comprend cette lassitude (dit la plus très fraîche libertine quadra hihi)...
En ce qui concerne la forme, c'est toujours aussi foutrement bien écrit ! Bisous

Kinky a dit…

@ sister of night :
Rassurez-vous, la gourmandise est bien là ;-)

Kinky a dit…

@ aphrodite :
Merci ! Bisous

Tomas a dit…

Quand je lis ce récit, je me dis que si vous habitez sur une autre planète, elle doit être dans le même système que le mienne...

Kinky a dit…

@ tomas :
Bon, vous me rassurez un peu

Chynnah a dit…

Dans un lointain passé, il me semble que tu m'avais promis de venir en club ici avec moi ... ???
betchouilles en passant

Kinky a dit…

@ chynnah :
Oui mais tu avais un peu disparu ;-)

Chynnah a dit…

mais non, je suis toujours là :)