mardi 29 janvier 2008

L'échangisme selon wikipédia

"Prétendre que l'échangisme serait une forme de perversion sexuelle ne semble plus faire partie du débat actuel, cependant certains psychologues et psychiatres peuvent l'associer avec une homosexualité refoulée ou des troubles de la personnalité de type borderline"

"Les échangistes sont des gens ordinaires, le plus souvent dans la trentaine ou la quarantaine mais on en trouve de tout âge et toute description [...] Parfois les groupes dits « échangistes urbains » cherchent spécifiquement des adultes plus jeunes, entre vingt et trente ans, plus agréables à l'œil."

"Une approche psychanalytique récente considère qu'il serait question d’une forme déplacé de réalisation de désir d’inceste, dans une configuration caractérisant la sexualité adolescente".

On avance. Vraiment.

jeudi 24 janvier 2008

Nouvelle cuisine

Un soir de janvier, après une dure et longue journée de boulot.

Je prépare ma fameuse recette de pâtes au basilic lorsqu’elle me rejoint dans la cuisine. Je n’aime pas que l’on traine dans mes pattes lorsque je cuisine et elle le sait. J’inspire un grand coup et essaie de faire bonne figure malgré une irritation que je peine à contenir. Elle s’amuse de mon irritation, m’embrasse dans le cou, passe la main sous mon t-shirt pour me caresser le dos. Mi-excité, mi-irrité, je laisse faire. Je manque tout de même me couper un doigt lorsqu’elle desserre ma ceinture et que sa main trouve le chemin de ma queue, tout en continuant le récit pittoresque de sa journée de travail. Elle me branle ainsi un long moment pendant que je m’active aux fourneaux.

Peu à peu mon désir monte, jusqu’à atteindre des hauteurs stratosphériques. Elle a encore gagné. Je me rends. Je lâche couteaux et casseroles, et la plaque contre le mur. En un instant nous nous retrouvons pratiquement nus. Mes mains qui parcourent son corps et caressent ses courbes dégagent une forte odeur de basilic frais, s’imprimant sur sa peau et donnant à ses seins une saveur inédite. Elle me lance un regard médusé lorsque, n’écoutant que mes pulsions, je saisis quelques feuilles de basilic que je frotte contre sa peau. Ses seins, son ventre, ses cuisses, ses fesses portent désormais ce parfum dont je n’aurais jamais soupçonné qu’il aurait sur moi quelques effets aphrodisiaques. Je ne sais plus si j’ai envie de la baiser ou de la dévorer. Etranges pulsions de cannibalisme. Désirs fulgurants.

Ma bouche dévore sa croupe. Son corps se contracte lorsque mes dents laissent leurs marques sur ces fesses blanches. Puis se relâche lorsque ma langue s’insère dans son intimité. A la fois frustré et excité par ses sensations nouvelles, je la prends violemment contre le mur.

Ecroulés contre le mur de la cuisine, le corps las et les jambes tremblantes, nous sommes tirés de notre rêverie par une étrange odeur, mélange d’épices, de sperme et de brûlé.

mardi 22 janvier 2008

Ceci n'est pas une note (ou l'art de ne pas tenir ses lecteurs en haleine)

Pour répondre à Noir Intense 35 qui s’interrogeait sur mes goûts, et accessoirement masquer un inquiétant manque d’inspiration, voici une petite liste en vrac de choses que j’aime :

- la liberté, le plaisir et la luxure
- les sushis, la cuisine italienne et le chocolat
- les femmes adultères et les liaisons clandestines
- Bukowski et le cinéma asiatique
- les pipes à deux bouches
- les disquaires de Soho
- les photos coquines dans ma boite mail
- lire vos commentaires
- les beaux culs, petits ou modèles « bootylicious »
- flâner dans le Parc Güell
- qu’elle ne porte pas de culotte quand nous sortons dîner
- le porto vintage
- les « girls next door »
- les hôtels, les alcôves et lieux de perdition
- mon nouveau fond d’écran
- les jeunes femmes gourmandes et dociles
- le nouveau Cat Power
- les strings et pantalons taille basse
- son redoutable sens de l’humour
- les talons hauts et porte-jarretelles
- sillonner ma ville, seul avec mon iPod et mes pensées
- bander pour une inconnue
- prendre la route
- mater à la terrasse d’un café


Et de ce que je souhaite :

- rencontrer la perle, ma muse, mon double
- sodomiser une jeune militante UMP
- visiter le Japon et Hong Kong
- une nouvelle sexcapade avec ******
- avoir le temps de répondre à mes mails et voir mes amis
- baiser toutes mes lectrices
- le retour de la musique à la télévision
- réaliser mes fantasmes de soumission
- retrouver les textes perdus de mon 1er blog
- organiser l’orgie de mes rêves
- une augmentation
- réaliser un fantasme banal : sexer dans une salle de cinéma bondée
- une large victoire française sur l’Italie en finale de l’Euro
- voir autre chose de Noir Intense 35 que ses jambes
- la sortie DVD des meilleurs épisodes de Soul Train
- serrer Nathalie Portman dans un ascenseur
- me débarrasser de cette mélancolie
- deux nanas pour moi ce soir
- retrouver l’inspiration (et le sens de l’humour)
...

vendredi 18 janvier 2008

Kinky ?

Je ne suis pas fétichiste des collants, j’aime les femmes plus hautes que larges, je ne porte ni ne renifle les sous-vêtements de mes amantes, je n’ai pas d’érection devant la courbe d’une cheville, j’aime les chattes et les culs serrés, je n’aime les animaux que dans mon assiette, je n’aime les poils qu’avec modérations et suis à cheval sur l’hygiène, je recrute dans la tranche 20-40 ans…

Finalement en visitant la porno-blogosphère je réalise que je suis un pervers raisonnable.

mercredi 9 janvier 2008

Sex-capade hivernale

Une chambre d’hôtel en bord de mer un après-midi de décembre. Dehors la grisaille et le froid. A l’intérieur, chaleur, impatience et excitation. Depuis le temps que nous avons planifié cette rencontre, nos imaginaires ont dû jouer la scène des dizaines de fois. L’attente est grande.

Un petit sms pour lui donner le numéro de la chambre. Promis je ne dirai plus de mal des téléphones portables. Son arrivée est imminente. Je ferme les volets. L’obscurité dans la chambre est totale. C’est privés de repères visuels que nos corps se découvriront et s’apprivoiseront.

Je suis moins anxieux que lors de mon 1er rendez-vous en aveugle. Il est vrai que la prise de risques n’est pas la même, ma partenaire et moi avons préalablement eu tout le loisir de converser et d’apprendre à nous connaître. J’en suis d’autant plus impatient et excité.

Je suis allongé sur le lit, dessinant le scénario des minutes à venir, repensant à ses mots qui ont affolé mon imaginaire ces dernières semaines, aux photos les accompagnant…lorsqu’elle pousse la porte laissée entrouverte.

Nous y sommes enfin. Nous n’échangeons pas un mot mais nos corps sont attirés comme deux aimants. Nous les laissons parler. Premiers effleurements. Premiers frissons. Premières caresses timides. Nos bouches se cherchent, jouent à se défiler, se perdent sur une nuque. Mais nos lèvres ne tardent pas à se rencontrer, à se goûter.

Sur le lit nos caresses et baisers se font plus osés, nos corps s’enlacent, se provoquent, s’épousent. Je me délecte de nos langues emmêlées, de son odeur, de la chaleur de son corps contre le mien. Nos corps se dénudent, nos peaux s’apprivoisent et s’électrisent. Ses courbes alléchantes, ses petits seins ronds, son petit cul ferme se dévoilent peu à peu.

Notre excitation est de plus en plus palpable, nos souffles s’accélèrent, ma main se perd entre ses cuisses. Ses baisers sur mon torse et mon ventre attisent encore mon désir. Elle libère enfin mon sexe gonflé, le caresse quelques instants avant de le prendre en bouche. Je chavire…

Emballement des corps. Déchainement des désirs. Abandon des pudeurs.

Ce n’est qu’après l’abandon ultime que nous échangeons véritablement nos premiers mots et rions de notre forfait, peu pressés de laisser la lumière rompre le charme de cette rencontre inédite et désireux de profiter encore de la magie d’une exploration tactile, olfactive et gustative.

Ce n’est qu’au moment d’aller dîner, mis en appétit par nos corps à corps, que nous devons nous résigner à mettre un visage à nos corps, nos sexes, nos saveurs. De retour à l’hôtel, nous ne quittons la chambre que le lendemain soir, dégustant fruits et chocolats, entre deux étreintes qui hanteront encore longtemps ma mémoire.