mercredi 30 novembre 2011

Bon coup. Coup de queue. Queue de poisson.

Non sans une part d’égotisme et d’exhibitionnisme, nous dévoilons de façon plus ou moins crue (une partie de) notre intimité sur nos blogs. Le plus souvent en choisissant un angle qui nous met en valeur (et donne du style à nos écrits). En taisant l’ordinaire pour n’évoquer que les moments les plus intenses, les plus fantasques, les plus fulgurants. Nous sublimant, nous et nos amant(e)s. Nos écrits peuvent être intimidants pour qui nous lit. Et soyons honnêtes, nous en jouons. Nous nous construisons une aura de super amant(e).

Plus d’une fois des lectrices que je souhaitais séduire m’ont exprimé leur crainte de ne pas être un bon coup. Ou plus précisément pas autant que les amantes que je décrivais dans mes textes. La crainte n’est pas exclusivement féminine. Beaucoup d’amies blogueuses et/ou libertines m’ont confié faire fuir les mecs, qui se déballonnent au dernier moment devant la sexualité assumée qui les a d’abord attirés. La peur de la comparaison. La peur de ne pas être un bon coup.

Mais qu'est-ce qu'un bon coup ?

La réponse n’est pas si simple qu’il n’y parait. Comme le disait fort justement dans un billet récent une blogueuse dont je ne me souviens plus de la fausse identité, le bon coup de l'un(e) n'est pas forcément le bon coup de l'autre. (Ce qui rend non-pertinentes bien des discussions entre filles). Je suis totalement convaincu de cela. Parce qu’il y a une question d’alchimie entre deux corps, entre deux peaux, entre deux désirs. Parce que pour être un bon coup il faut être deux (minimum). Parce que ça peut être question de contexte.

Et puis hommes et femmes n’ont pas forcément sur le sujet la même perception.

Au final, je pense que l’on peut dire qu’un bon coup c’est simplement un(e) partenaire qui vous procure du plaisir (et du plaisir à donner du plaisir). Et fort heureusement, le plaisir n’est pas (qu’) affaire de positions, de pratiques sexuelles ou d’orifices visités. Il ne se mesure pas en centimètres (de verge ou de tour de poitrine), en minutes (de limage/pénétration) ou en cl (clin d’œil). Enfin pas toujours. Il n’exige même pas un ventre plat ou des fesses sans cellulite. Le plaisir est le plus souvent affaire d’affinités et de partage.

Mais pas que.

Je connais des hommes pour qui il suffit que la femme qu’ils baisent soit bien faite pour qu’ils soient satisfaits et la qualifient de bon coup lors de leurs conversations autour de la machine à café. J’ai une amie libertine collectionneuse de (très) gros calibres. Je me suis rendu compte en échangeant régulièrement avec elle sur ses aventures qu’il suffisait que ses partenaires soient particulièrement gâtés par la nature pour qu’elle soit satisfaite. Mais c’est là je crois (oui, hein ?) plus l’exception que la règle.

Derrière la question « suis-je un bon coup ? » que se pose tout un chacun à un moment de son existence (et éventuellement face à un(e) partenaire dont l’expérience est supposément bien plus grande que la sienne), se pose la question du savoir-faire (jouir). De la technique.

Ah, la technique ! Ce serait si simple si ça suffisait (à coup sûr). Ce serait encore plus simple si ça ne comptait pas. Les meilleures fellatrices ne sont pas forcément celles qui ont sucé le plus de bites. Mais les meilleures pipes sont souvent le résultat d’une longue expérience. Et il m’est d’avis qu’il en est de même pour les cunnilinguistes.

Il y a la question de celles et ceux qui ne font pas. Des femmes qui ne sucent pas. Des hommes qui ne lèchent pas. Ou à contrecœur. Est-ce qu’une femme qui ne suce pas peut être un bon coup ? Chacun aura un point de vue personnel sur le sujet mais ma réponse est un non catégorique. C’est sans doute sexiste et je ne sais quoi encore mais c’est comme ça. Non négociable. Je suis moins inflexible sur la sodomie.

La technique, ok. Mais il ne faudrait pas sous-estimer l’enthousiasme. Et puis le sexe c’est un peu comme le piano ou la cuisine. Certain(e)s sont doué(e)s naturellement.

Finalement la technique sexuelle, c’est un minimum vital de 2-3 choses à savoir (faire) et autant à ne pas faire. A partir du moment où l’on a déjà entendu parler du clitoris.

En fait, bien plus que le savoir-faire, ce qui fait le bon coup, c’est le savoir être.




(PS : Cette note tardive a été rédigée dans un état de légère ( ?) ébriété. Elle pourrait donc être amenée à être modifiée/supprimée une fois exposée à la lumière du jour. Je tiens à ajouter que le premier qui dit ça se voit et bien… et bien… euh… il est pas gentil.)


jeudi 24 novembre 2011

A star is born

J'en ai reçu des propositions depuis que je blogue et fréquente les sites de rencontre. Des scénarios, escapades et autres propositions malhonnêtes que je me suis empressé d'accepter, bien sûr, et dont je vous ai parfois fait le récit. Des invitations à des gang-bangs et bukkakes que j'ai déclinées. Tout comme plusieurs invitations à des tournages X, dont un film gay. Des propositions de publi-rédactionnel, de partenariats divers. Un type m'a proposé un jour 300 euros pour racheter mon blog. Un couple m'a proposé de devenir leur homme à tout faire (vraiment tout) contre un salaire plus qu'honorable. Une femme m'a proposé de m'entretenir. On m'a proposé trois fois de témoigner dans des émissions de télévision, sur le libertinage ou l'addiction au sexe. Mais là je dois dire que je ne m'attendais pas à ça. On vient de me proposer de "trouver le Grand Amour" en participant à une "émission de télé très sérieuse qui n'est pas de la télé-réalité". Kinky à Tournez manège, ça aurait de la gueule, non ?


mercredi 23 novembre 2011

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Dans la vie il y a deux catégories de personnes. Il y a celles qui s'autodétruisent. Et celles qui s'autodétruisent avec classe. Je fais partie de la première.


Raccourci

Depuis une semaine j'essaye d'écrire quelque chose sans y arriver. Et puis ce soir ça me tombe du ciel. Voilà, je pense tout comme elle.


lundi 21 novembre 2011

Dans ma boite mail

Grossequeuedanstoncul vous a écrit un message.

Ne jamais s'inscrire sur un site BDSM. A moins que...


vendredi 18 novembre 2011

Plagiat

J'adore ton cul. Je pourrais partir en vacances dans ton cul.


Flash info

J'ai lu tout à l'heure qu'une étude démontrait qu'avoir des rapports sexuels avec des animaux augmentait les risques de cancer du pénis. Elle ne dit pas par contre si coucher avec un porc augmente les risques de cancer de la vulve.


jeudi 17 novembre 2011

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J'aimerais être autre chose que des cicatrices.


mercredi 16 novembre 2011

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Fuck ! Fuck ! FUCK !!!!


Virtuel

J’ai appuyé sur pause. Je n’ai jamais repris la lecture du DVD. Une soirée qui passe comme éclair scotché à mon iPhone. Des messages en cascade. Des one-shot potentiels. Une complicité naissante. Puis deux. L’une est libertine. L’autre a toutes les armes. Les deux sont ravissantes, dans un style différent. C’est un piège je le sais. Une illusion. Mais c’est grisant. Le cœur s’accélère un peu. On joue. L’imagination s’emballe. Et puis l’on se quitte avec de belles promesses. Seul dans mon lit je suis fatigué. Et je bande. Je pense à elle. Qui me plait trop pour que je baisse les bras. Demain est un autre jour. De tout cela, il ne restera au mieux que quelques traces.


Chambre 501

Lorsque je lui demande ce qu’elle est, elle hésite, rougit, puis susurre « une petite chienne soumise » de façon à peine audible.

Lorsque je lui demande de remonter sa jupe, elle baisse les yeux comme une petite fille qui sait qu’elle est en train de faire une bêtise.

Elle place sa main pour cacher son sexe lorsque je lui demande de baisser sa culotte jusqu’aux chevilles.

L'après-midi est prometteuse.


mardi 15 novembre 2011

Kinky se mord la queue

Rencontrer. Séduire. Baiser. Se protéger. S'attacher. Baiser. Jouir. Se détacher. Se faire mal. Baiser. Se relever. Blesser. Vibrer. Rencontrer. Jouer. Baiser. Jouir. Oublier. Se sentir vivant. Espérer. S'effondrer. Rencontrer. Baiser. Jouir. Se lasser. Regretter. Bander. Se dévoiler. Rencontrer. Se faire mal. Baiser. Passer à côté. Dormir. Rencontrer. Baiser. Baiser. Baiser.

Aimer ?


lundi 14 novembre 2011

Kinky lit Babar

Il y a des choses intéressantes parmi les inédits et prises alternatives inclus dans la version Deluxe qui fête les 40 ans de Melody Nelson. Une très belle version de L’hôtel particulier notamment. Je suis nettement moins emballé par la version Bashung de L’homme à la tête de chou. Un massacre. La preuve que maitriser le talk over n’est pas donné à tout le monde, n’en déplaise à certains détracteurs. Je ne suis pas plus emballé par l’album de reprises du fiston. Réécouter Melody Nelson aujourd’hui permet de mesurer à quel point son influence est énorme dans tout un pan de la pop moderne post-Portishead. Cerise sur le gâteau, un DVD incluant un documentaire qui donne la parole à Jean-Claude Vannier, arrangeur-compositeur aussi génial que discret.

Je réécoute beaucoup Pansoul, le génial premier (et unique) album de Motorbass. Si l’on peut aujourd’hui discuter musique française avec des branchés du monde entier sans déclencher l’hilarité, on le doit avant tout à Daft Punk et Air qui ont enfoncé pas mal de portes. Mais on le doit aussi à Motorbass et Saint-Germain qui avec Pansoul et Boulevard ont signé deux bijoux qui vieillissent très bien.

Il y a eu un grand passage à vide dans le cinéma français. D’un côté un cinéma nombriliste, auto-complaisant et bâclé au nom d’une défiance auteuriste envers le cinéma américain et de l’autre côté un cinéma populaire totalement puéril et mercantile. Et puis depuis deux-trois ans on sent qu’il se passe un truc. La guerre est déclarée, Les bien-aimés, Intouchables, Polisse, L’exercice de l’état, Toutes nos envies… J’ai vu ces dernières semaines plus de films français qui m’ont touché que dans toutes les années 2000.

Côté US, c’est par contre plutôt la débandade. Pas grand-chose à se mettre sous la dent. On le sait, les talents (et en particulier les scénaristes) ont choisi la télévision. HBO et Showtime. Alors j’ai rattrapé un peu mon retard ces derniers mois. Et je me convertis peu à peu sériophile. The Office et Breaking Bad qui font figure de chouchous de la critique me laissent indifférent. A contrario, je trouve la critique bien sévère concernant Boardwalk Empire, la série produite par Martin Scorcese et menée par un Steve Buscemi encore meilleur que dans les Sopranos. Même constat pour Treme dont le pitch, décrire la Nouvelle Orléans post-Katrina, est en soi déjà un cadeau du ciel. Plus lente que la fascinante The Wire signée des mêmes auteurs, Treme n’en est pas moins passionnante et envoutante. Et puis, voilà une série qui fait un important devoir de mémoire. Je ne comprends pas la relative indifférence qui entoure The Good Wife chez nous. Au-delà de l’incroyable similitude avec l’affaire DSK, c’est une série absolument remarquable sur les arcanes du système judiciaire et de ses luttes de pouvoir. Peut-être parce que M6 l’a (mal) vendue comme une série de femmes.


samedi 12 novembre 2011

Samedi matin

J'adore ma cravache. Mais ce n'est pas pratique pour voyager léger en toute discrétion.


mercredi 9 novembre 2011

Ma life

Un coup de cœur.
Enfin !
Un râteau.
Encore...


samedi 5 novembre 2011

Evaluation

Élève motivée, présentant de réelles aptitudes pour la docilité et l'obscénité. Encore un peu indisciplinée et dissipée. A corriger.


Vide grenier (n°4)

vendredi 4 novembre 2011

Maitre Capello

Chatter est parfois désespérant. On en arrive à des gens qui font des fautes d'orthographe sur des mots de deux lettres.

Affaire de goût

Je retrouve le goût d'écrire.
Je retrouve le goût de la correspondance.
Je retrouve le goût du risque.
Je retrouve le goût du jeu.
Je retrouve le goût de l'exhibition.
Je retrouve le goût d'être moi-même.
Mais plus que jamais me manque le goût de tes lèvres.


jeudi 3 novembre 2011

Groundhog day

C'est un schéma récurrent. Tu discutes avec une nana. Tu la trouves mignonne. Et au bout d'une heure tu découvres qu'elle est fan de Muse.


mardi 1 novembre 2011

Virée nocturne

Minuit l'heure du crime. Elle m'attend comme convenu à un carrefour du centre ville. Elle passe la tête par la vitre côté passager, me fait un grand sourire, jette sa cigarette et monte dans la voiture. Son parfum, que je reconnais sans en trouver le nom, mêlé à une légère odeur de tabac, emplit l'habitacle. Je démarre. Nous n'avons pas fait cent mètres que sa main vient caresser ma cuisse et tâter mon entrejambe. Quand je pose la main sur sa cuisse, elle relève sa jupe et me dévoile sa petite chatte épilée. J'ai un peu de mal à me concentrer sur la route. Quand je m'arrête au feu, elle a les cuisses écartées, les pieds sur la tableau de bord, et se caresse. Les yeux fermés. Pour fuir mon regard ? Ou celui des éventuelles autres voitures ? Je la regarde. Je la désire. Je l'admire. Finalement les plans cul d'Adopte... Le feu passe au vert, je prend la latérale. Avant de m'engouffrer sur le parking sombre et isolé d'un supermarché.