mardi 25 mars 2008

Big Brother is watching you

Je me retire de son sexe dégoulinant lorsque, reprenant ses esprits, elle me demande :
- Tu crois qu'il y a des caméras de surveillance ?
- Euh...

mercredi 12 mars 2008

Dérives nocturnes

Une belle quadra à la peau mate.
Son cul offert sur la banquette arrière d’une voiture.
La pluie qui claque contre les vitres.
Sa main déroulant le préservatif sur mon sexe dressé.
Son mari qui mâte.
Ma queue disparaissant dans son cul.
Ses cris plaintifs.
Les regards vicieux à travers les vitres
Mon réveil qui sonne.
The end.

lundi 10 mars 2008

Réveil en douceur

Réveil en douceur.
Ton souffle sur ma nuque.
Regards croisés.
Mes mains entre tes cuisses.
Reins cambrées.
Doigts fouineurs et inquisiteurs.
Lèvres pincées.
Turgescence incontrôlée.
Seins offerts.
Prise en main vigoureuse.
Langues emmêlées.
Mots crus.
Entrée en douceur.
Corps en transe.
Violence des assauts.
Temps suspendu.
Décharge sur tes fesses.
Souffles coupés et pupilles dilatées.
Douche rapide.
Petit déjeuner pris sur le pouce.
Baisers sur le palier.
Une nouvelle semaine commence.
Pour le mieux.

vendredi 7 mars 2008

A l’étroit

Aujourd’hui je me sens oppressé, à l’étroit…

A l’étroit dans mon blog
A l’étroit dans mes mots qui ont tant de mal à sortir
A l’étroit dans mes fantasmes dont les contours restent flous
A l'étroit dans un esprit trop raisonnable
A l’étroit dans ce corps que j’ai négligé
A l’étroit dans une vie toujours trop sage
A l’étroit dans l’image réductrice que j’ai façonné

jeudi 6 mars 2008

Jouets de l'espace

Les derniers modèles de sex-toys féminins lancés sur le marché sont pour le moins sophistiqués. Spécialement conçus et dessinés pour un plaisir optimum, ils prennent des formes étonnantes et ressemblent de moins en moins à nos attributs masculins. Le futur appartiendrait-il à l'homme mutant ?

mercredi 5 mars 2008

Piqûre de rappel

Une personne anonyme a laissé ce commentaire sur une note ancienne que plus personne ne lit. Je me permets donc de le reposter ici.

Sept mille personnes ont découvert leur séropositivité l'an dernier en France, contre 6.000 en 2003, selon les chiffres communiqués par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Environ un quart avait été contaminé dans les six mois précédant le diagnostic. Inquiétant, le taux de rapports non protégés réguliers est en hausse : il a doublé entre 1997 et 2004. De surcroît, c'est chez les personnes séropositives que la prise de risque est la plus fréquente (56% contre 28% pour les homosexuels séronégatifs).Le nombre de cas de SIDA a augmenté de 44% entre 1998 et 2004. Les contaminations sont majoritairement hétérosexuelles et concernent avant tout les femmes qui, en 2004, représentent deux tiers des découvertes de séropositivité. Les personnes contaminées par rapports hétérosexuels, de nationalité française, ont représenté une "proportion non négligeable" (17%) du nombre de nouveaux cas en 2004, mais "stable" sur un an, selon l'InVS.

mardi 4 mars 2008

Déjeuner sur l'herbe

"Bonjour Kinky, on déjeune ensemble demain ?".

Je n’avais plus de nouvelles de F. depuis plusieurs mois. F. est une jeune femme souriante et compliquée avec qui j’ai eu une aventure il y a un an. Une petite brune déchirée entre son attirance pour la chose religieuse et ses élans hédonistes. Une lutte interne entre des aspirations on ne peut plus incompatibles difficile à gérer au quotidien mais qui fait des étincelles à l’horizontale.

Lorsque je passe la prendre au travail, elle a préparé un panier plein de bonnes choses pour un pique-nique bucolique dans un parc voisin. Entre deux bouchées nous discutons de boulot, de politique (un grand sujet d’engueulades entre nous), de nos petites aventures et de notre vie sentimentale. Je lui rappelle que les dernières nouvelles que j’ai eues d’elle étaient un SMS me proposant un plan à 3 avec son copain de l’époque. Elle sourit mais ne rougit pas. Raté.

Elle me raconte les quelques mois de sa relation avec cet homme pas encore divorcé et déjà ailleurs, leurs virées en moto, ses envies de sodomie, son refus et son incapacité à éjaculer. Je lui parle de ma rencontre en aveugle, de ma relation avec Elle, de mes soirées plurielles. Elle sourit. Ses yeux semblent me dire avec tendresse « tu ne changeras jamais ».

Alors qu’elle me raconte son hilarante rencontre avec un jeune meetic boy qui « sent le vieux », ma main se pose sur sa cuisse. Avant de glisser rapidement sous sa jupe. Elle jette un regard autour d’elle. Personne en vue, hormis un couple au loin qui discute assis sur une balançoire et un petit vieux sur un banc qui donne du pain aux pigeons.

Elle s’approche, me fait face, me sourit et écarte les cuisses. Ma main s’y engouffre, mes doigts caressent ses cuisses, remontant jusqu’à la naissance de son sexe, l’effleurant. Elle ferme les yeux et écarte encore les cuisses. Je caresse ainsi son sexe un long moment à travers ses dessous humides. Je sens sa respiration s’accélérer et mon sexe durcir.

J’écarte son string et glisse un doigt dans sa chatte humide, que je pénètre lentement. Elle scrute à nouveau rapidement les alentours. Son regard, intense et provocant, lorsqu’elle relève sa jupe me foudroie. Je glisse un second doigt dans son sexe ouvert et dégoulinant. L’envie me vient d’immortaliser l’instant. Tout en continuant à la doigter, je me saisis de mon téléphone portable et prend quelques clichés. Elle écarte encore un peu plus les cuisses et jouit bruyamment.

Suffisamment bruyamment pour alerter le petit vieux sur son banc. Nous rions mais restons paralysés. Je bande comme un fou. Ce dont elle se rend compte en passant sa main sur mon entre-jambes, qu’elle caresse lentement. A mon tour de fermer les yeux. J’imagine sa langue caressant mon gland, sa bouche avalant ma queue.

Je rouvre les yeux lorsqu’elle déboutonne mon jean et sors mon sexe. Au loin je découvre le petit vieux qui s’éloigne d’un pas lent et mal assuré. Heureuse initiative. Une brise fraiche et agréable vient caresser ma queue qu’elle branle lentement, avant de la prendre en bouche.

Je suis à deux doigts de jouir lorsqu’une mère de famille et ses deux jeunes enfants s’engouffrent dans l’allée adjacente. Je me rhabille précipitamment. Elle est prise d’un fou rire communicatif.

Nous regardons l’heure. Nous sommes en retard. Nous nous relevons et prenons le chemin du boulot, ravis et frustrés.