jeudi 28 octobre 2010

Juste dormir

Journée morte. Journée morne. Pas de petite mort le jour de la mise à mort.



Bande son:
Lou Reed - Perfect day



mercredi 27 octobre 2010

Cocksucker blues

Mick Jagger a un petit zizi. C'est Keith Richards qui le dit dans son autobiographie. C'est Marianne Faithfull qui lui aurait dit. Bon... moi je retourne à mon autobiographie de Miles.


mardi 26 octobre 2010

Pour répondre à votre question

Oui, en bon bouffeur de chattes j'aime les clitoridiennes.


Solvable

J'aime que l'on me prête de vilaines intentions.


Satisfaction

La provoc' ça marche (presque) toujours.


lundi 25 octobre 2010

Constat

La susceptibilité de mes lectrices est inversement proportionnelle à leur tour de poitrine.


Hypothèse

Mes lectrices sont clitoridiennes et ont de jolis culs.


vendredi 22 octobre 2010

Par surprise

Qui aurait cru que mon premier orgasme cinématographique de l'année viendrait d'un film dans lequel joue (plutôt mal) Justin Timberlake ?


Conclusion

Mes lectrices ont de gros seins


Tentatrice

Merde, elle m'a envoyé un message sur Facebook. Je déteste Facebook. J'ai dominé mes pulsions pendant de longs mois. No zob in job comme dit l'autre. Quand on s'est revus cet été, sentir son parfum en entrant dans le bureau a suffit à me faire tourner la tête. J'ai dû faire preuve d'une très grande maitrise de moi pour ne pas coller ma tête entre ses seins, dont on voyait la naissance dans l'entrebâillement de son chemisier. On a ri. On a failli. Si d'aventure... je crois que je n'aurai pas la force.


mardi 19 octobre 2010

Champagne & cigarets

C'est l'une de mes toutes premières orgies. La seconde je crois. Soirée privée qui tarde à se débrider. Nos regards se croisent. J'accepte son invitation et viens prendre place sur le canapé, entre elle et son amie. En un rien de temps, j'ai le pantalon aux chevilles et nos deux quadras s'activent à me lécher et me pomper sous le regard mi-complice mi-amusé de leurs compagnons.

Comme aimanté je ne l'ai pas quittée des yeux depuis le moment où nous avons été brièvement présentés quelques minutes plus tôt par la maitresse des lieux. Je la vois se lever et s'approcher discrètement. Une coupe de champagne à la main. Dans l'autre une cigarette. Montée d'adrénaline. Un peu en retrait, elle observe la scène, tirant nonchalamment sur sa cigarette, feignant un certain détachement. D'autres hommes et femmes se sont approchés. Mais je ne bande que pour son regard. Elle ne nous quitte pas des yeux, sans jamais vraiment me fixer. En cet instant je ne suis qu'une queue et je dois avouer que cela me plait. Mes deux bourgeoises savent y faire mais je me rebelle. Je me retiens de jouir, malgré leur envie clairement exprimée de me sentir décharger, pour sentir encore le regard de ma jeune voyeuse.

Je crois que plus tard, dans d'autres lieux, je l'ai souvent cherché ce regard.



Bande son :
Lauryn Hill - Can't take my eyes off you


Message perso à un génial multi-instrumentiste afro-américain d'1m50

A force de te foutre de la gueule de ton public...

Culte. Clin d'oeil.



lundi 18 octobre 2010

Kinky est en grève

Non pas que je me joigne à ces sans couilles qui préfèrent - une fois de plus - punir le citoyen lambda plutôt que d'affronter les tenants du pouvoir, non, juste le syndrome de la page blanche.


jeudi 14 octobre 2010

Si on nous enlève ça aussi...

Un séisme !
Lu sur le site de Libé.

Les cancers de la cavité buccale augmentent nettement depuis une trentaine d'année en raison d'infection de papillomavirus transmis sexuellement lors de rapports bucco-génitaux, signe d'un changement des pratiques sexuelles, selon des travaux parus mercredi.

On va bientôt savoir qui sont les vraies aventurières. Celles qui aiment vivre dangereusement. Les accros et les nihilistes.


La nuit j'oublie

Je n'arrive pas à dormir. Je pense. Je métaphore. Je synthétise. En quelques minutes le puzzle prend forme et se dessine dans ma tête un texte à publier le lendemain. Un texte très personnel, à travers lequel j'arrive à exprimer des choses qui ont échappé à mes mots jusqu'ici. Avec de jolies formules. J'ai même trouvé un titre amusant, pour peu qu'on aime l'humour noir. Et une bande son qui colle aux mots. Mais j'ai la flemme de descendre, de rallumer l'ordinateur et jouer les dactylos. Je me relis le texte dans ma tête. Le mémorise. Demain je m'y attèle en arrivant au boulot.

Lendemain matin. J'ai fini par m'endormir. J'ai d'ailleurs fait un joli rêve. Je baisais Julianne Moore. Mais tout s'est effacé. Devant mon traitement de texte et mon café, ne me reviennent que quelques bribes que je n'arrive pas à articuler. La forme a totalement disparu. A cause de ma paresse nocturne, je ne publierai jamais mes meilleurs textes.



Bande son :
Beck - Nobody's fault but my own


Curiosité

Hier soir je me rends dans un magasin de vêtements à la mode, et là, en plein rayon hommes, je me rends compte qu'il n'y a presque que des femmes, qui fouinent partout, foutant un bordel incroyable, presque aussi agressives et hostiles que dans leur rayon à elles. Ce n'est pas la première fois que je me fais la remarque. Qu'est-ce que cela signifie ? Est-ce si courant que ces dames habillent leurs hommes ? Plient-elles le matin au coin du lit les vêtements qu'ils doivent porter comme ma mère me le faisait quand j'avais 5 ans ? Leur nouent-elles les lacets ?


mercredi 13 octobre 2010

Acte manqué ?

Je me connecte à gmail et crois lire "boite de déception" au lieu de "boite de réception".


Bonjour Aphrodite. Clin d'oeil.




(No, not mine)
(Found here)

mardi 12 octobre 2010

Vérité crue. Clin d'oeil.

Les personnes qu'il nous faut au lit sont rarement les personnes qu'il nous faut dans nos vies.


Vers le sud

Elles sont nombreuses les bites à frapper à sa chatte.

Patience.


Flashback

J'ai une vingtaine d'années. Elle a 10 ans de plus que moi. Je suis stagiaire larbin dans un service quasi exclusivement féminin. Ce qui bien sûr n'est pas pour me déplaire. D'autant plus que je suis rapidement devenu le chouchou du service. On va dire que je devais dégager quelque chose. Une toute autre époque. Elle est chef de je ne sais plus quoi, dans un autre service. Brune, espagnole, yeux verts. Mignonne à croquer. Faussement coincée. Elle m'aime bien, je le vois assez vite. Elle me demande souvent un coup de main pour des trucs qu'elle pourrait gérer aisément. Le feeling passe immédiatement. On se marre bien. Tout nous sépare. Elle est mariée, deux enfants, du mal à gérer, une maison qu'elle a du mal à rembourser, un mari marié à son boulot. Je suis encore étudiant fêtard, je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie, je suis accro à une voisine d'amphithéâtre qui ne veux pas de moi. Un jour alors que nous nous rendons à un rdv professionnel je m'aperçois qu'elle fait exprès de s'engouffrer dans une voie embouteillée. Elle profite du temps que nous avons devant nous pour me déballer sa vie, son mariage qui a du plomb dans l'aile, son homme qui ne la baise plus. Une femme à deux doigts de la crise de nerfs. Tout ce qu'elle me raconte est très loin de ma vie et m'effraie un peu. J'éprouve pour elle un mélange de tendresse et de désir mais je ne me sens pas concerné. Je me dis que je ne suis pas pressé de vieillir. Un soir alors que je m'apprête à partir, elle débarque dans mon bureau en larmes, me dit qu'elle a complètement merdé, qu'elle a besoin de mon aide. Je reste lui donner un coup de main. On s'active comme des malades et en deux heures on a presque corrigé la boulette qui aurait pu lui coûter cher me dit-elle. Alors que j'enfile mon manteau avec l'espoir d'arriver à temps pour la dernière séance, elle me balance qu'elle m'aime. Une belle déclaration, les yeux humides. Elle attend manifestement que je lui saute dessus. Ma réaction ? Je me fige un instant, songe à toutes les implications, lui souhaite un bon week-end et mets les voiles.

Je m'ennuie au cinéma lorsque cette histoire lointaine me revient en tête. Allez savoir pourquoi. Je n'y avais jamais repensé depuis. Peut-être que l'un des personnages du film me fait penser à elle. Bien sûr je me trouve rétrospectivement bien lâche. Et bien couillon de ne pas l'avoir sautée sur son bureau ce soir-là. Elle et d'autres d'ailleurs. J'ai souvent été couillon à l'époque. Quand on est jeune on ne s'imagine pas que la vie va vous tendre de moins en moins de perches. Cet épisode lointain me revient en mémoire parce qu'il est symptomatique. Il est probable que si je suis ce que je suis aujourd'hui, c'est aussi en réaction à mes occasions manquées. Pour la lâcheté, je suis sceptique sur les progrès réalisés.


Bande son :
Pavement - Elevate me later



lundi 11 octobre 2010

Nues

Quelques errements sur des sites d/s. (Oui encore). De nombreuses soumises partagent leur expérience, sur des blogs plus ou moins bien agencés. Mais peu dépassent la superficialité du catalogue de pratiques, du récit froid et distancié des séances et exhibitions. Je regrette ce refus de creuser, d'exprimer tout ce qui est de l'ordre du ressenti, de l'intime. Souvent en total contraste avec les témoignages photographiques de leur soumission. Ces blogs sont écrits avant tout pour leur maitre. Ceci explique sans doute cela.



Bande son :
Tricky - Analyse me



vendredi 8 octobre 2010

Je dis ça, je dis rien

J'aime bien ce blog.

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Finalement je crois que j'étais plus heureux quand j'étais malheureux.


Confiture

Je suis plutôt content que le prix Nobel de littérature ait été attribué à Mario Vargas Llosa. Je ne connais toute son œuvre mais il m'a offert de beaux moments de lecture cet été. En même temps, les prix à quoi ça sert si ce n'est vous mettre dans le formol ? C'est officialiser le fait que vous êtes plus près de la fin que du début.

Décidément Les Inrocks c'est de plus en plus n'importe quoi. La nouvelle formule est pire que la précédente. Quelle idée de se mêler de politique et de mode ! La presse musicale française est en triste état. Remarquez, quand je vois ce qu'est devenu le NME... Le mythique Rock & Folk n'a toujours pas de ligne éditoriale. L'équipe de Natty Dread, remarquable magazine consacré aux musiques jamaïcaines, vient de fermer boutique. Heureusement il reste Vibrations, qui après quelques égarements éditoriaux, revient à son poids de forme. Ce mois-ci, un excellent article sur Jean-Michel Basquiat signé John Lewis, la toujours savoureuse chronique de Jackie Berroyer et une (rare) interview de Jean-Claude Vannier, l'arrangeur de Melody Nelson. J'ai raté l'expo Miles Davis l'année dernière, je ne raterai pas celle consacrée à Basquiat. Ni l'expo Hendrix, dont la photogénie est incroyable. Un jour peut-être qu'on parlera bien du bonhomme, au delà de la caricature.

Pas mal de concerts de jazz inscrits à mon programme dans les semaines à venir. C'est une scène musicale qui revit un peu, avec des petit(e)s jeunes prometteurs qui commencent à se faire une place. Mais hors Paris, le jazz ne vit que le temps des festivals. Le nouvel album de Tricky est pas mal du tout. Oui, le dernier punk c'est bien lui. Malheureusement pas de concert prévu dans ma région. Un peu l'impression de vivre en province de la province. Je ne comprends pas comment j'ai fait pour ne pas connaitre Howard Tate plus tôt. En fait, si, la notoriété de ce formidable chanteur de soul est inversement proportionnelle à son talent.

Je suis bien sûr emmerdé par la mort de Chabrol. Un des rares cinéastes intéressants au delà de l'œuvre. Comme je l'ai lu fort justement je ne sais plus où, Chabrol n'a pas réalisé de chefs d'œuvre mais il a fait mieux, il a bâti une œuvre. Pour des raisons trop longues à expliquer, je n'avais pas vu Un prophète de Jacques Audiard dont tout le monde disait tant de bien. Oui je sais, la honte. Séance de rattrapage hier soir. C'est effectivement absolument formidable. Un coup de poing dans le bide comme je n'en avais pas reçu depuis Gomorra. J'ai toujours ma part de divertissement et d'évasion en fréquentant les salles obscures, mais les claques sont vraiment de plus en plus rares. Serais-je blasé ? J'ai mis à mon programme une réévaluation de quelques uns de mes classiques. Un bon test. Je crois que finalement le film de 2010 ce sera la reprise de Badlands l'été dernier.


Bande son :
Howard Tate - With you no more



jeudi 7 octobre 2010

Détendez-vous

Le sketch le plus drôle que j'ai vu depuis... pfiou... longtemps !


Insultant

La modernité, c'est recevoir en pleine visioconférence un SMS de votre opérateur téléphonique pour vous informer que Virgin 17 change de nom.



Bande son :
DJ Bicen - Way back


Shopping

Belle bite, félicitations

Merci mais euh... ce n'est pas comme si à la naissance on nous emmenait au magasin de bites pour choisir celle qui nous plait.


mercredi 6 octobre 2010

Mais

Je peste souvent contre (une certaine idée de) la modernité, ces innovations trompe l'œil qui ne sont pas progrès, l'immense saloperie qu'est devenue la toile. Mais je dois reconnaitre que pouvoir discuter des critères esthétiques d'une belle chatte entre deux dossiers constitue une amélioration certaine de nos conditions de travail.


Lectures bloggesques

On devrait proscrire le passé simple.


We'll be back shortly

Fuck off !!!


Se masturber n'est pas tromper

Je suis parfois très lent à la compréhension. Hier soir j'ai enfin compris pourquoi les femmes aiment tant les comédies romantiques. Elles permettent de combler une schizophrénie, de vivre par procuration l'exaltation des premières fois, incompatible avec leur vision du grand Amour exclusif. Une sorte de masturbation amoureuse.




Bande son :
The Moldy Peaches - Anyone else but you


mardi 5 octobre 2010

Ouch !

Le pauvre Kerviel. Condamné à payer 4,9 milliards d'euros de dommages et intérêts. Comment rembourser une somme pareille ? On ne m'empêchera pas de penser que l'annonce de ce verdict est en réalité de la promo déguisée pour le nanar d'Oliver Stone en version 2.0.


lundi 4 octobre 2010

Quand la misère sexuelle ronge le cerveau

Une consœur érotico-bloggeuse aux gouts pornophotographiques très sûrs m'a lentement mais sûrement redonné envie de m'égarer sur des photoblogs cochons. Je tombe souvent sur de belles choses. Mais je suis chaque fois stupéfait devant la bêtise/naïveté récurrente de certains commentateurs mâles dont le surplus de foutre doit monter jusqu'au cerveau et engluer quelques fonctions vitales. "T tro bonne bb, écri moi stp". En plus de savoir parler aux dames et renvoyer une image positive et séduisante d'eux-mêmes, ces messieurs ne font pas la différence entre modèle photo et éditeur de site.


Soudaine envie d'une...

Cunnilin(dé)gus(tation)



Bande son :
Youn Sun Nah - My favorite things


vendredi 1 octobre 2010

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Je n'en pense pas moins, selon la formule consacrée.