mercredi 25 avril 2012

CDD

Elle n'avait que 10 ans quand est sorti OK Computer. Je terminais la fac. C'est un peu déroutant. Mais nos conversations sont riches et nos baises prodigieuses. Elle préfère baiser dans le noir. Je trouve ça mignon. Elle a un cul incroyable et elle ne le sait pas. Pas encore. Elle ignore encore beaucoup de choses sur elle-même. Dont le meilleur. Une cérébrale déroutante. Une solitaire décalée. Un curieux mélange de timidité et d'audace. Mal à l'aise quand je l'embrasse dans la rue mais suppliant que je l'encule. Culotte Petit Bateau et menottes. Je crois que je l'aime bien.

mardi 17 avril 2012

Envie du soir

Un 69, juste un p***** de 69.


dimanche 15 avril 2012

Vandalisme

Lors d'une de ces soirées où l'inattendu s'invite et vous guide j'ai fait la connaissance de la sex-friend parfaite. Deux nuits merveilleuses. Et puis elle a rencontré un joli cœur qui lui a fait son numéro. Quatre mois plus tard je la retrouve déprimée, aigrie et très remontée contre les hommes. Le p'tit con !


Bande son :
Cypress Hill - How I Could Just Kill A Man



Marcher droit

Mon cœur est à gauche et je porte à droite. Équilibre parfait.


Booty call

Un texto en sortant du cinéma. « Tu veux passer prendre l’apéro à la maison ? » Il est un peu tôt pour l’apéro mais peu importe, ce n’est pas vraiment le sens du message. Je m’arrête en chemin pour acheter quelques macarons et quinze minutes plus tard me voici en bas de chez elle. Lorsqu’elle m’ouvre la porte, elle porte une petite robe d’été qui met en valeur ses fesses rebondies, sous laquelle il me semble elle ne porte rien. Ses cheveux sont encore mouillés et elle a opté pour un de ses soutiens-gorges qui donnent du volume. Message reçu cinq sur cinq. Elle me raconte ses derniers voyages, épiques et chaotiques, pendant qu’elle prépare des cocktails à forte teneur en rhum. Les rayons de soleil qui arrosent la cuisine transpercent sa robe et j’ai la confirmation que je n’ai pas perdu l’œil. Nous trinquons et la conversation dévie sur nos histoires de sexe et de cœur. Sur nos petites déceptions amoureuses et nos belles baises. Nous sommes si semblables sur certains aspects. Ma main caresse sa peau d’ébène pendant qu’elle me raconte un moment de sexe particulièrement réussi avec un jeune homme aux phobies bien étranges. Je rebondis sur une anecdote personnelle tout à fait pittoresque alors qu’elle déboutonne mon pantalon, saisi ma queue et me branle. Ma main plonge entre ses cuisses, découvre un sexe lisse et mon majeur caresse son clitoris. Nous restons ainsi un bon moment à nous branler mutuellement en silence. Jusqu’à ce que la sonnerie de mon téléphone retentisse. C’est tout à fait impoli et pas dans mes habitudes, mais je dois absolument prendre cet appel. Elle se venge en me faisant une faisant une pipe absolument prodigieuse. Je fais de gros efforts de concentration et de self-control mais ma voix tremble à plusieurs reprises et déraille carrément lorsqu’elle gobe lentement mes testicules. Je n’ai pas d’autre choix que de raccrocher abruptement lorsqu’elle glisse un doigt en moi. Elle accélère le(s) mouvement(s) et je finis par jouir sur son visage.

Elle file à la salle de bain alors que je rappelle mon correspondant. J’ai un peu la tête qui tourne et je file à mon tour me rafraichir un peu. Lorsque je sors de la salle de bain elle est en train de fumer sur la terrasse. J’en déduis que la cigarette après la pipe est aussi indispensable que la cigarette après la baise. Et puis je réalise qu’il ne s’agit pas d’une cigarette. On parle livres, puis de nos concerts récents et à venir. Nous avons coché quelques croix en commun sur nos agendas. Nous sommes interrompus par la sonnerie de son téléphone. Des amis qu’elle est censée rejoindre dans une demi-heure. Des bruissements parviennent jusqu’à nos oreilles, se faisant de plus en plus précis. Pas de doute, c’est un couple qui baise. Les p’tits jeunes du dessus, m’informe-t-elle. L’expression m’amuse. Elle n’a que 25 ans. Nous finissons le joint, bercés par la petite musique mécanique et hypnotique des voisins. Je me lève et m’approche pour l’embrasser. Ma main s’aventure entre ses cuisses qu’elle entrouvre juste assez pour que mon doigt pénètre son sexe parfaitement lubrifié. La terrasse n’a pour seul vis-à-vis un appartement qui semble vide. Je trouve donc l’endroit fort à propos. Ce n’est pas son avis. Repli stratégique. Elle se jette sur le canapé. Je remonte sa robe et ma bouche dévore son sexe. Je lèche ses lèvres, son clito. Elle se cambre pour que ma langue la pénètre aussi loin que possible. Un vrai festin. Elle ouvre un tiroir, saisi une capote qu’elle m’enfile avec une étonnante dextérité et met en position. En levrette nous atteignons en même temps l’orgasme.

Une douche rapide et à l’entrée d’un bar je la laisse à sa soirée avec ses amis. Je suis sur le point de reprendre la voiture lorsque je sens mon iPhone vibrer dans ma poche. « Salut Kinky, ça te dit un petit resto ? » Et comment !


jeudi 12 avril 2012

No zob in job

Un open-space est un étrange écosystème. Auquel j’ai fini par m’habituer à ma grande surprise. Il y a cette trentenaire ultra-gaulée (et qui le sait) qui me répond à peine quand je lui dis bonjour le matin mais que je surprends souvent en train de m’observer du coin de l’œil. Il y a deux stagiaires aussi craquantes que discrètes. Si je n’avais trouvé un prétexte pour aller voir tout ça de plus près je crois que je n’aurais jamais entendu le son de leur voix. Je crois que toute ma vie j’aurai une attirance particulière pour les vingtenaires plus. Il y a une quadra effacée et terne qui fit les frais de mon bizutage et depuis s’est imaginée qu’il n’y avait pas de fumée sans feu. Il y a cette brune plutôt jolie qui bosse à la relation client et dont le métier, que je n’exercerais pour rien au monde, a dotée d’une armure d’apparente dureté. Et puis il y a cette blonde qui ressemble tant à cet amour platonique qui m’a fait souffrir il y a quelques années que j’en ai été un peu déstabilisé lors de nos présentations. Même physique, même style, même background. Un clone. Troublant !

J’ai eu, je dois l’avouer, un cas de conscience cet après-midi. Est-ce vraiment raisonnable d’avoir fini par accepter la demande de rendez-vous de cette femme, qui représente un fournisseur avec lequel je ne travaillerai jamais, juste parce que je suis allé voir sa photo sur Viadeo ? Probablement pas. Pas plus que d’avoir réservé pour l’occasion le seul box sans fenêtre. Mais parfois on a besoin de se créer des illusions de possibles.

mercredi 4 avril 2012

En vrac. Un peu moins.

Sur leur profil Adopteunmec les femmes peuvent renseigner une rubrique sexo. Ou plus exactement faire une sélection parmi des réponses préétablies. Alors bien sûr cela reste sobre et politiquement correct. Une minorité la renseigne finalement. Chose étonnante, beaucoup de ces femmes un peu plus audacieuses que la moyenne cochent dans la rubrique "ça m'émoustille" la case "mener le jeu". Parce que par expérience...

Je remonte peu à peu à la surface. Je n'y suis pas encore tout à fait mais j’entrevois la lumière. J'ai l'opportunité de me venger de deux trois crasses que l'on m'a faites au pires moments et qui m'ont maintenu la tête sous l'eau. C'est un luxe dont je devrais me délecter mais je n'en éprouve finalement même pas l'envie.

Garde à vue est l'un des films que j'ai vu le plus souvent dans ma vie. Alors la mort de Claude Miller m'attriste un peu.