mardi 27 novembre 2007

Pause

Chers amis lecteurs, je vous abandonne quelques jours pour m'offrir une petite parenthèse, loin des tracas et... de toute connexion Internet.

Surprenez-moi...

lundi 26 novembre 2007

Mon week-end ?

Sage.
Très sage.

mercredi 21 novembre 2007

Debriefing

S’il y a une chose que je ne m’attendais pas à faire un jour, c’est bien baiser une fille avec un rottweiler tatoué sur l’épaule. C’est le charme de ses soirées, on partage quelques moments (de plaisir) entre personnes qui s’ignorent dans la vie de tous les jours. Le cadre sup et la caissière de Prisunic. L’agent de sécurité et la directrice des ressources humaines. Tous des corps désirants. Tous sur un même pied d'égalité.

Si une barrière persiste parfois c’est celle de l’âge. Dans ce joli loft sous les toits, une dizaine de couples et quelques électrons libres font connaissance autour d’un verre. Une moitié de late vingtenaires et early trentenaires, l’autre de quadras. Deux clans qui s’ignorent et ne se mélangent pas. Les vieux sont lourds me dit la jeune brune dont je caresse l’entrecuisse. Il est vrai que malgré leur ascendant social, ils sont parfois un peu trop portés sur l’humour grivois. Les jeunes mecs n’ont pas un regard. Ignorent-ils que c’est dans les belles quadragénaires qu’on fait les meilleures pipes ?

Lorsque je franchis la frontière invisible pour rejoindre sur un canapé une blonde aux jolies formes qui se remet de puissantes étreintes que j’ai suivies du coin de l’œil, je suis accueilli avec un sourire de surprise amusée par le petit groupe qui l’entoure. Madame hésite un peu avant de me déshabiller et de me prendre en bouche, comme si ce qu’elle allait faire était interdit en ces lieux. Apartheid absurde. Petit pincement au cœur.

Son homme parait amusé et excité par la situation, semble-t-il inédite. « Tout à l’heure je veux que tu la baises » me dit-il. Tout à l’heure c’est lorsque la mezzanine sera libre. Je lis un « nous aussi on aimerait bien » dans le regard des deux femmes assises en face de nous et qui ne perdent rien du spectacle de ma queue avalée par cette bouche gourmande. L’une d’elle, brune, un peu ronde et intimidée, me fixe un long moment droit dans les yeux. D’un petit geste de la tête je l’invite à nous rejoindre pour une pipe à deux bouches. En quelques minutes elles me mènent à l’extase. Je jouis sur les seins de la brune.

Temps mort.

Au bar je raconte à un jeune gars intimidé par les lieux le joli moment que je viens de vivre. Je rêve du grand mélange. Mais rien à faire, il est dans un autre trip et a déjà choisi sa proie. Une jeune blonde élancée au look de lolita perverse : jupe écossaise, chemise blanche nouée au dessus du nombril, couettes et… tatouage sur l’épaule. Je ne peux lui en vouloir, elle a un petit cul d’enfer.

Retour dans le camp des trentenaires.

Je me laisse entrainer par un petit groupe au sein duquel la lolita n’est pas la plus timide. Son amie, chaleureuse petite brune, me redonne vigueur en promenant sa langue sur mon sexe lorsque j’aperçois mes deux fellatrices prendre l’escalier qui mène à la mezzanine. Je me promets de les rejoindre un peu plus tard. Avant de perdre toute notion du temps.

Parfois leurs râles parviennent jusqu’à mes oreilles malgré la musique à plein tube, comme une invitation à les rejoindre. Mais pas facile de quitter des corps qui vous aimantent. Lorsque je rejoins la mezzanine accompagné de la maitresse des lieux, de lolita et de son amie (ainsi que de leurs compagnons respectifs), mes jolies quadras sont en train de se rhabiller. Trop tard. Je sens dans leur voix une pointe d’amertume. J’ai trahi un espoir de pont transgénérationnel.

Sur la mezzanine, les corps se mélangent, se caressent, se lèchent, se sucent, s’abandonnent… les têtes tournent, les mains explorent, les sexes s’offrent, les bouches prennent… dans cette profusion je donne et m’abandonne.

lundi 19 novembre 2007

Self portrait # 3



Lundi matin

J'ai fait une recherche sur le net, personne n'évoque l'existence d'un symptôme de blues post-partouze.

vendredi 16 novembre 2007

Jeu de mains

L'air est rare. Indifférents à la puanteur étouffante, les corps comprimés, fatigués et résignés des voyageurs tanguent à chaque arrivée en station où un mouvement de foule engendre invariablement bousculades, pieds écrasés et insultes prononcées à voix basse. Autour de nous la foule semble ailleurs, perdue dans ses pensées, pressée de mettre les pieds sous la table.

Alors que, totalement indifférent à cet environnement hostile, je vous souffle mon désir au creux de l’oreille, vous remuez imperceptiblement le bassin afin de sentir mon sexe enfler contre vos fesses. Je vous sens frissonner lorsque ma bouche se pose sur votre nuque. Vous saisissez ma main pour la glisser sous votre chemisier.

Je ferme les yeux et imagine notre étreinte à venir, les belles obscénités auxquelles nous nous livrerons aussitôt franchie la porte de la chambre d’hôtel. Ma main vous caresse le ventre, remonte peu à peu jusqu’à la naissance de votre poitrine dont elle effleure les courbes du bout des doigts. Je vous sens passablement excitée par mon audace, vos mouvements de reins s’amplifient à mesure que mon exploration se fait plus précise.

Je n’ose regarder autour de nous. Certes la foule compacte nous met à l’abri de bien des regards mais je ne doute pas qu’une ou plusieurs personnes aient repéré notre petit manège. Mes doigts caressent maintenant votre téton à travers sa cage de dentelle dont je rêve de vous libérer.

Nouveau mouvement de foule. Ma main se réfugie sur votre bas ventre. Vous vous cambrez légèrement afin de permettre à ma main de se glisser entre votre jean et votre peau. Je m’engouffre dans la brèche.

(To be continued)


mercredi 14 novembre 2007

Dream on

Envie d'une petite escapade hors du temps
De chemins de traverse et de chambres d'hôtel
De bonnes tables et de bons vins
A boire sans modération
De gueules de bois et de griffes sur le corps
D’air pur et de ton odeur
De grasses matinées et de siestes crapuleuses
De fous rires et d’orgasmes

Tu viens ?

vendredi 9 novembre 2007

Un vendredi soir sur la Terre

Ça s'affole sur les sites libertins.

Les enfants ont été confiés à la dernière minute aux bons soins des beaux parents. Elle est en train de se faire une beauté dans la salle de bain avant d’enfiler sa nouvelle tenue sexy arrivée ce matin par colissimo. Lui est scotché à son ordinateur. Il n’a que quelques minutes pour trouver un, une, des partenaire(s). Il faut du résultat et vite.

Ils recherchent un couple de préférence même si à Elle un homme seul ne lui déplairait pas. Fatalistes, ils ont laissé tomber l’idée de trouver une fille seule. Il trie les messages d’hommes et de couples qui savent bien que c’est le soir où concrétiser. Il juge sur pièce et ne s’embarrasse pas de questions superflues, ni même d’un bonjour. Il va droit à l’essentiel : vous pouvez recevoir ? entièrement épilés ? t’es bien membré ?

De temps à autres, il l’appelle « viens voir chérie, qu’est ce que t’en penses ? ». Elle débarque de salle de bain le visage pas encore rafraichi et les yeux plein d’espoir. Pas besoin de réponse, il lit sur son visage. Continuer, trier, solliciter. Il tourne en rond, s’énerve. Toujours un truc qui cloche. Trop loin, trop vieux, trop moches, trop hard, trop poilus, pas dispos…

C’est trop con, pour une fois qu’ils n’ont pas les gosses. Ils ne veulent pas passer encore un vendredi soir devant la télé. Il ne veut pas la décevoir comme la dernière fois où il s’y est pris trop tard. Alors il persévère. Au moment où il n’y croit plus il fait la connaissance d’un homme plus jeune qu’eux, la trentaine et disponible. Elle le trouve mignon. « Dommage qu’on ne voit pas sa queue sur les photos » pense-t-elle à voix haute.

Dans la voiture Elle a des doutes.
- « Tu es sûr qu’on ne fait pas une connerie ? On le connaît à peine ce type… »
- « Fais-moi confiance, tout va bien se passer » lui dit-il, en glissant la main sur entre ses cuisses.

Surprise !

Elle a dû en faire une drôle de tête la personne qui est arrivée ici en frappant "empêcher la buée sur les vitres" dans Google.

jeudi 8 novembre 2007

Tous les goûts sont dans la nature

Les spammeurs vendeurs de pilules miracle ne sont jamais à court d'arguments. Dernier en date, les femmes seraient unanimes pour dire que les grosses queues ont meilleur goût.

En vie

Envie d’une montée d'adrénaline
Envie de trembler en entendant la porte claquer
Envie de ton parfum qui se répand dans la chambre
Envie de nos sens en alerte
Envie de nos bouches qui se cherchent
Envie de nos petites maladresses
Envie de nos peaux qui s'apprivoisent peu à peu
Envie de nos corps qui se dénudent
Envie de nos souffles qui s’accélèrent
Envie de découvrir chaque parcelle de ta peau
Envie de ta chaleur
Envie de nos langues qui se mêlent
Envie de frissons sous tes mains caressantes
Envie de te crier mon envie de toi
Envie de vêtements s’accumulant sur le sol
Envie de goûter à tes seins
Envie de tes fesses à pleines mains
Envie de sentir la chaleur entre tes cuisses
Envie de caresses sous la dentelle
Envie d’un doigt qui se perd en terres inondables
Envie de tes caresses exploratrices
Envie d’impatiences
Envie de ta main qui libère mon sexe
Envie de ta langue joueuse et caressante
Envie de tes lèvres enserrant mon gland
Envie que tu t’offres à ma bouche
Envie de ton odeur
Envie de ma langue dans ta fente
Envie de mon nez qui effleure ton anus
Envie de ta main qui caresse mes couilles
Envie de ma langue dans ton cul
Envie de ta réplique
Envie de ton doigt inquisiteur
Envie d’affoler ton petit bouton
Envie de tes cris de plaisir
Envie d’avoir envie de décharger dans ta bouche
Envie de ta voix qui me susurre « pas maintenant »
Envie d’une entrée en douceur
Envie de ta chatte avalant ma queue
Envie d’un puissant coup rein
Envie de t’entendre perdre pied
Envie de te limer jusqu’à demain
Envie de caresser ton corps transpirant
Envie de nos corps qui ne font plus qu’un
Envie de t'enculer
Envie d’un chemin qui se fraye
Envie que tu te cambres
Envie d’éternité
Envie de ma queue prête à exploser
Envie d’orgasme simultané
Envie de mon foutre qui se répand
Envie d’instants hors du temps
Envie de corps repus, lovés l’un contre l’autre
Envie de nos regards qui se croisent…
Pour la première fois

dimanche 4 novembre 2007

Ce mortel ennui

Il fait gris et triste. Pas mélancolique, non, juste gris. Le parc en bas de chez moi est désert. Convalescent, je n'ai aucune envie de mettre le nez dehors. Depuis quelques jours je dévore les livres en écoutant du vieux son jamaïcain. A la recherche de munitions, je consulte la pile de bouquins qui attendent sur mon étagère que je daigne m'intéresser à eux. Parmi quelques biographies de musiciens et romans noirs, un roman érotique qui a connu un petit succès à sa sortie me fait de l'oeil. L'histoire d'un couple et de sa découverte de l'univers SM. Les derniers ouvrages dans le genre m'avaient déçus mais il est peut-être temps de relancer une libido un peu endormie par la fatigue et les médocs, alors je choisis de lui donner une chance.

Malheureusement au bout de trois pages le livre me tombe des mains. Comment peut-on éditer cette chose ? Le style est affreusement scolaire, les personnages caricaturaux. Le héros est bien sûr grand et fort (au moins pour une fois il ne s'appelle pas Pierre). L'héroïne est jeune, brune, avec de gros seins fermes. Le couple est bien évidemment issu d'un milieu aisé, vit à Saint Germain des Près... Bref un beau ramassis de clichés.

Direction poubelle.

J’ai aimé de nombreux ouvrages érotiques. Ils ont bercé mon adolescence et ont sans doute participé à ce que je suis aujourd’hui. Mais n'est pas Anais Nin qui veut. Je peux vous citer une bonne vingtaine de bloggeurs et bloggeuses qui écrivent plus bandant et plus stylé que tout ce que j'ai lu ces dernières années. Alors je m'en remets à eux (vous) pour aiguiser mes sens.