samedi 30 août 2008

Réflexion nocturne

Le club libertin est le seul endroit où dans les toilettes des hommes votre voisin ne jette pas un coup d'oeil (plus ou moins) discret pour comparer son engin au votre.

jeudi 28 août 2008

C'est beau une ville la nuit

La ville est aussi belle que de jour et la nuit est d’une agréable douceur. Nous regagnons notre chambre d’hôtel quelque peu éméchés après quelques caipirinhas sirotées sur la terrasse d’un bar diffusant une musique afro-caribéenne muy caliente. Nous empruntons des ruelles étroites, propres aux villes méditerranéennes. Des ruelles malheureusement pas aussi désertes que nous le souhaiterions. Nous trouvons finalement abri sous un porche, presque à l’abri des regards. Nous devons malheureusement prendre la fuite, incommodés par une terrible odeur de pisse. Dommage…

Dans l’ascenseur elle saisit ma main qu’elle glisse entre ses cuisses. Nos bouches joueuses se dévorent pendant que mes doigts caressent son bouton. Ses lèvres ont encore le goût de sucre et de citron vert. Life can be so sweet.

Joueuse et impatiente, elle me caresse l’entre-jambe pendant que je cherche la clé de la chambre que bien sûr je m’efforce de ne pas trouver. L’excitation est si forte que nous aurions sans doute baisé dans le couloir si nous n’avions été dérangés par l’arrivée bruyante de trois jeunes anglaises ivres, buvant du vin au goulot et franchement ridicules dans leurs robes de soirées et chaussures à talons qui me font penser à une version adolescente des héroïnes d’Absolutely Fabulous.

Me reviens soudain l’image de cette jeune anglaise d’une beauté absolument stupéfiante, croisée un soir dans les rues de Brighton en train de vomir dans le caniveau, à moitié nue en plein mois de janvier et tenant à peine debout, qui m’avait balancé un « do you want to shag me ? » qui m’avait fendu le cœur. Je glisse la carte dans la serrure électronique, et nous nous engouffrons dans la chambre.

A peine ai-je le temps de refermer la porte qu’elle me plaque contre le mur, déboutonne mon jean et avale ma queue. Je ferme les yeux et m’abandonne totalement à ses lèvres et sa langue qui savent à merveille m’amener vers de vertigineux plaisirs. Ma petite brune a un don pour se jouer de mon plaisir et me maintenir dans un état de frustration absolument délicieux.

Nous nous débarrassons de nos quelques vêtements superflus lorsque me vient une charmante inspiration. Notre chambre est idéalement située, à l’angle de deux rues animées et fréquentées sur lesquelles une grande baie vitrée nous offre une vue magnifique. J’ouvre les rideaux et l’attire à moi. « Mais tu es fou » me dit-elle. Je la plaque contre vitre et la pénètre par derrière avant qu’elle n’ait le temps de réagir. Nous dominons une foule clairsemée de touristes et promeneurs et offrons une vue insolite aux habitants d’un immeuble en vis-à-vis. Une jolie carte postale.


lundi 25 août 2008

En direct de Beijing

Comme pour la cérémonie d'ouverture deux semaines plus tôt les chinois ont fait les choses en grand(iose). Le spectacle est superbe, à l'image de l’aventure humaine que viennent de vivre quelques milliers d'athlètes. A peine la cérémonie est-elle entachée, l’espace de quelques (interminables) minutes de l'effroyable ringardise de nos voisins britanniques et leur chorale de culs bénis. De quoi nous faire craindre le pire pour les jeux de Londres.

Après des mois et des mois de sacrifices, nos amis sportifs peuvent enfin relâcher la pression. Et ils ne s'en privent pas. Défilé de visages radieux, danses improvisées, embrassades, accolades et poignées de main... Le plaisir de ces jeunes gens à participer tous ensemble à cette fête crève l'écran.

La caméra s’attarde sur la délégation française et plus particulièrement sur un jeune homme et une jeune femme qui se jettent dans les bras l'un de l'autre, s'embrassent et s'étreignent fougueusement, sans doute boostés par le climat d'euphorie généralisée (et des semaines de sexualité ralentie). Joie des retrouvailles. Pendant de longues secondes ils sont seuls au monde parmi la foule. Une image magnifique qui de façon assez inexplicable crée la gêne des commentateurs de notre cher service public, soudain pris d'une étonnante crise pudibonderie. Long silence, puis l'un d'eux finit par lâcher cette phrase incroyable : "C'est bon, je les connais. Ils sont fiancés."

Je crois que l’on peut s’inquiéter encore longtemps du puritanisme hypocrite de nos chaines de télévision.

samedi 9 août 2008

Kinky part en vacances.

La valise est prête. Je déconnecte l'ordinateur. A bientôt...

vendredi 8 août 2008

Scoop

Je suis un clown

Surfin' safari

Je surfe de blog en blog. Du laid et du beau. Du cru et du raffiné. De l'insipide et du troublant. Des éclats de rire embarrassés. Et des petites pépites qui me foutent la honte avec mes petites bêtises maladroites.

mardi 5 août 2008

Kinky est d'humeur joueuse

Est-ce un effet secondaire de la douceur estivale ? Toujours est-il que je suis d'humeur joueuse en ce moment. Le jeu que je vous propose est simple (et pas très novateur). Je vous autorise à me poser une question à laquelle je répondrai sans détour. En contrepartie, je vous poserai à mon tour une question à laquelle vous devrez répondre avec la même franchise.

Attention, je ne répondrai pas aux questions anonymes. Vous avez jusqu'à demain (mercredi) soir minuit.

vendredi 1 août 2008

Monsieur rêve

- Un jour je ferai une pause
- Un jour je serai capable de draguer une inconnue dans la rue
- Un jour je baiserai ma sirène parisienne
- Un jour je comprendrai les femmes
- Un jour je me perdrai dans les quartiers chauds de Tokyo
- Un jour je terminerai les textes que je commence
- Un jour je snifferai un rail de coke entre les fesses d’un mannequin anorexique
- Un jour j’aurai la nostalgie de mon avenir
- Un jour je trouverai ma domina
- Un jour j’accepterai de vieillir
- Un jour je vous montrerai ma bite
- Un jour je tournerai ma langue sept fois dans ma bouche avant de parler
- Un jour je tournerai ma langue sept fois dans ton cul avant de t’enculer
- Un jour je jetterai ce blog aux orties
- Un jour je goûterai ma première chatte africaine
- Un jour je tirerai un trait sur le passé
- Un jour je caresserai les seins de l’abricotière
- Un jour je serai capable d’ignorer vos commentaires
- Un jour je ferai tomber mes derniers tabous
- Un jour je n’aurai pas peur de l’amour