jeudi 24 septembre 2009

Se souvenir des belles choses

Je me cale au fond de mon siège, le podcast du dernier show de Gilles Peterson entre les oreilles. Une orgie de jazz, de soul, de musique latine. Le TGV démarre et bientôt le paysage défile sous mes yeux à grande vitesse. Mélange d'excitation et d'appréhension. Sentiment de grande liberté. Dans une heure je serai à Paris. On baisera sur le sol de sa cuisine. On se léchera et sucera sur le canapé du salon. Je la prendrai en levrette sur la table basse. On s'offrira un intense week-end de sexe complice, sans autre enjeux que le plaisir, au cours duquel on suivra nos instincts et nos pulsions sans pudeur. On ne dormira pas beaucoup. On refera le monde allongés sur le lit puis nos mains et nos bouches auront soif de sexe. Nos corps réclameront l'étreinte. On s'endormira l'un contre l'autre. On sera réveillé en pleine nuit par une langue voyageuse, par des doigts caressant. On donnera. On recevra. On jouira.

Je me cale au fond de mon siège, le casque sur les oreilles et m'endors jusqu'à l'entrée en gare. Repos du guerrier. Je traverse la ville à pied, sur un petit nuage. Épuisé mais ravi je retrouve le confort de mon lit. J'ai encore le goût de son sexe dans la bouche et malgré une bonne douche j'ai l'impression que tout mon corps sent la baise. Demain retour aux réalités. Le week-end prochain c'est elle qui prend le train.

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