Journée classique. Avalanche de mails. Retards. Coups de pression. Puis au milieu de cette nuée de mails plus ou moins agréables à traiter un mail qui visiblement ne m'est pas destiné. C'est le problème (le charme ?) des nouvelles technologies, une erreur est vite arrivée. Il faut être particulièrement distrait pour noter une mauvaise adresse sur une enveloppe alors que se tromper de destinataire dans Outlook ou son répertoire téléphonique peut arriver à n'importe qui. Le mail qui ne m'est pas destiné est délicieusement salace. Il est expédié par une jeune chef de projet qui travaille dans une agence partenaire de la mienne. Plutôt mignonne. Il est visiblement destiné à un collègue amant. Une partie du mail, à la base communication interne qui n'aurait pas du sortir des murs de l'agence, est une question qui m'est indirectement posée concernant un point restant à régler concernant le projet sur lequel nos deux agences travaillent main dans la main. J'hésite un moment. Puis réponds à la question posée, sans bien sûr aucune allusion au contenu classé X et franchement émoustillant. J'hésite encore. Je sais que c'est mal. J'ai le doigt sur la souris, le curseur de la souris sur "envoyer". Puis je craque et clique. Lors de notre prochaine réunion la jeune femme un peu timide risque de rougir un peu. Et il est probable que je trouve cela très érotique.
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