Je ne comprends pas toute cette mauvaise presse que l'on fait à l'adultère. Même sur les sites libertins vous trouvez des gens pour faire la morale. Pas plus tard que ce matin, une quadra rondelette qui s'affichait avec un gode dans le cul et la chatte dégoulinante de semence masculine me disait qu'elle trouvait "pas classe" les hommes mariés qui chassaient sur le site de rencontres qu'elle fréquente à la recherche de "groupes de blacks ttbm pour baise hard et directe dans des endroits insolites de type chantier". Tout est matière à subjectivité. Récemment la presse de caniveau a fait ses gros titres sur la soi-disant "humiliation" subie par une actrice "trompée". Objectivement, la vraie humiliation publique c'est lorsque l'on jette un œil à sa filmographie. Oui, les maris de stars se lassent parfois eux aussi de toujours baiser la même femme. Big deal !
Mais pour beaucoup d'hommes et de femmes, il semblerait que l'adultère représente le crime absolu. Au dessus du vol à main armée, du détournement de fonds ou de l'ivresse au volant. Il n'y a sans doute que le viol d'enfant et la dégradation de véhicule au dessus de l'adultère dans la hiérarchie criminelle collectivement admise. On nage en plein délire. Attendre de son compagnon ou de sa compagne une totale fidélité sexuelle n'est pas seulement illusoire, mais cela relève d'un égoïsme et d'une vanité absolus. Quoiqu'en on dise, ce besoin compulsif de possession envers l'être aimé est l'une des facettes les moins glorieuses de l'âme humaine. Bien sûr, je peux comprendre la douleur de se sentir trahi(e) par un mari ou une épouse infidèle, mais ce sentiment de trahison n'a pas de légitimité. Il résulte de fadaises que l'on continue à inculquer de génération en génération malgré l'évidence de plus en plus criante d'un code moral qui envoie des millions de couples dans le mur. On connait tous les coupables, ces religieux de tous poils, ces hommes soit-disant moraux, qui ne bandent que par et pour le pouvoir que leur confère leur autorité - salement acquise - sur leurs "fidèles".
Honnêtement, à quel désordre social nous exposerions-nous si nous nous libérions de ses carcans moraux obsolètes, qui de plus, ne fonctionnent plus ? Serait-ce plus nocif à notre équilibre qu'une crise boursière ?
Mais il est vrai que nos 5 à 7 seraient bien moins excitants s'il ne se produisaient pas en cachette.
Bande son : Esther Phillips - Cheater ManMais pour beaucoup d'hommes et de femmes, il semblerait que l'adultère représente le crime absolu. Au dessus du vol à main armée, du détournement de fonds ou de l'ivresse au volant. Il n'y a sans doute que le viol d'enfant et la dégradation de véhicule au dessus de l'adultère dans la hiérarchie criminelle collectivement admise. On nage en plein délire. Attendre de son compagnon ou de sa compagne une totale fidélité sexuelle n'est pas seulement illusoire, mais cela relève d'un égoïsme et d'une vanité absolus. Quoiqu'en on dise, ce besoin compulsif de possession envers l'être aimé est l'une des facettes les moins glorieuses de l'âme humaine. Bien sûr, je peux comprendre la douleur de se sentir trahi(e) par un mari ou une épouse infidèle, mais ce sentiment de trahison n'a pas de légitimité. Il résulte de fadaises que l'on continue à inculquer de génération en génération malgré l'évidence de plus en plus criante d'un code moral qui envoie des millions de couples dans le mur. On connait tous les coupables, ces religieux de tous poils, ces hommes soit-disant moraux, qui ne bandent que par et pour le pouvoir que leur confère leur autorité - salement acquise - sur leurs "fidèles".
Honnêtement, à quel désordre social nous exposerions-nous si nous nous libérions de ses carcans moraux obsolètes, qui de plus, ne fonctionnent plus ? Serait-ce plus nocif à notre équilibre qu'une crise boursière ?
Mais il est vrai que nos 5 à 7 seraient bien moins excitants s'il ne se produisaient pas en cachette.