Je n'aimerais pas être à la place des footballeurs qui font scandale actuellement. Prostitution et football, un cocktail détonant en matière d'hypocrisie médiatique. La prostitution reste un sujet tabou, un problème insoluble. Et il se trouve toujours un intellectuel bien pensant pour vomir sur le football, stigmatisé comme vecteur de tous les maux sociétaux. Le fameux cliché selon lequel il serait indécent de gagner beaucoup d'argent pour taper dans un ballon. Il est d'ailleurs à noter que c'est un cas absolument unique où la pensée du philosophe de café PMU rejoint celle du lecteur abonné à Télérama. Moi je ne trouve pas que ce soit plus con comme moyen de s'enrichir que de couler une boite ou de spéculer sur de l'argent (virtuel) qui ne vous appartient pas. Les footballeurs sont donc surpayés et en plus ils vont aux putes...
Évidemment si les faits dont on parle dans les médias sont avérés ce n'est pas très glorieux (et répréhensible pénalement). Mais je me gausse quand j'entends dire que les footballeurs sont des modèles, des exemples qui se doivent d'être irréprochables. Demander ça à des gamins... On n'arrive déjà pas à l'exiger de nos représentants politiques qui ont 50 balais. Et surtout je suis surpris que l'on s'étonne que des garçons que le milieu pousse à se marier à 20 ans et à avoir 3 gosses à 25 ans pour des raisons de soi-disant stabilité affective ressentent le besoin s'encanailler un peu dans les bras d'une bombasse qui pratique le sexe tarifé. D'un côté une jeunesse et une suractivité physique et de l'autre une vie de patachon avec bobonne. C'est incohérent. Ça ne peut fonctionner.
C'est bien sûr l'occasion de remettre sur la place publique le vieux débat sur la prostitution (et son encadrement). Ce qui n'est pas un mal en soi. Il y a surement fort à faire pour éviter des souffrances et des drames quotidiens à des milliers de femmes. Le problème c'est que l'on en parle souvent comme si la prostitution n'était qu'une. Comme si la situation des jeunes femmes qui se font des salaires de ministre en jouant les escortes dans des endroits chics était semblable à celle des jeunes filles que l'on va chercher dans des régions pauvres en leur faisant miroiter monts et merveilles et que l'on prive de passeport pour les faire travailler à la chaine dans des conditions sordides.
Le plus étonnant au final dans cette affaire, c'est qu'on parle assez peu de la victime et que l'on semble plus prompt à faire le procès des footballeurs consommateurs de prostituées que des proxénètes qui ne ressentent pas de scrupules à introduire une gamine de 16 ans dans un réseau à la vue du tout Paris.
Évidemment si les faits dont on parle dans les médias sont avérés ce n'est pas très glorieux (et répréhensible pénalement). Mais je me gausse quand j'entends dire que les footballeurs sont des modèles, des exemples qui se doivent d'être irréprochables. Demander ça à des gamins... On n'arrive déjà pas à l'exiger de nos représentants politiques qui ont 50 balais. Et surtout je suis surpris que l'on s'étonne que des garçons que le milieu pousse à se marier à 20 ans et à avoir 3 gosses à 25 ans pour des raisons de soi-disant stabilité affective ressentent le besoin s'encanailler un peu dans les bras d'une bombasse qui pratique le sexe tarifé. D'un côté une jeunesse et une suractivité physique et de l'autre une vie de patachon avec bobonne. C'est incohérent. Ça ne peut fonctionner.
C'est bien sûr l'occasion de remettre sur la place publique le vieux débat sur la prostitution (et son encadrement). Ce qui n'est pas un mal en soi. Il y a surement fort à faire pour éviter des souffrances et des drames quotidiens à des milliers de femmes. Le problème c'est que l'on en parle souvent comme si la prostitution n'était qu'une. Comme si la situation des jeunes femmes qui se font des salaires de ministre en jouant les escortes dans des endroits chics était semblable à celle des jeunes filles que l'on va chercher dans des régions pauvres en leur faisant miroiter monts et merveilles et que l'on prive de passeport pour les faire travailler à la chaine dans des conditions sordides.
Le plus étonnant au final dans cette affaire, c'est qu'on parle assez peu de la victime et que l'on semble plus prompt à faire le procès des footballeurs consommateurs de prostituées que des proxénètes qui ne ressentent pas de scrupules à introduire une gamine de 16 ans dans un réseau à la vue du tout Paris.
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