lundi 30 mars 2009

Hors sujet # 1

L'unanimité m'ennuie. Mais...

Après écoute, l'album Bird Head Son d'Anthony Joseph & The Spasm Band est bel et bien une jolie claque.

vendredi 27 mars 2009

Les vacances de Kinky (2ème partie)

J’ai 17 ans et je passe d’agréables vacances au Maroc. J’aime ce pays dans lequel je me rends régulièrement avec mes parents depuis mes 5 ans. J’aime la chaleur, les gens, les parfums, les couleurs, la douceur quand la nuit tombe et cette lumière particulière le soir. Totalement unique.

La journée je drague autour de la piscine, je joue au tennis sur de splendides cours en terre battue, je me promène sur la plage avec le baladeur sur les oreilles, je vais sur le port observer les marins qui décharge leurs cargaisons de fruits de mer ou flâner dans les marchés aux épices qui représentent une expérience sensorielle indescriptible.

Le soir je me promène dans la ville, avec quelques camarades rencontrés autour de la piscine, et le plus souvent seul. J’ai toujours été plus ou moins solitaire et me perdre dans cette ville si fascinante et mystérieuse quand la nuit tombe a quelque chose de profondément excitant. La ville est en effervescence. Dans quelques jours ce sera la fête de roi. Les marocains, tous sur leur trente-et-un débarquent des villages voisins dans des bus surchargés. Des tas de petits événements ont lieu dans les rues. J’assiste à de fabuleux concerts de musique gnawa, cette musique de transe percussive qui fait fuir les touristes. Je mange des plats indescriptibles.

Un soir alors que je fuis mon hôtel où des touristes idiots s’éclatent à coups de lambada et autres tubes moisis dans une discothèque ringarde où des animateurs fatigués les divertissent à coup de grosses ficelles, une main saisit discrètement la mienne en pleine rue. Un bref contact qui me fait frissonner. Elle doit avoir 18/20 ans. Elle a des grands yeux bleus en amande, profonds comme l’océan, avec des cils interminables. Un regard qui vous transperce et vous envoute instantanément. Je me sens nu et incroyablement en confiance. Son visage est d’une beauté inouïe, ses cheveux sublimes. Coup de foudre immédiat. "Tu veux faire l’amour ?" me demande-t-elle avec un accent très marqué et une voix d’une douceur inimaginable.

Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits, totalement ensorcelé par la beauté de cette fille, et comprendre de quoi il s’agit. Je n’ai pas beaucoup d’argent sur moi, et surtout, je n’ai jamais payé pour du sexe. Elle me prend à nouveau la main. J’en ai des frissons sur tout le corps et ce seul contact suffit à me faire bander. Je suis totalement sous le charme. Mais trace ma route.

Je flâne dans les rues animées en repensant à ce qui vient de m’arriver, à la beauté stupéfiante de cette jeune femme. Partagé entre désir et répulsion pour l’amour tarifé. Ça se bouscule dans mon cerveau. Mais dans ce duel c’est le désir qui l’emporte. Quelques jours plus tôt un marocain avec qui j’avais pris l’habitude de jouer au tennis m’avait proposé de m’emmener dans un bordel local.
L’idée m’avait extraordinairement excité. L’éventualité de me faire dépouiller m’avait vite refroidi.

Je tombe sur un concert incroyable, quelque chose comme de la musique classique arabe, avec arrangements de cordes fabuleux et voix féminines pénétrantes et hypnotiques. Et toujours cette douceur de l’air, cette lumière incroyable, presque mystique. Et la désarmante sensation d’effleurer les choses, d’être incapable de vraiment prendre le pouls de ce pays. Le concert terminé je rentre à l’hôtel, avec le secret espoir de croiser sur mon chemin une jolie berbère aux yeux de biches. Je sais très bien au fond de moi que si elle me propose encore de faire l’amour avec tant de douceur dans le regard et dans la voix je finirai par céder.

Je la cherche discrètement du regard. Je me dis que j’ai laissé passer ma chance, quand à une dizaine de mètre de l’entrée de l’hôtel j’entends une voix qui m’interpelle. Je me retourne et elle court vers moi. Les battements de mon cœur s’accélèrent. J’ai les jambes qui flanchent. Même si la façon très sobre dont elle est habillée ne trahit en rien son activité, je suis quelque peu gêné d’engager une conversation si près de mon hôtel d’où mes parents peuvent entrer ou sortir à tout moment. Je lui indique une petite rue à quelques mètres de là où nous pourrons discuter calmement. J’ai un peu honte d’avoir honte de lui parler.

Je suis excité comme une puce et c’est la révolution dans mon caleçon. Elle parle assez mal le français mais nous arrivons tout de même à communiquer. Nous nous mettons d’accord sur le prix de sa prestation. J’ai honte de la somme dérisoire qu’elle me demande pour ce que j’imagine comme un sommet d’intensité dans ma courte vie sexuelle. Reste la question du "où" ? A l’hôtel c’est inimaginable, je partage ma chambre avec mon jeune frère qui est déjà couché. Je lui propose la plage, toute proche. Elle accepte. Elle me prend la main et nous descendons la petite ruelle qui mène à la plage. Je bande comme un fou.

Nous arrivons sur la plage et elle se fige. Elle m’explique que ce n’est pas possible. Quand je l’interroge, elle me répond "dangereux" puis "mafia". Je n’insiste pas. Ne perdant pas le nord, elle me propose de le faire dans les buissons, juste à côté du mini-golf de l’hôtel. C’est à ce moment là que j’ai un éclair de lucidité. Je n’ai pas de préservatif avec moi. Je lui demande si elle en a un. Elle ne comprend pas. "Condom ?" lui dis-je. Non me dit-elle d’un signe de tête avant de me prendre la main pour m’entrainer dans les fourrés.

Je rentre à l’hôtel la queue entre les jambes, un peu assommé par toute cette aventure terminée en eau de boudin. Deux jours plus tard, rentrant à l’hôtel avec un groupe d’amis, je la croise sur le même trottoir où nous nous sommes rencontrés la 1ère fois. Elle me lance un regard bref et froid. Elle vient de conclure l’affaire avec une caricature de touriste allemand vieux, gras et ventripotent. J’ai le cœur déchiré de la voir partir, totalement insouciante, avec ce portefeuille sur pattes à qui ça ne va sans doute pas poser de problèmes de la baiser sans capote.

Les quelques instants d’infinie douceur de notre « rencontre » restent comme l’un des plus beaux souvenirs érotiques de mon adolescence.

Back to the future

A mon avis on ne devrait pas tarder à entendre le Vatican nous expliquer que la terre est plate.

mardi 24 mars 2009

Envies de printemps

J'ai envie de méditerranée.

J'ai envie de l'écrire sans faute du premier coup.

J'ai envie de musique à la radio, de films à la télévision, d'inconnues dans mon lit.

J'ai envie de me baigner nu dans une mer bleue et chaude.

J'ai envie d'aller écouter du jazz-funk au club Jamboree de Barcelone.

J'ai envie de revoir Nathalie.

J'ai envie d'une nuit à regarder des DVD de la Shaw Brothers en mangeant de la pizza et de la glace "Banana & Cream" de chez Häagen-Dazs

J'ai envie de manger italien sur une terrasse à Florence.

J'ai envie d'être en 77 et de serrer Deborah Harry dans les loges du CBGB's.

J'ai envie d'une nuit d'amour avec Polly Jean Harvey.

J'ai envie d'aller flâner chez les disquaires de Shibuya.

J'ai envie des Supremes à fond la caisse dans une décapotable sur une route ensoleillée au Venezuela.

J'ai envie de me perdre dans les quartiers chauds de Hong Kong.

J'ai envie de siestes à l'ombre d'un arbre.

J'ai envie de me faire ausculter le cours de la bourse par Tata Deusque.

J'ai envie de trouver la vie belle et prometteuse.

5 minutes sur un chat

Kinky : Bonsoir
Elle : Je ne parle pas aux pervers, désolé
Kinky : Je suis un pervers moi ?
Elle : Tu veux juste un plan cul, non ?

Pervers ? Je me demande quels mots elle réserve aux zoophiles, violeurs d'enfants ou programmateurs radio.

lundi 23 mars 2009

Meeting people is easy

Devant nous à l’accueil, deux jeunes mecs guère intimidés sont en train de régler une petite fortune pour qu’on les laisse entrer. Je leur donne tout juste 18 ans. J’ai tout faux. Leur pièce d’identité atteste qu’ils ont bien 21 ans. Depuis que je fréquente les clubs libertins, la population masculine a beaucoup rajeunie. Comme partout le droit d’entrée pour les hommes seuls est abusif. Une sélection par l’argent censée assurer une clientèle de qualité. En fait cette politique a des effets pervers. Les mecs veulent en avoir pour leur argent, sont tendus et en oublient parfois les règles élémentaires de savoir-vivre. Derrière nous apparaissent deux jeunes asiatiques, dont la plus jolie me lance un regard mi-explicite, mi-intimidé lorsque je la fixe. Nous nous acquittons du droit d’entrée et nous engouffrons vers les vestiaires.

Sur et autour de la piste de danse l’ambiance est déjà assurée. Hommes et femmes dansent à moitié nus, rient autour d’un verre ou flirtent sur les banquettes sous le regard des hommes seuls encore timides. Mon accompagnatrice se déhanche sur la piste de danse pendant que je me mets en mode voyeur. Les femmes se relayent sur le podium pour des danses lascives et explicites autour d’une barre de strip-tease. Frisant d’abord le ridicule, leurs dansent finissent par avoir un charme quasi hypnotique. L’alcool commence à faire effet.

Elle me rejoint en bord de piste et nous commençons à flirter. Nous nous effleurons, nous caressons, nous découvrons peu à peu. A côté de nous deux jeunes femmes se relayent pour sucer un homme assis sur un tabouret qui prend la chose avec beaucoup de philosophie. Elle frotte longuement ses fesses contre ma queue qui enfle un peu plus à chaque mouvement. Formidables préliminaires que nous prenons goût à prolonger. Jusqu’à ce que nous n’en puissions plus. Il est temps de monter aux étages.

Puisque c’est la 1ère fois qu’elle se rend ici, je lui fais visiter les lieux. Nous passons d’alcôve en alcôve, certaines sont occupées et nous y jetons un œil lorsque nous arrivons à nous frayer un chemin parmi les spectateurs, d’autres sont laissées libres comme cette sorte de donjon dans lequel nous nous engouffrons sans le savoir. "Je t’attache ?" me demande-t-elle. En un instant je me retrouve bras écartés, mains ligotées au plafond, boxer aux chevilles.

Rapidement le petit groupe d’hommes qui nous suivait à distance dans notre visite s’amasse aux grilles qui referment la pièce. A genoux devant moi, elle fait connaissance avec ma queue qu’elle accueille dans sa bouche et j’entends les râles des hommes qui se rêvent à ma place. Sa langue parcoure ma queue et mes couilles, mes fesses et mon anus. Un couple observe la scène. "Un homme qui se laisse attacher, ça change !" dit-elle à son mari. C’est sans doute vrai. Mais si les femmes osaient un peu plus...

Toujours est-il que la présence de cette spectatrice féminine ajoute encore au plaisir de ma situation. Tout en continuant de me sucer elle offre son cul aux hommes spectateurs qui se branlent en la pénétrant de leurs doigts. Je ne peux voir sa croupe mais imaginer leurs doigts vulgaires et maladroits prendre possession de cette chatte à laquelle je n’ai pas encore goûté et peut-être même de son cul m’excite terriblement. Ce qui ne doit lui échapper puisqu’elle décide de s’abandonner aux coups de reins d’un heureux veinard.

Elle ouvre la grille et invite un des hommes à nous rejoindre. "Il va me lécher et tu vas le regarder" me glisse-t-elle à l’oreille. Assise sur le sol, dos au mur, jambes écartées et vulve offerte, elle ordonne au jeune homme de s’exécuter. A quatre pattes devant moi il lui lèche le sexe. Son objectif est atteint. Je suis surexcité. Elle met le type dehors, puis me nargue en frottant ses jolies fesses contre ma queue frémissante sur laquelle elle enfile un préservatif avant de me laisser la prendre en levrette, m’interdisant de bouger et prenant le contrôle total.

Je ressors de l’alcôve groggy, la tête dans les nuages, assommé par un orgasme puissant et les dernières vapeurs d’alcool. Sur la piste de danse le DJ balance ce morceau fabuleux de Green Velvet dont je ne me souviens malheureusement plus le titre. Une merveille d’hymne techno avec gémissements féminins. C’est moite, tribal et malsain. Parfait avec la vodka orange qui je m’enfile cul-sec.

On mate les mecs se casser les dents sur la bombe asiatique croisée en début de soirée qui danse en string. Elle allume et rembarre les mecs en un temps record. Mon accompagnatrice dominatrice se lance et tente de l’emballer. L’affaire semble presque faite, elle l’invite à notre table où la belle se laisse gentiment caresser le cul, qu’elle a exceptionnel. Mais non, elle ne monte pas précise-t-elle. Tant pis.

Il n’est que minuit et quelques. La nuit est encore longue. Elle me précède dans les escaliers qui mènent aux coins sombres.

mercredi 18 mars 2009

A la dérive

Après une condamnation des recherches génétiques aussi irresponsable qu’immorale, après la levée de l’excommunication d’un évêque révisionniste, Benoit XVI, qui n’en manque décidément pas une, a déclaré lors d’un voyage au Cameroun « qu’on ne peut résoudre l’épidémie du SIDA avec la distribution de préservatifs » et « qu’au contraire, cela accroit le problème ».

Encore une absurdité d'un autre âge.

Aujourd’hui le dogmatisme religieux est le seul comportement criminel qui ne soit pas puni par la loi. Il va bien falloir un jour avoir le courage de se pencher là-dessus.

mardi 17 mars 2009

Morning glory

04h00

Je ne dors pas. Ce qui remet en cause la théorie selon laquelle baiser (ou à défaut me masturber) m’aiderait à dormir. Car pour baiser, nous avons baisé ! Mais impossible de trouver le sommeil. Alors je la regarde dormir.

Circonspect, je m’interroge quelques secondes sur cette force mystérieuse qui pousse depuis quelques temps dans mon lit des filles aussi sublimes. La seule réponse que je trouve est "parce que je le vaux bien". Ce qui me fait rire. Une façon comme une autre de balayer mes interrogations.

En général je ne reste jamais dormir chez les femmes que je rencontre sur netechangisme. Mais là… Je ne sais pas, c’était une évidence.

Un super poste, un solide sens de l’humour, des yeux charmeurs, un cul superbe, un esprit indépendant et ouvert, une langue d’une douceur infinie, des goûts musicaux très surs… Elle a vraiment tout pour (me) plaire.

Et c’est le cas.

Je suis très cul(s). Mais depuis quelques temps c’est comme si je redécouvrais toute l’émouvante beauté d’une belle paire de seins. Les siens sont superbes. Gros, ronds et fermes. Elle se retourne et je viens me coller dans son dos. Ce que ça peut sentir bon une femme !

07h00

Ma main effleure l’intérieur de ses cuisses qu’elle ouvre légèrement. Mon index effleure son sexe, longeant ses lèvres, remontant jusqu’au clito. Son sexe s’humidifie au fur et à mesure que mes caresses se font plus appuyées. Je la pénètre avec un doigt et m’occupe de son petit bouton. Sa respiration s’accélère et c’est l’inondation.

Elle saisit une capote qu’elle déroule sur mon sexe gonflé de désir avant de venir s’y empaler. C’est elle qui imprime son rythme à nos ébats, ouvrant les cuisses pour m’offrir le spectacle de sa chatte avalant ma queue. Rarement un regard m’aura autant excité.

Nous jouissons ensemble. Une belle baise fusionnelle.

08h00

Baiser sur le pas de la porte. J’ai envie de lui dire combien je la trouve mignonne et combien j’ai envie de la revoir. Mais…

Nous nous quittons sur un « à bientôt » prometteur, un de plus, avant de partir chacun de notre côté vers nos occupations professionnelles.

lundi 16 mars 2009

Sais-tu qu'un salaud a bu l'eau du nénuphar ?

Dimanche soir

L’hommage est bâclé. Montage paresseux de clips, petits bouts d’interviews sans grand intérêt, extraits de Taratata… Du sale boulot.

Petite Brune est endormie à côté de moi.

Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus

Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus

Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus

Ces paroles ont une résonance singulière ce soir. Les choses ne sont pas simples en ce moment, mais pour qui le sont-elles ?

Un couple c’est un bras de fer entre deux égoïsmes.

Elle est attendrissante quand elle dort. J’aimerais fermer les yeux et m’endormir moi aussi. Faire un joli rêve, peuplé de pipeuses lubriques, de gros seins et de chattes juteuses. Mais je suis bien trop nerveux pour trouver le sommeil.

Viens le moment que je redoutais : la remise des victoires de la musique. Manifestement très fatigué, il peine à trouver ses mots. Images difficiles. Dans le public qui lui fait une standing ovation, il y a Camille, visiblement émue. Elle est désormais la seule candidate crédible pour reprendre le flambeau d’une chanson française classieuse et aventureuse. Je déteste ces cérémonies. Mais avouons que ça aura de la gueule dans 10 ans, quand ils auront tué support et format : « La victoire du meilleur mp3 est attribué à... », « Sont nominés dans la catégorie de la meilleure sonnerie de portable… »

Elle vient se coller contre moi. Le contact de ses seins chauds sur ma peau est plus qu’agréable. J’en viendrais presque à oublier les divergences qui ont un peu pourri notre soirée et me serre le ventre.

France 2 a tout de même eu la bonne idée de retransmettre un concert. Classe, charisme, tout y est. Mais je n’ai pas la tête à ça. J’éteins la télévision, ferme les yeux et, à ma grande surprise, trouve rapidement le sommeil.

vendredi 13 mars 2009

Insomnies

04h02
Je me réveille en sursaut. Mon rêve n’avait rien d’érotique pour autant que je m’en souvienne mais je bande. Pas une de ces érections "mécaniques" qui au petit matin nous ramènent à notre condition d’homme et nous rappellent qu’il nous reste encore du temps avant la déconfiture (et qu’il faudrait peut-être en profiter). Non. Une belle trique due à une irrépressible envie de pénétrer une chatte humide, une bouche accueillante ou un cul serré.

Je la cherche dans le lit. Ah non, Petite Brune n’est pas là.

04h14
Je me tourne et me retourne dans le lit. Je ne trouve pas le sommeil. Je suis toujours au garde à vous et il me manque un petit quelque chose.

04h21
Mon esprit divague. Je pense aux vacances, à ma boutade ratée faite à une bloggeuse star, au corps chaud de Petite Brune, à cette femme mariée plutôt jolie qui me drague sur Badoo où les histoires de cul sont pourtant fortement décriées, à mon escapade parisienne que je dois sans cesse repousser, aux grands yeux verts de cette jolie blonde qui n’a pas osé. Durcissement de la situation (d’urgence).

04h37
Je me caresse lentement en dessinant le scénario fantasmé de la soirée que j’aimerais m’offrir pour mes 35 ans. Cela prend une belle tournure mais on s’éloigne du réalisable.

04h53
Mes muscles se raidissent. Je ferme les yeux. Je jouis sur mon bas ventre.

05h10
La douche, très chaude, m’a fait du bien. Je suis un peu vaporeux. Je glisse un CD de Matthew Herbert dans la platine, m’affale sur le canapé et ferme les yeux.

05h38
Je suis à deux doigts de m’endormir quand les éboueurs font un vacarme de tous les diables dans la rue. Je les maudis.

05h53
Je pense trop pour retrouver le sommeil. Un tas de pensées idiotes me traversent l’esprit. Je réfléchis à ce que je voudrais faire quand je serai grand, à ce que j’ai envie d’écouter dans la voiture tout à l’heure en allant au boulot, à la compilation parfaite. J’ai encore envie d’un corps à enlacer. Je me lance dans un top 5 des bloggeuses que j’aimerais baiser.

On s’occupe comme on peut.

05h59
Cinq, c’est beaucoup trop restrictif. J’opte pour un top 10. Je fomente des scénarios légitimant quelques escapades. Je liste les sujets que j’aimerais aborder sur mon blog. Je réalise que dans quelques heures je vais retrouver ce job qui m’ennuie. Je me console en me disant que le week-end est proche. Et que peut-être sur la route je croiserai un éboueur à écraser.

06h11
J’ai trouvé au moins une cinquantaine de CD que j’ai envie d’écouter en voiture. Ma toplist a de la gueule. Mes yeux se ferment peu à peu…

Human timebomb

Par mesure de sécurité j’ai enfermé à double tour ma tronçonneuse, mes couteaux de cuisine et autres objets tranchants ou contondants. Mais si j’entends encore ne serait-ce que 10 secondes de cette abominable chanson des enfoirés je ne réponds plus de rien. Il y a des limites à ce qu’un Homme peut supporter.

mardi 10 mars 2009

Foolin' around

Elle : Parce que tu aimes recevoir la fessée ?
Kinky : Oui, entre autres.
Elle : Tu es soumis ?
Kinky : Si ma partenaire est joueuse, oui je peux l'être.
Elle : Ah... j'espère que tu n'aimes pas te faire enculer parce que moi le gode-ceinture ça me lasse vite

J'ai laissé ma cravache à la maison et j'ai passé une excellente soirée.


lundi 2 mars 2009

Mon petit doigt me dit...

Que les jeunes québécoises sont merveilleusement polissonnes.

Je surfe et...

Je me demande ce qui peut bien donner à penser qu'une panthère ou une voiture de sport possède quoique ce soit d'érotique.