Les femmes préfèrent les mots d'amour aux preuves d'amour
vendredi 29 janvier 2010
mardi 26 janvier 2010
Par hasard et pas rasé
J'avoue une passion coupable pour Serge Gainsbourg. Moins pour Gainsbarre.
J'aime le cynisme et la mélancolie de sa période jazzy. D'une grande modernité. Très inspirée par Boris Vian. D'ailleurs je trouve que la chanson française serait bien inspirée de retourner se nourrir d'un peu de jazz. J'aime la façon dont il a épousé la pop à guitares, sa période Swingin London avec ses arrangements hauts de gamme, ses duos avec Bardot et Birkin. J'aime bien sûr Melody Nelson et L'homme à la tête de chou, ses ahurissants concepts albums des 70's que nos amis anglo-saxons n'ont pas fini de piller. J'aime son flair d'être allé se réinventer à Kingston dans la musique la plus noire, même si côté look c'est le début de la fin. La suite je préfère ne pas en parler.
J'aime Gainsbourg et c'est pourquoi je n'irai pas voir le film de Joann Sfar. Je ne suis pas fan de biopics. L'intérêt artistique me semble fort discutable. Et puis le souvenir est trop frais pour que l'imitation ne me soit insupportable. Pourtant les critiques sont plutôt élogieuses, notamment au sujet de l'acteur chargé d'interpréter Gainsbourg. Mouais… j'ai vu pas mal d'extraits malgré moi et je ne peux nier une certaine ressemblance physique (en gros le nez et la barbe). Mais je n'ai pas retrouvé dans les yeux de l'acteur ce cynisme, ce second degré, ce mélange de pudeur et de lucidité qui rendait le personnage si intéressant. Mais je fais le mauvais procès de juger sans avoir vu. M'en fous je ne suis pas journaliste.
Avec le temps j'ai appris à apprécier Brel et Brassens. Ferré je ne peux toujours pas. Il me semble que ce type là a été gâteux toute sa vie. Lorsque je discute "musique" avec des personnes un peu plus âgées que moi, ils citent rarement Gainsbourg parmi les grands de la chanson française. Bon, pour être honnête la chanson française je m'en bats un peu les… Mais ça m'étonne toujours. Il est clair que le zombie aviné et volontiers vulgaire se ridiculisant sur les plateaux de télévision (et pour lequel j'éprouve malgré moi une certaine indulgence) a fait du tort à l'artiste dandy et exigeant mais cela n'explique pas tout.
En fait tout s'explique probablement par le fait que Gainsbourg, qui aura attendu (lui) d'avoir 30 ans de carrière pour jouer les moralisateurs a peu vendu de disques pendant sa période la plus créative. Le vrai mystère est là. Certes Gainsbourg n'avait pas les qualités de performer d'un Brel, loin de là, la profondeur d'un Brassens ou les qualités littéraires d'un Ferré mais il avait un énorme avantage sur eux : la musique. Et encore, d'un point de vue littéraire, L'eau à la bouche par exemple n'a pas grand-chose à envier à la concurrence. La musique, le goût et la modernité. Car chez les 3 susnommés, de musique il n'y a point. Faites écouter à un non francophone si vous avez besoin de vous en convaincre. Aujourd'hui encore lorsqu'on écoute les enregistrements de Gainsbourg à la fin des années 50, on croirait que ça été enregistré 200 ans après Brassens… J'en reviens inlassablement à la même conclusion : en France on aime la chanson, mais pas la musique.
Je n'irai pas voir le film. Mais quelque part je suis content qu'il existe.
J'aime le cynisme et la mélancolie de sa période jazzy. D'une grande modernité. Très inspirée par Boris Vian. D'ailleurs je trouve que la chanson française serait bien inspirée de retourner se nourrir d'un peu de jazz. J'aime la façon dont il a épousé la pop à guitares, sa période Swingin London avec ses arrangements hauts de gamme, ses duos avec Bardot et Birkin. J'aime bien sûr Melody Nelson et L'homme à la tête de chou, ses ahurissants concepts albums des 70's que nos amis anglo-saxons n'ont pas fini de piller. J'aime son flair d'être allé se réinventer à Kingston dans la musique la plus noire, même si côté look c'est le début de la fin. La suite je préfère ne pas en parler.
J'aime Gainsbourg et c'est pourquoi je n'irai pas voir le film de Joann Sfar. Je ne suis pas fan de biopics. L'intérêt artistique me semble fort discutable. Et puis le souvenir est trop frais pour que l'imitation ne me soit insupportable. Pourtant les critiques sont plutôt élogieuses, notamment au sujet de l'acteur chargé d'interpréter Gainsbourg. Mouais… j'ai vu pas mal d'extraits malgré moi et je ne peux nier une certaine ressemblance physique (en gros le nez et la barbe). Mais je n'ai pas retrouvé dans les yeux de l'acteur ce cynisme, ce second degré, ce mélange de pudeur et de lucidité qui rendait le personnage si intéressant. Mais je fais le mauvais procès de juger sans avoir vu. M'en fous je ne suis pas journaliste.
Avec le temps j'ai appris à apprécier Brel et Brassens. Ferré je ne peux toujours pas. Il me semble que ce type là a été gâteux toute sa vie. Lorsque je discute "musique" avec des personnes un peu plus âgées que moi, ils citent rarement Gainsbourg parmi les grands de la chanson française. Bon, pour être honnête la chanson française je m'en bats un peu les… Mais ça m'étonne toujours. Il est clair que le zombie aviné et volontiers vulgaire se ridiculisant sur les plateaux de télévision (et pour lequel j'éprouve malgré moi une certaine indulgence) a fait du tort à l'artiste dandy et exigeant mais cela n'explique pas tout.
En fait tout s'explique probablement par le fait que Gainsbourg, qui aura attendu (lui) d'avoir 30 ans de carrière pour jouer les moralisateurs a peu vendu de disques pendant sa période la plus créative. Le vrai mystère est là. Certes Gainsbourg n'avait pas les qualités de performer d'un Brel, loin de là, la profondeur d'un Brassens ou les qualités littéraires d'un Ferré mais il avait un énorme avantage sur eux : la musique. Et encore, d'un point de vue littéraire, L'eau à la bouche par exemple n'a pas grand-chose à envier à la concurrence. La musique, le goût et la modernité. Car chez les 3 susnommés, de musique il n'y a point. Faites écouter à un non francophone si vous avez besoin de vous en convaincre. Aujourd'hui encore lorsqu'on écoute les enregistrements de Gainsbourg à la fin des années 50, on croirait que ça été enregistré 200 ans après Brassens… J'en reviens inlassablement à la même conclusion : en France on aime la chanson, mais pas la musique.
Je n'irai pas voir le film. Mais quelque part je suis content qu'il existe.
lundi 18 janvier 2010
La minute misogyne de Kinky
J'aime beaucoup Kate Winslet. Excellente actrice. Femme séduisante. Mais quand une femme sur un site de rencontre vous dit avoir "un physique à la Kate Winslet", méfiez-vous. C'est un peu l'équivalent de "petit appartement coquet" dans le domaine de l'annonce immobilière.
mercredi 13 janvier 2010
Sucreries
Lu ici.
Après le gloss pour vulve (parfum papaye ou fruits rouges), arrive sur le marché une teinture à appliquer sur les lèvres supérieures et inférieures visant à leur redonner ce joli teint rose de foufoune de jeune fille qui tendrait à passer avec l'âge.
Vous vous attendez à un commentaire cynique de ma part ? Et bien, non, je trouve ça très bien. Je me demande juste ce qu'ils vont nous trouver lorsqu'ils vont s'attaquer au côté pile.
Après le gloss pour vulve (parfum papaye ou fruits rouges), arrive sur le marché une teinture à appliquer sur les lèvres supérieures et inférieures visant à leur redonner ce joli teint rose de foufoune de jeune fille qui tendrait à passer avec l'âge.
Vous vous attendez à un commentaire cynique de ma part ? Et bien, non, je trouve ça très bien. Je me demande juste ce qu'ils vont nous trouver lorsqu'ils vont s'attaquer au côté pile.
lundi 11 janvier 2010
Hécatombe
Sans doute un hasard. En l'espace de quelques jours trois couples rencontrés sur un célèbre site de rencontres avec pénétration viennent d'imploser. De là à en tirer quelque conclusion précipitée…
vendredi 8 janvier 2010
Midnight in a fucked-up world
J'ai failli pleurer de joie à la lecture de ce texte publié par l'excellent Josh Davis a.k.a DJ Shadow sur son site officiel. Une fois encore désolé pour celles et ceux qui faisaient des cocottes en papier pendant les cours d'anglais. Ce texte est ce que j'ai lu de plus juste sur l'aveuglement collectif et le monde sans âme ni art que nous nous construisons pour demain.
WARNING: RAMBLING TIRADE FROM A 37-YEAR OLD TECHNOPHOBE BELOW
Well, here we are again, another year, another decade. Optimism about the future is tempered with a nagging sense that underlying factors causing most of the misery in the world still exist. Lucky, then, that I’m a musician and not a politician.
Specifically, when it comes to the wallet, everyone’s suffering…of that there can be no doubt. And what of the financial prospects for musicians and recording artists in the years to come? Shaky, at best. Unless you’re one of the grotesque ‘Idol’-type pop disasters in the top 5, you’re looking at getting a day job or finding other sources of income. Conventional wisdom amongst my peers has been remarkably short-sided over the last decade: “Yeah, CD sales are down, but all the money is in licensing.” Not anymore. “Yeah, licensing money is down, but the video game industry is killing it.” Less so these days, according to recent data. “Well, the real money is in touring.” Really? When was the last time you saw a ‘new,’ post-record company artist headline a major music festival? At this rate, we’ll be stuck with Coldplay for decades (no offense intended).
Time for a little straight talk, from one reasonably intelligent human being to YOU, the reasonably intelligent reader. As distasteful as it may sound, the fact is that so many of our heroes: Jimi Hendrix, John Coltrane, The Beatles, whoever you care to name; generated much of their best art in return for financial compensation. If you take away the compensation, guess what…the art stops. For example, how many young rap artists are grinding away these days in New York, trying to get a deal? Not too many, certainly compared to the ‘80s and ‘90s. There’s no allure, no pot at the end of the rainbow. People have been asking for years now, “Where’s the next Nas, the next Jay-Z?” Be prepared to keep waiting…and for music, overall, to keep sucking. Why? Because only bottom-of-the-barrel, embarrassing pop tripe generates enough income to feed the machine. Anything unproven or risky? Nobody’s going to bankroll that kind of ‘experiment.’
Let me be clear: I love music. I love the culture of music, making music, playing music, geeking out over music from the past and present. I love old record company stories, and the characters that inhabited it. In other words, I have learned to appreciate the merchants of commerce as well as the art. If you love movies or cars, chances are you can relate to what I’m describing. What would Hollywood be without the larger-than-life, audacious personalities behind the scenes? What would cars be like if there had never been Detroit?
Gone are the recording studios (including the historically important Plant down the road from me in Sausalito), the record shops, and the music magazines. Replaced by the oh-so-cynical, oh-so-corrosive AM talk radio of the new millennium, the Internet. But I’m not telling you anything you don’t already know. Chances are, you may have even been one of those majority who danced on the grave of the falling record companies, pointed to Radiohead giving their album away for free and said, “See, look, if they can do it, why can’t everyone else?” Slowly, I turn…
Every artist is entitled to their own price point, just as every consumer has a choice in what they purchase. Nobody puts a gun to someone’s head and says, “Hey, buy this Picasso for 20 million.” Likewise, if $9.99 is too much to spend for one of my albums, so be it, your choice. But if you’re holding your breath, waiting for me to boost my cool-quotient by giving my music away for free, it’s not going to happen. The fact is that I feel my music has value. You may disagree, and that’s fine. But I know how much energy I put into what I do, and how long it takes me to make something I’m satisfied with. Giving that away just feels wrong to me. It’s not about money per se; I can donate a large sum of money to charity and not think twice, but I won’t give my art away. I’d rather sell it to 100 people who value it as I do than give it away to 1000 who could care less. That’s MY choice.
I realize these are all unpopular subjects. Artists are never supposed to address their flock about such icky subjects as business and commerce. (By the way, and I hope it doesn’t sound disingenuous, but now would be a REALLY good time to express my undying THANKS for your support, which matters IMMENSELY in my ability to retain music as my primary endeavor. As a fan of others, I always used to wonder, “does this artist or group really care about whether I buy their stuff or not? Do they care that I go to their show?” YES, WE CARE!!!!! Now, more than ever). Most think that I should stop whining, grow up and embrace the Internet, become more active, tweet more, hype more, give more stuff away, etc, etc. Honestly, I’ve tried…and will keep trying. But the bottom line is that not every paradigm or system is right for everyone. We’ve all been told for years that the Internet is our Savior; it’s cool, youthful, hip, the solution to every problem, and if you aren’t joining a new networking site on a weekly basis, you’re a social pariah. Sorry…I just don’t feel that way. I’m old enough to know that when 99% of the population is marching lockstep in one direction, sometimes it’s wise to break rank and go the other way. Plus, I simply don’t like sitting in front of a computer screen all day.
I’m not saying that I don’t use the Internet on a regular basis; I do. And obviously I’m very proud of this site and its ability to support itself through the store. Honestly, I just think a large portion of the dialogue and content available online is an utter shit fest: a Pandora’s box of violence, neurosis, bad impulses, and bad intentions. It has become the “Super Horror Show” the Last Poets could never have dreamed of, like bad television on steroids and angel dust simultaneously. CL Smooth memorably called television “a schism…negative realism.” And much like the TV of the ‘60s and ‘70s, you will NEVER hear or read anything negative about the Internet ON the Internet. There’s too much money to be made, by someone somewhere (and hey, why ruffle the feathers of the goose that’s laying the golden egg, right?). 20 years from now, it will be interesting to see what hindsight reveals. I predict a flag on the time-line: when we moved closer to becoming a passionless, listless, hollowed-out society, one in which art and nature could no longer provide the psychological shock to the system required to endure another harrowing day of terror alerts and super-bugs. Music can only suggest sex and violence…the Internet provides both, full frontal and full strength, 24/7. Maximum dose.
Whatever…what will be will be. As long as I breathe, I’ll make music, love music, support music. I used to get in fights at school to defend my right to listen to rap, and I’ll fight on against any institution or prevailing thinking that seeks to dictate to me how and when the music I make is to be disseminated. If there’s 50 of you, or 100, or more out there willing to accept my right to choose, as I accept yours, then welcome aboard…you are my fan base. The rest of you that don’t, and want me to play someone else’s game…I wish you well. Let’s just leave the subject at that and call it what it is: a mutual misunderstanding.
Regardless, it’s going to be a hell of a year. I am working hard on new music, and hope to share some of it with you in the coming months (really!). I’m fully aware that there are many former fans that insist my best work is behind me. Well, respectfully, I disagree. It’s not easy walking the tightrope between artistic validity and financial solvency, but I stand behind all of the decisions I have made to date. What matters to me is that EVERYONE reading this knows that I take my career, my music, and my fans EXTREMELY SERIOUSLY. When I started in music 25 years ago, my mission was to provide an alternative, to expand the scope of choice available to music lovers like myself; and above all to demonstrate a willingness to go the extra mile and put the MAXIMUM EFFORT in EVERYTHING I DO, so that the bar continues to be raised, not lowered. Whether that manifests itself on stage, on record, or as a character in a video game, I honestly feel that I have given it my best, win or lose, and I’m proud of that. I have to believe that your continued support is a vote of confidence, which I take great comfort in as I strive to create some of my best work to date.
I may not be the best looking dude out there…I may not be the most linked-in, the most prolific, the most successful…but I’ll be god-damned if I’m not up there with the most passionate. If you agree with what I’m saying, that so much music we’re fed is utter GARBAGE that insults the intelligence, then no matter where you’re at…the States, the UK, France, Japan, Canada, Australia, wherever…we’re ALL outsiders, and we owe it to each other to band together and fight for something better. Personally, I’m loving the challenge, and when the time is right, I look forward to reconnecting with all of you.
Until then…
DJ Shadow
WARNING: RAMBLING TIRADE FROM A 37-YEAR OLD TECHNOPHOBE BELOW
Well, here we are again, another year, another decade. Optimism about the future is tempered with a nagging sense that underlying factors causing most of the misery in the world still exist. Lucky, then, that I’m a musician and not a politician.
Specifically, when it comes to the wallet, everyone’s suffering…of that there can be no doubt. And what of the financial prospects for musicians and recording artists in the years to come? Shaky, at best. Unless you’re one of the grotesque ‘Idol’-type pop disasters in the top 5, you’re looking at getting a day job or finding other sources of income. Conventional wisdom amongst my peers has been remarkably short-sided over the last decade: “Yeah, CD sales are down, but all the money is in licensing.” Not anymore. “Yeah, licensing money is down, but the video game industry is killing it.” Less so these days, according to recent data. “Well, the real money is in touring.” Really? When was the last time you saw a ‘new,’ post-record company artist headline a major music festival? At this rate, we’ll be stuck with Coldplay for decades (no offense intended).
Time for a little straight talk, from one reasonably intelligent human being to YOU, the reasonably intelligent reader. As distasteful as it may sound, the fact is that so many of our heroes: Jimi Hendrix, John Coltrane, The Beatles, whoever you care to name; generated much of their best art in return for financial compensation. If you take away the compensation, guess what…the art stops. For example, how many young rap artists are grinding away these days in New York, trying to get a deal? Not too many, certainly compared to the ‘80s and ‘90s. There’s no allure, no pot at the end of the rainbow. People have been asking for years now, “Where’s the next Nas, the next Jay-Z?” Be prepared to keep waiting…and for music, overall, to keep sucking. Why? Because only bottom-of-the-barrel, embarrassing pop tripe generates enough income to feed the machine. Anything unproven or risky? Nobody’s going to bankroll that kind of ‘experiment.’
Let me be clear: I love music. I love the culture of music, making music, playing music, geeking out over music from the past and present. I love old record company stories, and the characters that inhabited it. In other words, I have learned to appreciate the merchants of commerce as well as the art. If you love movies or cars, chances are you can relate to what I’m describing. What would Hollywood be without the larger-than-life, audacious personalities behind the scenes? What would cars be like if there had never been Detroit?
Gone are the recording studios (including the historically important Plant down the road from me in Sausalito), the record shops, and the music magazines. Replaced by the oh-so-cynical, oh-so-corrosive AM talk radio of the new millennium, the Internet. But I’m not telling you anything you don’t already know. Chances are, you may have even been one of those majority who danced on the grave of the falling record companies, pointed to Radiohead giving their album away for free and said, “See, look, if they can do it, why can’t everyone else?” Slowly, I turn…
Every artist is entitled to their own price point, just as every consumer has a choice in what they purchase. Nobody puts a gun to someone’s head and says, “Hey, buy this Picasso for 20 million.” Likewise, if $9.99 is too much to spend for one of my albums, so be it, your choice. But if you’re holding your breath, waiting for me to boost my cool-quotient by giving my music away for free, it’s not going to happen. The fact is that I feel my music has value. You may disagree, and that’s fine. But I know how much energy I put into what I do, and how long it takes me to make something I’m satisfied with. Giving that away just feels wrong to me. It’s not about money per se; I can donate a large sum of money to charity and not think twice, but I won’t give my art away. I’d rather sell it to 100 people who value it as I do than give it away to 1000 who could care less. That’s MY choice.
I realize these are all unpopular subjects. Artists are never supposed to address their flock about such icky subjects as business and commerce. (By the way, and I hope it doesn’t sound disingenuous, but now would be a REALLY good time to express my undying THANKS for your support, which matters IMMENSELY in my ability to retain music as my primary endeavor. As a fan of others, I always used to wonder, “does this artist or group really care about whether I buy their stuff or not? Do they care that I go to their show?” YES, WE CARE!!!!! Now, more than ever). Most think that I should stop whining, grow up and embrace the Internet, become more active, tweet more, hype more, give more stuff away, etc, etc. Honestly, I’ve tried…and will keep trying. But the bottom line is that not every paradigm or system is right for everyone. We’ve all been told for years that the Internet is our Savior; it’s cool, youthful, hip, the solution to every problem, and if you aren’t joining a new networking site on a weekly basis, you’re a social pariah. Sorry…I just don’t feel that way. I’m old enough to know that when 99% of the population is marching lockstep in one direction, sometimes it’s wise to break rank and go the other way. Plus, I simply don’t like sitting in front of a computer screen all day.
I’m not saying that I don’t use the Internet on a regular basis; I do. And obviously I’m very proud of this site and its ability to support itself through the store. Honestly, I just think a large portion of the dialogue and content available online is an utter shit fest: a Pandora’s box of violence, neurosis, bad impulses, and bad intentions. It has become the “Super Horror Show” the Last Poets could never have dreamed of, like bad television on steroids and angel dust simultaneously. CL Smooth memorably called television “a schism…negative realism.” And much like the TV of the ‘60s and ‘70s, you will NEVER hear or read anything negative about the Internet ON the Internet. There’s too much money to be made, by someone somewhere (and hey, why ruffle the feathers of the goose that’s laying the golden egg, right?). 20 years from now, it will be interesting to see what hindsight reveals. I predict a flag on the time-line: when we moved closer to becoming a passionless, listless, hollowed-out society, one in which art and nature could no longer provide the psychological shock to the system required to endure another harrowing day of terror alerts and super-bugs. Music can only suggest sex and violence…the Internet provides both, full frontal and full strength, 24/7. Maximum dose.
Whatever…what will be will be. As long as I breathe, I’ll make music, love music, support music. I used to get in fights at school to defend my right to listen to rap, and I’ll fight on against any institution or prevailing thinking that seeks to dictate to me how and when the music I make is to be disseminated. If there’s 50 of you, or 100, or more out there willing to accept my right to choose, as I accept yours, then welcome aboard…you are my fan base. The rest of you that don’t, and want me to play someone else’s game…I wish you well. Let’s just leave the subject at that and call it what it is: a mutual misunderstanding.
Regardless, it’s going to be a hell of a year. I am working hard on new music, and hope to share some of it with you in the coming months (really!). I’m fully aware that there are many former fans that insist my best work is behind me. Well, respectfully, I disagree. It’s not easy walking the tightrope between artistic validity and financial solvency, but I stand behind all of the decisions I have made to date. What matters to me is that EVERYONE reading this knows that I take my career, my music, and my fans EXTREMELY SERIOUSLY. When I started in music 25 years ago, my mission was to provide an alternative, to expand the scope of choice available to music lovers like myself; and above all to demonstrate a willingness to go the extra mile and put the MAXIMUM EFFORT in EVERYTHING I DO, so that the bar continues to be raised, not lowered. Whether that manifests itself on stage, on record, or as a character in a video game, I honestly feel that I have given it my best, win or lose, and I’m proud of that. I have to believe that your continued support is a vote of confidence, which I take great comfort in as I strive to create some of my best work to date.
I may not be the best looking dude out there…I may not be the most linked-in, the most prolific, the most successful…but I’ll be god-damned if I’m not up there with the most passionate. If you agree with what I’m saying, that so much music we’re fed is utter GARBAGE that insults the intelligence, then no matter where you’re at…the States, the UK, France, Japan, Canada, Australia, wherever…we’re ALL outsiders, and we owe it to each other to band together and fight for something better. Personally, I’m loving the challenge, and when the time is right, I look forward to reconnecting with all of you.
Until then…
DJ Shadow
jeudi 7 janvier 2010
Affinités électives
Je tombe par hasard sur un article qui fait état d'un mini-scandale sur la toile. L'objet du scandale (dans un verre d'eau) ? Une société états-unienne vient de lancer un site de rencontres pour hommes et femmes mariés. Il se trouve quelques personnes pour être choquées par le concept. Il est fort à parier que celles-ci ne se sont jamais inscrites sur Meetic ou n'ont jamais fréquenté de chat. L'initiative a au moins le mérite de faire table rase d'une certaine hypocrisie et cela ne me semble pas plus consternant que ces sites de rencontres pour sympathisants de droite ou de gauche qui se sont ouverts récemment. D'autant plus que s'il y a un attrait indéniable à sodomiser une jeune militante UMP à l'arrière d'une voiture, la drague d'une militante PS est nettement moins sexy. Mais je m'égare… Vous me connaissez, j'ai voulu tester le site en question. Alors, me direz-vous ? Et bien j'en ai pleuré de rire tellement l'arnaque est énorme. 15 crédits pour 7 Euros. Pour envoyer un message privé c'est 3 crédits. L'honneur est sauf. Mais l'idée reste à exploiter.
mardi 5 janvier 2010
Feelin' like Dexter
Une épopée. Une impasse.
Deux années de joyeux célibat. De liberté, de frénésie sexuelle, d'inconnu. Une libération. Une renaissance. Des baises exceptionnelles. Des fantasmes assouvis. Des fulgurances. Des rencontres marquantes. Du plaisir. Du plaisir. Des plaisirs. Des questions. Quelques réponses. Les nerfs à vifs. Un manque. Un vide. Des climax. Des chutes vertigineuses. Vivant mais usé. Usé mais vivant.
Une grosse claque.
Stop.
Une rencontre accidentelle. Un sourire. Un accident heureux. Clubs, hôtels et orgies. Fuck it. Carpe diem. Faux départ. Accords et désaccords. Nouveau départ. Choisir entre deux imparfaits. Une addiction. Des rechutes. Belles et intenses. Des partenaires de choix. Un impossible vite avorté. Un engagement qui ne dit pas son nom. Une culpabilité croissante. Le réconfort de cuisses accueillantes. Une alter-ego de luxure. Des attaches. Des responsabilités. Perdu. Pris entre deux feux. Une imprudence coupable. Des étincelles. Choisir entre deux imparfaits. Entre deux moi.
Un masque.
Sevrage et diversions. Politique de l'autruche. Anesthésie. Apaisement et nouvel élan. Solitude.
Deux années de joyeux célibat. De liberté, de frénésie sexuelle, d'inconnu. Une libération. Une renaissance. Des baises exceptionnelles. Des fantasmes assouvis. Des fulgurances. Des rencontres marquantes. Du plaisir. Du plaisir. Des plaisirs. Des questions. Quelques réponses. Les nerfs à vifs. Un manque. Un vide. Des climax. Des chutes vertigineuses. Vivant mais usé. Usé mais vivant.
Une grosse claque.
Stop.
Une rencontre accidentelle. Un sourire. Un accident heureux. Clubs, hôtels et orgies. Fuck it. Carpe diem. Faux départ. Accords et désaccords. Nouveau départ. Choisir entre deux imparfaits. Une addiction. Des rechutes. Belles et intenses. Des partenaires de choix. Un impossible vite avorté. Un engagement qui ne dit pas son nom. Une culpabilité croissante. Le réconfort de cuisses accueillantes. Une alter-ego de luxure. Des attaches. Des responsabilités. Perdu. Pris entre deux feux. Une imprudence coupable. Des étincelles. Choisir entre deux imparfaits. Entre deux moi.
Un masque.
Sevrage et diversions. Politique de l'autruche. Anesthésie. Apaisement et nouvel élan. Solitude.
lundi 4 janvier 2010
Sad news this morning
Cancer du sein. Saloperie. Souvenirs d'un concert hautement émotionnel. D'une gentillesse extrême. Life's a bitch.
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