Une belle photo. De ce qui apparait à mes yeux comme une belle queue. Fièrement dressée, prête à l'usage sans être trop ostentatoire. Beauté imparfaite et imparfaite beauté de l'organe masculin. En tant que mâle hétérosexuel déclaré, je suis censé ne même pas m'arrêter dessus. Et pourtant j'aime cette photo. Je pense qu'une queue peut être un beau sujet photographique. Il n'y a pas de raison... C'est peut-être après le visage la partie du corps masculin (certes à ne pas exposer à tous les regards) la plus expressive, celle qui véhicule le plus de vécu, de subjectivité.
Il faut un minimum de talent pour photographier un sexe (et lui rendre justice). Masculin comme féminin. En magnifier la puissance érotique et le sublimer. Quoiqu'en disent les partisans du porno-chic, la photographie explicite peut fort bien s'accommoder du vulgaire. Mais il y a le vulgaire attirant dans toute sa crudité, sa vérité, et le vulgaire repoussant (et ennuyeux). Avec en tête des objectifs peu avouables (et un peu de plaisir égocentrique) je me suis essayé - comme à peu près tous les hommes de cette planète je pense - à photographier ma virilité dans toute sa splendeur. Dans l'espoir bien sûr de mettre la chose en valeur, et si possible, créer le désir. Je n'ai malheureusement jamais obtenu de résultat totalement satisfaisant. Je suis bien obligé de reconnaitre que je suis piètre photographe.
Mais trêve de digressions inutile, revenons à nos moutons. A la bite donc.
Pourquoi cette photo m'intéresse-t-elle ? Il y a bien sûr l'inévitable reflexe comparatif (typiquement masculin ?). Mais il ne dure qu'un instant. Faire avec ce que l'on a. Il y a mon goût (retrouvé) pour la photographie érotique. Est-ce que la photo me trouble ? Est-ce qu'un sexe en érection me trouble ? Oui et non. Il n'est pas objet de désir. Mais je peux à l'occasion en apprécier la beauté et la toute puissance. Sur papier ou à l'écran. Un plaisir esthétique donc. (Un transfert ?). Mais je n'ai pas d'attirance pour le corps masculin. Ni ce dégout de bon ton chez l'homme hétérosexuel qui craint de voir sa virilité remise en cause par des soupçons d'attirance homosexuelle. Simplement le corps masculin n'a pas pour moi de dimension érotique. Sauf le phallus. Forcément. Mais cela va au-delà des limites du corps. La prestance, la présence, l'essence, l'animalité masculines ne sont pas pour moi objets érotiques.
Sur papier disais-je car confronté à la réalité...
Il m'est arrivé quelques fois lors d'excentricités pluralistes d'être invité à jouer avec quelques membres turgescents offerts, voire d'être en contact direct lors pénétrations-cascades dont certaines femmes raffolent, mais je n'ai pas éprouvé de pulsions qui m'auraient donné envie de. Comme je suis un garçon facile très compliqué, je peux trouver une bite intrinsèquement attirante. Mais elles sont rares à avoir ce privilège et elles ont un défaut : il y a un corps (et un être) autour. Et surtout, si désir/attirance il pouvait y avoir pour un membre viril, que faire de cette attirance ? Car l'étreinte entre hommes, active comme passive, est très loin hors du champ de mes envies. Si, comme on ne va pas manquer de me le faire remarquer, je suis un bisexuel refoulé, je suis un bisexuel léger refoulé.
Il reste l'option alternative de la queue sur un corps de femme. C'est me semble-t-il très couru ces jours-ci. Un bloggeur célèbre (qui va se sentir flatté que je le qualifie ainsi) a fait une note sur le sujet récemment, confiant son attirance naissante pour les créatures du 3ème sexe. Il est vrai qu'on trouve sur le net sur le sujet une pornographie parfois troublante, mettant en scène des créatures atypiques au sex-appeal indéniable. Qui sait ? L'idée fera peut-être un jour son chemin mais pour l'instant, ce concept d'à mi-chemin, d'est sans être réellement, qui en fait le charme, est pour moi un rempart.
Il faut un minimum de talent pour photographier un sexe (et lui rendre justice). Masculin comme féminin. En magnifier la puissance érotique et le sublimer. Quoiqu'en disent les partisans du porno-chic, la photographie explicite peut fort bien s'accommoder du vulgaire. Mais il y a le vulgaire attirant dans toute sa crudité, sa vérité, et le vulgaire repoussant (et ennuyeux). Avec en tête des objectifs peu avouables (et un peu de plaisir égocentrique) je me suis essayé - comme à peu près tous les hommes de cette planète je pense - à photographier ma virilité dans toute sa splendeur. Dans l'espoir bien sûr de mettre la chose en valeur, et si possible, créer le désir. Je n'ai malheureusement jamais obtenu de résultat totalement satisfaisant. Je suis bien obligé de reconnaitre que je suis piètre photographe.
Mais trêve de digressions inutile, revenons à nos moutons. A la bite donc.
Pourquoi cette photo m'intéresse-t-elle ? Il y a bien sûr l'inévitable reflexe comparatif (typiquement masculin ?). Mais il ne dure qu'un instant. Faire avec ce que l'on a. Il y a mon goût (retrouvé) pour la photographie érotique. Est-ce que la photo me trouble ? Est-ce qu'un sexe en érection me trouble ? Oui et non. Il n'est pas objet de désir. Mais je peux à l'occasion en apprécier la beauté et la toute puissance. Sur papier ou à l'écran. Un plaisir esthétique donc. (Un transfert ?). Mais je n'ai pas d'attirance pour le corps masculin. Ni ce dégout de bon ton chez l'homme hétérosexuel qui craint de voir sa virilité remise en cause par des soupçons d'attirance homosexuelle. Simplement le corps masculin n'a pas pour moi de dimension érotique. Sauf le phallus. Forcément. Mais cela va au-delà des limites du corps. La prestance, la présence, l'essence, l'animalité masculines ne sont pas pour moi objets érotiques.
Sur papier disais-je car confronté à la réalité...
Il m'est arrivé quelques fois lors d'excentricités pluralistes d'être invité à jouer avec quelques membres turgescents offerts, voire d'être en contact direct lors pénétrations-cascades dont certaines femmes raffolent, mais je n'ai pas éprouvé de pulsions qui m'auraient donné envie de. Comme je suis un garçon facile très compliqué, je peux trouver une bite intrinsèquement attirante. Mais elles sont rares à avoir ce privilège et elles ont un défaut : il y a un corps (et un être) autour. Et surtout, si désir/attirance il pouvait y avoir pour un membre viril, que faire de cette attirance ? Car l'étreinte entre hommes, active comme passive, est très loin hors du champ de mes envies. Si, comme on ne va pas manquer de me le faire remarquer, je suis un bisexuel refoulé, je suis un bisexuel léger refoulé.
Il reste l'option alternative de la queue sur un corps de femme. C'est me semble-t-il très couru ces jours-ci. Un bloggeur célèbre (qui va se sentir flatté que je le qualifie ainsi) a fait une note sur le sujet récemment, confiant son attirance naissante pour les créatures du 3ème sexe. Il est vrai qu'on trouve sur le net sur le sujet une pornographie parfois troublante, mettant en scène des créatures atypiques au sex-appeal indéniable. Qui sait ? L'idée fera peut-être un jour son chemin mais pour l'instant, ce concept d'à mi-chemin, d'est sans être réellement, qui en fait le charme, est pour moi un rempart.
Bande son :
Serge Gainsbourg - Mickey Maousse