lundi 23 mars 2009

Meeting people is easy

Devant nous à l’accueil, deux jeunes mecs guère intimidés sont en train de régler une petite fortune pour qu’on les laisse entrer. Je leur donne tout juste 18 ans. J’ai tout faux. Leur pièce d’identité atteste qu’ils ont bien 21 ans. Depuis que je fréquente les clubs libertins, la population masculine a beaucoup rajeunie. Comme partout le droit d’entrée pour les hommes seuls est abusif. Une sélection par l’argent censée assurer une clientèle de qualité. En fait cette politique a des effets pervers. Les mecs veulent en avoir pour leur argent, sont tendus et en oublient parfois les règles élémentaires de savoir-vivre. Derrière nous apparaissent deux jeunes asiatiques, dont la plus jolie me lance un regard mi-explicite, mi-intimidé lorsque je la fixe. Nous nous acquittons du droit d’entrée et nous engouffrons vers les vestiaires.

Sur et autour de la piste de danse l’ambiance est déjà assurée. Hommes et femmes dansent à moitié nus, rient autour d’un verre ou flirtent sur les banquettes sous le regard des hommes seuls encore timides. Mon accompagnatrice se déhanche sur la piste de danse pendant que je me mets en mode voyeur. Les femmes se relayent sur le podium pour des danses lascives et explicites autour d’une barre de strip-tease. Frisant d’abord le ridicule, leurs dansent finissent par avoir un charme quasi hypnotique. L’alcool commence à faire effet.

Elle me rejoint en bord de piste et nous commençons à flirter. Nous nous effleurons, nous caressons, nous découvrons peu à peu. A côté de nous deux jeunes femmes se relayent pour sucer un homme assis sur un tabouret qui prend la chose avec beaucoup de philosophie. Elle frotte longuement ses fesses contre ma queue qui enfle un peu plus à chaque mouvement. Formidables préliminaires que nous prenons goût à prolonger. Jusqu’à ce que nous n’en puissions plus. Il est temps de monter aux étages.

Puisque c’est la 1ère fois qu’elle se rend ici, je lui fais visiter les lieux. Nous passons d’alcôve en alcôve, certaines sont occupées et nous y jetons un œil lorsque nous arrivons à nous frayer un chemin parmi les spectateurs, d’autres sont laissées libres comme cette sorte de donjon dans lequel nous nous engouffrons sans le savoir. "Je t’attache ?" me demande-t-elle. En un instant je me retrouve bras écartés, mains ligotées au plafond, boxer aux chevilles.

Rapidement le petit groupe d’hommes qui nous suivait à distance dans notre visite s’amasse aux grilles qui referment la pièce. A genoux devant moi, elle fait connaissance avec ma queue qu’elle accueille dans sa bouche et j’entends les râles des hommes qui se rêvent à ma place. Sa langue parcoure ma queue et mes couilles, mes fesses et mon anus. Un couple observe la scène. "Un homme qui se laisse attacher, ça change !" dit-elle à son mari. C’est sans doute vrai. Mais si les femmes osaient un peu plus...

Toujours est-il que la présence de cette spectatrice féminine ajoute encore au plaisir de ma situation. Tout en continuant de me sucer elle offre son cul aux hommes spectateurs qui se branlent en la pénétrant de leurs doigts. Je ne peux voir sa croupe mais imaginer leurs doigts vulgaires et maladroits prendre possession de cette chatte à laquelle je n’ai pas encore goûté et peut-être même de son cul m’excite terriblement. Ce qui ne doit lui échapper puisqu’elle décide de s’abandonner aux coups de reins d’un heureux veinard.

Elle ouvre la grille et invite un des hommes à nous rejoindre. "Il va me lécher et tu vas le regarder" me glisse-t-elle à l’oreille. Assise sur le sol, dos au mur, jambes écartées et vulve offerte, elle ordonne au jeune homme de s’exécuter. A quatre pattes devant moi il lui lèche le sexe. Son objectif est atteint. Je suis surexcité. Elle met le type dehors, puis me nargue en frottant ses jolies fesses contre ma queue frémissante sur laquelle elle enfile un préservatif avant de me laisser la prendre en levrette, m’interdisant de bouger et prenant le contrôle total.

Je ressors de l’alcôve groggy, la tête dans les nuages, assommé par un orgasme puissant et les dernières vapeurs d’alcool. Sur la piste de danse le DJ balance ce morceau fabuleux de Green Velvet dont je ne me souviens malheureusement plus le titre. Une merveille d’hymne techno avec gémissements féminins. C’est moite, tribal et malsain. Parfait avec la vodka orange qui je m’enfile cul-sec.

On mate les mecs se casser les dents sur la bombe asiatique croisée en début de soirée qui danse en string. Elle allume et rembarre les mecs en un temps record. Mon accompagnatrice dominatrice se lance et tente de l’emballer. L’affaire semble presque faite, elle l’invite à notre table où la belle se laisse gentiment caresser le cul, qu’elle a exceptionnel. Mais non, elle ne monte pas précise-t-elle. Tant pis.

Il n’est que minuit et quelques. La nuit est encore longue. Elle me précède dans les escaliers qui mènent aux coins sombres.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Hmmm... sympa ça, le coup de t'attacher et abuser de toi :D

Peel a dit…

Green Velvet: Coïtus?

Kinky a dit…

@ emeline :
J'imagine... j'espère... c'était très agréable...

@ mademoiz'ailes :
Oui !!!

Peel a dit…

Tsss... c' est pourtant facile à retenir ;-)

Kinky a dit…

@ mademoiz'ailes :
Certes... certes... mais bien qu'ayant le cd à la maison je ne l'ai pas écouté depuis... pfiou... au moins 5 ans.

Anonyme a dit…

Quand je lis ce genre de billet, je me dis que tu devrais débaptiser le titre de ton blog... Tout le plaisir est pour nous aussi, tes lecteurs (trices!).

Kinky a dit…

@ alice :
"Tout le plaisir est pour mes lectrices", ça fait un peu prétentieux non ?

Quoique, je pense à un sous-titre "Surtout celles que je baise".

Rires...

Bourgeon a dit…

Au plaisir de te croiser dans ces lieux de plaisir, Kinky ...

Kinky a dit…

@ bourgeon :
Bienvenue à vous. Oui au plaisir... On me reconnait facilement, je me suis fait tatouer "Kinky 4 life" sur le pubis ;-)