Un membre éminent du CESBOL (Comité d'Ethique et de Surveillance pour la Bienséance et l'Originalité Littéraire) m'informe que je serais allé beaucoup trop loin dans le glauque dans un post publié ce jour. Je reconnais volontiers que la description d'un homme ingurgitant un plat de lasagnes surgelées avec pour seule compagnie les flatulences pop-rock d'activistes d'opérette d'origine irlandaise va très loin dans l'horreur, frisant probablement l'insoutenable, et qu'elle est susceptible de provoquer chez les personnes les plus fragiles vomissements et autres effets indésirables, mais je n'ai ni l'intention de supprimer le texte incriminé, ni de m'excuser. Néanmoins, en signe d'ouverture et de bonne volonté, je consens à envoyer à la poubelle le texte décrivant une opératrice de téléphone de rose qui se casse un ongle en écossant des petits pois devant un film de Michael Haneke que je m'apprêtais à publier.
mercredi 21 octobre 2009
20 cm
Après une journée de travail passée à remplir des tableaux Excel, à dispatcher par mail des ordres venus d'en haut, à informer la direction de la non tenue par les membres de son équipe d'objectifs intenables et à échanger des SMS salaces sur son iPhone avec une nympho étudiante en psycho croisée sur le site plansculsansprisedetete.fr, Vincent retrouve son grand appartement luxueux mais vide de célibataire assumé. Il envoie balader ses chaussures au milieu du salon. Puis file dans la chambre pour abandonner costume et cravate au profit d'une tenue plus décontractée. Dans la cuisine il se sert un grand verre de soda avec des glaçons et glisse un plat de lasagnes surgelées dans le four micro-ondes que son ex n'est jamais venue récupérer. Sur sa mini-chaîne high tech il met le dernier album de U2 téléchargé sur e-mule en tapisserie sonore et allume son ordinateur portable. Ce soir Vincent éprouve un besoin quasi-hygiénique de cracher son foutre à la face d'une chiennasse bonnasse et consentante. Il consulte ses mails. Des spams, les photos des vacances à Djerba de sa sœur, la confirmation d'une commande sur un site de vente de mangas par correspondance, un mail de sa maman qui lui demande s'il vient pour les vacances de noël, un lien envoyé par un pote vers une vidéo tendance jackass d'un lycéen japonais qui s'inflige un coup de taser dans les couilles pour avoir son quart d'heure de gloire. Mais pas d'invitation à la baise. Va falloir partir en chasse.
Il se connecte sur un site de rencontres pour adultes. Son pseudo, vincentimetre_7 annonce clairement la couleur. Non pas qu'il soit fier de sa queue au point de compter les millimètres, non, en fait le 7 n'est pas un chiffre après la virgule mais indique qu'il est le 7ème à avoir pensé au même jeu de mot pourri. La norme le rassure, l'apaise. En plus ce n'est pas 20 mais 22 cm qu'elle mesure sa bite. Mais le jeu de mot est moins aisé. Il avait pensé à 22vlamatrique mais c'était déjà pris. Et il n'aimait pas la référence policière. Vincent n'est pas du genre à se perdre en longs dialogues stériles et il faut que ça aille vite. Il ne veut surtout pas d'une "meuf" qui s'incruste dans sa vie, l'entraine à Ikea le samedi et chez ses parents le dimanche. Son approche a le mérite d'être claire, franche et directe. Je vous présente l'engin, sous toutes les coutures, en photo ou en webcam, vous êtes preneuse ou pas, mais ne perdons pas de temps. Bien sûr il se prend des vents, se fait régulièrement traiter de queutard, de pervers et j'en passe. Mais il doit bien l'avouer, bien gâté par la nature, il trouve régulièrement chaussures à son pied. Alors pourquoi changer une tactique gagnante ? Certes il n'est pas toujours très regardant quant à qui il tringle, mais un trou est un trou, non ?
Cela fait une demi-heure qu'il consulte fiche après fiche, contacte, insiste, palpite, s'énerve… quand il remarque enfin la petite sonnerie qui gueule plus fort que Bono et lui rappelle que des lasagnes industrielles l'attendent dans le four micro-ondes. Entre deux bouchées, il échange quelques mots crus avec une femme mal mariée qui semblent intéressée par son potentiel. Il aime bien son pseudo, queparlecul_75. Bonne baise assurée. Ils allument leurs webcams respectives, il exhibe l'engin et l'affaire se conclut rapidement. Ils se donnent rendez-vous une demi-heure plus tard sur le parking d'une superette à 200 mètres de chez elle.
Il se connecte sur un site de rencontres pour adultes. Son pseudo, vincentimetre_7 annonce clairement la couleur. Non pas qu'il soit fier de sa queue au point de compter les millimètres, non, en fait le 7 n'est pas un chiffre après la virgule mais indique qu'il est le 7ème à avoir pensé au même jeu de mot pourri. La norme le rassure, l'apaise. En plus ce n'est pas 20 mais 22 cm qu'elle mesure sa bite. Mais le jeu de mot est moins aisé. Il avait pensé à 22vlamatrique mais c'était déjà pris. Et il n'aimait pas la référence policière. Vincent n'est pas du genre à se perdre en longs dialogues stériles et il faut que ça aille vite. Il ne veut surtout pas d'une "meuf" qui s'incruste dans sa vie, l'entraine à Ikea le samedi et chez ses parents le dimanche. Son approche a le mérite d'être claire, franche et directe. Je vous présente l'engin, sous toutes les coutures, en photo ou en webcam, vous êtes preneuse ou pas, mais ne perdons pas de temps. Bien sûr il se prend des vents, se fait régulièrement traiter de queutard, de pervers et j'en passe. Mais il doit bien l'avouer, bien gâté par la nature, il trouve régulièrement chaussures à son pied. Alors pourquoi changer une tactique gagnante ? Certes il n'est pas toujours très regardant quant à qui il tringle, mais un trou est un trou, non ?
Cela fait une demi-heure qu'il consulte fiche après fiche, contacte, insiste, palpite, s'énerve… quand il remarque enfin la petite sonnerie qui gueule plus fort que Bono et lui rappelle que des lasagnes industrielles l'attendent dans le four micro-ondes. Entre deux bouchées, il échange quelques mots crus avec une femme mal mariée qui semblent intéressée par son potentiel. Il aime bien son pseudo, queparlecul_75. Bonne baise assurée. Ils allument leurs webcams respectives, il exhibe l'engin et l'affaire se conclut rapidement. Ils se donnent rendez-vous une demi-heure plus tard sur le parking d'une superette à 200 mètres de chez elle.
Faut pas me provoquer
Elle est train de se laver les cheveux, penchée au dessus de la baignoire, quand passant par hasard dans le couloir mes yeux tombent sur son joli cul que laissent entrevoir les transparences de sa nuisette. Une provocation. Un appel à la levrette. Sur la pointe des pieds je m'approche et relève les pans de son vêtement de nuit. "Tiens j'en connais un qui a envie de baiser" lâche-t-elle en riant. Je caresse ses fesses, en suis les courbes du bout des doigts puis glisse la main entre ses cuisses qu'elle resserre légèrement. Je fais glisser lentement sa culotte pendant qu'elle essaie tant bien que mal de se rincer les cheveux. "Tu ne peux pas attendre que j'aie fini ?". Non, je ne peux pas attendre. J'ai envie de son cul là maintenant. Je veux abuser de sa vulnérabilité. Si ça ne tenait qu'à moi je l'enculerais direct, sans ménagement. A genoux derrière elle, ma bouche dévore ses cuisses, ses fesses que j'écarte lentement pour y goûter l'interdit. Elle se cambre et ma langue s'aventure dans les profondeurs de son sexe. Je me relève et presse ma queue contre ses fesses, caresse de mon gland gonflé ses lèvres humides puis fait une entrée fracassante qui lui fait lâcher le pommeau de la douche.
Résultats des courses : des yeux tout rouges à cause du shampoing dans les yeux, une salle de bain complètement inondée et une de nos meilleures baises depuis…
Résultats des courses : des yeux tout rouges à cause du shampoing dans les yeux, une salle de bain complètement inondée et une de nos meilleures baises depuis…
mardi 20 octobre 2009
Pour ne rien dire
J'ai toujours trouvé ça sexy une femme qui joue (bien) de la guitare. J'aime bien les batteuses aussi. Celles qui groovent et swinguent. Mais mes préférées ce sont les bassistes.
lundi 19 octobre 2009
Chocolate box
Elle garde tout. Les remerciements d'amants reconnaissants. Les candidatures spontanées de parfaits inconnus avec photo de leur joystick en pièce jointe. Les conversations raffinées d'obsédés cérébraux. Les dialogues crus de jeunes hommes chargés de testostérone. Célébration de la jeunesse. Les invitations à des partouzes. Les plans drague avortés. Les plans cul recalés. Les plates excuses. Les beaux souvenirs d'amants monuments. De corps à corps savoureux. Les numéros de téléphone, les pseudos, les profils. Les vestiges de relations jetables. Les photos de corps nus, de sexes tendus. Des queues toutes les couleurs, de toutes les tailles, de toutes les formes. Un vrai catalogue. Les fantasmes d'hommes mariés susurrés tard dans la nuit. Les confessions lâchées la queue à la main. Les compliments, sincères ou intéressés. Les exhibitions en webcam. Les promesses de nuits extraordinaires. Les délires hors-sujet. Les hommes inaccessibles. Les espoirs déçus. La correspondance avec un jeune amant aimé. Les photos souvenirs de virées complices. Les cicatrices. Elle garde tout sur un disque dur, caché dans un tiroir fermé à clé. Toute une vie en dehors de sa vie. Ce qu'elle voudrait en fait c'est être aimée.
vendredi 16 octobre 2009
Lost in translation
Bonjour, je fais suite à votre annonce sur le site ******. Je pratique un SM esthétique et de qualité. Je suis régulièrement dans votre ville. Pas de sexe. Rencontre à l'hôtel uniquement.
Quelque chose a du m'échapper.
Quelque chose a du m'échapper.
mercredi 14 octobre 2009
Picotements
J'ai lu, j'ai écouté… Je ne trouve aucun argument valable justifiant l'arrivée d'un jeune homme de 23 ans, niveau bac+1, à la tête d'un organisme public dont la mission est la gestion du plus grand quartier d'affaires d'Europe. Aucun. L'argument selon lequel il serait légitime car élu relève de la malhonnêteté intellectuelle la plus crasse tant il est évident que les électeurs en question marchent au pas de consignes de vote dont tout le monde connait l'origine. Un nouveau pas franchi dans l'obscène.
Pendant ce temps-là Papa lance un "plan d'urgence" pour la pratique des langues étrangères au lycée. Le problème n'est pas nouveau. Il est vrai que l'apprentissage est désastreux, que vous pouvez passer toute une scolarité sans qu'un mot d'anglais ne sorte de votre bouche et qu'il y a là matière à réflexion, mais comment voulez-vous donner le goût des langues dans un pays où la télévision, y compris publique, diffuse systématiquement films et séries en version française ?
La France, sans doute grâce à la légendaire gentillesse de ses chauffeurs de taxi et à la propreté de ses transports publics, reste la 1ère destination touristique mondiale. Il faut dire qu'on les bichonne nos touristes, on les aime bien et on pense à eux. Bientôt ils seront des milliers à faire la queue chaque jour pour découvrir Rachida Dati au musée Grévin.
Pendant ce temps-là Papa lance un "plan d'urgence" pour la pratique des langues étrangères au lycée. Le problème n'est pas nouveau. Il est vrai que l'apprentissage est désastreux, que vous pouvez passer toute une scolarité sans qu'un mot d'anglais ne sorte de votre bouche et qu'il y a là matière à réflexion, mais comment voulez-vous donner le goût des langues dans un pays où la télévision, y compris publique, diffuse systématiquement films et séries en version française ?
La France, sans doute grâce à la légendaire gentillesse de ses chauffeurs de taxi et à la propreté de ses transports publics, reste la 1ère destination touristique mondiale. Il faut dire qu'on les bichonne nos touristes, on les aime bien et on pense à eux. Bientôt ils seront des milliers à faire la queue chaque jour pour découvrir Rachida Dati au musée Grévin.
mardi 13 octobre 2009
lundi 12 octobre 2009
Lundi mal réveillé
Allez savoir pourquoi il m'arrive de publier des textes dont je ne suis pas satisfait à 100%. Peut-être parce que je ne publierais rien si... Parfois le temps me donne raison. Parfois non.
A part ça ce week-end je me suis gavé de chocolat et j'ai eu droit à une de ces pipes si intenses que vous avez l'impression qu'on vous a aspiré la moelle.
Facebook trouve mon pseudo trop licencieux. Et Prince chez Denisot mercredi c'est quand même un petit événement.
A part ça ce week-end je me suis gavé de chocolat et j'ai eu droit à une de ces pipes si intenses que vous avez l'impression qu'on vous a aspiré la moelle.
Facebook trouve mon pseudo trop licencieux. Et Prince chez Denisot mercredi c'est quand même un petit événement.
vendredi 9 octobre 2009
Errances
14h05
Un café et c'est reparti. Faire illusion. Démangeaisons dans le bas ventre. Pulsions de débauche, d'excès et d'indécence. De nouveauté et d'inconnu. De temps hors du temps. J'entre pseudo et mot de passe. Les plans de dernière minute ne sont pas évidents à organiser en semaine. Alors que c'est si simple sur Meetic. Mais j'y suis tricard. Qui ne tente rien n'a rien.
14h10
De moins en moins à l'aise sur ce site. Pourtant j'y ai fait de belles rencontres. Etalage des chairs. L'impression de toujours croiser les mêmes têtes, si je puis dire. Parmi les femmes seules connectées, beaucoup de quadras sans photos. Les quadras sont de bons coups mais elles fuient les "p'tits jeunes".
14h16
Je reçois un mail d'une jeune chargée de comm' qui me fait sortir de mes gonds. J'ai épuisé tout mon stock de patience et d'indulgence. Le client est roi. Il est souvent le roi des cons.
14h18
Une phrase laconique en guise de présentation : "Album ?" Même pas de bonjour. Degré zéro de la communication. Besoin d'un carré de chocolat. Ou d'une pipe.
14h21
J'appelle L, une cliente dont la voix fait se dresser mes poils sur les bras. Mais pas que. Elle en joue bien évidemment. C'est une grande bavarde. Plus efficace que le téléphone rose. Ma collègue qui l'a rencontrée, elle, me dit qu'elle est tout à fait charmante à tout point de vue. Je lui confie qu'à chaque fois je me sens tout chose après avoir raccroché. Elle m'avoue qu'elle aussi. Putain, j'ai faim de chatte.
14h57
Je fais connaissance sur le site d'une jolie trentenaire, look de garçonne à la Jean Seberg. Je suis charmé. Nouvelle inscrite mais pas novice en libertinage. Dialogue qui démarre sur les chapeaux de roue. Puis soudain plus rien. Plus de réponse. Je ne me formalise même plus pour ça. Mais j'ai quand même besoin d'un carré de chocolat. Au lait avec des noisettes. Ou d'une pipe.
15h01
Je lance une recherche en prévision d'un probable déplacement professionel à venir. J'hallucine du nombre de jeunes filles sexy inscrites en région parisienne, de la variété de leurs profils et aspirations. Sans être dupe.
15H13
Un couple "débutant" avec lequel je suis en contact sporadique depuis trois semaines vient me relancer. Pas de photo disponible. "Bientôt" me disent-ils depuis trois semaines. Ça sent le mauvais plan. Je romps le dialogue.
15h18
Qu'ils se présentent comme amateurs de hard ou de "porno chic dans une ambiance bulles", les couples sont incapables d'exprimer une envie au-delà de "passer un agréable moment" ou "on cherche un homme pour s'occuper de madame". Finalement assez peu de fiches qui suscitent l'intérêt et le désir. Les attentats linguistiques du style "nous sommes un couple qui aimons s'amuser" me sont de plus en plus rédhibitoires.
15h21
Je mate la vidéo fort sympathique et distrayante d'une appétissante femme callipyge moulée dans un jean bien trop petit pour elle et qui exhibe ses charmes de façon délicieusement provocante en pleine rue lorsque mon employeur surgit sans que je ne l'entende venir. La faute à Sonny Rollins qui souffle comme un diable dans son saxophone. J'ai juste le temps de fermer l'objet du délit. Laisser tomber l'iPod quand je chasse au boulot.
15h34
Beaucoup de cyber-libertins mentent sur leur âge. Ou alors ils ont passé leur vie à travailler dans les mines de Sibérie.
15h41
Un jeune responsable de comm' qui s'exprime comme un candidat de Secret Story m'apprends par mail que son stage se termine ce soir. En plein projet. Je vais devoir reprendre tout à zéro avec le/la stagiaire qui le remplacera. Ainsi va la gestion de projets dans les grandes entreprises françaises. J'ai besoin d'un carré de chocolat. Ou d'une pipe.
15h47
J'entre en contact avec une photographe plutôt douée à en croire son book. Sa motivation est artistique. Mais l'Art a un prix.
15h52
Le contraste est saisissant entre la classe infinie de Lady Day qui caresse mes oreilles et les exhibitions de membres turgescents, fesses molles et de trous béants qui défilent sous mes yeux las. De très belles photos tout de même parfois. Je passe en mode rock & roll seventies.
15h58
Une bombasse me propose… ses dessous souillés. Ça faisait longtemps. Je lui propose un échange. Son string contre deux vieilles paires de chaussettes. Ça ne la fait pas rire.
16h17
Le couple débutant vient d'ajouter des photos à son profil. La miss a un joli cul ma foi. Je tente une relance. Ils me snobent. Je l'ai bien cherché.
16h21
Miracle, le logo orange clignote. J'ai un message. D'un(e) "trans non opérée" à la féminité assez stupéfiante. Je ne crois pas être encore prêt pour cette aventure. Je suis flatté tout de même.
16h24
Je commence à me faire à l'idée de passer une soirée calme et reposante. Un bon petit repas et un bon livre, ça peut le faire. J'ai envie d'un carré de chocolat.
16h26
Non, non, non, ce soir j'ai envie de perdition en territoires inconnus.
16h57
C'est maintenant un travesti qui m'aborde. "Je suis très féminine" m'assure-t-il/elle, comme si ça pouvait me faire changer d'avis. Curieux je lui demande de m'ouvrir son album privé. Il/elle ressemble à Jean-Marie Messier avec une perruque. C'est drôle et pas à la fois.
17h11
L'intro me donne instantanément la chair de poule. "And now I wanna be your dog…" chante Iggy. Fuck, yeah !
17h13
"Proposez-moi vos scénarios, je suis très ouverte" lit-on sur sa fiche. Je lui propose un petit scénar improvisé où elle tient la cravache. Je lui aurais proposé de se faire sodomiser par une bande de clochards dans une décharge publique qu'elle n'aurait pas été plus outrée. Une femme sur deux sur le site déplore sur sa fiche que les hommes ne savent pas lire.
17h15
Le volume de mon éjaculat est primordiale pour une vie sexuelle épanouie tente de me convaincre un de ses spams reçus des Amériques. Attention, la satisfaction de mes partenaires en dépend. Je suis circonspect. Mais il y a une logique à tout ça. D'abord je me suis allongé la bite grâce à leurs extenseurs. Ensuite j'ai augmenté le volume de mes couilles grâce à leurs pilules. J'ai pris leurs cachets pour baiser toute la nuit sans débander. Il ne me manque plus qu'à éjaculer des hectolitres. J'attends avec impatience le remède miracle qui donnera à mon sperme le goût de fraise tagada.
17h17
Je fais le test. Je me vante auprès d'une jeune femme à la poitrine provocante d'être capable d'éjaculer comme vache qui pisse. Test peu concluant. J'aurais du écouter mon instinct.
17h18
Note à moi-même : me créer un profil Facebook.
17h22
"Messieurs, séduisez-moi, soyez imaginatifs". Vous êtes mimi comme tout et devez être une bombe au lit mais non, je refuse. C'est toujours à l'homme de séduire, d'être original, d'éveiller vos sens.
En vérité elle a le cul flasque et habite à plus de 500 km.
17h33
F. vient me faire un petit coucou. Elle refuse de me rencontrer sous prétexte que je suis maqué mais reviens régulièrement à la charge. Puis se dégonfle. Dommage. Elle a une paire de seins comme en rêve tout homme hétérosexuel.
17h41
C'est fou le nombre de nanas qui aiment faire la leçon. Des chieuses. A ce jeu là les parisiennes ne sont pas les dernières.
17h53
Un quinqua bon chic bon genre me branche pour que je vienne chez lui faire un massage à sa femme ce soir. Ambiance champagne, lumière tamisée et bougies. Je lui explique que je ne suis pas assez motivé pour faire 400 bornes aller-retour pour un simple massage. Si je m'y prends bien avec madame je pourrais l'enculer, me dit-il avec un gros clin d'œil émoticône. La rupture de ton me fait sourire.
17h54
La nouvelle vient de tomber. Nous venons de décrocher le gros contrat que nous attendions. La nouvelle a sur moi autant d'effet que la sortie d'un nouvel album de Muse. Lent suicide professionnel. Je traite les urgences, délègue et botte en touche. Le reste attendra demain. Sam Cooke pour terminer.
18h41
Une amie bloggeuse me tient informé des dernières coucheries de l'éroblogosphère. J'ai envie de cuisine thaïlandaise et de gros nichons qui sentent bon le sable chaud. Il est temps de rentrer à la maison.
Un café et c'est reparti. Faire illusion. Démangeaisons dans le bas ventre. Pulsions de débauche, d'excès et d'indécence. De nouveauté et d'inconnu. De temps hors du temps. J'entre pseudo et mot de passe. Les plans de dernière minute ne sont pas évidents à organiser en semaine. Alors que c'est si simple sur Meetic. Mais j'y suis tricard. Qui ne tente rien n'a rien.
14h10
De moins en moins à l'aise sur ce site. Pourtant j'y ai fait de belles rencontres. Etalage des chairs. L'impression de toujours croiser les mêmes têtes, si je puis dire. Parmi les femmes seules connectées, beaucoup de quadras sans photos. Les quadras sont de bons coups mais elles fuient les "p'tits jeunes".
14h16
Je reçois un mail d'une jeune chargée de comm' qui me fait sortir de mes gonds. J'ai épuisé tout mon stock de patience et d'indulgence. Le client est roi. Il est souvent le roi des cons.
14h18
Une phrase laconique en guise de présentation : "Album ?" Même pas de bonjour. Degré zéro de la communication. Besoin d'un carré de chocolat. Ou d'une pipe.
14h21
J'appelle L, une cliente dont la voix fait se dresser mes poils sur les bras. Mais pas que. Elle en joue bien évidemment. C'est une grande bavarde. Plus efficace que le téléphone rose. Ma collègue qui l'a rencontrée, elle, me dit qu'elle est tout à fait charmante à tout point de vue. Je lui confie qu'à chaque fois je me sens tout chose après avoir raccroché. Elle m'avoue qu'elle aussi. Putain, j'ai faim de chatte.
14h57
Je fais connaissance sur le site d'une jolie trentenaire, look de garçonne à la Jean Seberg. Je suis charmé. Nouvelle inscrite mais pas novice en libertinage. Dialogue qui démarre sur les chapeaux de roue. Puis soudain plus rien. Plus de réponse. Je ne me formalise même plus pour ça. Mais j'ai quand même besoin d'un carré de chocolat. Au lait avec des noisettes. Ou d'une pipe.
15h01
Je lance une recherche en prévision d'un probable déplacement professionel à venir. J'hallucine du nombre de jeunes filles sexy inscrites en région parisienne, de la variété de leurs profils et aspirations. Sans être dupe.
15H13
Un couple "débutant" avec lequel je suis en contact sporadique depuis trois semaines vient me relancer. Pas de photo disponible. "Bientôt" me disent-ils depuis trois semaines. Ça sent le mauvais plan. Je romps le dialogue.
15h18
Qu'ils se présentent comme amateurs de hard ou de "porno chic dans une ambiance bulles", les couples sont incapables d'exprimer une envie au-delà de "passer un agréable moment" ou "on cherche un homme pour s'occuper de madame". Finalement assez peu de fiches qui suscitent l'intérêt et le désir. Les attentats linguistiques du style "nous sommes un couple qui aimons s'amuser" me sont de plus en plus rédhibitoires.
15h21
Je mate la vidéo fort sympathique et distrayante d'une appétissante femme callipyge moulée dans un jean bien trop petit pour elle et qui exhibe ses charmes de façon délicieusement provocante en pleine rue lorsque mon employeur surgit sans que je ne l'entende venir. La faute à Sonny Rollins qui souffle comme un diable dans son saxophone. J'ai juste le temps de fermer l'objet du délit. Laisser tomber l'iPod quand je chasse au boulot.
15h34
Beaucoup de cyber-libertins mentent sur leur âge. Ou alors ils ont passé leur vie à travailler dans les mines de Sibérie.
15h41
Un jeune responsable de comm' qui s'exprime comme un candidat de Secret Story m'apprends par mail que son stage se termine ce soir. En plein projet. Je vais devoir reprendre tout à zéro avec le/la stagiaire qui le remplacera. Ainsi va la gestion de projets dans les grandes entreprises françaises. J'ai besoin d'un carré de chocolat. Ou d'une pipe.
15h47
J'entre en contact avec une photographe plutôt douée à en croire son book. Sa motivation est artistique. Mais l'Art a un prix.
15h52
Le contraste est saisissant entre la classe infinie de Lady Day qui caresse mes oreilles et les exhibitions de membres turgescents, fesses molles et de trous béants qui défilent sous mes yeux las. De très belles photos tout de même parfois. Je passe en mode rock & roll seventies.
15h58
Une bombasse me propose… ses dessous souillés. Ça faisait longtemps. Je lui propose un échange. Son string contre deux vieilles paires de chaussettes. Ça ne la fait pas rire.
16h17
Le couple débutant vient d'ajouter des photos à son profil. La miss a un joli cul ma foi. Je tente une relance. Ils me snobent. Je l'ai bien cherché.
16h21
Miracle, le logo orange clignote. J'ai un message. D'un(e) "trans non opérée" à la féminité assez stupéfiante. Je ne crois pas être encore prêt pour cette aventure. Je suis flatté tout de même.
16h24
Je commence à me faire à l'idée de passer une soirée calme et reposante. Un bon petit repas et un bon livre, ça peut le faire. J'ai envie d'un carré de chocolat.
16h26
Non, non, non, ce soir j'ai envie de perdition en territoires inconnus.
16h57
C'est maintenant un travesti qui m'aborde. "Je suis très féminine" m'assure-t-il/elle, comme si ça pouvait me faire changer d'avis. Curieux je lui demande de m'ouvrir son album privé. Il/elle ressemble à Jean-Marie Messier avec une perruque. C'est drôle et pas à la fois.
17h11
L'intro me donne instantanément la chair de poule. "And now I wanna be your dog…" chante Iggy. Fuck, yeah !
17h13
"Proposez-moi vos scénarios, je suis très ouverte" lit-on sur sa fiche. Je lui propose un petit scénar improvisé où elle tient la cravache. Je lui aurais proposé de se faire sodomiser par une bande de clochards dans une décharge publique qu'elle n'aurait pas été plus outrée. Une femme sur deux sur le site déplore sur sa fiche que les hommes ne savent pas lire.
17h15
Le volume de mon éjaculat est primordiale pour une vie sexuelle épanouie tente de me convaincre un de ses spams reçus des Amériques. Attention, la satisfaction de mes partenaires en dépend. Je suis circonspect. Mais il y a une logique à tout ça. D'abord je me suis allongé la bite grâce à leurs extenseurs. Ensuite j'ai augmenté le volume de mes couilles grâce à leurs pilules. J'ai pris leurs cachets pour baiser toute la nuit sans débander. Il ne me manque plus qu'à éjaculer des hectolitres. J'attends avec impatience le remède miracle qui donnera à mon sperme le goût de fraise tagada.
17h17
Je fais le test. Je me vante auprès d'une jeune femme à la poitrine provocante d'être capable d'éjaculer comme vache qui pisse. Test peu concluant. J'aurais du écouter mon instinct.
17h18
Note à moi-même : me créer un profil Facebook.
17h22
"Messieurs, séduisez-moi, soyez imaginatifs". Vous êtes mimi comme tout et devez être une bombe au lit mais non, je refuse. C'est toujours à l'homme de séduire, d'être original, d'éveiller vos sens.
En vérité elle a le cul flasque et habite à plus de 500 km.
17h33
F. vient me faire un petit coucou. Elle refuse de me rencontrer sous prétexte que je suis maqué mais reviens régulièrement à la charge. Puis se dégonfle. Dommage. Elle a une paire de seins comme en rêve tout homme hétérosexuel.
17h41
C'est fou le nombre de nanas qui aiment faire la leçon. Des chieuses. A ce jeu là les parisiennes ne sont pas les dernières.
17h53
Un quinqua bon chic bon genre me branche pour que je vienne chez lui faire un massage à sa femme ce soir. Ambiance champagne, lumière tamisée et bougies. Je lui explique que je ne suis pas assez motivé pour faire 400 bornes aller-retour pour un simple massage. Si je m'y prends bien avec madame je pourrais l'enculer, me dit-il avec un gros clin d'œil émoticône. La rupture de ton me fait sourire.
17h54
La nouvelle vient de tomber. Nous venons de décrocher le gros contrat que nous attendions. La nouvelle a sur moi autant d'effet que la sortie d'un nouvel album de Muse. Lent suicide professionnel. Je traite les urgences, délègue et botte en touche. Le reste attendra demain. Sam Cooke pour terminer.
18h41
Une amie bloggeuse me tient informé des dernières coucheries de l'éroblogosphère. J'ai envie de cuisine thaïlandaise et de gros nichons qui sentent bon le sable chaud. Il est temps de rentrer à la maison.
mercredi 7 octobre 2009
Bûcher des vanités
Quand elle ne se torture pas les neurones pour trouver de nouveaux moyens d'anéantir la classe moyenne à coups de taxes nouvelles, la majorité présidentielle se branle le cortex pour nous pondre de nouvelles lois. Elle adore ça les lois. L'ordre c'est plus bandant que la justice sociale. Nouvelle lubie en date, moins grave que la taxation des indemnités d'accident du travail je vous l'accorde, une députée UMP voudrait soumettre un texte de loi visant à obliger les magazines de mode à mentionner lorsqu'une photo a été retouchée avant publication. Après "fumer tue" sur les paquets de cigarettes on pourrait donc voir apparaitre la mention "sans Photoshop la bombe sexuelle que vous avez sous les yeux est en réalité un boudin ridé et plein de cellulite" dans la presse bon marché.
Aussi je pose la question, pendant qu'on s'attaque aux vrais problèmes de société, à quand une loi obligeant les artistes casseroles à signaler que leur voix a été retouchée en studio ? Autotune et Photoshop, même combat. J'attends avec impatience le jour où je pourrai lire en bas des affiches de cinéma la mention "attention, la débauche d'effets spéciaux vise à cacher l'indigence du scénario". Certes, les mauvaises langues ne manqueront pas de signaler que certains films portent déjà la mention "produit par Luc Besson". Good point.
Blague à part, autant je peux comprendre que l'on prenne des mesures face à la dérive des mannequins anorexiques qui met en danger leur santé ainsi que celle de (jeunes) femmes influençables, autant j'ai du mal à comprendre ce qui justifie un tel projet de loi. Que nombre de femmes fassent un complexe grandissant face à une perfection corporelle totalement artificielle qui leur est matraquée lourdement dans le presse féminine, cela fait peu de doute. Qu'elles soient écœurées lorsqu'on leur balance sous les yeux une Sharon Stone (customisée de A à Z) bombe sexuelle à 50 ans, je le comprends. J'ai moi aussi mes petits complexes. Mais toutes les législations du monde ne changeront pas un état de fait : la nature est injuste lors de la distribution des atouts physiques. Et le corps vieillit, nous n'y pouvons rien. Et puis que je sache personne n'oblige les femmes à lire ces torchons. Mais la femme est masochiste.
Si l'hypothèse selon laquelle l'estime de soi de la gente féminine était à ce point mise à mal qu'il serait urgent d'intervenir se vérifiait, peut-être faudrait-il s'attaquer directement au modèle économique totalement cynique de la presse féminine : je culpabilise la femme à longueur de pages, lui mettant le nez sur ses bien naturelles imperfections, lui reprochant avec violence d'avoir des rondeurs et/ou des rides, je lui refourgue des produits amincissants, des crèmes anti-rides, des gels anticellulite et j'en passe, et j'encaisse la manne des annonceurs. Aussi hallucinant que cela puisse paraitre, il semblerait qu'une bonne partie de la population féminine n'ait pas encore saisi l'arnaque.
Si j'osais me permettre une remarque je signalerais que si les femmes ne baissaient pas les yeux dans la rue, si elles ne s'enfuyaient pas pour un regard, si elles n'étaient pas prêtes à vous gifler pour un compliment, peut-être se sentiraient-elles plus désirables et désirées. Mais je suis timide alors je ne dis rien.
Au-delà de sa pertinence (et de la porte ouverte au n'importe quoi que constituerait le vote de cette loi qui fort heureusement a bien peu de chance de passer), on peut s'interroger sur l'impact d'une telle mention. Prenons encore l'exemple de la cigarette. On a beau rappeler aux fumeurs sur chaque paquet, et avec un message clair, qu'ils courent le risque de mourir jeunes dans d'affreuses souffrances, la toxicomanie tabagique ne régresse que très lentement. Alors comment peut-on espérer qu'une mention "photo retouchée" empêche l'homme de comparer la bombasse (artificielle) qui lui fait de l'œil sur papier glacé à la femme qui lui repasse ses chemises ? Et puis où commence la retouche photo ? De l'effacement d'un petit bourrelet disgracieux à un lifting complet, il y a un monde.
Il n'empêche que cela me donne quelques idées. Scoop. Je peux vous l'annoncer en exclusivité, dès demain je prends ma carte de l'UMP et compte me présenter aux prochaines élections locales. Je voudrais faire passer une loi qui me tient à cœur. Il s'agit d'interdire d'exhibition ces curiosités de la nature qui affichent tablettes de chocolat et sexes de 3 mètres de long et me font une concurrence déloyale sur les sites de rencontres avec pénétration.
Aussi je pose la question, pendant qu'on s'attaque aux vrais problèmes de société, à quand une loi obligeant les artistes casseroles à signaler que leur voix a été retouchée en studio ? Autotune et Photoshop, même combat. J'attends avec impatience le jour où je pourrai lire en bas des affiches de cinéma la mention "attention, la débauche d'effets spéciaux vise à cacher l'indigence du scénario". Certes, les mauvaises langues ne manqueront pas de signaler que certains films portent déjà la mention "produit par Luc Besson". Good point.
Blague à part, autant je peux comprendre que l'on prenne des mesures face à la dérive des mannequins anorexiques qui met en danger leur santé ainsi que celle de (jeunes) femmes influençables, autant j'ai du mal à comprendre ce qui justifie un tel projet de loi. Que nombre de femmes fassent un complexe grandissant face à une perfection corporelle totalement artificielle qui leur est matraquée lourdement dans le presse féminine, cela fait peu de doute. Qu'elles soient écœurées lorsqu'on leur balance sous les yeux une Sharon Stone (customisée de A à Z) bombe sexuelle à 50 ans, je le comprends. J'ai moi aussi mes petits complexes. Mais toutes les législations du monde ne changeront pas un état de fait : la nature est injuste lors de la distribution des atouts physiques. Et le corps vieillit, nous n'y pouvons rien. Et puis que je sache personne n'oblige les femmes à lire ces torchons. Mais la femme est masochiste.
Si l'hypothèse selon laquelle l'estime de soi de la gente féminine était à ce point mise à mal qu'il serait urgent d'intervenir se vérifiait, peut-être faudrait-il s'attaquer directement au modèle économique totalement cynique de la presse féminine : je culpabilise la femme à longueur de pages, lui mettant le nez sur ses bien naturelles imperfections, lui reprochant avec violence d'avoir des rondeurs et/ou des rides, je lui refourgue des produits amincissants, des crèmes anti-rides, des gels anticellulite et j'en passe, et j'encaisse la manne des annonceurs. Aussi hallucinant que cela puisse paraitre, il semblerait qu'une bonne partie de la population féminine n'ait pas encore saisi l'arnaque.
Si j'osais me permettre une remarque je signalerais que si les femmes ne baissaient pas les yeux dans la rue, si elles ne s'enfuyaient pas pour un regard, si elles n'étaient pas prêtes à vous gifler pour un compliment, peut-être se sentiraient-elles plus désirables et désirées. Mais je suis timide alors je ne dis rien.
Au-delà de sa pertinence (et de la porte ouverte au n'importe quoi que constituerait le vote de cette loi qui fort heureusement a bien peu de chance de passer), on peut s'interroger sur l'impact d'une telle mention. Prenons encore l'exemple de la cigarette. On a beau rappeler aux fumeurs sur chaque paquet, et avec un message clair, qu'ils courent le risque de mourir jeunes dans d'affreuses souffrances, la toxicomanie tabagique ne régresse que très lentement. Alors comment peut-on espérer qu'une mention "photo retouchée" empêche l'homme de comparer la bombasse (artificielle) qui lui fait de l'œil sur papier glacé à la femme qui lui repasse ses chemises ? Et puis où commence la retouche photo ? De l'effacement d'un petit bourrelet disgracieux à un lifting complet, il y a un monde.
Il n'empêche que cela me donne quelques idées. Scoop. Je peux vous l'annoncer en exclusivité, dès demain je prends ma carte de l'UMP et compte me présenter aux prochaines élections locales. Je voudrais faire passer une loi qui me tient à cœur. Il s'agit d'interdire d'exhibition ces curiosités de la nature qui affichent tablettes de chocolat et sexes de 3 mètres de long et me font une concurrence déloyale sur les sites de rencontres avec pénétration.
mardi 6 octobre 2009
Problème de math
Les caissières de l'enseigne A sont 1,7 fois plus sexy et 2,3 fois plus souriantes que celles de l'enseigne B. Kinky a passé hier soir 1h23 à exhiber en webcam sa virilité à une femme mariée consentante et n'a pas baisé depuis 51 heures et 27 minutes. L'enseigne B est située à 2 km. L'enseigne A à 11 km. La température a chuté de 15° en 72h. Le carburant est 0,3 centimes moins cher dans l'enseigne B mais grâce à sa carte de fidélité il a droit à 5% de remise auprès de l'enseigne A sur certains produits (dont les yaourts Yoplait aux fraises 0% de matières grasses).
Dans laquelle des deux enseignes Kinky va-t-il aller faire ses courses ce midi ?
Dans laquelle des deux enseignes Kinky va-t-il aller faire ses courses ce midi ?
lundi 5 octobre 2009
En vrac
L'automne est là. Baisse des températures. Robes légères reléguées au placard. Bienvenus le gris, les doudounes et les cols roulés. T'as beau t'appeler Oscar Tramor… Lundi matin. Pas envie de me lever. Saison du racket étatique. Et des festivals de jazz. Calendrier anachronique. Nostalgie d'un cul slave. L'ennui et le spleen sont à ma porte. Résister. Beaucoup de sport et de belles lectures. Rentrée cinéma intéressante. Soderbergh est fatigué. Scorcese se fait attendre. Proposition inédite. Que de la gueule. Domenech est toujours en poste. Ranger. Classer. Trier. Météo de couple au beau fixe. Pause mens(tr)uelle. Taxer, taxer et encore taxer ou l'impuissance sarkozyenne. L'écologie a bon dos. Chouettes concerts à venir. Sentiment d'anesthésie. Concessions pesantes. Evasions nocturnes. Oui ta chatte a bon goût. Les incompétents ça ose tout. Trop de blé claqué pour m'offrir mon voyage à Hong Kong cet hiver. Paris bientôt. Londres aussi. J'aime bien cette petite conne de Lily Allen. Lassitudes. Renoncer est-il forcément synonyme d'échec ? Cyber-errances. Trop petit, trop jeune, trop vieux, trop court, trop blanc. Go fuck yourself. J'avais fait l'impasse sur la collaboration Satchmo-Ella Fitzgerald. C'est sublime. Karen Dalton aussi. Non, je ne veux pas de tes culottes usagées. Quelques ébauches de texte un peu moins médiocres que d'habitude. Des idées. Une porte de sortie ? You got it wrong. Amitiés fragiles. Conformismes et malentendus. Saloperie de correcteur orthographique. Non tu n'as pas grossi. Nique sa mère la pluie. Le suicide plutôt que la démission. Choquante inhumanité. Kamoulox ! Fourrée dans les fourrés. Divertissant. Les traders ont retrouvé le sourire. La police est brutale. Sourire de façade. Caresser dans le sens du poil. Un parking. Pipe récréative. Ejaculation exutoire. Pop Life. Je l'aime bien mais lui préfère sa copine. Ame qui colle. From start to start. Les légendes sont faites pour mourir. Fuck it !
jeudi 1 octobre 2009
Salut les p'tits clous
Lorsque l'on se retrouve coincé au bureau sans la moindre envie de bosser tout en souhaitant se donner une apparence studieuse (et accessoirement rire un peu), rien de tel que la consultation des statistiques de fréquentation de son blog.
Rien de bien nouveau. Continuent de débarquer sur mes terres une nuée d'hommes frappés d'un sérieux complexe d'Œdipe, des paumés à la recherche de techniques pour se satisfaire en solitaire, quelques voyeurs pédo-zoophile… De bien jolies fréquentations en somme.
Au-delà de la maltraitance quasi-systématique de la langue française, ce qui m'étonne toujours à la lecture des expressions-clés qui mènent chez moi quotidiennement quelques dizaines d'égarés, c'est cette formulation qui porte à croire que la plupart des utilisateurs de moteurs de recherche pensent toujours en 2009 s'adresser à une personne physique qui leur répondrait en temps réel.
Voici le top 20 des expressions-clés les plus amusantes/déroutantes pour le mois de septembre.
N°20 :
Messages et commentaires des internautes sur relations sexuelles cochonnes et perverses
Vous arrivez trop tard, face à l'afflux de propositions indécentes à peine voilées j'ai été contraint d'interdire les commentaires sur mon blog, ne pouvant suivre le rythme. Je peux néanmoins vous confirmer sans trop m'avancer que l'immense majorité de la population sexuellement active préfère effectivement avoir des relations sexuelles "cochonnes et perverses" tant qu'à faire.
N°19 :
Quels sont les fantasmes masculins
Les fantasmes de mâles sont aussi nombreux qu'il y a d'hommes sur cette planète. Pour certains ce sera la personnalisation de leur Opel Corsa aux couleurs de leur club de foot préféré, pour d'autres ce sera de croiser Sasha Grey dans un ascenseur. Et je ne parle là que des hétérosexuels. Cela vous donne une petite idée de l'étendue des fantasmes masculins.
N°18 :
Mec qui se met un gros gode a la webcam
Je crains que vous vous soyez trompé(e) d'adresse. Les plans webcam n'ennuient presque autant qu'une interview de Xavier Bertrand et pour être tout à fait honnête avec vous, je n'offre l'accès à cette zone de plaisir encore tabou qu'en de très rares occasions et à des femmes méritantes.
N°17 :
Comment limer une chaine de tronçonneuse
A moins qu'il ne s'agisse de langage codé, vous avez dû faire une drôle de tête en débarquant ici !
N°16 :
Badoo pas evident pour les plans q
Allons avec un peu de savoir-faire, on y arrive très bien, croyez-moi.
Note à moi-même : songer à mener une étude de marché sur la viabilité d'un service de coaching en séduction virtuelle et cyber-adultère.
N°15 :
Mon mari est sur badoo je suis degoute
Si cela peut vous rassurer, monsieur a l'air de ramer un peu.
N°14 :
Fais-moi un cuni esclave
Comme ces mots sont doux à mon oreille...
N°13 :
Deborah Harry sur scène sans culotte
Si par chance votre recherche se trouvait couronnée de succès, si vous trouviez quelques preuves photographiques d'un laisser aller ou de penchants exhibitionnistes de la dame au cours des années 70/80, merci de faire suivre jusqu'à ma boite mail.
N°12 :
Baise avec la femme de mon patron
Un fantasme de syndicaliste probablement. Pas plus idiot que la séquestration de PDG ou la grève de la faim si on y pense.
N°11 :
Elle enmène son fils au foot et se fait baisée dans les vestiaires
Pour avoir pratiqué le football (et d'autres sports) pendant mes années de jeunesse, je peux vous assurer que les choses ne se passent JAMAIS ainsi. Malheureusement. Même les troisième mi-temps de rugby ne sont plus ce qu'elles étaient parait-il.
N°10 :
Appeler une fille pour que elle vient chez moi pour bezer
Vous avez épuisé votre forfait ? Vous ne recevez pas les journaux de petites annonces dans votre boite à lettres ? Vous n'avez jamais entendu parler de Google ? Un indice : escorte-girl. Pour le prix d'une dizaine de Bescherelles vous devriez pouvoir vous offrir une éjaculation entre les cuisses d'une (plus ou moins) jeune femme plus intéressée par les tâches d'humidité au plafond que par votre braquemard fier et conquérant. Néanmoins il m'est d'avis qu' un Bescherelle serait un meilleur investissement.
N°9 :
Ma femme s'amuse a me promener en laisse par mes couilles
Veinard !
N°8 :
Photos de culottes de femme laissant apparaitre les poils pubien vintage
Oui, bon, vous avez envie de vous branler devant de vieux catalogues de La Redoute quoi !
N°7 :
Site de dominatrices non vénales
Vous ne voulez pas l'adresse du Père Noël aussi ?
N°6 :
Technique pour se branler avec un capote
Mais diable qu'avez-vous donc peur de vous transmettre à vous même pour mettre un préservatif lors de vos jeux auto-érotiques ?
N°5 :
Montrer les photos de vacances a des amis ou l on voit votre femme a moitie nue
Que dire ? Vous me laissez aphone et circonspect.
N°4 :
Cristiano ronaldo nu la bite dans la main
Désolé, ma collection de photos compromettantes de stars se limite à la gente féminine. Tentez votre chance auprès de Paris Hilton ;-)
N°3 :
Les femmes aiment-elles l'odeur de la foufoune
Je ne puis répondre à la place de ces dames mais il m'est avis qu'il en va de même pour la femme lesbienne ou bisexuelle que pour l'homme hétérosexuel : un léger parfum aiguise les sens, l'apparition d'un épais brouillard aux saveurs de gaz moutarde au moment fatidique de la disparition du string n'est guère engageant.
N°2 :
Penis comment le mettre dans un callecon
Jeune homme, la vie risque d'être pour vous un long parcours du combattant. Courage !
N°1 :
Comment jeter un inconnu qui nous a mis un doigt dans le cul
Dans quelle situation êtes-vous encore allée vous mettre ? ! Je ne sais pas, essayez "Cher Monsieur, il me semble que, par accident peut-être, votre doigt s'est introduit sans que je l'y invite dans mon fondement. Cette promiscuité fortuite me met mal à l'aise et m'est désagréable. Je vous demande donc de bien vouloir faire marche arrière et ne plus vous imposer à l'avenir dans mon champ de vision." Sinon il y a la version droite décomplexée bling-bling : "casse-toi pauv' con !"
Rien de bien nouveau. Continuent de débarquer sur mes terres une nuée d'hommes frappés d'un sérieux complexe d'Œdipe, des paumés à la recherche de techniques pour se satisfaire en solitaire, quelques voyeurs pédo-zoophile… De bien jolies fréquentations en somme.
Au-delà de la maltraitance quasi-systématique de la langue française, ce qui m'étonne toujours à la lecture des expressions-clés qui mènent chez moi quotidiennement quelques dizaines d'égarés, c'est cette formulation qui porte à croire que la plupart des utilisateurs de moteurs de recherche pensent toujours en 2009 s'adresser à une personne physique qui leur répondrait en temps réel.
Voici le top 20 des expressions-clés les plus amusantes/déroutantes pour le mois de septembre.
N°20 :
Messages et commentaires des internautes sur relations sexuelles cochonnes et perverses
Vous arrivez trop tard, face à l'afflux de propositions indécentes à peine voilées j'ai été contraint d'interdire les commentaires sur mon blog, ne pouvant suivre le rythme. Je peux néanmoins vous confirmer sans trop m'avancer que l'immense majorité de la population sexuellement active préfère effectivement avoir des relations sexuelles "cochonnes et perverses" tant qu'à faire.
N°19 :
Quels sont les fantasmes masculins
Les fantasmes de mâles sont aussi nombreux qu'il y a d'hommes sur cette planète. Pour certains ce sera la personnalisation de leur Opel Corsa aux couleurs de leur club de foot préféré, pour d'autres ce sera de croiser Sasha Grey dans un ascenseur. Et je ne parle là que des hétérosexuels. Cela vous donne une petite idée de l'étendue des fantasmes masculins.
N°18 :
Mec qui se met un gros gode a la webcam
Je crains que vous vous soyez trompé(e) d'adresse. Les plans webcam n'ennuient presque autant qu'une interview de Xavier Bertrand et pour être tout à fait honnête avec vous, je n'offre l'accès à cette zone de plaisir encore tabou qu'en de très rares occasions et à des femmes méritantes.
N°17 :
Comment limer une chaine de tronçonneuse
A moins qu'il ne s'agisse de langage codé, vous avez dû faire une drôle de tête en débarquant ici !
N°16 :
Badoo pas evident pour les plans q
Allons avec un peu de savoir-faire, on y arrive très bien, croyez-moi.
Note à moi-même : songer à mener une étude de marché sur la viabilité d'un service de coaching en séduction virtuelle et cyber-adultère.
N°15 :
Mon mari est sur badoo je suis degoute
Si cela peut vous rassurer, monsieur a l'air de ramer un peu.
N°14 :
Fais-moi un cuni esclave
Comme ces mots sont doux à mon oreille...
N°13 :
Deborah Harry sur scène sans culotte
Si par chance votre recherche se trouvait couronnée de succès, si vous trouviez quelques preuves photographiques d'un laisser aller ou de penchants exhibitionnistes de la dame au cours des années 70/80, merci de faire suivre jusqu'à ma boite mail.
N°12 :
Baise avec la femme de mon patron
Un fantasme de syndicaliste probablement. Pas plus idiot que la séquestration de PDG ou la grève de la faim si on y pense.
N°11 :
Elle enmène son fils au foot et se fait baisée dans les vestiaires
Pour avoir pratiqué le football (et d'autres sports) pendant mes années de jeunesse, je peux vous assurer que les choses ne se passent JAMAIS ainsi. Malheureusement. Même les troisième mi-temps de rugby ne sont plus ce qu'elles étaient parait-il.
N°10 :
Appeler une fille pour que elle vient chez moi pour bezer
Vous avez épuisé votre forfait ? Vous ne recevez pas les journaux de petites annonces dans votre boite à lettres ? Vous n'avez jamais entendu parler de Google ? Un indice : escorte-girl. Pour le prix d'une dizaine de Bescherelles vous devriez pouvoir vous offrir une éjaculation entre les cuisses d'une (plus ou moins) jeune femme plus intéressée par les tâches d'humidité au plafond que par votre braquemard fier et conquérant. Néanmoins il m'est d'avis qu' un Bescherelle serait un meilleur investissement.
N°9 :
Ma femme s'amuse a me promener en laisse par mes couilles
Veinard !
N°8 :
Photos de culottes de femme laissant apparaitre les poils pubien vintage
Oui, bon, vous avez envie de vous branler devant de vieux catalogues de La Redoute quoi !
N°7 :
Site de dominatrices non vénales
Vous ne voulez pas l'adresse du Père Noël aussi ?
N°6 :
Technique pour se branler avec un capote
Mais diable qu'avez-vous donc peur de vous transmettre à vous même pour mettre un préservatif lors de vos jeux auto-érotiques ?
N°5 :
Montrer les photos de vacances a des amis ou l on voit votre femme a moitie nue
Que dire ? Vous me laissez aphone et circonspect.
N°4 :
Cristiano ronaldo nu la bite dans la main
Désolé, ma collection de photos compromettantes de stars se limite à la gente féminine. Tentez votre chance auprès de Paris Hilton ;-)
N°3 :
Les femmes aiment-elles l'odeur de la foufoune
Je ne puis répondre à la place de ces dames mais il m'est avis qu'il en va de même pour la femme lesbienne ou bisexuelle que pour l'homme hétérosexuel : un léger parfum aiguise les sens, l'apparition d'un épais brouillard aux saveurs de gaz moutarde au moment fatidique de la disparition du string n'est guère engageant.
N°2 :
Penis comment le mettre dans un callecon
Jeune homme, la vie risque d'être pour vous un long parcours du combattant. Courage !
N°1 :
Comment jeter un inconnu qui nous a mis un doigt dans le cul
Dans quelle situation êtes-vous encore allée vous mettre ? ! Je ne sais pas, essayez "Cher Monsieur, il me semble que, par accident peut-être, votre doigt s'est introduit sans que je l'y invite dans mon fondement. Cette promiscuité fortuite me met mal à l'aise et m'est désagréable. Je vous demande donc de bien vouloir faire marche arrière et ne plus vous imposer à l'avenir dans mon champ de vision." Sinon il y a la version droite décomplexée bling-bling : "casse-toi pauv' con !"
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