Je ne vais pas vous infliger ma longue descente vers le néant. Game over. Sayonara.
mercredi 24 août 2011
samedi 13 août 2011
Melancholia
J'y suis allé à reculons. Le réalisateur danois a tendance à sérieusement m'agacer ces dernières années. Mais il m'arrive de céder à l'attrait d'excellentes critiques. Pendant cinq minutes j'ai eu peur. Cinq minutes de fumisterie visuelle pendant lesquelles j'ai cru revivre le cauchemar Tree of life. Et puis passé le générique ça devient beau et envoutant. Seule petite réserve, le jeu de Kirsten Dunst (pour qui j'ai par ailleurs depuis longtemps un petit faible). Si elle est parfaite lors de la première partie fausse piste, elle devient un peu agaçante dans la deuxième partie, où son jeu est totalement monolithique. Mais le jury de Cannes n'est pas de mon avis. Quoiqu'il en soit, c'est certainement l'un des meilleurs films de l'année.
vendredi 12 août 2011
Still here too
Pour la troisième fois en moins d'un an, je viens de regarder Voyage à deux. Je trouve le film plus beau à chaque fois. C'est à mon avis l'un des films les plus fins et clairvoyants jamais écrits sur le couple. Dans lequel je trouve quelques échos à ma vie amoureuse. Et puis il y a Audrey, plus touchante que jamais.
J'aime beaucoup Joaquin Phoenix. Même si je l'avais déjà vu dans The Yards, c'est dans Signes, un film plutôt moyen au demeurant, que je l'ai vraiment découvert. Et puis quelques années plus tard il y a eu Walk the line, La nuit nous appartient et Two Lovers. Et là... chapeau bas. J'attendais avec beaucoup d'impatience la sortie d'I'm Still Here, le vrai faux documentaire qui promettait de lever enfin le voile sur sa carrière avortée de rappeur graisseux et hirsute. Il m'a fallu attendre un mois avant qu'un cinéma près de chez moi ne se décide à le diffuser. Si l'idée de base est superbe, même éventée par des indiscrets qui ont vendu la mèche trop tôt, c'est au final complétement raté. Il n'a ni la beauté d'un geste nihiliste et épidermique, ni la force d'une démonstration argumentée. C'est long, bavard et totalement superficiel. Une blague de potache pas drôle et malheureusement inoffensive.
A part ça, j'ai eu hier soir un début de commencement d'esquisse de pulsion sexuelle. Et surtout depuis trois jours je peux dire que je me sens beaucoup mieux (même si paradoxalement je ne trouve plus le sommeil). J'ai reçu hors champ des messages de soutien qui m'ont fait plaisir. Merci à vous. L’intérêt de tenir ce blog m'apparait de moins en moins évident. On verra bien.
J'aime beaucoup Joaquin Phoenix. Même si je l'avais déjà vu dans The Yards, c'est dans Signes, un film plutôt moyen au demeurant, que je l'ai vraiment découvert. Et puis quelques années plus tard il y a eu Walk the line, La nuit nous appartient et Two Lovers. Et là... chapeau bas. J'attendais avec beaucoup d'impatience la sortie d'I'm Still Here, le vrai faux documentaire qui promettait de lever enfin le voile sur sa carrière avortée de rappeur graisseux et hirsute. Il m'a fallu attendre un mois avant qu'un cinéma près de chez moi ne se décide à le diffuser. Si l'idée de base est superbe, même éventée par des indiscrets qui ont vendu la mèche trop tôt, c'est au final complétement raté. Il n'a ni la beauté d'un geste nihiliste et épidermique, ni la force d'une démonstration argumentée. C'est long, bavard et totalement superficiel. Une blague de potache pas drôle et malheureusement inoffensive.
A part ça, j'ai eu hier soir un début de commencement d'esquisse de pulsion sexuelle. Et surtout depuis trois jours je peux dire que je me sens beaucoup mieux (même si paradoxalement je ne trouve plus le sommeil). J'ai reçu hors champ des messages de soutien qui m'ont fait plaisir. Merci à vous. L’intérêt de tenir ce blog m'apparait de moins en moins évident. On verra bien.
mercredi 3 août 2011
Soldat sans joie...
Je n'ai absolument aucune libido. Aucune. C'est sans doute lié à la dépression. On va dire que c'est ça. C'est bien pratique. Côté cœur c'est évidemment le néant total. Pas envie. Pas prêt. Maladroit. Déçu. Alors au lieu de passer mes soirées sur le net à recruter quelques vulves accueillantes ou à fréquenter des lieux devenus infréquentables, je lis, je regarde, j'écoute. Faute d'été.
Rien de bien transcendant au cinéma. Les trois quarts des films à l'affiche visent un public de moins de douze ans. Merci Lucas, merci Spielberg. Et le reste est principalement constitué de comédies françaises débiles. Petit coup de cœur quand même pour The Murderer, un thriller qui est tellement plus qu'un thriller comme seuls les coréens savent les faire. Du coup je dévore des classiques (et des perles oubliées) de l'âge d'or hollywoodien. Merci TCM, merci la FNAC. Je ne comprendrai jamais pourquoi Fritz Lang (en particulier son œuvre américaine) est à ce point sous-estimé. Je ne suis pas loin de penser que c'était le meilleur d'entre tous. Vraiment pas loin. J'ai ma période western également. Dans le genre, il y a du très con et du très beau. Et pas grand chose au milieu. Dans mon iPod j'ai 60 Go de musique quasiment inédite à mes oreilles mais je reviens toujours vers les deux mêmes albums. How I Got Over de The Roots, que j'écoutais beaucoup lors de mes dernières vacances avec Petite Brune et Third de Portishead que j'ai eu la chance de voir sur scène récemment pour un concert absolument grandiose. Ils ont tous pris un coup de vieux, sauf Beth qui est exactement la même qu'il y a 10 ans. Je m'étais promis de lire quelques classiques, histoire de. Et puis, dans la pile qui prend la poussière, j'ai préféré le dernier Hornby. Puis un James Ellroy. Puis un bon vieux Dashiell Hammett. Je crois que je vais rester ignorant encore un peu.
Rien de bien transcendant au cinéma. Les trois quarts des films à l'affiche visent un public de moins de douze ans. Merci Lucas, merci Spielberg. Et le reste est principalement constitué de comédies françaises débiles. Petit coup de cœur quand même pour The Murderer, un thriller qui est tellement plus qu'un thriller comme seuls les coréens savent les faire. Du coup je dévore des classiques (et des perles oubliées) de l'âge d'or hollywoodien. Merci TCM, merci la FNAC. Je ne comprendrai jamais pourquoi Fritz Lang (en particulier son œuvre américaine) est à ce point sous-estimé. Je ne suis pas loin de penser que c'était le meilleur d'entre tous. Vraiment pas loin. J'ai ma période western également. Dans le genre, il y a du très con et du très beau. Et pas grand chose au milieu. Dans mon iPod j'ai 60 Go de musique quasiment inédite à mes oreilles mais je reviens toujours vers les deux mêmes albums. How I Got Over de The Roots, que j'écoutais beaucoup lors de mes dernières vacances avec Petite Brune et Third de Portishead que j'ai eu la chance de voir sur scène récemment pour un concert absolument grandiose. Ils ont tous pris un coup de vieux, sauf Beth qui est exactement la même qu'il y a 10 ans. Je m'étais promis de lire quelques classiques, histoire de. Et puis, dans la pile qui prend la poussière, j'ai préféré le dernier Hornby. Puis un James Ellroy. Puis un bon vieux Dashiell Hammett. Je crois que je vais rester ignorant encore un peu.
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