Il parait que les français n'ont pas le moral. C'est ce qu'indiquent invariablement tous les sondages d'opinion depuis de longs mois. Il faut dire que l'euro et la crise économique sont passés par là. Nous n'avons pas vu la queue des promesses de hausse du pouvoir d'achat faites par le nabot à Rolex.
Pas plus tard qu'il y a quelques minutes je discutais en chat avec une amie bloggeuse (comment ? mais ça ne vous regarde pas voyons !) qui s'apprêtait à rejoindre son ami-amant pour une prometteuse escapade sentimentalo-sexuelle. Elle m'a confié qu'elle aurait aimé acheter des dessous pour l'occasion, mais que ceux-ci étaient hors de prix. Les voilà les racines profondes de la sinistrose généralisée. Nous parlons de quelqu'un avec un emploi stable. Quelle société peut bien laisser ses femmes dans un tel dénuement, privées de l'essentiel, du droit à se mettre en valeur en se parant des plus jolies choses, à érotiser une rencontre, à se faire plaisir à faire plaisir, à faire bander son homme (ou son amant) ? Une privation des droits les plus essentiels. C'est tout simplement barbare. Et nous pauvres hommes, combien de fois nous privons-nous du plaisir d'acheter des dessous fripons à notre belle pour de basses raisons matérielles ? Combien de fois n'ai-je pas eu l'envie de me présenter à un rdv coquin avec une tenue à faire essayer à mon amante d'un jour ? On nous prive de rêve. On nous prive des plus belles choses.
C'est un problème de fond de premier ordre. Ce devrait être une cause nationale. Moi-même je tarde à acheter la nuisette (superbe, il faut le dire) qui fait languir Petite Brune chaque fois que nous passons devant la vitrine. Il faut dire que le prix... C'est insupportable. Inhumain. Sadiques ! (Des)habillons-nous, séduisons-nous, désirons-nous, mouillons, bandons, baisons... Elle est là la sortie de crise. Les français ne font pas assez la fête. Mais surtout ils ne baisent pas assez. Regardez les Zemmour, Bertrand, Copé et compagnie avec leurs têtes sinistres. Ils nous casseraient moins les couilles s'ils passaient de temps en temps à l'horizontale. Ce devrait être le prochain chantier du gouvernement. Redonner aux femmes le droit à la sensualité et à l'indécence, à la dentelle et aux jambes galbées. Un plan de relance économique (et érotique) juste et équitable. Je propose une baisse immédiate de la TVA sur tous les articles de lingerie, le versement immédiat d'une prime d'élévation du potentiel érotique d'un montant de 500 euros à toutes les femmes de plus de 18 ans, la création de chèques lingerie sur le principe des chèques déjeuner. Sortons dans les rues, préparons nos pancartes. Le combat sera long et difficile. Mais il en vaut la peine.
En attendant, Mesdames, empruntez la carte bleue de Monsieur et faites-vous plaisir. Faites-nous plaisir. Offrez-vous guêpières et porte-jarretelles, dentelles et latex, talons hauts et bustiers pigeonnants. Taxez vos amants, ils vous doivent bien ça. Volez à l'étalage s'il le faut. Mais halte à la crise. Le printemps est là. Mettez nos hormones en ébullition, faites-vous belles et irrésistibles. Faites-nous bander. Vous ne le regretterez pas.
Pas plus tard qu'il y a quelques minutes je discutais en chat avec une amie bloggeuse (comment ? mais ça ne vous regarde pas voyons !) qui s'apprêtait à rejoindre son ami-amant pour une prometteuse escapade sentimentalo-sexuelle. Elle m'a confié qu'elle aurait aimé acheter des dessous pour l'occasion, mais que ceux-ci étaient hors de prix. Les voilà les racines profondes de la sinistrose généralisée. Nous parlons de quelqu'un avec un emploi stable. Quelle société peut bien laisser ses femmes dans un tel dénuement, privées de l'essentiel, du droit à se mettre en valeur en se parant des plus jolies choses, à érotiser une rencontre, à se faire plaisir à faire plaisir, à faire bander son homme (ou son amant) ? Une privation des droits les plus essentiels. C'est tout simplement barbare. Et nous pauvres hommes, combien de fois nous privons-nous du plaisir d'acheter des dessous fripons à notre belle pour de basses raisons matérielles ? Combien de fois n'ai-je pas eu l'envie de me présenter à un rdv coquin avec une tenue à faire essayer à mon amante d'un jour ? On nous prive de rêve. On nous prive des plus belles choses.
C'est un problème de fond de premier ordre. Ce devrait être une cause nationale. Moi-même je tarde à acheter la nuisette (superbe, il faut le dire) qui fait languir Petite Brune chaque fois que nous passons devant la vitrine. Il faut dire que le prix... C'est insupportable. Inhumain. Sadiques ! (Des)habillons-nous, séduisons-nous, désirons-nous, mouillons, bandons, baisons... Elle est là la sortie de crise. Les français ne font pas assez la fête. Mais surtout ils ne baisent pas assez. Regardez les Zemmour, Bertrand, Copé et compagnie avec leurs têtes sinistres. Ils nous casseraient moins les couilles s'ils passaient de temps en temps à l'horizontale. Ce devrait être le prochain chantier du gouvernement. Redonner aux femmes le droit à la sensualité et à l'indécence, à la dentelle et aux jambes galbées. Un plan de relance économique (et érotique) juste et équitable. Je propose une baisse immédiate de la TVA sur tous les articles de lingerie, le versement immédiat d'une prime d'élévation du potentiel érotique d'un montant de 500 euros à toutes les femmes de plus de 18 ans, la création de chèques lingerie sur le principe des chèques déjeuner. Sortons dans les rues, préparons nos pancartes. Le combat sera long et difficile. Mais il en vaut la peine.
En attendant, Mesdames, empruntez la carte bleue de Monsieur et faites-vous plaisir. Faites-nous plaisir. Offrez-vous guêpières et porte-jarretelles, dentelles et latex, talons hauts et bustiers pigeonnants. Taxez vos amants, ils vous doivent bien ça. Volez à l'étalage s'il le faut. Mais halte à la crise. Le printemps est là. Mettez nos hormones en ébullition, faites-vous belles et irrésistibles. Faites-nous bander. Vous ne le regretterez pas.
Bande son :
The Troggs - With a Girl Like You
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