Début de soirée. Nous courons sous la pluie. Une pluie froide qui transperce nos vêtements et nos chaussures. Nous nous mettons à l'abri dans la voiture en attendant l'accalmie qui nous permettra de joindre le cinéma sans risquer une pneumonie.
Je fais tourner le moteur et allume le chauffage. Nous rions de nos décoiffures et reprenons notre souffle en observant autour de nous. La place habituellement bondée à cette heure-ci est totalement déserte. D'un regard nous nous comprenons. Nos mains s'aventurent sous des vêtements qui parfois collent à la peau. Nos lèvres se toisent, s'effleurent. Nos langues se mélangent. Remontée soudaine de la température.
La pluie redouble d'intensité et frappe violemment contre les vitres. Ambiance crépusculaire. En deux secondes je me retrouve pantalon aux chevilles. Elle a pris ma queue dans sa bouche et s'amuse avec mon gland. Je ferme les yeux. Il n'y a plus de contexte, plus d'environnement. J'entends des voix sans les entendre. Je m'imagine acteur malgré moi d'une exhibition publique. L'idée m'excite.
Lorsque j'ouvre les yeux, après avoir joui au fonds de sa gorge, la buée a recouvert les vitres. Et bien sûr de spectateurs il n'y a point. Nous nous rhabillons et affrontons la pluie.
Je fais tourner le moteur et allume le chauffage. Nous rions de nos décoiffures et reprenons notre souffle en observant autour de nous. La place habituellement bondée à cette heure-ci est totalement déserte. D'un regard nous nous comprenons. Nos mains s'aventurent sous des vêtements qui parfois collent à la peau. Nos lèvres se toisent, s'effleurent. Nos langues se mélangent. Remontée soudaine de la température.
La pluie redouble d'intensité et frappe violemment contre les vitres. Ambiance crépusculaire. En deux secondes je me retrouve pantalon aux chevilles. Elle a pris ma queue dans sa bouche et s'amuse avec mon gland. Je ferme les yeux. Il n'y a plus de contexte, plus d'environnement. J'entends des voix sans les entendre. Je m'imagine acteur malgré moi d'une exhibition publique. L'idée m'excite.
Lorsque j'ouvre les yeux, après avoir joui au fonds de sa gorge, la buée a recouvert les vitres. Et bien sûr de spectateurs il n'y a point. Nous nous rhabillons et affrontons la pluie.
19 commentaires:
Euh... et sinon le film était bien ? :p
@ am i wrong :
I don't remember ;-)
Je ne me lasserai jamais, jamais des histoires de mécaniques automobiles...
La température est montée aussi. De la buée, partout. Une chaleur indécente...
@ Fée d'hiver :
L'automobile n'est pas mon lieu coquin de prédilection mais j'y ai pris beaucoup de plaisirs ;-)
oh! schocking ;-)
@ almost :
What is shocking ?
Il ne l'est pas forcément non plus pour moi... Mais j'y ai des souvenirs... IMPERISSABLES...
Oh lala... la température vient brusquement de monter dans mon bureau !!! Argh !
shocking cette utilisation du "almost" avec "fucking" ;-)
@ fée d'hiver :
Moi aussi...
@ lania.m :
Vous m'en voyez plus que ravi !
@ Almost fucking choquée :
;-)
Hm, je vois, en automne, tout le monde campe dans sa voiture... ;)
@ miss s:
;-)
C'est pas juste... La Nature encore une fois nous joue des tours ! Evidemment, dans l'habitacle, adorer de baisers un sexe brandi fièrement est tellement plus commode que découvrir d'une langue curieuse les secrets d'une femme. Dites Kinky, rassurez moi, c'est bien pour cela et cela seulement que les histoires automobiles sont souvent des histoires d'adoration du vit ! Dites Kinky, dites, si c'était moins acrobatique, vous nous auriez fait un p'tit billet sur comment faire monter la température de l'amante ??
@ gicerilla sufragette :
C’est injuste j’en conviens.
Je n’ai jamais rechigné à découvrir d’une langue curieuse les secrets d’une femme (l’expression est si délicieuse que je me permets de la reprendre), bien au contraire, mais il est vrai que la nature a voulu que cette découverte exige un minimum d’espace pour être exécutée correctement. Espace que n’offre pas l’habitacle de mon automobile. Quoique… j’ai souvenir d’exquis plaisirs de bouche sur la banquette arrière. Nous dirons donc que nous n’avons pas osé, (relativement) exposés aux regards que nous étions.
EVEA
Souffler. Inspirer.
Rester zen.
Vraiment merci pour ces quelques mots qui me vont à ravir en ce moment !! se contenter de quelques plaisirs simples n'est pas toujours facile.
je penserai à toi lorsque la cocotte minute sera pleine...
Souffler inpirer rester zen !!!
@ anonyme :
Mais tout le plaisir est pour moi !
Merci d'etre passé me voir et d'avoir pris le temps de découvrir mon blog. J'en ai fait de meme. Tes écrits sont trés agréables a lire. Je reviendrai papillonner ici. Baisers
Armandie
@ armandie :
Reviens quand tu veux !
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