jeudi 27 septembre 2007

Portrait des hommes qui se branlent

Ils doivent être une douzaine. Spectateurs silencieux. Des chuchotements emplissent l'alcôve. Nous les ignorons, jouons à ne pas leur donner le spectacle qu'ils attendent. Pas tout de suite.

Qui sont ces hommes au bout de ces sexes dressés. Maris délaissés ? Infidéles amoraux ? Queutards tristes ? Epicuriens épanouis ? Je me demande quelles sont leurs histoires.

Eux c'est un peu moi. Plus vieux viendrai-je moi aussi seul en ces lieux, dans l'espoir qu'on me fasse une petite place, qu'on me donne un peu ?

Eux c'est un peu moi. Mais ce soir je préfére ma place à la leur. Je ne veux pas partager. Pas ce soir.

mercredi 26 septembre 2007

At first sight

L'instant est bref et décisif.
Un regard.
La promesse de beaux instants.
Ou une fin de non recevoir.

Une décharge d'adrénaline
Mon addiction.

lundi 24 septembre 2007

Days Of Being Wild

Bar lounge du centre ville. Ambiance feutrée, clientèle jeune et friquée. Mon rendez-vous se fait attendre. Je commande un cocktail que je sirote tranquillement en observant autour de moi. J'ai toujours aimé observer dans les bars, c'est aussi instructif que divertissant. Un jeune couple vient s'assoir à la table voisine. Ils ne déparent pas dans le décor. Mon regard est tout de suite attiré par la demoiselle, jolie blonde au charme discret.

Je les observe du coin de l'œil. Elle porte un chemisier légèrement décolleté. D'où je suis je peux voir une partie conséquente de son sein gauche, ce qui vous vous en doutez ajoute à mon trouble. Lui semble un peu ailleurs, préoccupé. Ils se parlent peu.

Entre deux gorgées, mon regard se pose sur elle. Elle ne tarde pas à le remarquer. Elle me sourit discrètement. Je fonds. J'en oublie presque mon rendez-vous. Je commence à me faire à l'idée que la jolie gourmande avec qui j'ai rendez-vous m'ait posé un lapin.

Le jeune homme de la table d'à côté se dirige vers l'escalier qui mène à l'étage et accessoirement aux toilettes. J'inspire un grand coup pour me donner du courage et m'apprête à partir à l'abordage de la jolie blonde lorsqu'une voix féminine me fait sursauter.
- Kinky ?
- Oui c'est moi. Tu as trouvé facilement ?

Lorsque mon invitée prend place je crois deviner une légère déception dans le regard que la blonde pose sur moi.

Sa voix est beaucoup plus posée que quelques heures auparavant au téléphone mais c'est une femme qui sait ce qu'elle veut. La conversation s'oriente très vite sur le sujet qui nous réunit : le sexe. Elle n'en a pas moins beaucoup d'humour. Nous échangeons quelques anecdotes croustillantes qui semble-t-il parviennent jusqu'aux oreilles de nos voisins. Nous nous en amusons.

Il est tard. Je suis pris d'un désir de sexe quasi-animal. Je n'ai qu'une envie, me perdre entre ses cuisses, goûter à sa chatte et lui dévorer le cul. Envie de sexe sauvage que je lui exprime crument, sans doute désinhibé par un second cocktail que je me suis envoyé pratiquement cul sec.

Je règle les boissons et prenons la direction de mon appartement. Lorsque mon regard croise une dernière fois celui de la blonde, celle-ci baisse les yeux. Quelques minutes plus tard, en pleine perdition, j'aurai une pensée pour elle.

dimanche 23 septembre 2007

Dit-on...

Le sexe, il y a ceux qui en parlent et ceux qui le font. Vous comprendrez que je n'ai pas beaucoup le temps d'écrire en ce moment.


Pour mieux vous en parler prochainement.

mardi 18 septembre 2007

¡ Átame !

Tu me disais hier que je ferai un bon esclave. Je crois que tu n'imagines pas à quel point.

En inversant les rôles et les règles du jeu que nous avions définis, tu as réveillé des fantasmes que j'avais quelque peu enfouis. Il va falloir maintenant assumer.

Nul doute que tu voudras me faire payer pour les bleus qui ont marqué tes fesses pendant une bonne semaine. J'attends ta vengeance avec impatience et anxiété.

jeudi 13 septembre 2007

Clara (X-Rated)

Comme chaque année à la même époque je me rends à un salon professionnel organisé dans ma ville. C’est l'occasion de se tenir au courant des nouvelles tendances et de prendre des contacts tout en mangeant et buvant à l'œil. C'est aussi un excellent endroit pour flirter.

Je remarque Clara (the names have been changed to protect the innocents) en passant devant le stand qu'elle anime. Nos regards se croisent et s'attardent un instant. Nous nous sourions. Mais elle est au milieu d’une conversation avec un quadragénaire au look d'ingénieur informaticien.

Lorsque je repasse sur le stand quelques minutes plus tard elle est toujours occupée. Je m’empare d'une des brochures disposées sur le présentoir que je feuillette patiemment.
- Je peux vous renseigner ? me demande une voix douce.
C’est elle. Elle doit avoir un peu moins de 30 ans. Cheveux blonds, jolies joues roses et rondeurs appétissantes.

Je lui pose quelques questions sur les prestations présentées dans la brochure auxquelles elle répond avec beaucoup d'enthousiasme. Bientôt la conversation dévie sur un sujet bien plus intéressant : nous. Elle me confie qu'elle vit à Dijon, qu'elle est une grande voyageuse et qu’elle va se marier le mois prochain. La conversation est animée. Elle me fait rire et rit de bon cœur à mes blagues. Sans nous en rendre compte plus d'une heure s'écoule.

Nous discutons de voyages, de vie nocturne, de cinéma, de la vie sur les salons. Elle m’explique qu’elle aime les salons, rencontrer du monde, mais qu'elle déteste les nuits seule à l'hôtel ou pire, les soirées avec les collègues. Elle me demande où sortir ce soir. Je saisis la balle au bond :
- Je vais à une soirée ce soir, vous pourriez m'accompagner…
- Je ne voudrais pas m'imposer
- Ne vous inquiétez pas, mes amis seront ravis de votre présence.
Elle me lance un regard intrigué.
- De quel genre de soirée s'agit-il ?
J'hésite un instant puis me lance :
- Il s'agit d'une soirée entre épicuriens raffinés, une soirée libertine…

Son visage se fige, surprise par mon culot. Elle ignore que je suis moi-même surpris de mon audace. Le rouge lui monte aux joues. Elle cherche du regard à savoir si je plaisante. Elle laisse échapper un rire gêné mais je lis de la curiosité dans ses yeux.
- Je suis presque mariée !
- Il n'y a aucune raison qu'il l'apprenne...
Instants de flottement. Je passe au tutoiement :
- Tu n’en as jamais rêvé ?
Pour toute réponse elle pique un phare.



Lorsque je passe la prendre à son hôtel, elle s'est mise en beauté. Elle est maquillée avec goût, porte une robe noire moulante et des talons hauts. En chemin elle me pose timidement des questions sur les invités, le déroulement de la soirée, mon expérience de ce type de soirées… Je la sens plus excitée à chaque réponse. Je la sens également très anxieuse. J'arrête la voiture sur le bord de la route.
- Je peux encore te déposer à l'hôtel. Tu es sure de vouloir m'y accompagner ?
Elle me dit oui d’un hochement de tête timide. Je dépose un baiser sur ses lèvres.
- Tu ne m'abandonneras pas n'est-ce pas ? Tu resteras à côté de moi ?
- Je te le promets.
Elle saisit ma main, qu'elle place entre ses cuisses. Je remonte peu à peu sa robe, mes doigts s’aventurant jusqu’à son string déjà inondé. Nos mains, nos bouches s'emballent. Nous glissons sur la banquette arrière où je la prends en levrette.



Nous sommes enlacés, reprenant nos esprits, parfois éblouis par les phares des voitures.
- Toujours partante ?
- Plus que jamais !



La porte s’ouvre. Clara me prend la main. Une jolie blonde en nuisette transparente nous fait pénétrer dans l’antre des plaisirs. Trois couples, dont mes amis T & B, et quelques jeunes hommes partagent champagne et amuse-gueules. L’ambiance est bonne enfant et détendue. Chacun se présente aux autres invités, Clara rougit lorsque vient notre tour. Je lui sers une coupe de champagne. Mon accompagnatrice plait visiblement beaucoup à son voisin, trentenaire élégant et jovial. Il pose une main sur sa cuisse. Elle me lance un regard interrogateur.
- Détends-toi, lui dis-je à l’oreille.

Nous nous embrassons avec fougue, faisant abstraction de ce qui nous entoure. Lorsque nous revenons à nous, le voisin de Clara est en train de lui caresser les seins et la jolie blonde en nuisette suce un des jeunes hommes sous le regard de l’assistance. Clara se fige un instant, elle réalise ce qui lui arrive. Elle me prend la main qu’elle serre dans la sienne en observant la queue du jeune disparaitre dans la bouche de la blonde. Je pose sa main sur mon entrejambe, qu’elle caresse avec envie. Avant de sortir mon sexe gonflé et de le prendre en bouche. Je ferme les yeux…

Ça caresse, suce, lèche et baise désormais dans tous les coins de la pièce. Je fais signe au voisin de Clara qui nous regarde avec envie de s’occuper un peu d’elle. Il ne se fait pas prier pour glisser quelques doigts dans sa chatte et la lécher pendant qu’elle me suce avec un entrain qui lui vaut quelques compliments de l’assistance. Ce qui a pour effet de la faire entrer dans une sorte de transe. Lorsque je lui demande de s’occuper de son voisin, dont elle avale la queue avec autant de fougue, j’en profite pour la prendre en levrette.

...

Au cours de la soirée, nous butinons chacun de notre côté, même si nous ne sommes jamais très loin l’un de l’autre, nous retrouvant de temps en temps pour des petits plaisirs en duo ou au milieu d’une mêlée de corps. Clara est la star de la soirée, baisant je crois avec tous les hommes présents, goûtant toutes les chattes avec un air de fille candide absolument charmant. Elle me faît l’honneur de me choisir pour sa première sodomie et me demande de lui tenir la main pendant qu’elle goûtait à sa première double pénétration, moment réellement émouvant.



Lorsque je la dépose à son hôtel au petit matin, elle me remercie chaleureusement pour la soirée, visiblement émue et chamboulée. Nous nous quittons sur un dernier baiser. Il est évident que nous ne nous reverrons jamais mais je sais qu’elle se souviendra longtemps de cette soirée où elle s’est offert un enterrement de vie de jeune fille auquel elle n’aurait probablement jamais osé rêver.

mercredi 12 septembre 2007

Coffee break

Retrouvailles autour d'un café avec une très belle ex-collègue pour laquelle j'ai eu un petit béguin dans une autre vie. Six mois que nous ne nous sommes vus. La complicité que nous avions a totalement disparue, ce qui me peine un peu. Nous parlons de notre vie professionnelle, de nos vacances, de son récent mariage avec un benêt en uniforme. Et puis la question inévitable : "et toi alors, toujours célibataire ?"

Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire devant sa mine désolée. Pas besoin d'être Einstein pour deviner que ma vie sexuelle est bien plus riche que la sienne et pourtant c'est moi que l'on plaint. Sans me demander mon opinion elle décide qu'il est temps de mettre un terme à mon célibat. Je la soupçonne fortement de vouloir de me brancher avec une de ses amies, mignonne au demeurant, mais incroyablement terne et ennuyeuse, qu’elle avait déjà essayé de me coller dans les pattes l’année passée.

Peut-elle comprendre, elle dont l'idéal de vie repose sur la trilogie "un boulot, un mari, un enfant" que j'aime mon célibat ? Que j'aime baiser multiple ? Que j'aime ne pas savoir avec qui je me réveillerai le lendemain matin ? Que je fuis la routine et le quotidien ? Que j'ai trouvé un équilibre que je n'accepterai de voir chambouler que par de l’intrigant, de l'intense, de l'hors du commun ? Comment lui expliquer, elle qui à 26 ans passe ses soirées avec son mec affalée devant la télévision, l’adrénaline d’avant rencontre ? L’imaginaire en ébullition ? Le plaisir de goûter à sexe inconnu ? Comment lui dire que j’aimerais partager cela avec une complice mais que ça ne se rencontre pas à tous les coins de rue ?

Lorsque – ô surprise - elle me parle de son amie qui se morfond dans le célibat façon Bridget Jones je la stoppe net, lui faisant comprendre que son amie n'est pas à mon goût. Visiblement surprise que j'ose faire le difficile dans mon état, elle me demande "quel est ton type de femme ?"

J'ai envie de lui dire qu'elle le serait si elle aimait le sexe, que je n’ai pas de critères physiques précis, que c’est aussi un mode de vie qui me séduit, que j’ai besoin en permanence de stimulation intellectuelle, que les femmes qui me font bander ce sont ces femmes à l'appétit sexuel assumé, ces filles que les jaloux traitaient de salope du lycée. Mais je me tais, nous vivons désormais dans deux sphères totalement différentes, deux mondes qui ne se rejoindront plus jamais.

mardi 11 septembre 2007

Le romantisme n'est plus ce qu'il était

- Que recherches-tu ?
- Des moments sensuels et complices
- Tu veux dire un plan cul ? Mais j'suis une romantique moi, putain !

lundi 10 septembre 2007

Self portrait # 1

Heure H

Samedi, fin d'après midi ensoleillée. Il me faut une petite heure de route pour me rendre chez H. Mon corps est fatigué mais mon esprit et mes sens sont en ébullition. Mon imaginaire façonne peu à peu le scénario de notre rencontre. Le trajet passe en un éclair.

De manière tout à fait prévisible je m'égare en entrant dans le charmant village où elle réside. Comment faisions-nous avant le téléphone portable ? Elle me guide jusqu'à chez elle. Je me gare dans la cour. Je suis sur le point de raccrocher lorsqu'elle ajoute "Je t'attends dans la chambre, première porte à droite, j'ai un bandeau sur les yeux... je veux que tu me prennes de suite."

vendredi 7 septembre 2007

Laisser le charme agir

Nous nous croisons le plus souvent en coup de vent en raison d'emplois du temps chargés. Nous conversons (trop) brièvement sur MSN ou sur le site de rencontres. Mais aussi courtes soient-elles, nos discussions sont aussi intenses que le plaisir de nous retrouver. Ce rythme me convient finalement. Nous nous découvrons peu à peu. Je tombe sous le charme un peu plus chaque jour.

H m'a confié sa crainte que le mystère ait été rompu par sa délicieuse impudeur lors de notre premier tête à tête virtuel. J'ai souri. Elle n'est que mystère pour moi. Elle m'a fait le plaisir de m'inviter chez elle demain. Je n'ai pas été aussi excité par une rencontre depuis bien longtemps.

jeudi 6 septembre 2007

Les régles du jeu ont changé

Je suis inscrit sur le même site de rencontres libertines depuis deux ans. Je le fréquentais jusqu'ici en dilettante mais je me suis fait plus présent depuis mon retour de vacances. La faute à H qui illumine mes journées et à un féroce appétit sexuel.

J'y ai fait quelques belles rencontres, des couples principalement mais aussi quelques femmes en quête d'autre chose. J'ai réalisé quelques fantasmes. J'ai eu des déceptions, des affinités, des fous rires.

Mais on finit par se lasser de tout. Fatigué de toujours croiser les mêmes têtes ("les mêmes sexes" serait une formulation plus exacte), j'ai décidé de tester d'autres sites. Déception ! Le web libertin souffre d'un amateurisme à peine descriptible.

Il y a d'abord les sites qui réclament un droit d'entrée faramineux. Ils feraient passer Meetic pour une œuvre caritative. Pourquoi les sites de rencontres n'affichent-ils jamais leurs tarifs ouvertement ? Il vous faut toujours remplir un formulaire long comme ça, où l'on vous demande jusqu'à vos préférences gastronomiques (information cruciale pour un plan cul) avant d'avoir la désagréable surprise de constater qu'il va vous falloir contracter un crédit sur 5 ans pour vous acquitter de votre droit d'entrée.

Second écueil, les sites vides d'annonces. Leurs chats ressemblent à un immense terrain vague où se battent une bande de mecs surexcités pour gagner les faveurs de l'unique femme (probablement un jeune ado qui s'amuse avec ses potes) connectée. Cet après-midi je me suis retrouvé sur un site qui ne proposait aucune annonce correspondant à mes critères de recherche : une femme habitant en France.

Il y a aussi les sites qui ne fonctionnent simplement pas, poubelles informatiques défiant toutes les lois du PHP. Mot de passe invariablement incorrect, lenteur de connexion, chat et moteur de recherche en rade... J'ai à peu près tout eu.

Au final, un seul site a retenu mon attention. Fréquenté, simple et ergonomique, il constituera une parfaite alternative. Mais finalement, pour un plan cul rapide et sans prise de tête, Meetic reste l'adresse la plus sûre.

Me, Myself & I

Blogs, forums, adresses mail, sites de rencontres... Tous ces pseudos, tous ces mots de passe... De quoi devenir schizophrène.

mercredi 5 septembre 2007

Isabelle

Rendez-vous dans une chambre d'hôtel en périphérie de ma ville. Je l'attends sur le lit, les yeux bandés.

Je prends peu à peu conscience du danger potentiel auquel je m'expose et du caractère insolite de la situation. En quelques minutes je passe par tous les sentiments : angoisse, renoncement, excitation... Mais le danger et l'inconnu me font bander.

Je suis à l'affût. Je tends l'oreille, je guette les pas dans le couloir. L'attente m'est interminable. Je bondis lorsque mon téléphone portable résonne dans la chambre exigüe. Son SMS est concis : "Je suis derrière la porte". Je me dirige vers la porte, réajuste le bandeau et lui ouvre. Décharge d'adrénaline.

Le deal était de ne pas se parler dans un premier temps, de laisser nos autres sens s'exprimer. Manifestement quelque peu mal à l'aise face à cette situation pour le moins inédite, elle engage la conversation. Sa voix est sexy et chaleureuse. Je n'ose lui rappeler notre accord. Elle me demande de décrire la façon dont je l'imagine. Exercice périlleux.

Je me demande ce qu'elle ressent devant cet homme qui ne la voit pas et effleure sa peau du bout des doigts. Sa peau est douce. Le tissu de sa robe très agréable au toucher. Son parfum raffiné. Je laisse sa main me guider. Je la sens hésitante à me caresser. Mes caresses se font plus entreprenantes. Je l'embrasse dans le cou. Nos lèvres se rencontrent. Baisers lascifs et sensuels. Mes mains caressent ses cuisses, ses hanches, ses seins pendant qu'elle me pose quelques questions sur moi, sur mes aventures. Je suis tombé sur une bavarde.

Alors que mes doigts goûtent à la moiteur de son intimité, elle me demande d'enlever mon bandeau. Un peu trop tôt à mon goût mais je sens son besoin légitime de sentir mon regard sur elle, d'être rassurée quant à son pouvoir de séduction. Je m'exécute, un peu fébrile.

Lorsque j'ouvre les yeux je découvre une jolie quadra, peau mate, yeux verts et sourire d'ange. Je suis séduit et désirant. Nous nous embrassons, nous effeuillons, nous caressons... Nous passons la soirée à goûter aux joies des caresses et du sexe oral.

mardi 4 septembre 2007

Cinq minutes

- Je reviens dans 5 minutes te faire un petit coucou à la cam, me dit-elle.

H est une jolie brune, trentenaire drôle et cultivée, délicieusement perverse, avec laquelle je prends beaucoup de plaisir à discuter depuis quelques jours. Nos échanges furent jusqu'ici brefs mais prometteurs. Ce soir il s'agit de notre première véritable tête à tête virtuel et nous prenons le temps de nous découvrir. Nous rions beaucoup. Je tombe très vite sous le charme. De ses yeux bleus. De ses envies. De ses mots. Si nous partageons un goût prononcé pour certains jeux érotiques, nos affinités ne sont pas exclusivement sexuelles.

Il fût un temps où j'ai beaucoup goûté aux plaisirs des visios en webcam. Je garde d'ailleurs un souvenir ému de ma première visio coquine. Ma première spectatrice fût S, une jeune femme charmante croisée sur un chat généraliste où les plans cul étaient relativement faciles pour qui sait y faire. Epoque bénie aujourd'hui malheureusement révolue. Sa description, sans équivoque, disait "pour homme marié". Il ne m'en fallait pas plus pour entrer en contact avec elle. J'étais à l'époque (malheureux) en couple et désireux de rencontrer une complice. Nous nous sommes naturellement découvert de nombreuses affinités.

Après une conversation à l'érotisme enivrant où nous nous sommes beaucoup livrés, nous avons branché nos webcams respectives. L'attirance des corps était aussi forte que la séduction des mots. Dans un jeu de séduction d'une rare sensualité, S s'est peu à peu dévoilée. J'en ai fait de même. Elle m'a alors demandé de me déshabiller totalement pour elle. Pudique à l'époque, j'ai décliné.

J'y ai beaucoup repensé et peu à peu l'idée a fait son chemin. Le lendemain, nous avons d'emblée allumé nos webcams. Nous étions déjà tous les deux très excités par l'intensité de nos échanges lorsqu'une de ses amies, une jolie rousse sans webcam, s'est jointe à notre conversation. L'atmosphère est rapidement devenue très électrique. Lorsque S m'a invité à me dévêtir, je lui ai cédé, excité par le regard gourmand porté par ces deux femmes séduisantes sur mon initimité. L'expérience fut savoureuse et je pris goût à me dévoiler.

J'ai par la suite souvent renouvelé l'expérience. La plus excitante de toutes fût incontestablement le soir où j'ai fait la connaissance de cette jeune fille un peu timide qui a fini par inviter toutes ses copines connectées à MSN à assister à mon exhibition. L'une d'elle est devenue une sex-friend que j'ai revu régulièrement pendant 6 mois.

Je n'ai jamais rencontré S qui a décidé de donner une seconde chance à son couple. Et je me suis lassé de m'exhiber.

Lorsque H a allumé sa webcam j'ai été saisi par son regard pénétrant et sa beauté froide. Toute de noire vêtue, cheveux noirs tirés en arrière, yeux bleus profonds comme l'océan, peau blanche, bouche aguicheuse et sourire avenant.

J'ai aimé ses éclats de rire, sa docilité, sa sensualité et son impudeur. Ce n'est qu'un début.