Retrouvailles autour d'un café avec une très belle ex-collègue pour laquelle j'ai eu un petit béguin dans une autre vie. Six mois que nous ne nous sommes vus. La complicité que nous avions a totalement disparue, ce qui me peine un peu. Nous parlons de notre vie professionnelle, de nos vacances, de son récent mariage avec un benêt en uniforme. Et puis la question inévitable : "et toi alors, toujours célibataire ?"
Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire devant sa mine désolée. Pas besoin d'être Einstein pour deviner que ma vie sexuelle est bien plus riche que la sienne et pourtant c'est moi que l'on plaint. Sans me demander mon opinion elle décide qu'il est temps de mettre un terme à mon célibat. Je la soupçonne fortement de vouloir de me brancher avec une de ses amies, mignonne au demeurant, mais incroyablement terne et ennuyeuse, qu’elle avait déjà essayé de me coller dans les pattes l’année passée.
Peut-elle comprendre, elle dont l'idéal de vie repose sur la trilogie "un boulot, un mari, un enfant" que j'aime mon célibat ? Que j'aime baiser multiple ? Que j'aime ne pas savoir avec qui je me réveillerai le lendemain matin ? Que je fuis la routine et le quotidien ? Que j'ai trouvé un équilibre que je n'accepterai de voir chambouler que par de l’intrigant, de l'intense, de l'hors du commun ? Comment lui expliquer, elle qui à 26 ans passe ses soirées avec son mec affalée devant la télévision, l’adrénaline d’avant rencontre ? L’imaginaire en ébullition ? Le plaisir de goûter à sexe inconnu ? Comment lui dire que j’aimerais partager cela avec une complice mais que ça ne se rencontre pas à tous les coins de rue ?
Lorsque – ô surprise - elle me parle de son amie qui se morfond dans le célibat façon Bridget Jones je la stoppe net, lui faisant comprendre que son amie n'est pas à mon goût. Visiblement surprise que j'ose faire le difficile dans mon état, elle me demande "quel est ton type de femme ?"
J'ai envie de lui dire qu'elle le serait si elle aimait le sexe, que je n’ai pas de critères physiques précis, que c’est aussi un mode de vie qui me séduit, que j’ai besoin en permanence de stimulation intellectuelle, que les femmes qui me font bander ce sont ces femmes à l'appétit sexuel assumé, ces filles que les jaloux traitaient de salope du lycée. Mais je me tais, nous vivons désormais dans deux sphères totalement différentes, deux mondes qui ne se rejoindront plus jamais.
Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire devant sa mine désolée. Pas besoin d'être Einstein pour deviner que ma vie sexuelle est bien plus riche que la sienne et pourtant c'est moi que l'on plaint. Sans me demander mon opinion elle décide qu'il est temps de mettre un terme à mon célibat. Je la soupçonne fortement de vouloir de me brancher avec une de ses amies, mignonne au demeurant, mais incroyablement terne et ennuyeuse, qu’elle avait déjà essayé de me coller dans les pattes l’année passée.
Peut-elle comprendre, elle dont l'idéal de vie repose sur la trilogie "un boulot, un mari, un enfant" que j'aime mon célibat ? Que j'aime baiser multiple ? Que j'aime ne pas savoir avec qui je me réveillerai le lendemain matin ? Que je fuis la routine et le quotidien ? Que j'ai trouvé un équilibre que je n'accepterai de voir chambouler que par de l’intrigant, de l'intense, de l'hors du commun ? Comment lui expliquer, elle qui à 26 ans passe ses soirées avec son mec affalée devant la télévision, l’adrénaline d’avant rencontre ? L’imaginaire en ébullition ? Le plaisir de goûter à sexe inconnu ? Comment lui dire que j’aimerais partager cela avec une complice mais que ça ne se rencontre pas à tous les coins de rue ?
Lorsque – ô surprise - elle me parle de son amie qui se morfond dans le célibat façon Bridget Jones je la stoppe net, lui faisant comprendre que son amie n'est pas à mon goût. Visiblement surprise que j'ose faire le difficile dans mon état, elle me demande "quel est ton type de femme ?"
J'ai envie de lui dire qu'elle le serait si elle aimait le sexe, que je n’ai pas de critères physiques précis, que c’est aussi un mode de vie qui me séduit, que j’ai besoin en permanence de stimulation intellectuelle, que les femmes qui me font bander ce sont ces femmes à l'appétit sexuel assumé, ces filles que les jaloux traitaient de salope du lycée. Mais je me tais, nous vivons désormais dans deux sphères totalement différentes, deux mondes qui ne se rejoindront plus jamais.
5 commentaires:
Oh... ! Je crois que j'ai bien fait de venir me perdre chez vous, aujourd'hui... I'll be back.
@ Am I Wrong :
Merci à vous. Revenez quand vous voulez !
Je vous découvre et je me dis aussi in petto ''I'll be back indeed !'' Vous êtes une nouvelle porte ouverte sur l'envie au masculin... j'aime bien !
@ Gicerilla :
Merci, je suis flatté
Oh comme je te comprends !
"Celui qui est prêt à sacrifier un peu de liberté pour obtenir un peu de sécurité ne mérite ni l'un ni l'autre" (Thomas Jefferson)
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