Le paradoxe de l'existence c'est qu'elle est trop longue pour qu'on se rende compte qu'elle est trop courte
mercredi 10 juin 2009
mardi 9 juin 2009
La pipe qui changea le monde (un texte trop long mais illustré certifié 100% sans Bill Clinton)
Il existe juste à côté de chez nous un petit pays tout plat d’environ 10 millions d’habitants dont plus de 40% parlent une langue très proche de la notre, avec un accent pittoresque non dénué de charme. Un pays où l’on vient tout juste de découvrir la carte à puce, où le budget national alloué à l'entretien des autoroutes et aux panneaux de signalisation routière ne doit pas dépasser le budget chasse-neiges de la Côte d’Ivoire, mais où la radio est un peu plus écoutable que chez nous. Un pays où l’on diffuse sur les chaines de la télévision publique des concerts de rock, des films en VO ou, comme hier soir, un excellent documentaire (Inside Deep Throat) sur le 1er grand succès du cinéma porno, avec images explicites (une fellation en gros plan) diffusées à 22h30. Certes chez nous Arte diffuse de temps à autres et dans la plus grande discrétion quelques programmes aux contenus explicites, mais à des heures où plus personne ne la regarde. J’imagine mal le documentaire d’hier soir diffusé sur France 2 en seconde partie de soirée. Un doc bien plus intéressant que je ne l’aurais imaginé à première vue (malgré sa bonne presse lors de la sortie en salle).
Inside Deep Throat ressitue le contexte historique, narre le tournage et les problèmes de censure rencontrés lors de la sortie en salle de Deep Throat (Gorge profonde en français), une comédie porno aujourd’hui culte qui popularisa largement l’art de la pipe dans le cinéma X et les foyers américains (et occidentaux). Il s’agit surtout du portrait d’une époque (le début des années 70) où le cinéma porno est un truc amusant synonyme d’aventure, de transgression, d’insouciance, de liberté et d’activisme politique. Tout ce qui en somme fait l’intérêt du porno et s’est perdu aujourd’hui. Il raconte le combat de quelques libertaires érotomanes contre la censure et pour le droit à se branler devant des images cochonnes.
Proche dans l’esprit du film de Milos Forman sur Larry Flint, Inside Deep Throat donne la parole aux censeurs, tellement caricaturaux qu’il n’est même pas la peine d’y ajouter quoique ce soit. On y voit le procureur qui obtint une condamnation à 5 ans de prison pour l’acteur principal du film (peine annulée par l’administration Carter) vous expliquer sans même la moindre once d’humour qu’il a vu le film des dizaines de fois pour préparer le procès et qu'il est encore aujourd’hui traumatisé par des images qu’il souhaiterait ne plus avoir à l’esprit. Hilarant comme nombre d’anecdotes révélatrices des mentalités de l’époque, telles ce procureur qui tenta de faire interdire le film expliquant devant un tribunal que celui-ci était dangereux pour les femmes car il faisait l’apologie du "mauvais orgasme". Comprenez par là l’orgasme clitoridien opposé à l’orgasme vaginal, jugé lui moralement acceptable puisque - dans son esprit - il requiert pénétration, et donc un homme. Le tout arbitré par un juge quinquagénaire n’ayant jamais entendu parler de clitoris de toute son existence.
On s’amuse également de quelques savoureux extraits pré-Deep Throat de films éducatifs sur la sexualité. Pour contourner une loi sur la diffusion d’images pornographiques, les 1ers films sexuellement explicites étaient tournés sous forme de films éducatifs, avec voix off didactiques et musiques circonstancielles qui ne dépareraient pas dans un épisode du Message à caractère informatif. Personne bien sur n’étant dupe sur la finalité masturbatoire de ces ovnis audio-visuels. Quand je pense que j’ai eu droit à 14 ans à un épisode d’Il était une fois la vie pour illustrer un cours sur la reproduction alors qu’existaient de tels supports d’enseignement !

Tourné avec des bouts de ficelle, Deep Throat est du propre aveu de son auteur un nanar. Le scénario est totalement farfelu. Le film raconte l’histoire d’une jeune femme qui découvre que son clitoris est situé au fond de sa gorge et se voit donc contrainte de tailler des pipes pour le stimuler et atteindre l’orgasme (vous me direz, il y a pire, j’ai souvenir d’un film avec une foufoune qui parle). Fantasme masculin ou besoin de légitimer une pratique à l’époque peu courante ? Toujours est-il que le film imposa de nouveaux standards au cinéma porno. Et messieurs, si vous avez le droit à votre pipe du matin, vous le devez en partie aux talents d’une gorge profonde nommée Linda Lovelace.
Car si le film a rapporté des millions de dollars, c’est sans doute parce qu’il est arrivé au bon moment. Diffusé dans des cinémas « classiques », il a pu être vu par un public qui souhaitait voir de la pornographie sans fréquenter les cinémas glauques des quartiers chauds. Une critique positive dans le très respecté New York Times donna un alibi culturel à la petite bourgeoisie souhaitant s'encanailler et différentes tentatives de censure créèrent un buzz incroyable autour du film. Mais le film doit surtout son succès à son actrice principale, dont le réalisateur du film dit qu’il dût arrêter la caméra lors de son 1er essai tant ce dont elle était capable était incroyable.
En fait, ce « truc incroyable dont elle était capable » consistait ni plus ni moins à prendre entièrement dans sa bouche un chibre de bonne taille lors d’une fellation goulue. Une performance qui ne constitue plus depuis longtemps le minimum du minimum syndical pour une actrice X et correspond aujourd’hui au strict minimum qu’un homme attend de sa partenaire. Mais à l’époque semble-t-il cette performance était hors-norme. Preuve s’il en fallait que le cinéma pour adultes a très nettement fait évoluer nos mœurs, que nous en soyons consommateurs ou non.

L’une des faiblesses à mon goût du documentaire est de ne pas s’attarder suffisamment le parcours de son actrice principale qui appelle nombre d’interrogations. Actrice charismatique et enthousiaste, devenue sex-symbol et fer de lance d’un militantisme anti-censure, Linda Lovelace vivra finalement très mal sa popularité. A moins que ce soit l’absence de retombées économiques qu’elle ait mal vécu. Comme beaucoup d’autres actrices X après elle, elle éprouvera le besoin de se repentir et deviendra une fervente militante au sein d’un mouvement féministe anti-porno. Dans sa biographie elle déclarera avoir tourné sous l’emprise violente d’un mari qui l’aurait forcée à tourner. Des allégations controversées, démenties par tous ceux qui ont participé à l’aventure. Mais qui sait réellement ? Elle ira jusqu’à déclarer sur un plateau de télévision que regarder Gorge Profonde équivalait à « la regarder se faire violer ». Si tout tend à prouver qu’elle était tout à fait consentante lors du tournage (et de la promotion du film), il serait intéressant de s’intéresser aux mécanismes qui poussent tant de porn stars à se renier et à se transformer en bigotes puritaines. Au début des années 2000 elle changera à nouveau d’avis et posera à 50 ans passés pour une série de photos sexy dans un magazine cochon.
En tissant le portrait d’un cinéma porno jovial, instinctif et finalement assez candide, Inside Deep Throat pose indirectement la question des limites d’un cinéma porno devenu industrie et obligé de constamment se renouveler en se focalisant sur des pratiques peu connues/courues du grand public (chronologiquement le pluralisme, la fellation, la sodomie, la double pénétration, l’éjaculation faciale...) et de plus en plus hard. Il y a eu la révolution du X amateur, du gonzo, de l’ultra-spécialisé... On peut se demander quelle sera la prochaine révolution. Peut-être le porno féminin que l’on nous prédit depuis des années.
lundi 8 juin 2009
Lettre à la direction d’une grande enseigne scandinave de prêt-à-porter
Mesdames, Messieurs,
Ce n’est pas pour me plaindre de l’usure au lavage tel ou tel de vos produits ou de soldes que j’aurais manqués que je prends le temps de prendre la plume mais pour vous féliciter. Je vous explique.
Ce samedi matin alors que j’accompagnais Petite Brune dans une de ses interminables tournées shopping dans lesquelles elle arrive parfois à m’entrainer en s’adonnant à un odieux chantage sexuel, je fus pris au fur et à mesure qu’elle essayait des vêtements d’été d’une furieuse envie de baiser. Lorsqu’elle essaya un de vos jeans taille basse, c’en fût trop pour moi. Profitant de quelques instants d’inattention de la vendeuse surveillante, je m’engouffrai dans la cabine pour l’une des baises les plus exaltantes que j’aie vécue.
Et c’est là je tiens à vous féliciter. Vos cabines sont parfaites. Une porte avec verrou en lieu et place du traditionnel rideau, ce qui rassura ma partenaire sur l’éventuelle intrusion d’une vendeuse incommodée par le vacarme de nos ébats ou alertée par quelques clientes jalouses ou mal baisées. Des cabines spacieuses permettant toutes les excentricités dans un confort appréciable, un petit tabouret pour les amateurs d’acrobaties, un grand miroir idéalement placé… Vraiment vous avez pensé à tout. Tout juste est-il à regretter une lumière un poil trop crue mais je vous le concède ce n’est que de l’ordre du détail.
Je tiens également à louer l’extrême retenue de votre personnel qui a eu la courtoisie de n’opposer à nos débordements sonores qu’un petit sourire amusé. Un professionnalisme qui vaut toutes les campagnes de fidélisation.
Ce n’est pas pour me plaindre de l’usure au lavage tel ou tel de vos produits ou de soldes que j’aurais manqués que je prends le temps de prendre la plume mais pour vous féliciter. Je vous explique.
Ce samedi matin alors que j’accompagnais Petite Brune dans une de ses interminables tournées shopping dans lesquelles elle arrive parfois à m’entrainer en s’adonnant à un odieux chantage sexuel, je fus pris au fur et à mesure qu’elle essayait des vêtements d’été d’une furieuse envie de baiser. Lorsqu’elle essaya un de vos jeans taille basse, c’en fût trop pour moi. Profitant de quelques instants d’inattention de la vendeuse surveillante, je m’engouffrai dans la cabine pour l’une des baises les plus exaltantes que j’aie vécue.
Et c’est là je tiens à vous féliciter. Vos cabines sont parfaites. Une porte avec verrou en lieu et place du traditionnel rideau, ce qui rassura ma partenaire sur l’éventuelle intrusion d’une vendeuse incommodée par le vacarme de nos ébats ou alertée par quelques clientes jalouses ou mal baisées. Des cabines spacieuses permettant toutes les excentricités dans un confort appréciable, un petit tabouret pour les amateurs d’acrobaties, un grand miroir idéalement placé… Vraiment vous avez pensé à tout. Tout juste est-il à regretter une lumière un poil trop crue mais je vous le concède ce n’est que de l’ordre du détail.
Je tiens également à louer l’extrême retenue de votre personnel qui a eu la courtoisie de n’opposer à nos débordements sonores qu’un petit sourire amusé. Un professionnalisme qui vaut toutes les campagnes de fidélisation.
vendredi 5 juin 2009
Petit scarabée, gros cochon
Mourir à 72 ans d'un accident auto-érotique n'est pas la pire des morts... tant que cela n'arrive pas aux oreilles de la presse.
mercredi 3 juin 2009
Le travail c’est la santé
La douceur d’une brise estivale dans le grand bureau vide. Du coca frais et des fraises. Monfils-Federer plein écran. Que demander de plus ? Ah oui, une pipe peut-être...
I feel good
Je crois que le printemps, petit à petit, fait son œuvre. Je sens des frémissements, des naissances d’envies. Photographiques notamment. Merci encore à cette lectrice qui se reconnaitra pour son mémorable calendrier de l’avent que j’ai pris beaucoup de plaisir à compulser à l’heure du déjeuner. J’ai des envies de rythmes syncopés, de musiques sensuelles sous les étoiles, de séduction et d’inconnu(es), de bains de minuit et de nature, de nuits blanches et chaudes, d’ivresse et d’adrénaline, de baises pulsionnelles et de douceur estivale sur ma peau. L’idée d’organiser la soirée luxure de mes rêves pour mon anniversaire a refait surface. Ma fixation sur les culs taille 36 est en train de me passer. Là comme ailleurs je suis pour l’éclectisme. Je n’ai pas encore baisé la stagiaire. Ce matin, la suivant dans les escaliers qui mènent à nos bureaux je ne pouvais décoller le regard de son cul parfaitement moulé dans son jean Levi’s. Hier elle m’a confié être célibataire depuis presque un an, ce qui j’ai l’impression signifie qu’elle n’a pas baisé depuis. Allez comprendre les jeunes d’aujourd’hui ! La baise sur le lieu de travail est souvent source d’emmerdes mais j’ai toujours aimé mettre les doigts là où il ne faut pas. Je ne me suis pas senti aussi bien depuis des semaines. Je crois que j’ai réussi à me réconcilier avec l’un de mes moi.
mardi 2 juin 2009
Quelques secondes
La scène ne dure que quelques secondes. Je suis dans le hall de mon immeuble, vérifiant mon courrier, lorsqu’elle déboule derrière moi en silence. Je ne l’ai pas entendue arriver et sursaute lorsqu’elle me salue. Je suis déjà en situation de faiblesse.
Elle a dans la voix cet enthousiasme presque excessif de la femme qui a envie d’être désirée, de tester son pouvoir de séduction sur un inconnu avant de rejoindre l’homme qu’elle convoite. Un petit jeu qui est à l’origine de bien des malentendus entre femmes et hommes non éduqués.
Je suis instantanément aimanté par son regard, d’un bleu très clair. Elle a dans les yeux cette lueur typique de la femme amoureuse. Son visage irradie. Elle a la peau blanche et laiteuse. On devine qu’il ne faut pas forcer pour la faire rougir. Je la salue à mon tour en tentant de ne pas trop laisser transparaitre mon trouble. Raté.
Avec sa petite robe d’été, légère et virevoltante, elle a tout de ces jeunes filles de bonne famille qui paraissent trop sages pour qu’on y croit vraiment. Je me retourne sur cette ravissante tornade, fraiche et inattendue. Les rayons de soleil déclinant traversent la grande vitre de la porte d’entrée et, pour mon plus grand bonheur, sa robe d’un blanc immaculé. Opportunes transparences laissant apparaitre furtivement string et fesses nues.
La porte d’entrée se referme bruyamment et il ne reste plus dans la pièce que son parfum.
Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits. Quelques secondes pour balayer de la main mon envie soudaine de tomber follement amoureux. Quelques secondes pour chasser de mon esprit des images hautement pornographiques et pourtant d’une douceur infinie. Quelques secondes pour ne plus jalouser l’homme qui dans quelques minutes ou quelques heures la possédera, dans un lit ou sous un porche.
Quelques secondes pour ne pas succomber à la nostalgie.
Elle a dans la voix cet enthousiasme presque excessif de la femme qui a envie d’être désirée, de tester son pouvoir de séduction sur un inconnu avant de rejoindre l’homme qu’elle convoite. Un petit jeu qui est à l’origine de bien des malentendus entre femmes et hommes non éduqués.
Je suis instantanément aimanté par son regard, d’un bleu très clair. Elle a dans les yeux cette lueur typique de la femme amoureuse. Son visage irradie. Elle a la peau blanche et laiteuse. On devine qu’il ne faut pas forcer pour la faire rougir. Je la salue à mon tour en tentant de ne pas trop laisser transparaitre mon trouble. Raté.
Avec sa petite robe d’été, légère et virevoltante, elle a tout de ces jeunes filles de bonne famille qui paraissent trop sages pour qu’on y croit vraiment. Je me retourne sur cette ravissante tornade, fraiche et inattendue. Les rayons de soleil déclinant traversent la grande vitre de la porte d’entrée et, pour mon plus grand bonheur, sa robe d’un blanc immaculé. Opportunes transparences laissant apparaitre furtivement string et fesses nues.
La porte d’entrée se referme bruyamment et il ne reste plus dans la pièce que son parfum.
Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits. Quelques secondes pour balayer de la main mon envie soudaine de tomber follement amoureux. Quelques secondes pour chasser de mon esprit des images hautement pornographiques et pourtant d’une douceur infinie. Quelques secondes pour ne plus jalouser l’homme qui dans quelques minutes ou quelques heures la possédera, dans un lit ou sous un porche.
Quelques secondes pour ne pas succomber à la nostalgie.
vendredi 29 mai 2009
Schizophrénie libidinale
Je ne (me) comprends plus.
Le jour je me désintéresse totalement du sexe. Je n’ai pas d’envies, pas de désirs, pas de fantasmes. Pourtant je n’aurais pas grand-chose à faire pour baiser la jeune stagiaire qui ne demande qu’à se faire culbuter. Dans les rues les jeunes femmes sont court vêtues. Mais non rien…
La nuit j’enchaine les rêves à haute teneur érectile. Après avoir rêvé dans la même semaine de mon ex, d’une baise sur une barque au milieu d’un lac et d’une pipe sur les marches de l’Opéra, j’ai rêvé la nuit dernière d’une collègue plutôt agréable à regarder. J’étais allongé sur le dos, sur le sol dans mon bureau. Relevant sa jupe au dessus de moi, elle se cambrait afin de m’offrir son sexe à lécher.
Je crois que mon cerveau est fatigué.
Le jour je me désintéresse totalement du sexe. Je n’ai pas d’envies, pas de désirs, pas de fantasmes. Pourtant je n’aurais pas grand-chose à faire pour baiser la jeune stagiaire qui ne demande qu’à se faire culbuter. Dans les rues les jeunes femmes sont court vêtues. Mais non rien…
La nuit j’enchaine les rêves à haute teneur érectile. Après avoir rêvé dans la même semaine de mon ex, d’une baise sur une barque au milieu d’un lac et d’une pipe sur les marches de l’Opéra, j’ai rêvé la nuit dernière d’une collègue plutôt agréable à regarder. J’étais allongé sur le dos, sur le sol dans mon bureau. Relevant sa jupe au dessus de moi, elle se cambrait afin de m’offrir son sexe à lécher.
Je crois que mon cerveau est fatigué.
lundi 25 mai 2009
N'importe quoi, toujours, mais en mieux.
Comme chaque année le grand barnum du Festival de Cannes se clôt en eau de boudin. Comme chaque année les journalistes ont joué le jeu médiatique, encensant parfois jusqu’au ridicule des films qu’ils vont flinguer lors de leur sortie en salle, feignant de croire au destin de star de quelques vedettes d’un quart d’heure, fermant les yeux sur des opérations de marketing ineptes. Dix jours à vivre grand train aux frais de la princesse.
Crise de culpabilité ? Besoin d’exister ? Invariablement les mêmes journalistes redeviennent soudain très critiques (pour ne pas dire aigris) sitôt rentrés dans leurs rédactions. Les langues se délient. On apprend que la sélection était finalement décevante. Que le jury n’a rien compris. Que machin ne devrait sa récompense qu’au fait qu’il connaisse bien bidule. Des polémiques stériles qui frôlent la cour de récré et ne risquent pas d’arranger le désamour croissant du public pour le Cinéma (avec une majuscule à Cinéma).
Place à Rolland Garros.
Quand j’étais petit je voulais faire Yannick Noah comme métier. Sa victoire en 83 n’a pas d’équivalent en termes de liesse populaire, exception faite bien sûr du 12 juillet 1998, jour saint. Plus tard j’en ai séché des cours pour assister aux exploits de Mats Wilander ou Cédric Pioline, aux efforts vains de ces grands stylistes qu’étaient John Mc Enroe ou Pete Sampras pour dompter cette terre battue qui a toujours préféré les besogneux. Aujourd’hui je ne regarde plus que quelques minutes par-ci par-là mais lorsque s’ouvre la quinzaine j’ai toujours cette vague de nostalgie qui me ramène pour quelques instants au petit garçon insouciant et rêveur qui s'y voyait.
Bon, quand est-ce qu’il nous parle de cul vous dites-vous ?
Ne vous inquiétez pas j’y viens. J’ai relu ma note précédente et j’ai bien ri. Vraiment n’importe quoi. Je vous présente mes excuses. Le cul donc…
J’ai rêvé de mon ex la nuit dernière. Rectification. J’ai rêvé que je baisais mon ex la nuit dernière. Une exaltante et vigoureuse levrette à l’arrière d’une voiture avec éjaculation faciale comme cerise sur le gâteau. Je me suis réveillé avec une belle érection et c’est Petite Brune qui en a profité.
Avec l’ex nous baisions souvent en voiture. Par goût et par commodité. Avec une préférence prononcée pour la levrette. Elle préférait que je jouisse au fond de sa gorge que sur son visage. Avec Petite Brune nous ne baisons que très rarement sur la banquette arrière. Mais elle aime que je jouisse sur son visage. L’exercice est périlleux car elle déteste en avoir dans les cheveux.
Les mécaniques du cerveau sont décidément bien complexes. Je n’avais pas repensé à mon ex depuis des mois. Il me semble même que ma mémoire avait effacé toutes traces de son passage dans ma vie, au point de me demander aujourd’hui si je la reconnaitrais dans la rue. Et la voilà actrice d’un de mes rares rêves érotiques. Ironique sachant que c’est la disparition totale de désir pour elle qui m’a poussé à interrompre notre histoire tordue.
Dans ce rêve son visage était assez flou, absent. Contrairement à son corps dont chaque détail me revenait avec précision. Et plus encore son sexe. Je dois bien l’avouer elle pouvait être chiante (pour ne pas dire chieuse), castratrice et manipulatrice mais il y a une chose que je ne pourrai jamais lui enlever : son sexe de toute beauté.
Non que ce soit un élément décisif dans l’attirance et le désir que je peux avoir pour une femme, mais lorsque se présente à vous une belle petite chatte douce et étroite, aux lèvres harmonieuses et superbement dessinées…
Ce que j’ai pu le caresser et le lécher, à l’heure de la sieste ou aux tréfonds de la nuit. Je le connaissais par cœur. Nous étions devenus complices. Je savais exactement où poser mes lèvres, quelle intensité donner à mes caresses pour l’amener et la maintenir au bord du climax avant de lui porter le coup de grâce. Et puis évoluer en terrain balisé m’a peu à peu lassé. J’aurais aimé que sa bouche et ma queue atteignent de même degré de connivence.
Même après qu’elle ait joui, parfaitement lubrifié, son sexe restait fort étroit. Pas impénétrable non, mais plus serré que bien des anus que j’ai pénétré. Ce n’est pas de mon ex que j’ai rêvé mais de son sexe. Nostalgie d’un fourreau idéal. Fétichisme passager.
Cela me semble clair, mon rêve n’est pas sans rapport avec mon attirance actuelle pour les jeunes vingtenaires avec de jolis petits culs taille 36. Finalement je vais peut-être la faire ma crise que la trente-cinquaine. Cela tombe bien, j’ai oublié d’économiser pour m’acheter un coupé sport.
Crise de culpabilité ? Besoin d’exister ? Invariablement les mêmes journalistes redeviennent soudain très critiques (pour ne pas dire aigris) sitôt rentrés dans leurs rédactions. Les langues se délient. On apprend que la sélection était finalement décevante. Que le jury n’a rien compris. Que machin ne devrait sa récompense qu’au fait qu’il connaisse bien bidule. Des polémiques stériles qui frôlent la cour de récré et ne risquent pas d’arranger le désamour croissant du public pour le Cinéma (avec une majuscule à Cinéma).
Place à Rolland Garros.
Quand j’étais petit je voulais faire Yannick Noah comme métier. Sa victoire en 83 n’a pas d’équivalent en termes de liesse populaire, exception faite bien sûr du 12 juillet 1998, jour saint. Plus tard j’en ai séché des cours pour assister aux exploits de Mats Wilander ou Cédric Pioline, aux efforts vains de ces grands stylistes qu’étaient John Mc Enroe ou Pete Sampras pour dompter cette terre battue qui a toujours préféré les besogneux. Aujourd’hui je ne regarde plus que quelques minutes par-ci par-là mais lorsque s’ouvre la quinzaine j’ai toujours cette vague de nostalgie qui me ramène pour quelques instants au petit garçon insouciant et rêveur qui s'y voyait.
Bon, quand est-ce qu’il nous parle de cul vous dites-vous ?
Ne vous inquiétez pas j’y viens. J’ai relu ma note précédente et j’ai bien ri. Vraiment n’importe quoi. Je vous présente mes excuses. Le cul donc…
J’ai rêvé de mon ex la nuit dernière. Rectification. J’ai rêvé que je baisais mon ex la nuit dernière. Une exaltante et vigoureuse levrette à l’arrière d’une voiture avec éjaculation faciale comme cerise sur le gâteau. Je me suis réveillé avec une belle érection et c’est Petite Brune qui en a profité.
Avec l’ex nous baisions souvent en voiture. Par goût et par commodité. Avec une préférence prononcée pour la levrette. Elle préférait que je jouisse au fond de sa gorge que sur son visage. Avec Petite Brune nous ne baisons que très rarement sur la banquette arrière. Mais elle aime que je jouisse sur son visage. L’exercice est périlleux car elle déteste en avoir dans les cheveux.
Les mécaniques du cerveau sont décidément bien complexes. Je n’avais pas repensé à mon ex depuis des mois. Il me semble même que ma mémoire avait effacé toutes traces de son passage dans ma vie, au point de me demander aujourd’hui si je la reconnaitrais dans la rue. Et la voilà actrice d’un de mes rares rêves érotiques. Ironique sachant que c’est la disparition totale de désir pour elle qui m’a poussé à interrompre notre histoire tordue.
Dans ce rêve son visage était assez flou, absent. Contrairement à son corps dont chaque détail me revenait avec précision. Et plus encore son sexe. Je dois bien l’avouer elle pouvait être chiante (pour ne pas dire chieuse), castratrice et manipulatrice mais il y a une chose que je ne pourrai jamais lui enlever : son sexe de toute beauté.
Non que ce soit un élément décisif dans l’attirance et le désir que je peux avoir pour une femme, mais lorsque se présente à vous une belle petite chatte douce et étroite, aux lèvres harmonieuses et superbement dessinées…
Ce que j’ai pu le caresser et le lécher, à l’heure de la sieste ou aux tréfonds de la nuit. Je le connaissais par cœur. Nous étions devenus complices. Je savais exactement où poser mes lèvres, quelle intensité donner à mes caresses pour l’amener et la maintenir au bord du climax avant de lui porter le coup de grâce. Et puis évoluer en terrain balisé m’a peu à peu lassé. J’aurais aimé que sa bouche et ma queue atteignent de même degré de connivence.
Même après qu’elle ait joui, parfaitement lubrifié, son sexe restait fort étroit. Pas impénétrable non, mais plus serré que bien des anus que j’ai pénétré. Ce n’est pas de mon ex que j’ai rêvé mais de son sexe. Nostalgie d’un fourreau idéal. Fétichisme passager.
Cela me semble clair, mon rêve n’est pas sans rapport avec mon attirance actuelle pour les jeunes vingtenaires avec de jolis petits culs taille 36. Finalement je vais peut-être la faire ma crise que la trente-cinquaine. Cela tombe bien, j’ai oublié d’économiser pour m’acheter un coupé sport.
lundi 18 mai 2009
Des nouvelles...
Je n'ai pas encore eu le temps, ni l'énergie, de m'atteler à mon projet de nouveau blog. Ne nous voilons pas la face, je suis en petite forme et je ne vois pas d’améliorations possibles dans l’immédiat.
Je doute fort que mon projet voit le jour dans un futur proche. Oui je sais… J’imagine déjà vos commentaires sarcastiques concernant mes sempiternelles tergiversations. Vous êtes si prévisibles…
Je vais donc probablement poursuivre ici l’exhibition impudique de mes expériences, fantasmes et pensées lubriques (ou sombres). A un rythme probablement moins soutenu que par le passé. Enfin, telle est la tendance du jour.
Quoi de neuf, me demanderez-vous ?
La crise actuelle semble toucher même la météo. Pour la 3ème année consécutive le soleil ne passe que rarement par chez nous. Pourtant on l’aime bien nous ici le soleil.
Ce matin sous la douche j’ai eu une formidable inspiration, une idée brillante qui ferait un excellent court-métrage. Dans deux jours l’idée me semblera probablement totalement éventée.
La loi Hadopi a été finalement adoptée. Inadaptée et inefficace, elle ne pourra rien contre le nouveau monde d’irresponsabilité et de médiocrité audiophile qui s’ouvre à nous. J’ai parfois envie de pleurer quand je constate que les disquaires disparaissent les uns après les autres de nos villes. Mais peut-être vaut-il mieux en rire. Comme le génial Kenny Dixon Jr aka Moodymann sur son dernier EP.


Classieux, non ?
(Désolé pour les cancres qui faisaient des cocottes en papiers pendant les cours d'anglais, c'est quasi-intraduisible en français).
L’arrivée imminente d’un nouveau film d’Almodovar est toujours une bonne nouvelle. Il me faudra au moins ça pour effacer de ma mémoire les dernières traces de ce monstre d’ennui et de laideur qu’est Je l’aimais de la charmante Zabou Breitman. Un film que je n’aurais jamais dû accepter d’aller voir. Et dire qu’on prétend que je ne fais pas de concessions… Celle-ci en vaut dix.
Je me réjouis de voir l’extraordinaire cinéaste (et scénariste) qu’est Jhonnie To enfin bénéficier en France de la reconnaissance critique qui l’avait fort injustement fui jusqu’ici, sous le fallacieux prétexte qu’il produit un cinéma de genre. C’est qu’en France la critique n’accepte qu’un cinéma de genre : le cinéma moche, ennuyeux et mal monté. Dire qu’il aura fallu pour cela qu’il fasse tourner notre plus grande star de rock & roll de superette.
Quoi d’autre ? Patricia Kaas n’a pas gagné l’Eurovision mais a fait mieux que Sébastien Tellier. Le pape est toujours en poste. Ni l’OM, ni le PSG ne seront champions de France cette année.
Petite Brune veut diluer le beau dans le banal et émet le souhait de partager des choses qui n’ont aucun intérêt à l’être. J’ignore combien de temps j’arriverai encore à botter en touche et reporter l’inévitable. Cela ne participe pas à la tranquillité de mon âme. En parlant de tranquillité…
J’ai (enfin) pris quelques vacances, initialement planifiées pour un séjour à l’étranger riche en découvertes et coquineries, et finalement passées à faire le tri dans ma discothèque, (re)découvrir de vieux films et lire enfin les lettres de Tanger de William Burroughs à Allen Ginsberg. Des vacances à la maison mais loin de ma libido.
Il faut dire que depuis que je ne souffre plus de ce besoin de séduire qui fût pendant de longues années l’un des moteurs d’une vie de luxure quelque chose s’est passé. Quelque chose s’est cassé. Je me demande si souffrir est le mot juste. Toujours est-il que cet étrange déclic laisse un grand vide. Que je tente de combler tant bien que mal par de nouveaux projets personnels et la pratique d’un nouveau sport : le lever de fourchette.
Les conséquences sont bien plus profondes que je ne l’aurais cru. J’ai perdu repères et reflexes. Ma libido s’en trouve quelque peu bouleversée (pour ne pas dire sérieusement ralentie). Imaginez, je n’éprouve même plus le besoin de mater le cul de toutes les jolies filles que je croise dans la rue. C’est désarmant.
L’autre soir j’avais le choix pour occuper ma soirée entre baiser un joli 95 C et regarder un DVD qu’on venait de m’offrir. Je n’ose pas vous révéler quelle option j’ai retenu…
Pourtant j’ai fait de belles rencontres ces derniers temps. Une jeune escort-girl slave dotée d’un cul chef d’œuvre qui fait du bénévolat sur Netechangisme. Une sex-friend joueuse et complice qui ne dédaigne pas enfiler la panoplie de dominatrice et qui ne dit jamais non à une sortie en club. Une executive woman pulpeuse qui n’aime pas la sodomie mais avec laquelle il s’est passé quelque chose d’assez fort avant que je ne gâche tout. Une charmante vendeuse en lingerie fraichement divorcée qui s’ennuie le soir. Douce et calme, elle adore les mots crus pendant que je l’encule.
Mais il est rare que leurs agendas et mes pulsions s’accordent.
Polybaiser (c’est plus joli que partouzer, non ?) est un divertissement qui m’excite de moins en moins. Parfois je me demande même si je ne suis pas en train de virer monogame. Allons ne riez pas, ce n’est pas très charitable. Vous ne ririez pas autant si cela vous arrivait à vous, croyez-moi !
Il m’arrive encore de fantasmer sur cette jeune et brillante étudiante un peu ronde, très demandeuse de soumission, qui me relance régulièrement pour que je lui fasse découvrir l’univers de clubs à partouze. Et plus souvent encore sur cette bombe atomique franco-ivoirienne avec qui je discute régulièrement dans une salle de sport et que je ne désespère pas de réussir à attirer dans mon lit (même si le fait qu’elle fasse une bonne tête de plus que moi représente un handicap certain convenons-en). Tenez, rien que de vous en parler, j’éprouve quelques frissonnements, preuve que peut-être tout n’est pas perdu.
A moins que ces quelques contacts que j’entretiens sans transformer ne soient que les derniers soubresauts d’une vie révolue, ne constituent qu’un dernier baroud d’honneur avant de rentrer sagement dans les rangs du conformisme sexuel.
Une théorie intuition qui me fait froid dans le dos.
Je doute fort que mon projet voit le jour dans un futur proche. Oui je sais… J’imagine déjà vos commentaires sarcastiques concernant mes sempiternelles tergiversations. Vous êtes si prévisibles…
Je vais donc probablement poursuivre ici l’exhibition impudique de mes expériences, fantasmes et pensées lubriques (ou sombres). A un rythme probablement moins soutenu que par le passé. Enfin, telle est la tendance du jour.
Quoi de neuf, me demanderez-vous ?
La crise actuelle semble toucher même la météo. Pour la 3ème année consécutive le soleil ne passe que rarement par chez nous. Pourtant on l’aime bien nous ici le soleil.
Ce matin sous la douche j’ai eu une formidable inspiration, une idée brillante qui ferait un excellent court-métrage. Dans deux jours l’idée me semblera probablement totalement éventée.
La loi Hadopi a été finalement adoptée. Inadaptée et inefficace, elle ne pourra rien contre le nouveau monde d’irresponsabilité et de médiocrité audiophile qui s’ouvre à nous. J’ai parfois envie de pleurer quand je constate que les disquaires disparaissent les uns après les autres de nos villes. Mais peut-être vaut-il mieux en rire. Comme le génial Kenny Dixon Jr aka Moodymann sur son dernier EP.
Classieux, non ?
(Désolé pour les cancres qui faisaient des cocottes en papiers pendant les cours d'anglais, c'est quasi-intraduisible en français).
L’arrivée imminente d’un nouveau film d’Almodovar est toujours une bonne nouvelle. Il me faudra au moins ça pour effacer de ma mémoire les dernières traces de ce monstre d’ennui et de laideur qu’est Je l’aimais de la charmante Zabou Breitman. Un film que je n’aurais jamais dû accepter d’aller voir. Et dire qu’on prétend que je ne fais pas de concessions… Celle-ci en vaut dix.
Je me réjouis de voir l’extraordinaire cinéaste (et scénariste) qu’est Jhonnie To enfin bénéficier en France de la reconnaissance critique qui l’avait fort injustement fui jusqu’ici, sous le fallacieux prétexte qu’il produit un cinéma de genre. C’est qu’en France la critique n’accepte qu’un cinéma de genre : le cinéma moche, ennuyeux et mal monté. Dire qu’il aura fallu pour cela qu’il fasse tourner notre plus grande star de rock & roll de superette.
Quoi d’autre ? Patricia Kaas n’a pas gagné l’Eurovision mais a fait mieux que Sébastien Tellier. Le pape est toujours en poste. Ni l’OM, ni le PSG ne seront champions de France cette année.
Petite Brune veut diluer le beau dans le banal et émet le souhait de partager des choses qui n’ont aucun intérêt à l’être. J’ignore combien de temps j’arriverai encore à botter en touche et reporter l’inévitable. Cela ne participe pas à la tranquillité de mon âme. En parlant de tranquillité…
J’ai (enfin) pris quelques vacances, initialement planifiées pour un séjour à l’étranger riche en découvertes et coquineries, et finalement passées à faire le tri dans ma discothèque, (re)découvrir de vieux films et lire enfin les lettres de Tanger de William Burroughs à Allen Ginsberg. Des vacances à la maison mais loin de ma libido.
Il faut dire que depuis que je ne souffre plus de ce besoin de séduire qui fût pendant de longues années l’un des moteurs d’une vie de luxure quelque chose s’est passé. Quelque chose s’est cassé. Je me demande si souffrir est le mot juste. Toujours est-il que cet étrange déclic laisse un grand vide. Que je tente de combler tant bien que mal par de nouveaux projets personnels et la pratique d’un nouveau sport : le lever de fourchette.
Les conséquences sont bien plus profondes que je ne l’aurais cru. J’ai perdu repères et reflexes. Ma libido s’en trouve quelque peu bouleversée (pour ne pas dire sérieusement ralentie). Imaginez, je n’éprouve même plus le besoin de mater le cul de toutes les jolies filles que je croise dans la rue. C’est désarmant.
L’autre soir j’avais le choix pour occuper ma soirée entre baiser un joli 95 C et regarder un DVD qu’on venait de m’offrir. Je n’ose pas vous révéler quelle option j’ai retenu…
Pourtant j’ai fait de belles rencontres ces derniers temps. Une jeune escort-girl slave dotée d’un cul chef d’œuvre qui fait du bénévolat sur Netechangisme. Une sex-friend joueuse et complice qui ne dédaigne pas enfiler la panoplie de dominatrice et qui ne dit jamais non à une sortie en club. Une executive woman pulpeuse qui n’aime pas la sodomie mais avec laquelle il s’est passé quelque chose d’assez fort avant que je ne gâche tout. Une charmante vendeuse en lingerie fraichement divorcée qui s’ennuie le soir. Douce et calme, elle adore les mots crus pendant que je l’encule.
Mais il est rare que leurs agendas et mes pulsions s’accordent.
Polybaiser (c’est plus joli que partouzer, non ?) est un divertissement qui m’excite de moins en moins. Parfois je me demande même si je ne suis pas en train de virer monogame. Allons ne riez pas, ce n’est pas très charitable. Vous ne ririez pas autant si cela vous arrivait à vous, croyez-moi !
Il m’arrive encore de fantasmer sur cette jeune et brillante étudiante un peu ronde, très demandeuse de soumission, qui me relance régulièrement pour que je lui fasse découvrir l’univers de clubs à partouze. Et plus souvent encore sur cette bombe atomique franco-ivoirienne avec qui je discute régulièrement dans une salle de sport et que je ne désespère pas de réussir à attirer dans mon lit (même si le fait qu’elle fasse une bonne tête de plus que moi représente un handicap certain convenons-en). Tenez, rien que de vous en parler, j’éprouve quelques frissonnements, preuve que peut-être tout n’est pas perdu.
A moins que ces quelques contacts que j’entretiens sans transformer ne soient que les derniers soubresauts d’une vie révolue, ne constituent qu’un dernier baroud d’honneur avant de rentrer sagement dans les rangs du conformisme sexuel.
Une théorie intuition qui me fait froid dans le dos.
mercredi 8 avril 2009
Sign of the times
Ce blog vit ces dernières heures. Je n'ai plus plaisir à vous raconter mes histoires de fesses. Je réfléchis à un nouveau chez moi, un nouveau format plus conforme à mes envies et mes inspirations. Ce sera quelque chose de très différent mais rassurez-vous je laisserai quelques indices.
lundi 30 mars 2009
Hors sujet # 1
L'unanimité m'ennuie. Mais...
Après écoute, l'album Bird Head Son d'Anthony Joseph & The Spasm Band est bel et bien une jolie claque.
Après écoute, l'album Bird Head Son d'Anthony Joseph & The Spasm Band est bel et bien une jolie claque.
vendredi 27 mars 2009
Les vacances de Kinky (2ème partie)
J’ai 17 ans et je passe d’agréables vacances au Maroc. J’aime ce pays dans lequel je me rends régulièrement avec mes parents depuis mes 5 ans. J’aime la chaleur, les gens, les parfums, les couleurs, la douceur quand la nuit tombe et cette lumière particulière le soir. Totalement unique.
La journée je drague autour de la piscine, je joue au tennis sur de splendides cours en terre battue, je me promène sur la plage avec le baladeur sur les oreilles, je vais sur le port observer les marins qui décharge leurs cargaisons de fruits de mer ou flâner dans les marchés aux épices qui représentent une expérience sensorielle indescriptible.
Le soir je me promène dans la ville, avec quelques camarades rencontrés autour de la piscine, et le plus souvent seul. J’ai toujours été plus ou moins solitaire et me perdre dans cette ville si fascinante et mystérieuse quand la nuit tombe a quelque chose de profondément excitant. La ville est en effervescence. Dans quelques jours ce sera la fête de roi. Les marocains, tous sur leur trente-et-un débarquent des villages voisins dans des bus surchargés. Des tas de petits événements ont lieu dans les rues. J’assiste à de fabuleux concerts de musique gnawa, cette musique de transe percussive qui fait fuir les touristes. Je mange des plats indescriptibles.
Un soir alors que je fuis mon hôtel où des touristes idiots s’éclatent à coups de lambada et autres tubes moisis dans une discothèque ringarde où des animateurs fatigués les divertissent à coup de grosses ficelles, une main saisit discrètement la mienne en pleine rue. Un bref contact qui me fait frissonner. Elle doit avoir 18/20 ans. Elle a des grands yeux bleus en amande, profonds comme l’océan, avec des cils interminables. Un regard qui vous transperce et vous envoute instantanément. Je me sens nu et incroyablement en confiance. Son visage est d’une beauté inouïe, ses cheveux sublimes. Coup de foudre immédiat. "Tu veux faire l’amour ?" me demande-t-elle avec un accent très marqué et une voix d’une douceur inimaginable.
Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits, totalement ensorcelé par la beauté de cette fille, et comprendre de quoi il s’agit. Je n’ai pas beaucoup d’argent sur moi, et surtout, je n’ai jamais payé pour du sexe. Elle me prend à nouveau la main. J’en ai des frissons sur tout le corps et ce seul contact suffit à me faire bander. Je suis totalement sous le charme. Mais trace ma route.
Je flâne dans les rues animées en repensant à ce qui vient de m’arriver, à la beauté stupéfiante de cette jeune femme. Partagé entre désir et répulsion pour l’amour tarifé. Ça se bouscule dans mon cerveau. Mais dans ce duel c’est le désir qui l’emporte. Quelques jours plus tôt un marocain avec qui j’avais pris l’habitude de jouer au tennis m’avait proposé de m’emmener dans un bordel local.
L’idée m’avait extraordinairement excité. L’éventualité de me faire dépouiller m’avait vite refroidi.
Je tombe sur un concert incroyable, quelque chose comme de la musique classique arabe, avec arrangements de cordes fabuleux et voix féminines pénétrantes et hypnotiques. Et toujours cette douceur de l’air, cette lumière incroyable, presque mystique. Et la désarmante sensation d’effleurer les choses, d’être incapable de vraiment prendre le pouls de ce pays. Le concert terminé je rentre à l’hôtel, avec le secret espoir de croiser sur mon chemin une jolie berbère aux yeux de biches. Je sais très bien au fond de moi que si elle me propose encore de faire l’amour avec tant de douceur dans le regard et dans la voix je finirai par céder.
Je la cherche discrètement du regard. Je me dis que j’ai laissé passer ma chance, quand à une dizaine de mètre de l’entrée de l’hôtel j’entends une voix qui m’interpelle. Je me retourne et elle court vers moi. Les battements de mon cœur s’accélèrent. J’ai les jambes qui flanchent. Même si la façon très sobre dont elle est habillée ne trahit en rien son activité, je suis quelque peu gêné d’engager une conversation si près de mon hôtel d’où mes parents peuvent entrer ou sortir à tout moment. Je lui indique une petite rue à quelques mètres de là où nous pourrons discuter calmement. J’ai un peu honte d’avoir honte de lui parler.
Je suis excité comme une puce et c’est la révolution dans mon caleçon. Elle parle assez mal le français mais nous arrivons tout de même à communiquer. Nous nous mettons d’accord sur le prix de sa prestation. J’ai honte de la somme dérisoire qu’elle me demande pour ce que j’imagine comme un sommet d’intensité dans ma courte vie sexuelle. Reste la question du "où" ? A l’hôtel c’est inimaginable, je partage ma chambre avec mon jeune frère qui est déjà couché. Je lui propose la plage, toute proche. Elle accepte. Elle me prend la main et nous descendons la petite ruelle qui mène à la plage. Je bande comme un fou.
Nous arrivons sur la plage et elle se fige. Elle m’explique que ce n’est pas possible. Quand je l’interroge, elle me répond "dangereux" puis "mafia". Je n’insiste pas. Ne perdant pas le nord, elle me propose de le faire dans les buissons, juste à côté du mini-golf de l’hôtel. C’est à ce moment là que j’ai un éclair de lucidité. Je n’ai pas de préservatif avec moi. Je lui demande si elle en a un. Elle ne comprend pas. "Condom ?" lui dis-je. Non me dit-elle d’un signe de tête avant de me prendre la main pour m’entrainer dans les fourrés.
Je rentre à l’hôtel la queue entre les jambes, un peu assommé par toute cette aventure terminée en eau de boudin. Deux jours plus tard, rentrant à l’hôtel avec un groupe d’amis, je la croise sur le même trottoir où nous nous sommes rencontrés la 1ère fois. Elle me lance un regard bref et froid. Elle vient de conclure l’affaire avec une caricature de touriste allemand vieux, gras et ventripotent. J’ai le cœur déchiré de la voir partir, totalement insouciante, avec ce portefeuille sur pattes à qui ça ne va sans doute pas poser de problèmes de la baiser sans capote.
Les quelques instants d’infinie douceur de notre « rencontre » restent comme l’un des plus beaux souvenirs érotiques de mon adolescence.
La journée je drague autour de la piscine, je joue au tennis sur de splendides cours en terre battue, je me promène sur la plage avec le baladeur sur les oreilles, je vais sur le port observer les marins qui décharge leurs cargaisons de fruits de mer ou flâner dans les marchés aux épices qui représentent une expérience sensorielle indescriptible.
Le soir je me promène dans la ville, avec quelques camarades rencontrés autour de la piscine, et le plus souvent seul. J’ai toujours été plus ou moins solitaire et me perdre dans cette ville si fascinante et mystérieuse quand la nuit tombe a quelque chose de profondément excitant. La ville est en effervescence. Dans quelques jours ce sera la fête de roi. Les marocains, tous sur leur trente-et-un débarquent des villages voisins dans des bus surchargés. Des tas de petits événements ont lieu dans les rues. J’assiste à de fabuleux concerts de musique gnawa, cette musique de transe percussive qui fait fuir les touristes. Je mange des plats indescriptibles.
Un soir alors que je fuis mon hôtel où des touristes idiots s’éclatent à coups de lambada et autres tubes moisis dans une discothèque ringarde où des animateurs fatigués les divertissent à coup de grosses ficelles, une main saisit discrètement la mienne en pleine rue. Un bref contact qui me fait frissonner. Elle doit avoir 18/20 ans. Elle a des grands yeux bleus en amande, profonds comme l’océan, avec des cils interminables. Un regard qui vous transperce et vous envoute instantanément. Je me sens nu et incroyablement en confiance. Son visage est d’une beauté inouïe, ses cheveux sublimes. Coup de foudre immédiat. "Tu veux faire l’amour ?" me demande-t-elle avec un accent très marqué et une voix d’une douceur inimaginable.
Il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits, totalement ensorcelé par la beauté de cette fille, et comprendre de quoi il s’agit. Je n’ai pas beaucoup d’argent sur moi, et surtout, je n’ai jamais payé pour du sexe. Elle me prend à nouveau la main. J’en ai des frissons sur tout le corps et ce seul contact suffit à me faire bander. Je suis totalement sous le charme. Mais trace ma route.
Je flâne dans les rues animées en repensant à ce qui vient de m’arriver, à la beauté stupéfiante de cette jeune femme. Partagé entre désir et répulsion pour l’amour tarifé. Ça se bouscule dans mon cerveau. Mais dans ce duel c’est le désir qui l’emporte. Quelques jours plus tôt un marocain avec qui j’avais pris l’habitude de jouer au tennis m’avait proposé de m’emmener dans un bordel local.
L’idée m’avait extraordinairement excité. L’éventualité de me faire dépouiller m’avait vite refroidi.
Je tombe sur un concert incroyable, quelque chose comme de la musique classique arabe, avec arrangements de cordes fabuleux et voix féminines pénétrantes et hypnotiques. Et toujours cette douceur de l’air, cette lumière incroyable, presque mystique. Et la désarmante sensation d’effleurer les choses, d’être incapable de vraiment prendre le pouls de ce pays. Le concert terminé je rentre à l’hôtel, avec le secret espoir de croiser sur mon chemin une jolie berbère aux yeux de biches. Je sais très bien au fond de moi que si elle me propose encore de faire l’amour avec tant de douceur dans le regard et dans la voix je finirai par céder.
Je la cherche discrètement du regard. Je me dis que j’ai laissé passer ma chance, quand à une dizaine de mètre de l’entrée de l’hôtel j’entends une voix qui m’interpelle. Je me retourne et elle court vers moi. Les battements de mon cœur s’accélèrent. J’ai les jambes qui flanchent. Même si la façon très sobre dont elle est habillée ne trahit en rien son activité, je suis quelque peu gêné d’engager une conversation si près de mon hôtel d’où mes parents peuvent entrer ou sortir à tout moment. Je lui indique une petite rue à quelques mètres de là où nous pourrons discuter calmement. J’ai un peu honte d’avoir honte de lui parler.
Je suis excité comme une puce et c’est la révolution dans mon caleçon. Elle parle assez mal le français mais nous arrivons tout de même à communiquer. Nous nous mettons d’accord sur le prix de sa prestation. J’ai honte de la somme dérisoire qu’elle me demande pour ce que j’imagine comme un sommet d’intensité dans ma courte vie sexuelle. Reste la question du "où" ? A l’hôtel c’est inimaginable, je partage ma chambre avec mon jeune frère qui est déjà couché. Je lui propose la plage, toute proche. Elle accepte. Elle me prend la main et nous descendons la petite ruelle qui mène à la plage. Je bande comme un fou.
Nous arrivons sur la plage et elle se fige. Elle m’explique que ce n’est pas possible. Quand je l’interroge, elle me répond "dangereux" puis "mafia". Je n’insiste pas. Ne perdant pas le nord, elle me propose de le faire dans les buissons, juste à côté du mini-golf de l’hôtel. C’est à ce moment là que j’ai un éclair de lucidité. Je n’ai pas de préservatif avec moi. Je lui demande si elle en a un. Elle ne comprend pas. "Condom ?" lui dis-je. Non me dit-elle d’un signe de tête avant de me prendre la main pour m’entrainer dans les fourrés.
Je rentre à l’hôtel la queue entre les jambes, un peu assommé par toute cette aventure terminée en eau de boudin. Deux jours plus tard, rentrant à l’hôtel avec un groupe d’amis, je la croise sur le même trottoir où nous nous sommes rencontrés la 1ère fois. Elle me lance un regard bref et froid. Elle vient de conclure l’affaire avec une caricature de touriste allemand vieux, gras et ventripotent. J’ai le cœur déchiré de la voir partir, totalement insouciante, avec ce portefeuille sur pattes à qui ça ne va sans doute pas poser de problèmes de la baiser sans capote.
Les quelques instants d’infinie douceur de notre « rencontre » restent comme l’un des plus beaux souvenirs érotiques de mon adolescence.
Back to the future
A mon avis on ne devrait pas tarder à entendre le Vatican nous expliquer que la terre est plate.
mardi 24 mars 2009
Envies de printemps
J'ai envie de méditerranée.
J'ai envie de l'écrire sans faute du premier coup.
J'ai envie de musique à la radio, de films à la télévision, d'inconnues dans mon lit.
J'ai envie de me baigner nu dans une mer bleue et chaude.
J'ai envie d'aller écouter du jazz-funk au club Jamboree de Barcelone.
J'ai envie de revoir Nathalie.
J'ai envie d'une nuit à regarder des DVD de la Shaw Brothers en mangeant de la pizza et de la glace "Banana & Cream" de chez Häagen-Dazs
J'ai envie de manger italien sur une terrasse à Florence.
J'ai envie d'être en 77 et de serrer Deborah Harry dans les loges du CBGB's.
J'ai envie d'une nuit d'amour avec Polly Jean Harvey.
J'ai envie d'aller flâner chez les disquaires de Shibuya.
J'ai envie des Supremes à fond la caisse dans une décapotable sur une route ensoleillée au Venezuela.
J'ai envie de me perdre dans les quartiers chauds de Hong Kong.
J'ai envie de siestes à l'ombre d'un arbre.
J'ai envie de me faire ausculter le cours de la bourse par Tata Deusque.
J'ai envie de trouver la vie belle et prometteuse.
J'ai envie de l'écrire sans faute du premier coup.
J'ai envie de musique à la radio, de films à la télévision, d'inconnues dans mon lit.
J'ai envie de me baigner nu dans une mer bleue et chaude.
J'ai envie d'aller écouter du jazz-funk au club Jamboree de Barcelone.
J'ai envie de revoir Nathalie.
J'ai envie d'une nuit à regarder des DVD de la Shaw Brothers en mangeant de la pizza et de la glace "Banana & Cream" de chez Häagen-Dazs
J'ai envie de manger italien sur une terrasse à Florence.
J'ai envie d'être en 77 et de serrer Deborah Harry dans les loges du CBGB's.
J'ai envie d'une nuit d'amour avec Polly Jean Harvey.
J'ai envie d'aller flâner chez les disquaires de Shibuya.
J'ai envie des Supremes à fond la caisse dans une décapotable sur une route ensoleillée au Venezuela.
J'ai envie de me perdre dans les quartiers chauds de Hong Kong.
J'ai envie de siestes à l'ombre d'un arbre.
J'ai envie de me faire ausculter le cours de la bourse par Tata Deusque.
J'ai envie de trouver la vie belle et prometteuse.
5 minutes sur un chat
Kinky : Bonsoir
Elle : Je ne parle pas aux pervers, désolé
Kinky : Je suis un pervers moi ?
Elle : Tu veux juste un plan cul, non ?
Pervers ? Je me demande quels mots elle réserve aux zoophiles, violeurs d'enfants ou programmateurs radio.
Elle : Je ne parle pas aux pervers, désolé
Kinky : Je suis un pervers moi ?
Elle : Tu veux juste un plan cul, non ?
Pervers ? Je me demande quels mots elle réserve aux zoophiles, violeurs d'enfants ou programmateurs radio.
lundi 23 mars 2009
Meeting people is easy
Devant nous à l’accueil, deux jeunes mecs guère intimidés sont en train de régler une petite fortune pour qu’on les laisse entrer. Je leur donne tout juste 18 ans. J’ai tout faux. Leur pièce d’identité atteste qu’ils ont bien 21 ans. Depuis que je fréquente les clubs libertins, la population masculine a beaucoup rajeunie. Comme partout le droit d’entrée pour les hommes seuls est abusif. Une sélection par l’argent censée assurer une clientèle de qualité. En fait cette politique a des effets pervers. Les mecs veulent en avoir pour leur argent, sont tendus et en oublient parfois les règles élémentaires de savoir-vivre. Derrière nous apparaissent deux jeunes asiatiques, dont la plus jolie me lance un regard mi-explicite, mi-intimidé lorsque je la fixe. Nous nous acquittons du droit d’entrée et nous engouffrons vers les vestiaires.
Sur et autour de la piste de danse l’ambiance est déjà assurée. Hommes et femmes dansent à moitié nus, rient autour d’un verre ou flirtent sur les banquettes sous le regard des hommes seuls encore timides. Mon accompagnatrice se déhanche sur la piste de danse pendant que je me mets en mode voyeur. Les femmes se relayent sur le podium pour des danses lascives et explicites autour d’une barre de strip-tease. Frisant d’abord le ridicule, leurs dansent finissent par avoir un charme quasi hypnotique. L’alcool commence à faire effet.
Elle me rejoint en bord de piste et nous commençons à flirter. Nous nous effleurons, nous caressons, nous découvrons peu à peu. A côté de nous deux jeunes femmes se relayent pour sucer un homme assis sur un tabouret qui prend la chose avec beaucoup de philosophie. Elle frotte longuement ses fesses contre ma queue qui enfle un peu plus à chaque mouvement. Formidables préliminaires que nous prenons goût à prolonger. Jusqu’à ce que nous n’en puissions plus. Il est temps de monter aux étages.
Puisque c’est la 1ère fois qu’elle se rend ici, je lui fais visiter les lieux. Nous passons d’alcôve en alcôve, certaines sont occupées et nous y jetons un œil lorsque nous arrivons à nous frayer un chemin parmi les spectateurs, d’autres sont laissées libres comme cette sorte de donjon dans lequel nous nous engouffrons sans le savoir. "Je t’attache ?" me demande-t-elle. En un instant je me retrouve bras écartés, mains ligotées au plafond, boxer aux chevilles.
Rapidement le petit groupe d’hommes qui nous suivait à distance dans notre visite s’amasse aux grilles qui referment la pièce. A genoux devant moi, elle fait connaissance avec ma queue qu’elle accueille dans sa bouche et j’entends les râles des hommes qui se rêvent à ma place. Sa langue parcoure ma queue et mes couilles, mes fesses et mon anus. Un couple observe la scène. "Un homme qui se laisse attacher, ça change !" dit-elle à son mari. C’est sans doute vrai. Mais si les femmes osaient un peu plus...
Toujours est-il que la présence de cette spectatrice féminine ajoute encore au plaisir de ma situation. Tout en continuant de me sucer elle offre son cul aux hommes spectateurs qui se branlent en la pénétrant de leurs doigts. Je ne peux voir sa croupe mais imaginer leurs doigts vulgaires et maladroits prendre possession de cette chatte à laquelle je n’ai pas encore goûté et peut-être même de son cul m’excite terriblement. Ce qui ne doit lui échapper puisqu’elle décide de s’abandonner aux coups de reins d’un heureux veinard.
Elle ouvre la grille et invite un des hommes à nous rejoindre. "Il va me lécher et tu vas le regarder" me glisse-t-elle à l’oreille. Assise sur le sol, dos au mur, jambes écartées et vulve offerte, elle ordonne au jeune homme de s’exécuter. A quatre pattes devant moi il lui lèche le sexe. Son objectif est atteint. Je suis surexcité. Elle met le type dehors, puis me nargue en frottant ses jolies fesses contre ma queue frémissante sur laquelle elle enfile un préservatif avant de me laisser la prendre en levrette, m’interdisant de bouger et prenant le contrôle total.
Je ressors de l’alcôve groggy, la tête dans les nuages, assommé par un orgasme puissant et les dernières vapeurs d’alcool. Sur la piste de danse le DJ balance ce morceau fabuleux de Green Velvet dont je ne me souviens malheureusement plus le titre. Une merveille d’hymne techno avec gémissements féminins. C’est moite, tribal et malsain. Parfait avec la vodka orange qui je m’enfile cul-sec.
On mate les mecs se casser les dents sur la bombe asiatique croisée en début de soirée qui danse en string. Elle allume et rembarre les mecs en un temps record. Mon accompagnatrice dominatrice se lance et tente de l’emballer. L’affaire semble presque faite, elle l’invite à notre table où la belle se laisse gentiment caresser le cul, qu’elle a exceptionnel. Mais non, elle ne monte pas précise-t-elle. Tant pis.
Il n’est que minuit et quelques. La nuit est encore longue. Elle me précède dans les escaliers qui mènent aux coins sombres.
Sur et autour de la piste de danse l’ambiance est déjà assurée. Hommes et femmes dansent à moitié nus, rient autour d’un verre ou flirtent sur les banquettes sous le regard des hommes seuls encore timides. Mon accompagnatrice se déhanche sur la piste de danse pendant que je me mets en mode voyeur. Les femmes se relayent sur le podium pour des danses lascives et explicites autour d’une barre de strip-tease. Frisant d’abord le ridicule, leurs dansent finissent par avoir un charme quasi hypnotique. L’alcool commence à faire effet.
Elle me rejoint en bord de piste et nous commençons à flirter. Nous nous effleurons, nous caressons, nous découvrons peu à peu. A côté de nous deux jeunes femmes se relayent pour sucer un homme assis sur un tabouret qui prend la chose avec beaucoup de philosophie. Elle frotte longuement ses fesses contre ma queue qui enfle un peu plus à chaque mouvement. Formidables préliminaires que nous prenons goût à prolonger. Jusqu’à ce que nous n’en puissions plus. Il est temps de monter aux étages.
Puisque c’est la 1ère fois qu’elle se rend ici, je lui fais visiter les lieux. Nous passons d’alcôve en alcôve, certaines sont occupées et nous y jetons un œil lorsque nous arrivons à nous frayer un chemin parmi les spectateurs, d’autres sont laissées libres comme cette sorte de donjon dans lequel nous nous engouffrons sans le savoir. "Je t’attache ?" me demande-t-elle. En un instant je me retrouve bras écartés, mains ligotées au plafond, boxer aux chevilles.
Rapidement le petit groupe d’hommes qui nous suivait à distance dans notre visite s’amasse aux grilles qui referment la pièce. A genoux devant moi, elle fait connaissance avec ma queue qu’elle accueille dans sa bouche et j’entends les râles des hommes qui se rêvent à ma place. Sa langue parcoure ma queue et mes couilles, mes fesses et mon anus. Un couple observe la scène. "Un homme qui se laisse attacher, ça change !" dit-elle à son mari. C’est sans doute vrai. Mais si les femmes osaient un peu plus...
Toujours est-il que la présence de cette spectatrice féminine ajoute encore au plaisir de ma situation. Tout en continuant de me sucer elle offre son cul aux hommes spectateurs qui se branlent en la pénétrant de leurs doigts. Je ne peux voir sa croupe mais imaginer leurs doigts vulgaires et maladroits prendre possession de cette chatte à laquelle je n’ai pas encore goûté et peut-être même de son cul m’excite terriblement. Ce qui ne doit lui échapper puisqu’elle décide de s’abandonner aux coups de reins d’un heureux veinard.
Elle ouvre la grille et invite un des hommes à nous rejoindre. "Il va me lécher et tu vas le regarder" me glisse-t-elle à l’oreille. Assise sur le sol, dos au mur, jambes écartées et vulve offerte, elle ordonne au jeune homme de s’exécuter. A quatre pattes devant moi il lui lèche le sexe. Son objectif est atteint. Je suis surexcité. Elle met le type dehors, puis me nargue en frottant ses jolies fesses contre ma queue frémissante sur laquelle elle enfile un préservatif avant de me laisser la prendre en levrette, m’interdisant de bouger et prenant le contrôle total.
Je ressors de l’alcôve groggy, la tête dans les nuages, assommé par un orgasme puissant et les dernières vapeurs d’alcool. Sur la piste de danse le DJ balance ce morceau fabuleux de Green Velvet dont je ne me souviens malheureusement plus le titre. Une merveille d’hymne techno avec gémissements féminins. C’est moite, tribal et malsain. Parfait avec la vodka orange qui je m’enfile cul-sec.
On mate les mecs se casser les dents sur la bombe asiatique croisée en début de soirée qui danse en string. Elle allume et rembarre les mecs en un temps record. Mon accompagnatrice dominatrice se lance et tente de l’emballer. L’affaire semble presque faite, elle l’invite à notre table où la belle se laisse gentiment caresser le cul, qu’elle a exceptionnel. Mais non, elle ne monte pas précise-t-elle. Tant pis.
Il n’est que minuit et quelques. La nuit est encore longue. Elle me précède dans les escaliers qui mènent aux coins sombres.
mercredi 18 mars 2009
A la dérive
Après une condamnation des recherches génétiques aussi irresponsable qu’immorale, après la levée de l’excommunication d’un évêque révisionniste, Benoit XVI, qui n’en manque décidément pas une, a déclaré lors d’un voyage au Cameroun « qu’on ne peut résoudre l’épidémie du SIDA avec la distribution de préservatifs » et « qu’au contraire, cela accroit le problème ».
Encore une absurdité d'un autre âge.
Aujourd’hui le dogmatisme religieux est le seul comportement criminel qui ne soit pas puni par la loi. Il va bien falloir un jour avoir le courage de se pencher là-dessus.
Encore une absurdité d'un autre âge.
Aujourd’hui le dogmatisme religieux est le seul comportement criminel qui ne soit pas puni par la loi. Il va bien falloir un jour avoir le courage de se pencher là-dessus.
mardi 17 mars 2009
Morning glory
04h00
Je ne dors pas. Ce qui remet en cause la théorie selon laquelle baiser (ou à défaut me masturber) m’aiderait à dormir. Car pour baiser, nous avons baisé ! Mais impossible de trouver le sommeil. Alors je la regarde dormir.
Circonspect, je m’interroge quelques secondes sur cette force mystérieuse qui pousse depuis quelques temps dans mon lit des filles aussi sublimes. La seule réponse que je trouve est "parce que je le vaux bien". Ce qui me fait rire. Une façon comme une autre de balayer mes interrogations.
En général je ne reste jamais dormir chez les femmes que je rencontre sur netechangisme. Mais là… Je ne sais pas, c’était une évidence.
Un super poste, un solide sens de l’humour, des yeux charmeurs, un cul superbe, un esprit indépendant et ouvert, une langue d’une douceur infinie, des goûts musicaux très surs… Elle a vraiment tout pour (me) plaire.
Et c’est le cas.
Je suis très cul(s). Mais depuis quelques temps c’est comme si je redécouvrais toute l’émouvante beauté d’une belle paire de seins. Les siens sont superbes. Gros, ronds et fermes. Elle se retourne et je viens me coller dans son dos. Ce que ça peut sentir bon une femme !
07h00
Ma main effleure l’intérieur de ses cuisses qu’elle ouvre légèrement. Mon index effleure son sexe, longeant ses lèvres, remontant jusqu’au clito. Son sexe s’humidifie au fur et à mesure que mes caresses se font plus appuyées. Je la pénètre avec un doigt et m’occupe de son petit bouton. Sa respiration s’accélère et c’est l’inondation.
Elle saisit une capote qu’elle déroule sur mon sexe gonflé de désir avant de venir s’y empaler. C’est elle qui imprime son rythme à nos ébats, ouvrant les cuisses pour m’offrir le spectacle de sa chatte avalant ma queue. Rarement un regard m’aura autant excité.
Nous jouissons ensemble. Une belle baise fusionnelle.
08h00
Baiser sur le pas de la porte. J’ai envie de lui dire combien je la trouve mignonne et combien j’ai envie de la revoir. Mais…
Nous nous quittons sur un « à bientôt » prometteur, un de plus, avant de partir chacun de notre côté vers nos occupations professionnelles.
Je ne dors pas. Ce qui remet en cause la théorie selon laquelle baiser (ou à défaut me masturber) m’aiderait à dormir. Car pour baiser, nous avons baisé ! Mais impossible de trouver le sommeil. Alors je la regarde dormir.
Circonspect, je m’interroge quelques secondes sur cette force mystérieuse qui pousse depuis quelques temps dans mon lit des filles aussi sublimes. La seule réponse que je trouve est "parce que je le vaux bien". Ce qui me fait rire. Une façon comme une autre de balayer mes interrogations.
En général je ne reste jamais dormir chez les femmes que je rencontre sur netechangisme. Mais là… Je ne sais pas, c’était une évidence.
Un super poste, un solide sens de l’humour, des yeux charmeurs, un cul superbe, un esprit indépendant et ouvert, une langue d’une douceur infinie, des goûts musicaux très surs… Elle a vraiment tout pour (me) plaire.
Et c’est le cas.
Je suis très cul(s). Mais depuis quelques temps c’est comme si je redécouvrais toute l’émouvante beauté d’une belle paire de seins. Les siens sont superbes. Gros, ronds et fermes. Elle se retourne et je viens me coller dans son dos. Ce que ça peut sentir bon une femme !
07h00
Ma main effleure l’intérieur de ses cuisses qu’elle ouvre légèrement. Mon index effleure son sexe, longeant ses lèvres, remontant jusqu’au clito. Son sexe s’humidifie au fur et à mesure que mes caresses se font plus appuyées. Je la pénètre avec un doigt et m’occupe de son petit bouton. Sa respiration s’accélère et c’est l’inondation.
Elle saisit une capote qu’elle déroule sur mon sexe gonflé de désir avant de venir s’y empaler. C’est elle qui imprime son rythme à nos ébats, ouvrant les cuisses pour m’offrir le spectacle de sa chatte avalant ma queue. Rarement un regard m’aura autant excité.
Nous jouissons ensemble. Une belle baise fusionnelle.
08h00
Baiser sur le pas de la porte. J’ai envie de lui dire combien je la trouve mignonne et combien j’ai envie de la revoir. Mais…
Nous nous quittons sur un « à bientôt » prometteur, un de plus, avant de partir chacun de notre côté vers nos occupations professionnelles.
lundi 16 mars 2009
Sais-tu qu'un salaud a bu l'eau du nénuphar ?
Dimanche soir
L’hommage est bâclé. Montage paresseux de clips, petits bouts d’interviews sans grand intérêt, extraits de Taratata… Du sale boulot.
Petite Brune est endormie à côté de moi.
Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Ces paroles ont une résonance singulière ce soir. Les choses ne sont pas simples en ce moment, mais pour qui le sont-elles ?
Un couple c’est un bras de fer entre deux égoïsmes.
Elle est attendrissante quand elle dort. J’aimerais fermer les yeux et m’endormir moi aussi. Faire un joli rêve, peuplé de pipeuses lubriques, de gros seins et de chattes juteuses. Mais je suis bien trop nerveux pour trouver le sommeil.
Viens le moment que je redoutais : la remise des victoires de la musique. Manifestement très fatigué, il peine à trouver ses mots. Images difficiles. Dans le public qui lui fait une standing ovation, il y a Camille, visiblement émue. Elle est désormais la seule candidate crédible pour reprendre le flambeau d’une chanson française classieuse et aventureuse. Je déteste ces cérémonies. Mais avouons que ça aura de la gueule dans 10 ans, quand ils auront tué support et format : « La victoire du meilleur mp3 est attribué à... », « Sont nominés dans la catégorie de la meilleure sonnerie de portable… »
Elle vient se coller contre moi. Le contact de ses seins chauds sur ma peau est plus qu’agréable. J’en viendrais presque à oublier les divergences qui ont un peu pourri notre soirée et me serre le ventre.
France 2 a tout de même eu la bonne idée de retransmettre un concert. Classe, charisme, tout y est. Mais je n’ai pas la tête à ça. J’éteins la télévision, ferme les yeux et, à ma grande surprise, trouve rapidement le sommeil.
L’hommage est bâclé. Montage paresseux de clips, petits bouts d’interviews sans grand intérêt, extraits de Taratata… Du sale boulot.
Petite Brune est endormie à côté de moi.
Un jour je t'aimerai moins
Jusqu'au jour où je ne t'aimerai plus
Un jour je sourirai moins
Jusqu'au jour où je ne sourirai plus
Un jour je parlerai moins
Jusqu'au jour où je ne parlerai plus
Ces paroles ont une résonance singulière ce soir. Les choses ne sont pas simples en ce moment, mais pour qui le sont-elles ?
Un couple c’est un bras de fer entre deux égoïsmes.
Elle est attendrissante quand elle dort. J’aimerais fermer les yeux et m’endormir moi aussi. Faire un joli rêve, peuplé de pipeuses lubriques, de gros seins et de chattes juteuses. Mais je suis bien trop nerveux pour trouver le sommeil.
Viens le moment que je redoutais : la remise des victoires de la musique. Manifestement très fatigué, il peine à trouver ses mots. Images difficiles. Dans le public qui lui fait une standing ovation, il y a Camille, visiblement émue. Elle est désormais la seule candidate crédible pour reprendre le flambeau d’une chanson française classieuse et aventureuse. Je déteste ces cérémonies. Mais avouons que ça aura de la gueule dans 10 ans, quand ils auront tué support et format : « La victoire du meilleur mp3 est attribué à... », « Sont nominés dans la catégorie de la meilleure sonnerie de portable… »
Elle vient se coller contre moi. Le contact de ses seins chauds sur ma peau est plus qu’agréable. J’en viendrais presque à oublier les divergences qui ont un peu pourri notre soirée et me serre le ventre.
France 2 a tout de même eu la bonne idée de retransmettre un concert. Classe, charisme, tout y est. Mais je n’ai pas la tête à ça. J’éteins la télévision, ferme les yeux et, à ma grande surprise, trouve rapidement le sommeil.
vendredi 13 mars 2009
Insomnies
04h02
Je me réveille en sursaut. Mon rêve n’avait rien d’érotique pour autant que je m’en souvienne mais je bande. Pas une de ces érections "mécaniques" qui au petit matin nous ramènent à notre condition d’homme et nous rappellent qu’il nous reste encore du temps avant la déconfiture (et qu’il faudrait peut-être en profiter). Non. Une belle trique due à une irrépressible envie de pénétrer une chatte humide, une bouche accueillante ou un cul serré.
Je la cherche dans le lit. Ah non, Petite Brune n’est pas là.
04h14
Je me tourne et me retourne dans le lit. Je ne trouve pas le sommeil. Je suis toujours au garde à vous et il me manque un petit quelque chose.
04h21
Mon esprit divague. Je pense aux vacances, à ma boutade ratée faite à une bloggeuse star, au corps chaud de Petite Brune, à cette femme mariée plutôt jolie qui me drague sur Badoo où les histoires de cul sont pourtant fortement décriées, à mon escapade parisienne que je dois sans cesse repousser, aux grands yeux verts de cette jolie blonde qui n’a pas osé. Durcissement de la situation (d’urgence).
04h37
Je me caresse lentement en dessinant le scénario fantasmé de la soirée que j’aimerais m’offrir pour mes 35 ans. Cela prend une belle tournure mais on s’éloigne du réalisable.
04h53
Mes muscles se raidissent. Je ferme les yeux. Je jouis sur mon bas ventre.
05h10
La douche, très chaude, m’a fait du bien. Je suis un peu vaporeux. Je glisse un CD de Matthew Herbert dans la platine, m’affale sur le canapé et ferme les yeux.
05h38
Je suis à deux doigts de m’endormir quand les éboueurs font un vacarme de tous les diables dans la rue. Je les maudis.
05h53
Je pense trop pour retrouver le sommeil. Un tas de pensées idiotes me traversent l’esprit. Je réfléchis à ce que je voudrais faire quand je serai grand, à ce que j’ai envie d’écouter dans la voiture tout à l’heure en allant au boulot, à la compilation parfaite. J’ai encore envie d’un corps à enlacer. Je me lance dans un top 5 des bloggeuses que j’aimerais baiser.
On s’occupe comme on peut.
05h59
Cinq, c’est beaucoup trop restrictif. J’opte pour un top 10. Je fomente des scénarios légitimant quelques escapades. Je liste les sujets que j’aimerais aborder sur mon blog. Je réalise que dans quelques heures je vais retrouver ce job qui m’ennuie. Je me console en me disant que le week-end est proche. Et que peut-être sur la route je croiserai un éboueur à écraser.
06h11
J’ai trouvé au moins une cinquantaine de CD que j’ai envie d’écouter en voiture. Ma toplist a de la gueule. Mes yeux se ferment peu à peu…
Je me réveille en sursaut. Mon rêve n’avait rien d’érotique pour autant que je m’en souvienne mais je bande. Pas une de ces érections "mécaniques" qui au petit matin nous ramènent à notre condition d’homme et nous rappellent qu’il nous reste encore du temps avant la déconfiture (et qu’il faudrait peut-être en profiter). Non. Une belle trique due à une irrépressible envie de pénétrer une chatte humide, une bouche accueillante ou un cul serré.
Je la cherche dans le lit. Ah non, Petite Brune n’est pas là.
04h14
Je me tourne et me retourne dans le lit. Je ne trouve pas le sommeil. Je suis toujours au garde à vous et il me manque un petit quelque chose.
04h21
Mon esprit divague. Je pense aux vacances, à ma boutade ratée faite à une bloggeuse star, au corps chaud de Petite Brune, à cette femme mariée plutôt jolie qui me drague sur Badoo où les histoires de cul sont pourtant fortement décriées, à mon escapade parisienne que je dois sans cesse repousser, aux grands yeux verts de cette jolie blonde qui n’a pas osé. Durcissement de la situation (d’urgence).
04h37
Je me caresse lentement en dessinant le scénario fantasmé de la soirée que j’aimerais m’offrir pour mes 35 ans. Cela prend une belle tournure mais on s’éloigne du réalisable.
04h53
Mes muscles se raidissent. Je ferme les yeux. Je jouis sur mon bas ventre.
05h10
La douche, très chaude, m’a fait du bien. Je suis un peu vaporeux. Je glisse un CD de Matthew Herbert dans la platine, m’affale sur le canapé et ferme les yeux.
05h38
Je suis à deux doigts de m’endormir quand les éboueurs font un vacarme de tous les diables dans la rue. Je les maudis.
05h53
Je pense trop pour retrouver le sommeil. Un tas de pensées idiotes me traversent l’esprit. Je réfléchis à ce que je voudrais faire quand je serai grand, à ce que j’ai envie d’écouter dans la voiture tout à l’heure en allant au boulot, à la compilation parfaite. J’ai encore envie d’un corps à enlacer. Je me lance dans un top 5 des bloggeuses que j’aimerais baiser.
On s’occupe comme on peut.
05h59
Cinq, c’est beaucoup trop restrictif. J’opte pour un top 10. Je fomente des scénarios légitimant quelques escapades. Je liste les sujets que j’aimerais aborder sur mon blog. Je réalise que dans quelques heures je vais retrouver ce job qui m’ennuie. Je me console en me disant que le week-end est proche. Et que peut-être sur la route je croiserai un éboueur à écraser.
06h11
J’ai trouvé au moins une cinquantaine de CD que j’ai envie d’écouter en voiture. Ma toplist a de la gueule. Mes yeux se ferment peu à peu…
Human timebomb
Par mesure de sécurité j’ai enfermé à double tour ma tronçonneuse, mes couteaux de cuisine et autres objets tranchants ou contondants. Mais si j’entends encore ne serait-ce que 10 secondes de cette abominable chanson des enfoirés je ne réponds plus de rien. Il y a des limites à ce qu’un Homme peut supporter.
jeudi 12 mars 2009
mardi 10 mars 2009
Foolin' around
Elle : Parce que tu aimes recevoir la fessée ?
Kinky : Oui, entre autres.
Elle : Tu es soumis ?
Kinky : Si ma partenaire est joueuse, oui je peux l'être.
Elle : Ah... j'espère que tu n'aimes pas te faire enculer parce que moi le gode-ceinture ça me lasse vite
J'ai laissé ma cravache à la maison et j'ai passé une excellente soirée.
Kinky : Oui, entre autres.
Elle : Tu es soumis ?
Kinky : Si ma partenaire est joueuse, oui je peux l'être.
Elle : Ah... j'espère que tu n'aimes pas te faire enculer parce que moi le gode-ceinture ça me lasse vite
J'ai laissé ma cravache à la maison et j'ai passé une excellente soirée.
lundi 2 mars 2009
Je surfe et...
Je me demande ce qui peut bien donner à penser qu'une panthère ou une voiture de sport possède quoique ce soit d'érotique.
vendredi 27 février 2009
Evasions nocturnes
Je suis assis au bar, reprenant des forces en sirotant une flûte de champagne. Je taquine la jolie serveuse et observe dans les alcôves les essaims d’hommes se former et se disperser au gré des appétits féminins. Tout un spectacle. Quelques minutes plus tôt je jouissais dans la bouche d’une jolie quadra blonde et bronzée avec laquelle j’avais sympathisé autour du buffet avant que la soirée ne décolle.
Elle me lance un clin d’œil complice lorsqu’elle passe devant moi accompagnée de deux jeunes hommes, à la recherche d’un coin tranquille. Penser à lui demander son adresse mail. Tout à l’heure alors que je la sodomisais, elle lâcha à son mari spectateur "elle est trop bonne sa bite !" avec une telle conviction qu’elle provoqua l’hilarité au sein du petit groupe d’hommes et de femmes qui observaient la scène. Il y a des compliments qui font toujours plaisir.
Sur une banquette un petit minet, gueule d’ange à la Cristiano Ronaldo l’acné en moins, se fait pomper par deux jolies brunes en âge d’être sa mère tout en cherchant du regard de nouvelles proies. Je lui donne 19 ans tout au plus et il semble déjà totalement blasé.
Sur la piste de danse déserte, debout contre la barre de strip-tease, la jeune fille blonde et élancée qui m’a fait le plaisir de m’accompagner en ces lieux de luxure se fait prendre en levrette par un grand type baraqué aux faux airs d’Harry Roselmack. Pourtant grande et perchée sur de hauts talons, elle doit se cambrer exagérément pour qu’il la pénètre. Position indécente s’il en est. J’ai grand plaisir à l’observer, petite bombe de 20 ans au cul de rêve et aux jambes interminables, se faire limer par cette redoutable machine à baiser.
Je bande. Ce qui n’échappe pas à la brune callipyge assise sur le tabouret à côté de moi avec laquelle je viens d’engager la conversation et dont les mains sont baladeuses. Plus tôt dans les vestiaires, hésitant entre deux tenus sous le regard dubitatif de son amie, elle profita que je passe par là pour demander un point de vue masculin. Nous échangeâmes quelques baisers et caresses qui furent autant de belles promesses.
Peu à peu un essaim d’hommes bites à la main se forme autour de mon accompagnatrice d’un soir. Elle les enjoint à se rapprocher, les branlant et les suçant tour à tour pendant qu’elle subit les assauts de son amant à la peau d’ébène. Pendant ce temps ma voisine me branle en suçant son homme et inversement. Elle invite son amie venue se désaltérer au bar à se joindre à nous et voilà deux langues qui parcourent mon sexe et mes couilles. Du pur bonheur. Puis l’amie gourmande s’en retourne vers d’autres horizons.
Premier temps mort de la soirée, hommes et femmes se regroupent autour du buffet à quelques mètres de nous. La brune offre son cul charnu aux coups de boutoir de son mari pendant qu’elle avale ma queue. Puis déroule un préservatif sur mon sexe au garde à vous, avant de me tourner le dos et de s’empaler sur ma queue, m’offrant ses gros seins lourds à caresser. Un type se joint à notre petit trio, suivi de 2 jeunes mecs. Je leur laisse la place et accompagne ma jolie blonde aux longues jambes jusqu’aux douches.
Nous avons fait connaissance quelques jours plus tôt sur un site libertin. Le lendemain nous nous donnions rendez-vous dans un club quasi désert et passions une bonne partie de la soirée en tête à tête (en tête à queue, en tête à cul...) dans une alcôve avec miroir sans tain. Alors que ma langue caressait son petit bouton et s’immisçait en elle, un liquide chaud vint éclabousser mon visage en jets saccadés. Je n’avais pas connu telle fontaine depuis mes escapades chez une bloggeuse parisienne.
Près des douches un groupe de jeunes mecs fait sa fête à une nana plutôt gironde. "Tu devrais y aller, sa chatte c’est du velours j’ai jamais vu ça" me glisse un mec en faisant un nœud à une capote bien remplie. Argument recevable mais en l’instant c’est de ma blonde qui a envie d’une douche que j’ai envie. Sous le jet d’eau chaude je viens me coller dans son dos, l’embrassant dans le cou, lui caressant le ventre et les seins, mon sexe gonflant contre ses adorables petites fesses. Elle saisit ma queue qu’elle branle lentement. Il faudra bien qu’un jour quelqu’un invente la capote amphibie.
Nous nous frayons un chemin jusqu’à une alcôve décorée avec un rare mauvais goût qui contraste avec la beauté du jeune couple qui est entrain de faire l’amour. Je suis stupéfait par la beauté de la jeune fille et la sensualité qui se dégage de leur étreinte. Je jette un regard à mon amie et comprends tout de suite que mon émotion est partagée.
Nous nous installons et nous lançons dans un délicieux 69, excités par les cris de plaisir de plus en plus puissants que laisse échapper la jeune femme qui atteint finalement un fulgurant orgasme. Nos regards se croisent et je les invite à nous rejoindre. Ils déclinent poliment. Dommage, quelle fabuleuse partie à quatre c’eût été. Mais d’autres invités viendront bientôt faire passer notre frustration.
Il est 3h du matin. La porte du club s’ouvre et nous nous enfonçons dans la nuit noir et glaciale, sa tête collée contre mon épaule.
Elle me lance un clin d’œil complice lorsqu’elle passe devant moi accompagnée de deux jeunes hommes, à la recherche d’un coin tranquille. Penser à lui demander son adresse mail. Tout à l’heure alors que je la sodomisais, elle lâcha à son mari spectateur "elle est trop bonne sa bite !" avec une telle conviction qu’elle provoqua l’hilarité au sein du petit groupe d’hommes et de femmes qui observaient la scène. Il y a des compliments qui font toujours plaisir.
Sur une banquette un petit minet, gueule d’ange à la Cristiano Ronaldo l’acné en moins, se fait pomper par deux jolies brunes en âge d’être sa mère tout en cherchant du regard de nouvelles proies. Je lui donne 19 ans tout au plus et il semble déjà totalement blasé.
Sur la piste de danse déserte, debout contre la barre de strip-tease, la jeune fille blonde et élancée qui m’a fait le plaisir de m’accompagner en ces lieux de luxure se fait prendre en levrette par un grand type baraqué aux faux airs d’Harry Roselmack. Pourtant grande et perchée sur de hauts talons, elle doit se cambrer exagérément pour qu’il la pénètre. Position indécente s’il en est. J’ai grand plaisir à l’observer, petite bombe de 20 ans au cul de rêve et aux jambes interminables, se faire limer par cette redoutable machine à baiser.
Je bande. Ce qui n’échappe pas à la brune callipyge assise sur le tabouret à côté de moi avec laquelle je viens d’engager la conversation et dont les mains sont baladeuses. Plus tôt dans les vestiaires, hésitant entre deux tenus sous le regard dubitatif de son amie, elle profita que je passe par là pour demander un point de vue masculin. Nous échangeâmes quelques baisers et caresses qui furent autant de belles promesses.
Peu à peu un essaim d’hommes bites à la main se forme autour de mon accompagnatrice d’un soir. Elle les enjoint à se rapprocher, les branlant et les suçant tour à tour pendant qu’elle subit les assauts de son amant à la peau d’ébène. Pendant ce temps ma voisine me branle en suçant son homme et inversement. Elle invite son amie venue se désaltérer au bar à se joindre à nous et voilà deux langues qui parcourent mon sexe et mes couilles. Du pur bonheur. Puis l’amie gourmande s’en retourne vers d’autres horizons.
Premier temps mort de la soirée, hommes et femmes se regroupent autour du buffet à quelques mètres de nous. La brune offre son cul charnu aux coups de boutoir de son mari pendant qu’elle avale ma queue. Puis déroule un préservatif sur mon sexe au garde à vous, avant de me tourner le dos et de s’empaler sur ma queue, m’offrant ses gros seins lourds à caresser. Un type se joint à notre petit trio, suivi de 2 jeunes mecs. Je leur laisse la place et accompagne ma jolie blonde aux longues jambes jusqu’aux douches.
Nous avons fait connaissance quelques jours plus tôt sur un site libertin. Le lendemain nous nous donnions rendez-vous dans un club quasi désert et passions une bonne partie de la soirée en tête à tête (en tête à queue, en tête à cul...) dans une alcôve avec miroir sans tain. Alors que ma langue caressait son petit bouton et s’immisçait en elle, un liquide chaud vint éclabousser mon visage en jets saccadés. Je n’avais pas connu telle fontaine depuis mes escapades chez une bloggeuse parisienne.
Près des douches un groupe de jeunes mecs fait sa fête à une nana plutôt gironde. "Tu devrais y aller, sa chatte c’est du velours j’ai jamais vu ça" me glisse un mec en faisant un nœud à une capote bien remplie. Argument recevable mais en l’instant c’est de ma blonde qui a envie d’une douche que j’ai envie. Sous le jet d’eau chaude je viens me coller dans son dos, l’embrassant dans le cou, lui caressant le ventre et les seins, mon sexe gonflant contre ses adorables petites fesses. Elle saisit ma queue qu’elle branle lentement. Il faudra bien qu’un jour quelqu’un invente la capote amphibie.
Nous nous frayons un chemin jusqu’à une alcôve décorée avec un rare mauvais goût qui contraste avec la beauté du jeune couple qui est entrain de faire l’amour. Je suis stupéfait par la beauté de la jeune fille et la sensualité qui se dégage de leur étreinte. Je jette un regard à mon amie et comprends tout de suite que mon émotion est partagée.
Nous nous installons et nous lançons dans un délicieux 69, excités par les cris de plaisir de plus en plus puissants que laisse échapper la jeune femme qui atteint finalement un fulgurant orgasme. Nos regards se croisent et je les invite à nous rejoindre. Ils déclinent poliment. Dommage, quelle fabuleuse partie à quatre c’eût été. Mais d’autres invités viendront bientôt faire passer notre frustration.
Il est 3h du matin. La porte du club s’ouvre et nous nous enfonçons dans la nuit noir et glaciale, sa tête collée contre mon épaule.
mardi 17 février 2009
Petite annonce
Bloggeur vieillissant, overbooké, fatigué et sans inspiration recherche nègre littéraire pour alimenter son blog piège à filles en textes salaces, drôles et émoustillants. Paiement en commentaires élogieux et lectrices en chaleur.
mercredi 11 février 2009
.
Elle : Tu ne peux pas revenir !
Kinky : Pourquoi ?
Elle : Ce serait comme Jospin revenant de l'Île de Ré.
Kinky : Pourquoi ?
Elle : Ce serait comme Jospin revenant de l'Île de Ré.
mardi 20 janvier 2009
Kinky présente ses voeux
Je souhaite pour cette nouvelle année 2009 une longue et douloureuse maladie à tous les employés de la poste.
mardi 25 novembre 2008
Voilà c'est fini
Il n’est jamais facile de jeter son bébé aux orties mais il est temps pour moi de tourner une page. Je profite de la cassure entre ce blog et son public pour passer à autre chose. Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire et commenter mes petites bêtises. Tout le plaisir fût pour moi.
lundi 24 novembre 2008
Tombe la neige
Le saxophone de Lester Young et la voix de Billie Holiday se taquinent, se cherchent, se rendent coup pour coup. Sublime dialogue de deux amants platoniques. Je pénètre le joli cul rond et chaud de Petite Brune. A travers la fenêtre j’aperçois la neige virevolter à gros flocons. Un petit instant de beauté à l’état pur.
vendredi 21 novembre 2008
Dans l’enfer des fantasmes masculins
Cet après-midi je suis tombé sur un site qui fait un top 15 forcément subjectif (visiblement les sondés avaient le choix parmi une liste) des fantasmes masculins. La question des fantasmes et de leur réalisation m’intéresse fortement actuellement et j’avais un peu de temps à perdre. Voici donc mesdames, les 15 principaux fantasmes qui nous agitent, nous les hommes. Finalement c'est assez soft.
1. Faire l'amour avec 2 femmes… Vous faites l’amour avec deux femmes, qui satisfont le moindre de vos désirs…
Fantasme classique qui m’a longtemps poursuivi. Deux fois, autour de 17/18 ans, j’ai failli toucher du doigt le Graal. J’ai du attendre quelques années avant de le réaliser. Contrairement au fantasme tel qu’il est formulé, c’est le fait que chacun(e) soit à l’écoute de l’autre qui est excitant.
2. Avec une jeune auto-stoppeuse... Vous prenez une jeune femme en auto-stop. Elle est très dévergondée. Vous vous arrêtez pour la satisfaire.
Jamais réalisé pour la bonne raison que plus aucune jeune femme n’ose (sans doute à raison) faire d’auto-stop. J’ai par contre un jour eu beaucoup de mal à me débarrasser d’un jeune auto-stoppeur qui insistait pour me sucer. Pourquoi l’auto-stoppeuse doit-elle être dévergondée ? C’est plus amusant s’il y a un peu de résistance…
3. Prendre des photos osées... Sous l’objectif de votre appareil photo, une jeune femme timide et coincée se déshabille petit à petit, puis prend des poses de plus en plus osées…
Un fantasme devenu d’une grande banalité depuis l’arrivée de la photo numérique mais ô combien plaisant. J’aurais aimé vivre à l’époque des Polaroïds et des clichés qui s’échangent sous le manteau.
4. Attaché par les amies de votre femme... Votre femme invite ses copines dans votre salon. Vous vous retrouvez attaché sur une chaise, à leur merci...
C’est effectivement l’un de mes grands fantasmes. Je dois donc finalement être un mec relativement normal. A une nuance près, si je n’ai rien contre le fait d’être attaché à une chaise (loin de là) cela implique un rôle passif alors que je me fantasme plutôt actif et obéissant.
5. Avec une infirmière ou une hôtesse de l'air... Infirmière, hôtesse de l’air, professeur de tennis, banquière, notaire… Elle s’offre à vous dans son cadre de travail. Vous faites l’amour sur place, tout habillés et rapidement.
Classique. Un homme normalement constitué ne peut prendre l’avion sans s’imaginer tringler l’hôtesse de l’air. L’uniforme d’infirmière ne me laisse pas insensible. La baise au travail ? J’ai baisé il y a quelques années une cliente dans les toilettes et j’en garde un excellent souvenir.
6. Avec une inconnue... Vous suivez une inconnue dans la rue et la persuadez de faire de vous ce qu’elle veut dans une cage d’escalier. Vous ne la revoyez jamais.
Un fantasme que j’ai failli réaliser. C’était une belle soirée de printemps, je flânais dans les vieux quartiers comme j’aime le faire, un peu tête en l’air. Je croise une jeune femme avec une valise à roulettes qui me lance un regard plutôt appuyé. Le temps que l’information arrive au cerveau et je me retourne. Elle se retourne au même moment. Regard sans équivoque. Puis elle s’engage dans une petite ruelle. Halluciné de ce qui m’arrive je rebrousse chemin pour la suivre. Je la rattrape et la suis à distance raisonnable. J’imagine la scène. Elle pénétrant dans son immeuble, moi ayant juste le temps de m’engouffrer derrière elle, la suivant dans les escaliers, ne quittant pas ses fesses du regard, la plaquant contre un mur sur le pallier. A chaque coin de rue elle se retourne pour vérifier ma présence et me lance un regard complice . L’affaire semble quasiment dans le sac et je suis fou d’excitation. Et puis catastrophe. En passant devant la terrasse d’un café elle se fait alpaguer par un groupe d’amis et notre folle étreinte improvisée tombe à l'eau. Je doute que la situation se présente une seconde fois.
7. Avec votre voisine de palier et sa fille... Vous séduisez votre voisine de palier et sa fille et entretenez une relation sexuelle avec chacune à l’insu de l’autre.
J’ai toujours eu une faiblesse pour mes voisines. Il va d’ailleurs falloir un jour que je m’intéresse de plus près à la petite brune qui vit avec son mec au même étage que moi et me lance de jolis sourires quand on se croise dans l’ascenseur. Je soupçonne que quelques échos de soirées de luxure organisées chez moi soit parvenus jusqu’à ses oreilles. Par rapport au fantasme formulé, j’aurais bien du mal à baiser la mère et la fille car il n’y a que des jeunes dans ma résidence (oui bien sûr que je l’ai fait exprès !)
8. Un couple fait l'amour près de vous... Un couple fait bruyamment l’amour près de vous, dans un hôtel ou un camping. Cela vous excite terriblement. Petit à petit, vous en faites autant avec votre partenaire.
Ce n’est plus un fantasme depuis longtemps, j’ai beaucoup fréquenté les hôtels cheap aux murs de papier dans ma jeunesse, mais ça marche à tous les coups. Hier soir encore la voix de cette femme qui avait un orgasme bruyant dans l’alcôve juste à côté de la notre a suffit à me redonner vigueur à un moment fort opportun.
9. Avec la femme de votre patron... Vous séduisez la femme hautaine et dédaigneuse de votre patron. Très vite elle ne peut plus se passer de vous et vous poursuit de ses assiduités...
Euh… la femme de mon patron est charmante mais non merci.
10. Pratiquer l'échangisme... Vous rencontrez un autre couple avec qui vous faites l’expérience de l’échangisme.
Dans un monde parfait les relations échangistes seraient spontanées et improvisées. Nous ne vivons pas dans un monde parfait.
11. Votre femme excite une foule d'hommes... Votre femme, habillée très légèrement, danse sur un podium devant une foule d’hommes très excités.
Oui, ok, mais y a-t-il un homme à qui ce n’est jamais arrivé ?
12. Une bonne fessée... Une remarque déplacée ? Vous administrez une bonne fessée à votre femme.
J’aime bien donner une petite fessée de temps en temps. L’une de mes plus mémorables fût avec une lectrice bloggeuse. Cela me fait penser que cela fait un petit moment que ma cravache prend la poussière au fond d’un placard. Message perso à A****, on remet ça quand tu veux !
13. L'amour dans la boue... Vous faites l’amour dans un bain de boue. Vous vous sentez plus animal que jamais.
Jamais eu ce fantasme. Je préférerais sous un orage tropical.
14. Humilié par une femme vêtue de cuir... Une femme habillée de cuir et en talons haut vous punit en vous attachant ou bien en vous humiliant verbalement.
Mais être attaché n’est pas une punition en soit, c’est la suite qui peut le devenir. Les femmes dominatrices, encore fraiches et non vénales étant rares, ce fantasme attendra encore un peu.
15. Travesti en femme... Vous empruntez les sous-vêtements, bas et chaussures de votre femme, ou vous allez jusqu’à vous travestir.
Je n’ai jamais eu ce fantasme. Il y a quelques années, avant mon entrée réelle en libertinage, j’avais entretenu une correspondance avec une charmante jeune fille d’origine marocaine qui avait ce fantasme de féminiser un homme. Elle avait quasiment réussi à me convaincre de me rendre à notre premier rendez-vous avec des dessous féminins. Et puis elle a annulé notre rendez-vous une heure avant et je n’ai plus jamais eu de nouvelles. Je l’ai échappé belle…
1. Faire l'amour avec 2 femmes… Vous faites l’amour avec deux femmes, qui satisfont le moindre de vos désirs…
Fantasme classique qui m’a longtemps poursuivi. Deux fois, autour de 17/18 ans, j’ai failli toucher du doigt le Graal. J’ai du attendre quelques années avant de le réaliser. Contrairement au fantasme tel qu’il est formulé, c’est le fait que chacun(e) soit à l’écoute de l’autre qui est excitant.
2. Avec une jeune auto-stoppeuse... Vous prenez une jeune femme en auto-stop. Elle est très dévergondée. Vous vous arrêtez pour la satisfaire.
Jamais réalisé pour la bonne raison que plus aucune jeune femme n’ose (sans doute à raison) faire d’auto-stop. J’ai par contre un jour eu beaucoup de mal à me débarrasser d’un jeune auto-stoppeur qui insistait pour me sucer. Pourquoi l’auto-stoppeuse doit-elle être dévergondée ? C’est plus amusant s’il y a un peu de résistance…
3. Prendre des photos osées... Sous l’objectif de votre appareil photo, une jeune femme timide et coincée se déshabille petit à petit, puis prend des poses de plus en plus osées…
Un fantasme devenu d’une grande banalité depuis l’arrivée de la photo numérique mais ô combien plaisant. J’aurais aimé vivre à l’époque des Polaroïds et des clichés qui s’échangent sous le manteau.
4. Attaché par les amies de votre femme... Votre femme invite ses copines dans votre salon. Vous vous retrouvez attaché sur une chaise, à leur merci...
C’est effectivement l’un de mes grands fantasmes. Je dois donc finalement être un mec relativement normal. A une nuance près, si je n’ai rien contre le fait d’être attaché à une chaise (loin de là) cela implique un rôle passif alors que je me fantasme plutôt actif et obéissant.
5. Avec une infirmière ou une hôtesse de l'air... Infirmière, hôtesse de l’air, professeur de tennis, banquière, notaire… Elle s’offre à vous dans son cadre de travail. Vous faites l’amour sur place, tout habillés et rapidement.
Classique. Un homme normalement constitué ne peut prendre l’avion sans s’imaginer tringler l’hôtesse de l’air. L’uniforme d’infirmière ne me laisse pas insensible. La baise au travail ? J’ai baisé il y a quelques années une cliente dans les toilettes et j’en garde un excellent souvenir.
6. Avec une inconnue... Vous suivez une inconnue dans la rue et la persuadez de faire de vous ce qu’elle veut dans une cage d’escalier. Vous ne la revoyez jamais.
Un fantasme que j’ai failli réaliser. C’était une belle soirée de printemps, je flânais dans les vieux quartiers comme j’aime le faire, un peu tête en l’air. Je croise une jeune femme avec une valise à roulettes qui me lance un regard plutôt appuyé. Le temps que l’information arrive au cerveau et je me retourne. Elle se retourne au même moment. Regard sans équivoque. Puis elle s’engage dans une petite ruelle. Halluciné de ce qui m’arrive je rebrousse chemin pour la suivre. Je la rattrape et la suis à distance raisonnable. J’imagine la scène. Elle pénétrant dans son immeuble, moi ayant juste le temps de m’engouffrer derrière elle, la suivant dans les escaliers, ne quittant pas ses fesses du regard, la plaquant contre un mur sur le pallier. A chaque coin de rue elle se retourne pour vérifier ma présence et me lance un regard complice . L’affaire semble quasiment dans le sac et je suis fou d’excitation. Et puis catastrophe. En passant devant la terrasse d’un café elle se fait alpaguer par un groupe d’amis et notre folle étreinte improvisée tombe à l'eau. Je doute que la situation se présente une seconde fois.
7. Avec votre voisine de palier et sa fille... Vous séduisez votre voisine de palier et sa fille et entretenez une relation sexuelle avec chacune à l’insu de l’autre.
J’ai toujours eu une faiblesse pour mes voisines. Il va d’ailleurs falloir un jour que je m’intéresse de plus près à la petite brune qui vit avec son mec au même étage que moi et me lance de jolis sourires quand on se croise dans l’ascenseur. Je soupçonne que quelques échos de soirées de luxure organisées chez moi soit parvenus jusqu’à ses oreilles. Par rapport au fantasme formulé, j’aurais bien du mal à baiser la mère et la fille car il n’y a que des jeunes dans ma résidence (oui bien sûr que je l’ai fait exprès !)
8. Un couple fait l'amour près de vous... Un couple fait bruyamment l’amour près de vous, dans un hôtel ou un camping. Cela vous excite terriblement. Petit à petit, vous en faites autant avec votre partenaire.
Ce n’est plus un fantasme depuis longtemps, j’ai beaucoup fréquenté les hôtels cheap aux murs de papier dans ma jeunesse, mais ça marche à tous les coups. Hier soir encore la voix de cette femme qui avait un orgasme bruyant dans l’alcôve juste à côté de la notre a suffit à me redonner vigueur à un moment fort opportun.
9. Avec la femme de votre patron... Vous séduisez la femme hautaine et dédaigneuse de votre patron. Très vite elle ne peut plus se passer de vous et vous poursuit de ses assiduités...
Euh… la femme de mon patron est charmante mais non merci.
10. Pratiquer l'échangisme... Vous rencontrez un autre couple avec qui vous faites l’expérience de l’échangisme.
Dans un monde parfait les relations échangistes seraient spontanées et improvisées. Nous ne vivons pas dans un monde parfait.
11. Votre femme excite une foule d'hommes... Votre femme, habillée très légèrement, danse sur un podium devant une foule d’hommes très excités.
Oui, ok, mais y a-t-il un homme à qui ce n’est jamais arrivé ?
12. Une bonne fessée... Une remarque déplacée ? Vous administrez une bonne fessée à votre femme.
J’aime bien donner une petite fessée de temps en temps. L’une de mes plus mémorables fût avec une lectrice bloggeuse. Cela me fait penser que cela fait un petit moment que ma cravache prend la poussière au fond d’un placard. Message perso à A****, on remet ça quand tu veux !
13. L'amour dans la boue... Vous faites l’amour dans un bain de boue. Vous vous sentez plus animal que jamais.
Jamais eu ce fantasme. Je préférerais sous un orage tropical.
14. Humilié par une femme vêtue de cuir... Une femme habillée de cuir et en talons haut vous punit en vous attachant ou bien en vous humiliant verbalement.
Mais être attaché n’est pas une punition en soit, c’est la suite qui peut le devenir. Les femmes dominatrices, encore fraiches et non vénales étant rares, ce fantasme attendra encore un peu.
15. Travesti en femme... Vous empruntez les sous-vêtements, bas et chaussures de votre femme, ou vous allez jusqu’à vous travestir.
Je n’ai jamais eu ce fantasme. Il y a quelques années, avant mon entrée réelle en libertinage, j’avais entretenu une correspondance avec une charmante jeune fille d’origine marocaine qui avait ce fantasme de féminiser un homme. Elle avait quasiment réussi à me convaincre de me rendre à notre premier rendez-vous avec des dessous féminins. Et puis elle a annulé notre rendez-vous une heure avant et je n’ai plus jamais eu de nouvelles. Je l’ai échappé belle…
vendredi 14 novembre 2008
And the winner is...
Le grand jour est arrivé. Il est temps d’annoncer officiellement le palmarès de mon grand concours de photos de fesses de lectrices.
Je tiens à remercier les sept lectrices qui ont participé à ce concours et à les féliciter pour la qualité de leurs clichés. Le vote a été difficile. Merci à vous également qui avez voté pour vos photos préférées. Et enfin merci à Maîtresse M pour son aide précieuse.
La médaille de bronze est attribuée conjointement à la photo n°1 et à la photo n°7
La médaille d’argent est attribuée à la photo n°3
La médaille d’or est attribuée à la photo n°4
Le détail du décompte est disponible en commentaire. Les gagnantes recevront dans les prochains jours une liste parmi laquelle elles pourront choisir leur récompense.
Je tiens à remercier les sept lectrices qui ont participé à ce concours et à les féliciter pour la qualité de leurs clichés. Le vote a été difficile. Merci à vous également qui avez voté pour vos photos préférées. Et enfin merci à Maîtresse M pour son aide précieuse.
La médaille de bronze est attribuée conjointement à la photo n°1 et à la photo n°7
La médaille d’argent est attribuée à la photo n°3
La médaille d’or est attribuée à la photo n°4
Le détail du décompte est disponible en commentaire. Les gagnantes recevront dans les prochains jours une liste parmi laquelle elles pourront choisir leur récompense.
mercredi 5 novembre 2008
Vous les avez attendues (enfin moi), les voilà
Les candidatures pour le concours de fesses de lectrices sont closes. Je ne vous cacherai pas ma vive déception face à votre très faible participation. Je tiens donc à remercier celles qui ont franchi le pas. Mesdames, vos culs sont adorables et j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir vos photos dans ma boite mail.
Pour ceux et celles qui le souhaitent, vous avez maintenant jusqu'au 12/11/08 à minuit pour voter pour élire vos médailles d'or, d'argent et de bronze.
Pour ceux et celles qui le souhaitent, vous avez maintenant jusqu'au 12/11/08 à minuit pour voter pour élire vos médailles d'or, d'argent et de bronze.
Les votes sont clos.
Appel d'offre
Parmi les nombreuses pratiques de voyous que se permet en toute impunité la plus basse racaille internaute, il en est une qui m'exaspère profondément : le vol de contenus.
J'avais déjà eu vent de quelques hommes mal dans leur peau qui se servaient d'une photo illustrant l'un de mes précédents blogs pour s'inscrire sur des forums libertins et chasser sur MSN. La grande classe ! Hier je suis tombé sur ce site. Il publie sans autorisation les textes et photos de plusieurs bloggeurs, dont je fais malheureusement partie. Sans même avoir la décence de citer l'auteur et de faire un lien vers le texte original
Outre la profonde malhonnêteté intellectuelle consistant à se réapproprier les écrits (ou les photos) d'un autre, ce qui me dérange le plus dans cette lamentable affaire, c'est le caractère bassement mercantile de l'opération. Ce site n'ayant d'autre vocation que de rapporter de l'argent à son auteur escroc, via des liens sponsorisés et bannières publicitaires. Trop paresseux (et sans doute intellectuellement inapte) pour créer un contenu original, le margoulin n'a pas hésité à voler celui des autres.
J'ai toujours refusé les offres d'agences de communication me proposant de l'argent contre du publi-redactionnel. Je ne veux pas faire de ce blog une question d'argent. S'il doit m'enrichir un jour, ce sera à la sueur de mes coups de reins. Alors je refuse qu'on se fasse de l'argent avec mes petites bêtises érotico-littéraires.
Dans ce type de vol caractérisé, le bloggeur plagié est bien désarmé. Le nom de domaine et l'hébergeur sont aux Etats-Unis. Il n'y a pas d'autres moyens d'intervention qu'une procédure judiciaire. Ce qui est bien sûr totalement inenvisageable. Alors je lance un appel. Si vous connaissez autour de vous quelqu'un qui pratique le hacking pendant ses loisirs, un barbouze de l'Internet, un tueur (de sites) à gages capable de défacer ce site de merde, je serai plus que ravi de faire appel à ses services.
J'avais déjà eu vent de quelques hommes mal dans leur peau qui se servaient d'une photo illustrant l'un de mes précédents blogs pour s'inscrire sur des forums libertins et chasser sur MSN. La grande classe ! Hier je suis tombé sur ce site. Il publie sans autorisation les textes et photos de plusieurs bloggeurs, dont je fais malheureusement partie. Sans même avoir la décence de citer l'auteur et de faire un lien vers le texte original
Outre la profonde malhonnêteté intellectuelle consistant à se réapproprier les écrits (ou les photos) d'un autre, ce qui me dérange le plus dans cette lamentable affaire, c'est le caractère bassement mercantile de l'opération. Ce site n'ayant d'autre vocation que de rapporter de l'argent à son auteur escroc, via des liens sponsorisés et bannières publicitaires. Trop paresseux (et sans doute intellectuellement inapte) pour créer un contenu original, le margoulin n'a pas hésité à voler celui des autres.
J'ai toujours refusé les offres d'agences de communication me proposant de l'argent contre du publi-redactionnel. Je ne veux pas faire de ce blog une question d'argent. S'il doit m'enrichir un jour, ce sera à la sueur de mes coups de reins. Alors je refuse qu'on se fasse de l'argent avec mes petites bêtises érotico-littéraires.
Dans ce type de vol caractérisé, le bloggeur plagié est bien désarmé. Le nom de domaine et l'hébergeur sont aux Etats-Unis. Il n'y a pas d'autres moyens d'intervention qu'une procédure judiciaire. Ce qui est bien sûr totalement inenvisageable. Alors je lance un appel. Si vous connaissez autour de vous quelqu'un qui pratique le hacking pendant ses loisirs, un barbouze de l'Internet, un tueur (de sites) à gages capable de défacer ce site de merde, je serai plus que ravi de faire appel à ses services.
mercredi 29 octobre 2008
lundi 27 octobre 2008
Ravis au lit ? (Oui, j'ai osé le jeu de mot)
Mon interface gmail continue de me proposer des publicités autour de la sexualité et de la pornographie. Pourtant, tout à l’heure, à un moment, j’ai parlé cinéma avec une amie.
Parmi les liens proposés aujourd’hui, il y a un guide de sexualité et de sexologie pour nous les hommes. La vulgarisation autour de la sexualité est souvent des plus divertissantes, je clique donc. Et là, entre un article sur les sex-toys et un témoignage féminin sur le point G, je tombe sur le titre d’un article qui me laisse pantois : "le sexe en s’amusant". "Rédiger sa déclaration d’impôts en s’amusant" je comprendrais mais "le sexe en s’amusant" ! Le sexe serait donc pour beaucoup un calvaire qu’il conviendrait de rendre plaisant au plus vite...
Parmi les liens proposés aujourd’hui, il y a un guide de sexualité et de sexologie pour nous les hommes. La vulgarisation autour de la sexualité est souvent des plus divertissantes, je clique donc. Et là, entre un article sur les sex-toys et un témoignage féminin sur le point G, je tombe sur le titre d’un article qui me laisse pantois : "le sexe en s’amusant". "Rédiger sa déclaration d’impôts en s’amusant" je comprendrais mais "le sexe en s’amusant" ! Le sexe serait donc pour beaucoup un calvaire qu’il conviendrait de rendre plaisant au plus vite...
Mes nuits sont plus belles que mes jours
Il y a comme ça des journées gâchées et ratées. Des journées creuses où je n’ai pas d’envies, pas de passion. Des journées où tout me semble ennuyeux, sans intérêt, déjà vu. Des journées où je manque de courage face aux prochains chantiers de mon existence. Des journées où je ne veux que dormir.
Heureusement quand tombe la nuit, se réveillent les pulsions animales.
Heureusement quand tombe la nuit, se réveillent les pulsions animales.
vendredi 24 octobre 2008
Kinky fait du porno (un titre racoleur et mensonger destiné à accroître de façon substantielle son audience)
C’est marrant les liens contextuels. Vous le savez peut-être, lorsque vous utilisez un compte gmail, vos mails sont analysés informatiquement afin de vous proposer des messages publicitaires théoriquement en rapport avec vos centres d’intérêt. En gros si vous discutez de bagnoles, il y a de fortes chances que les encarts publicitaires vous proposent des liens vers des sites ayant trait à l’automobile.
Allez savoir pourquoi, tout à l’heure apparait donc sur la page d’accueil de ma boite mail un lien vers un site, myexibo.com, qui propose aux internautes portés sur l’exhibitionnisme une interface leur permettant de se créer (gratuitement) une galerie virtuelle. Quel intérêt ? Elle vous permet de vendre en ligne, et au prix que vous fixez, vos photos en téléchargement. La société se prenant bien sûr une commission sur le prix de vente.
Vous avez des seins et un cul pas trop vilains ? Vos photos valent désormais de l’or pour une industrie porno en crise. Ce n’est peut-être pas plus mal, en matière d’érotisme, j’ai toujours préféré les girl next door aux blondasses californiennes siliconées et liposucées.
Ma réaction première fût de me dire qu’ils signaient l’arrêt de mort de ces blogs d’exhibition qui pullulent depuis un an. Mais finalement je doute qu’ils soient nombreux les internautes érotomanes prêt à payer… Mais qui sait ? Vous payerez vous, pour me voir nu ?
Allez savoir pourquoi, tout à l’heure apparait donc sur la page d’accueil de ma boite mail un lien vers un site, myexibo.com, qui propose aux internautes portés sur l’exhibitionnisme une interface leur permettant de se créer (gratuitement) une galerie virtuelle. Quel intérêt ? Elle vous permet de vendre en ligne, et au prix que vous fixez, vos photos en téléchargement. La société se prenant bien sûr une commission sur le prix de vente.
Vous avez des seins et un cul pas trop vilains ? Vos photos valent désormais de l’or pour une industrie porno en crise. Ce n’est peut-être pas plus mal, en matière d’érotisme, j’ai toujours préféré les girl next door aux blondasses californiennes siliconées et liposucées.
Ma réaction première fût de me dire qu’ils signaient l’arrêt de mort de ces blogs d’exhibition qui pullulent depuis un an. Mais finalement je doute qu’ils soient nombreux les internautes érotomanes prêt à payer… Mais qui sait ? Vous payerez vous, pour me voir nu ?
jeudi 23 octobre 2008
Curiosité masculine pour les curiosités féminines
Mesdames et demoiselles, j’ai besoin de votre aide pour décoder l’âme féminine.
Une femme avec laquelle vous avez flirtouillé il y a quelques années, avec laquelle vous seriez bien allé plus loin mais qui vous a claqué la porte au nez, dont vous n’avez plus de nouvelles depuis un an et demi et qui subitement vous envoie ses photos de mariage, à quoi est-ce que ça rime au juste ?
Une femme avec laquelle vous avez flirtouillé il y a quelques années, avec laquelle vous seriez bien allé plus loin mais qui vous a claqué la porte au nez, dont vous n’avez plus de nouvelles depuis un an et demi et qui subitement vous envoie ses photos de mariage, à quoi est-ce que ça rime au juste ?
mercredi 22 octobre 2008
Flûte !
Je sais bien que les blogs sont éphémères, qu'ils sont une photographie d'un moment de nos vies dont on éprouve le besoin de se détacher. Moi aussi j'ai fait par le passé table rase. Mais tout de même...
Jeu de liens
Au détour d’une correspondance naissante, une question, un jeu. Définir ce que m’évoque le mot « liens ».
Il y a les liens du sang, de la filiation et du patrimoine génétique, auxquels je suis peu sensible.
Il y a les liens amicaux qui me relient à une poignée de personnes et qui perdurent malgré le temps qui passent. Un ami, c’est quelqu’un qui vous connait bien et vous aime quand même, disait l’autre.
Il y a les liens psychologiques, les tabous, les blocages, les complexes… véritables entraves à l’épanouissement que j’abats un à un, lentement mais surement, au prix d’efforts parfois épuisants mais largement récompensés.
Il y a les liens hypertextes, qui me mènent de blogs en blogs, de textes à l’érotisme troublant en exhibitions vulgaires, de jolies confessions intimes en horreurs syntaxiques, d’illustrations savoureuses en coquilles vides.
Il y a les liens tissés avec mes lectrices, amantes passées et à venir, objets de fantasme inaccessibles, amitiés réelles, inconnues anonymes, connaissances blogosphèriques…
Il y a le lien que j’ai parfois peine à faire entre sexe et amour.
Il y a les liens que j’aime à utiliser parfois pour ligoter de jeunes femmes dociles, les maintenir dans des positions impudiques, me donner libre accès à leurs orifices et en abuser.
Il y a les liens qui me tiendraient prisonnier, totalement soumis et impuissant.
Il y a les liens du sang, de la filiation et du patrimoine génétique, auxquels je suis peu sensible.
Il y a les liens amicaux qui me relient à une poignée de personnes et qui perdurent malgré le temps qui passent. Un ami, c’est quelqu’un qui vous connait bien et vous aime quand même, disait l’autre.
Il y a les liens psychologiques, les tabous, les blocages, les complexes… véritables entraves à l’épanouissement que j’abats un à un, lentement mais surement, au prix d’efforts parfois épuisants mais largement récompensés.
Il y a les liens hypertextes, qui me mènent de blogs en blogs, de textes à l’érotisme troublant en exhibitions vulgaires, de jolies confessions intimes en horreurs syntaxiques, d’illustrations savoureuses en coquilles vides.
Il y a les liens tissés avec mes lectrices, amantes passées et à venir, objets de fantasme inaccessibles, amitiés réelles, inconnues anonymes, connaissances blogosphèriques…
Il y a le lien que j’ai parfois peine à faire entre sexe et amour.
Il y a les liens que j’aime à utiliser parfois pour ligoter de jeunes femmes dociles, les maintenir dans des positions impudiques, me donner libre accès à leurs orifices et en abuser.
Il y a les liens qui me tiendraient prisonnier, totalement soumis et impuissant.
lundi 20 octobre 2008
Mesdames, cul nu !
Chers lecteurs et lectrices, désireux de réaliser au moins la moitié de ma to do list, j’ai l’honneur et le plaisir de vous annoncer officiellement le lancement de mon grand concours de photos de fesses de lectrices.
Ce concours est ouvert à toute personne de sexe féminin souhaitant y participer. Les photos devront dévoiler votre charmant fessier. Vous avez toutes latitudes quant à la mise en scène. Je précise qu’il s’agit avant tout d’un concours photographique. Vos clichés seront donc jugés sur leur pouvoir érotique et émotionnel mais aussi et surtout sur des critères artistiques (cadrage, lumière, mise en scène…).
Trois prix seront décernés, un Kinky d’or, un Kinky d’argent et un Kinky de bronze.
Vos photos devront être envoyées avant le 04/11/08 à minuit à l’adresse suivante : concourskinky@hotmail.fr. Elles seront mises en ligne le 05/11/08 et le votre sera clos le 12/11/08 à minuit. Les gagnantes seront officiellement désignées le 14/11/08.
Mesdames et demoiselles qui voudriez participer, je vous invite à lire le règlement de ce concours :
Les modalités
Toute participante pourra le faire de façon anonyme. Elle ne devra envoyer qu’une seule photo, de bonne qualité (taille, définition…). Une photo inédite, réalisée spécialement pour l’occasion. Elle s’engage à ne pas envoyer de photos volées sur le web ou ailleurs. Je me réserve le droit d’exclure toute photo volée ou ne respectant pas les critères de qualité (timbre poste, photo pixellisée…).
Afin de préserver l’anonymat des participantes et l’impartialité des votants, je n’aurai pas accès à la boite mail susmentionnée. Maitresse M, amie complice improvisée huissière, sera chargée de réceptionner vos contributions. Elle me fera parvenir après clôture des inscriptions l’ensemble photos, numérotées, pour une publication anonyme. Chacun votera donc en toute impartialité.
Il sera interdit aux participantes d’utiliser leur blog (ou tout autre blog) dans le but d’inciter un lectorat déjà acquis à voter pour elles. Elles ne pourront donc y publier la photo participante, ni en révéler le numéro.
Les prix
Les Kinky d’or, d’argent et de bronze seront décernés par les lecteurs et lectrices de ce blog. Votes auxquels s’ajoutera le mien.
Chacun(e) ne pourra voter qu’une seule fois, pour ses trois photos préférées auxquelles seront attribuées 5 points pour la première, 3 points pour la seconde et 1 point pour la troisième. Ne seront pas pris en compte les votes des distraits qui voteront pour plus ou moins de trois photos.
Mon vote comptera double. J’attribuerai donc 10, 6 et 2 points. La photo qui aura le plus de points sera désignée gagnante, la seconde médaille d’argent et la troisième médaille de bronze.
Les participantes auront le droit de voter pour elle-même, faute de moyens de contrôle, mais je compte sur leur fair-play pour ne pas le faire.
Les récompenses
C’est là que le concours prend tout son intérêt, enfin je trouve, ce sont les gagnantes qui choisiront pour leurs récompenses.
Je m’explique. Chaque participante qui le souhaite pourra suggérer deux idées de récompense en même temps qu’elle enverra sa photo. Les suggestions devront bien sûr rester réalistes. Les suggestions les plus originales seront sélectionnées de façon totalement arbitraire par Maitresse M qui établira une short-list de 9 à 12 récompenses potentielles qu’elle me fera parvenir après clôture des votes. En cas de pénurie d’idées créatives, Maitresse M sera autorisée à faire quelques additions à la liste.
Sur cette short-list je me réserve un droit de véto. Je pourrai donc éliminer trois suggestions (maximum). Avant officialisation du palmarès, Maitresse M contactera la lauréate du Kinky d’or afin qu’elle choisisse sa récompense. Puis la lauréate du Kinky d’argent qui choisira parmi la liste dont aura été ôtée la récompense choisie par la lauréate du Kinky d’or. Et ainsi de suite.
Lors de l’officialisation du palmarès, seront également publiées les récompenses choisies par les gagnantes.
Mesdames, à vos appareils photos !
Et faites-moi bander…
Ce concours est ouvert à toute personne de sexe féminin souhaitant y participer. Les photos devront dévoiler votre charmant fessier. Vous avez toutes latitudes quant à la mise en scène. Je précise qu’il s’agit avant tout d’un concours photographique. Vos clichés seront donc jugés sur leur pouvoir érotique et émotionnel mais aussi et surtout sur des critères artistiques (cadrage, lumière, mise en scène…).
Trois prix seront décernés, un Kinky d’or, un Kinky d’argent et un Kinky de bronze.
Vos photos devront être envoyées avant le 04/11/08 à minuit à l’adresse suivante : concourskinky@hotmail.fr. Elles seront mises en ligne le 05/11/08 et le votre sera clos le 12/11/08 à minuit. Les gagnantes seront officiellement désignées le 14/11/08.
Mesdames et demoiselles qui voudriez participer, je vous invite à lire le règlement de ce concours :
Les modalités
Toute participante pourra le faire de façon anonyme. Elle ne devra envoyer qu’une seule photo, de bonne qualité (taille, définition…). Une photo inédite, réalisée spécialement pour l’occasion. Elle s’engage à ne pas envoyer de photos volées sur le web ou ailleurs. Je me réserve le droit d’exclure toute photo volée ou ne respectant pas les critères de qualité (timbre poste, photo pixellisée…).
Afin de préserver l’anonymat des participantes et l’impartialité des votants, je n’aurai pas accès à la boite mail susmentionnée. Maitresse M, amie complice improvisée huissière, sera chargée de réceptionner vos contributions. Elle me fera parvenir après clôture des inscriptions l’ensemble photos, numérotées, pour une publication anonyme. Chacun votera donc en toute impartialité.
Il sera interdit aux participantes d’utiliser leur blog (ou tout autre blog) dans le but d’inciter un lectorat déjà acquis à voter pour elles. Elles ne pourront donc y publier la photo participante, ni en révéler le numéro.
Les prix
Les Kinky d’or, d’argent et de bronze seront décernés par les lecteurs et lectrices de ce blog. Votes auxquels s’ajoutera le mien.
Chacun(e) ne pourra voter qu’une seule fois, pour ses trois photos préférées auxquelles seront attribuées 5 points pour la première, 3 points pour la seconde et 1 point pour la troisième. Ne seront pas pris en compte les votes des distraits qui voteront pour plus ou moins de trois photos.
Mon vote comptera double. J’attribuerai donc 10, 6 et 2 points. La photo qui aura le plus de points sera désignée gagnante, la seconde médaille d’argent et la troisième médaille de bronze.
Les participantes auront le droit de voter pour elle-même, faute de moyens de contrôle, mais je compte sur leur fair-play pour ne pas le faire.
Les récompenses
C’est là que le concours prend tout son intérêt, enfin je trouve, ce sont les gagnantes qui choisiront pour leurs récompenses.
Je m’explique. Chaque participante qui le souhaite pourra suggérer deux idées de récompense en même temps qu’elle enverra sa photo. Les suggestions devront bien sûr rester réalistes. Les suggestions les plus originales seront sélectionnées de façon totalement arbitraire par Maitresse M qui établira une short-list de 9 à 12 récompenses potentielles qu’elle me fera parvenir après clôture des votes. En cas de pénurie d’idées créatives, Maitresse M sera autorisée à faire quelques additions à la liste.
Sur cette short-list je me réserve un droit de véto. Je pourrai donc éliminer trois suggestions (maximum). Avant officialisation du palmarès, Maitresse M contactera la lauréate du Kinky d’or afin qu’elle choisisse sa récompense. Puis la lauréate du Kinky d’argent qui choisira parmi la liste dont aura été ôtée la récompense choisie par la lauréate du Kinky d’or. Et ainsi de suite.
Lors de l’officialisation du palmarès, seront également publiées les récompenses choisies par les gagnantes.
Mesdames, à vos appareils photos !
Et faites-moi bander…
Quelqu’un peut-il m’expliquer ?
- Les concours d’air guitar
- Le cinéma français
- Les libertines mal baisées
- La droite décomplexée
- Sébastien Tellier
- Les ornithorynques
- Le ballbusting
- La bouillie qu’est la bande FM
- Second Life
- Laurence Ferrari présentant le 20h maquillée comme une Deschiens
- Notre goût pour les chieuses
- Les films en VF
- Les chocolats à la menthe
- Le botox à 30 ans
- Votre présence ici
- Le cinéma français
- Les libertines mal baisées
- La droite décomplexée
- Sébastien Tellier
- Les ornithorynques
- Le ballbusting
- La bouillie qu’est la bande FM
- Second Life
- Laurence Ferrari présentant le 20h maquillée comme une Deschiens
- Notre goût pour les chieuses
- Les films en VF
- Les chocolats à la menthe
- Le botox à 30 ans
- Votre présence ici
vendredi 17 octobre 2008
Un matin d'automne
Comment ne pas tomber sous le charme d’une jeune femme d’une vingtaine d’années qui se rend à un premier rendez-vous avec un inconnu dans une chambre d’hôtel avec un gode-ceinture dans son sac ?
Début d’après-midi. Je l’attends assis sur le lit, les yeux bandés, tel que me le demandaient les instructions reçues par texto quelques minutes plus tôt. Nu ou habillé ? Elle n’a pas précisé son souhait. J’hésite quelques instants. Lui offrir dès son entrée dans la chambre le spectacle impudique de mon corps nu - et probablement de mon sexe au garde à vous - ou jouir du plaisir d’une lente découverte ? S’il y a quelque chose de terriblement excitant à se retrouver nu et en érection face à une femme habillée, que vous ne pouvez voir qui plus est, j’opte finalement pour la seconde solution. A mon grand désespoir, je ne choisis pas toujours pour les alternatives les plus déraisonnables.
La porte s’entrouvre et j’entends des talons résonner sur le carrelage de la chambre joliment décorée. Nous y voilà. Enfin. Sans mots dire, elle me rejoint sur le lit, m’allonge sur le dos, me caresse et promène ses lèvres sur mon corps, dans mon cou. J’aime cette passivité, me laisser guider. Mais je suis impatient de découvrir son corps, ses courbes, son goût. Mais joueuse, elle se soustrait à mes caresses, à mes tentatives de baisers. J'aime le jeu. Je m’abandonne totalement à ses caresses.
Je frissonne lorsqu’elle ôte mes vêtements un à un, goûte ma peau, pince ou mordille mes tétons. Elle me laisse enfin la liberté de la toucher. J’explore ses courbes du bout des doigts et m’enivre de son odeur. Je frémis de plaisir lorsqu’elle fait glisser mon boxer, embrasse mon sexe et promène sa langue sur ma queue. Se mettant en position pour un 69 dont je rêve depuis de longues minutes, elle offre sa croupe à ma bouche. Je savoure le premier contact de ma langue sur son sexe humide comme on savoure un vin rare. Délicieuses saveurs sucrées. Ma langue caresse ses lèvres, son clito, son petit trou avant de pénétrer son sexe juteux. Nous jouons un moment à nous découvrir, moi en aveugle, elle profitant de ses cinq sens. Puis elle déroule un préservatif sur ma queue et s’y empale.
Malgré une nuit plutôt courte, nous nous réveillons au petit matin, d’excellente humeur. Nos mains ne tardent pas à explorer. Il ne nous vient même pas à l’idée d’aller prendre un petit déjeuner. Dans quelques heures nous devrons nous quitter et nous voulons profiter du temps qu’il nous reste. Elle me fait part de cette envie qu’elle a eu la veille de me sodomiser. Je lui avoue que je n’aurais pas été contre. Elle sort le gode-ceinture dont elle m’a parlé la veille. Je suis un peu impressionné par la taille l’engin. Tout est relatif bien sûr… mais tout de même c’est d’un autre calibre qu’un doigt dont j’ai plus l’habitude. A ma grande joie elle me propose de m’attacher et de me bander les yeux. Elle connait mes fantasmes de soumission.

Me voici donc ligoté et totalement à sa merci, pieds et poings liés aux montants du lit. Elle a eu le bon sens de louer la seule chambre de tout l’hôtel à proposer un lit à barreaux. Je suis épaté par son sens de l’organisation et imaginer cette jeune fille qui semble si innocente demander une chambre avec barreaux au lit, dans le but prémédité d’attacher et sodomiser un amant, m’excite terriblement.
La voir enfiler l’objet du délit est un spectacle délicieux et un peu angoissant. J’imagine ce que ressens une femme inexpérimentée face à un amant raide de désir qui lui propose de l’enculer. Elle me passe le bandeau sur les yeux. Je me prive de son regard mais étrangement il me semble plus facile (et plus excitant) de m’offrir ainsi en aveugle. Pudeur idiote. Au-delà du plaisir éprouvé par la stimulation d’une zone érogène, il y a je crois le plaisir de s’offrir à sa partenaire. La prochaine fois peut-être n'aurai-je pas peur de son regard.
Elle me branle et me suce avec beaucoup de savoir-faire. Mon excitation est plus que visible, mais sent-elle mes craintes ? J’ai toute confiance en elle. admirable complice de luxure. Ma crainte est surtout de ne pas aller au bout, de baisser les armes, lâchement. Ne pas penser, se détendre et profiter. Un doigt se promène entre mes fesses, caresse mon anus qui s’ouvre peu à peu. J’ai une soudaine envie d’y sentir sa langue. Je n’ai pas le temps de lui formuler mon souhait que son doigt fait une entrée en douceur et se fraye un chemin.

Son doigt ayant pris ses aises et se trouvant désormais en terrain conquis, elle me détache les chevilles et me demande de me retourner, de lui présenter mon cul, passif et soumis, à quatre pattes sur lit. Je m'exécute. Je sens la fraicheur du gel lubrifiant et deux doigts me pénètrent. Mon petit anneau se détend peu à peu. Sensation agréable. C’est au tour du braquemard en silicone d’entrer en jeu. Gémissement incontrôlé. De surprise ? De douleur ? De plaisir ? Un peu des trois probablement. Je pense à notre voisine dans la chambre d'à côté, touriste anglophone, dont on entend tous les faits et gestes à travers la mince paroi qui sépare nos chambres. Non sans excitation.
Elle me pénètre lentement. Alternance de petites douleurs et de plaisirs, de petites résistances et d’avancées prometteuses. A chaque nouvelle avancée c’est une petite douleur, assez indescriptible, comme un écartèlement intérieur, qui m'en fait craindre une bien plus forte au prochain coup de rein de ma belle amante. Mais mon petit trou s’adapte peu à peu à l’envahisseur, et régulièrement ouvre la porte à une nouvelle vague de plaisir. A sa demande je remue les fesses pour bien sentir les centimètres que je lui abandonne. J’apprends à apprivoiser la bête.

Le plaisir, la douleur, le défi, l’abandon. Tout est hors norme dans ce que je ressens. Ces coups de reins se font plus violents et je me découvre une nouvelle capacité de résistance, d’acceptation et d’adaptation. Je me demande ce qu’elle ressent, le plaisir que lui procurent ce pénis factice et le pouvoir qu’il lui donne. Elle saisit ma queue qu’elle branle lentement. Habile diversion, destinée à m’assener les ultimes percées en terres ennemies. Elle est désormais toute en moi et ses coups de reins sadiques s’accélèrent, jusqu’à ce que je perde totalement prise avec le réel, et finisse par lui réclamer un cessez-le-feu.
jeudi 16 octobre 2008
Big Brother is watching you (acte 2)
On annonce l’installation de mille caméras de surveillance dans les rues de Paris.
Amis parisiens, bientôt pour baiser tranquillement sous un porche ou sur un banc public sans risquer de finir au poste ou sur youtube il faudra venir nous rendre visite en province.
Amis parisiens, bientôt pour baiser tranquillement sous un porche ou sur un banc public sans risquer de finir au poste ou sur youtube il faudra venir nous rendre visite en province.
mercredi 15 octobre 2008
Kinky est amoureux
Il est des culs dont la beauté défie le vocabulaire.
Des culs majestueux qui peuvent vous faire perdre la tête.
Il est des culs fiers dans leurs vêtements moulants.
Des culs timides dont on n’entraperçoit que les grandes lignes.
Il est des culs qui vous font retourner dans la rue.
Des culs qui vous inspirent des pensées crues.
Il est des culs gros ou petits, plats ou rebondis.
Des culs qui suscitent envie et jalousie.
Il est des culs discrets et des culs expressifs.
Des culs confortables qui se révèlent hautement addictifs.
Il est des culs venimeux qui peuvent causer votre perte.
Des culs complices qui vous mènent au 7ème ciel.
Il est des culs aux courbes renversantes.
Des culs qui semblent taillés pour vos mains.
Il est des culs pour les gourmets.
Des culs dont on se souvient de la forme et de la texture.
Il est des culs qui vous hantent.
Des culs dont on se souvient le pantalon aux chevilles.
Il est des culs charmants que l’on a envie de caresser.
Des culs provocants que l’on a envie de visiter, bouffer et lécher
Il est des culs qui se refusent à se laisser pénétrer.
Des culs généreux qui s’offrent aux coups de boutoir passionnés.
Il est des culs sur lesquels poser la tête après la baise.
Des culs meilleurs à baiser qu’un sexe.
Il est des culs qui sont une bénédiction.
Des culs que l’on veut pour soi à la maison.
...
Mesdames, c’est plus fort que moi,
Je crois que je suis amoureux de vos culs.
Des culs majestueux qui peuvent vous faire perdre la tête.
Il est des culs fiers dans leurs vêtements moulants.
Des culs timides dont on n’entraperçoit que les grandes lignes.
Il est des culs qui vous font retourner dans la rue.
Des culs qui vous inspirent des pensées crues.
Il est des culs gros ou petits, plats ou rebondis.
Des culs qui suscitent envie et jalousie.
Il est des culs discrets et des culs expressifs.
Des culs confortables qui se révèlent hautement addictifs.
Il est des culs venimeux qui peuvent causer votre perte.
Des culs complices qui vous mènent au 7ème ciel.
Il est des culs aux courbes renversantes.
Des culs qui semblent taillés pour vos mains.
Il est des culs pour les gourmets.
Des culs dont on se souvient de la forme et de la texture.
Il est des culs qui vous hantent.
Des culs dont on se souvient le pantalon aux chevilles.
Il est des culs charmants que l’on a envie de caresser.
Des culs provocants que l’on a envie de visiter, bouffer et lécher
Il est des culs qui se refusent à se laisser pénétrer.
Des culs généreux qui s’offrent aux coups de boutoir passionnés.
Il est des culs sur lesquels poser la tête après la baise.
Des culs meilleurs à baiser qu’un sexe.
Il est des culs qui sont une bénédiction.
Des culs que l’on veut pour soi à la maison.
...
Mesdames, c’est plus fort que moi,
Je crois que je suis amoureux de vos culs.
vendredi 10 octobre 2008
Kinky a mal aux bourses
Je n’en peux plus d’entendre parler de cette crise. Stop ! Stop ! Stop ! Comme si elle datait d’hier. Comme si la crise (n’)était (que) financière. Se faire sucer est toujours aussi bon, non ? On n’annonce pas de pénurie de chocolat à ce que je sache. Billie Holiday est toujours aussi bouleversante. Un grand Bordeaux ne cessera jamais de faire du bien au palais. Alors qu’est-ce qu’ils me cassent les couilles avec leurs bourses ?!
Kinky ne bande plus
J'ai une libido proche du néant depuis quelques jours. En fait depuis cette soirée totalement ratée le week-end dernier où tout le monde se regardait en chien de faïence au lieu de baiser. Il n'y a rien de plus sinistre que des libertins blasés qui parlent politique. Rattrapé par cette putain de crise financière dont je me contrefiche jusque dans mes nuits de luxure !
Je m'étais déjà un peu fait chier lors de ma dernière sortie en club avec V. J’avais mis ça sur le compte de la mauvaise journée que j’avais passé, de mon irritation envers ces hommes seuls trop nombreux et peu respectueux. La vérité c’est que tout ceci ne m’excitait plus. A part des câlins un peu poussés avec V et une petite pipe par une hollandaise rondelette je m’étais contenté de mater mollement.
Petite Brune met du coeur à l’ouvrage pour me sortir de mon apathie mais elle a, bien plus que moi, son lot de saloperies de la vie à gérer. J’ai déjà eu des baisses de libido par le passé. La fatigue, les préoccupations personnelles… Je me sens à un nouveau carrefour de mes envies. Je ne veux pas baiser en pilotage automatique. Sex is just about fun. Aller me ressourcer et revenir. Désirant et en verve.
Je m'étais déjà un peu fait chier lors de ma dernière sortie en club avec V. J’avais mis ça sur le compte de la mauvaise journée que j’avais passé, de mon irritation envers ces hommes seuls trop nombreux et peu respectueux. La vérité c’est que tout ceci ne m’excitait plus. A part des câlins un peu poussés avec V et une petite pipe par une hollandaise rondelette je m’étais contenté de mater mollement.
Petite Brune met du coeur à l’ouvrage pour me sortir de mon apathie mais elle a, bien plus que moi, son lot de saloperies de la vie à gérer. J’ai déjà eu des baisses de libido par le passé. La fatigue, les préoccupations personnelles… Je me sens à un nouveau carrefour de mes envies. Je ne veux pas baiser en pilotage automatique. Sex is just about fun. Aller me ressourcer et revenir. Désirant et en verve.
mercredi 8 octobre 2008
Tagué t'es
A défaut d'autre chose, j’ai été tagué par In Virgo Veritas.
En général je n’aime pas trop me plier à ces jeux mais cette fois cela touche à la musique et ça a le mérite d’être un peu plus original que les questionnaires habituels.
Reste à définir ce qu’est « une chanson qui me ressemble ». Etant bien plus sensible à la musique qu’aux paroles il m’est difficile de trouver des textes qui me ressemblent. J’ai tout de même essayé. Reposez-moi la question demain, il est probable que je vous cite 5 chansons totalement différentes.
Les femmes c’est du chinois de Serge Gainsbourg
Celle-ci ce sera pour le texte. Même si je progresse de jour en jour les femmes sont pour moi du chinois. Et puis parce que la période jazzy de Gainsbourg, qui reste méconnue, est à mon sens ce qui s’est fait de mieux dans la chanson d’expression française.
Bionic de Placebo
Parce que dans une période sombre de mon existence, proche de l’état dépressif, les fulgurances rock du groupe de Brian Molko m’ont apporté quotidiennement un précieux réconfort. Et puis le groupe est devenu tout ce qu’il destetait. Et je suis passé à autre chose.
Bury the evidence de Tricky
Parce que les paroles collent à merveille à cette sensation récurrente d’être un spectateur passif de ma vie. Parce qu’étiré jusqu’à la transe lors d’un concert mythique à l’Elysée Montmartre ce morceau restera mon plus beau souvenir de musique live.
Tired Of Being Alone d’Al Green
Parce que la voix extraordinaire d’Al Green parfaitement mise en valeur par les sublimes arrangements de Willie Mitchell est idéale pour emballer et s’emballer à l’horizontale.
Paranoid Android de Radiohead
Parce que j’ai une grande admiration pour Radiohead, sa musique et sa démarche puriste ? Oui. Mais non. Juste pour cette phrase simple et brillante : « ambition makes you look pretty ugly »
En général je n’aime pas trop me plier à ces jeux mais cette fois cela touche à la musique et ça a le mérite d’être un peu plus original que les questionnaires habituels.
Reste à définir ce qu’est « une chanson qui me ressemble ». Etant bien plus sensible à la musique qu’aux paroles il m’est difficile de trouver des textes qui me ressemblent. J’ai tout de même essayé. Reposez-moi la question demain, il est probable que je vous cite 5 chansons totalement différentes.
Les femmes c’est du chinois de Serge Gainsbourg
Les femmes c'est du chinois
Le comprenez-vous ? Moi pas.
Le comprenez-vous ? Moi pas.
Celle-ci ce sera pour le texte. Même si je progresse de jour en jour les femmes sont pour moi du chinois. Et puis parce que la période jazzy de Gainsbourg, qui reste méconnue, est à mon sens ce qui s’est fait de mieux dans la chanson d’expression française.
Bionic de Placebo
Parce que dans une période sombre de mon existence, proche de l’état dépressif, les fulgurances rock du groupe de Brian Molko m’ont apporté quotidiennement un précieux réconfort. Et puis le groupe est devenu tout ce qu’il destetait. Et je suis passé à autre chose.
Bury the evidence de Tricky
Parce que les paroles collent à merveille à cette sensation récurrente d’être un spectateur passif de ma vie. Parce qu’étiré jusqu’à la transe lors d’un concert mythique à l’Elysée Montmartre ce morceau restera mon plus beau souvenir de musique live.
It doesn't move me
Life doesn't move
It doesn't move me
Move me
It's like a blow to the head
It's like a blow to my head
It doesn't move me
Move me
Move me
Move me
It doesn't move me
It's like a movie
Just like a movie
Blow to the head
Life's like a blow to the head
Life doesn't move
It doesn't move me
Move me
It's like a blow to the head
It's like a blow to my head
It doesn't move me
Move me
Move me
Move me
It doesn't move me
It's like a movie
Just like a movie
Blow to the head
Life's like a blow to the head
Tired Of Being Alone d’Al Green
Parce que la voix extraordinaire d’Al Green parfaitement mise en valeur par les sublimes arrangements de Willie Mitchell est idéale pour emballer et s’emballer à l’horizontale.
Paranoid Android de Radiohead
Parce que j’ai une grande admiration pour Radiohead, sa musique et sa démarche puriste ? Oui. Mais non. Juste pour cette phrase simple et brillante : « ambition makes you look pretty ugly »
Pour ce qui est de LA chanson, ce sera le reprise par Nina Simone d' I Put A Spell On You. Insurpassable.
Inscription à :
Articles (Atom)