jeudi 19 juin 2008

...

Plein de choses à (vous) dire. Du croustillant, du graveleux et du décadent. Mais les mots sortent tout vilains en ce moment.

Patience donc.

mercredi 18 juin 2008

Give me a break

Un mail intitulé What a stupid face you have here. J'ai parfois du mal à comprendre à quelle notion marketing se plient les pollueurs de boites mail.

mardi 17 juin 2008

Esperando la ultima ola

Dans la salle il fait déjà très chaud. L’attente est grande et l’atmosphère électrique. Lorsque les lumières s’éteignent un mouvement de foule nous propulse vers l’avant. Puis retentissent les premières notes. Une véritable décharge électrique. Tel un seul homme le public crie, bondit et saute dans tous les sens. Du pur bonheur. A côté de moi une armoire à glace se fraye un chemin à coups d’épaule, exhortant ses amis à le suivre d’un «venez c’est que des gonzesses devant». Tout un poème.

Suite à nouveau mouvement de foule, je me retrouve propulsé malgré moi contre une jeune fille. Bien involontairement ma main vient se coller directement sur ses fesses. Une main au cul parfaite et franche. A ma grande surprise la demoiselle ne se retourne même pas et ne dit un mot. Décidément la musique adoucit les mœurs me dis-je. Je change d’avis lorsque notre ami poète en marcel moulant décide de tester sa virilité en propulsant de tout son cœur son quintal contre une pauvre jeune fille frêle pas vraiment en mesure d’encaisser le choc. La sanction est immédiate. Des types lui tombent dessus, au sens propre comme au figuré. Pas sûr que sa virilité en sorte indemne.

Sur scène le groupe maitrise plutôt bien son sujet, délivrant une musique puissante et redoutablement efficace malgré une acoustique très moyenne. Epuiser les corps avant de ravir l’âme. Un truc de vieux routiers de la scène. Peu à peu les corps en sueur entrent en transe, se frôlent involontairement et dansent à l’unisson. A plusieurs reprises la jeune fille vient se coller contre moi plus ou moins involontairement. Je lui donne 18 ans, 19 tout au plus. Une nana bien foutue avec un beau petit cul de son âge, un visage assez banal, un petit air de Catherine Keener non dénué de charme.

Après une petite heure pied au plancher, les musiciens ralentissent le tempo pour faire place à des compositions tout en sensualité et en nuances. Les pogoteurs partent soigner leurs bosses. L’atmosphère se féminise et s’érotise peu à peu. La chaleur étouffante et la forte odeur d’herbe n’y sont pas étrangères. Ma petite allumeuse se retrouve une nouvelle fois à se trémousser contre moi, ses fesses caressant régulièrement mon bas ventre qui ne reste pas insensible. Puis la musique s’accélère à nouveau et elle est emportée par un mouvement de foule. Elle tente plusieurs fois de remonter le courant pour se rapprocher, jetant régulièrement un regard discret pour évaluer ma position. Plus de doute possible, la petite est joueuse. Un ami qui a repéré le manège est hilare. Commence un jeu du chat et de la souris.

Au milieu de cette foule compacte, ses petites fesses fermes se trémoussent discrètement contre le haut de ma cuisse. Des petits mouvements discrets, de bas en haut, qui commencent à sérieusement m’exciter. Nous n’échangeons aucune parole, aucun regard, aucune caresse. Ce qui ajoute au charme de la situation. Juste les caresses de son cul dont je cerne de plus en plus précisément la géographie et les nuances, se frottant le long de ma cuisse, effleurant parfois ma queue qui durcit peu à peu et me faisant frissonner sur tout le corps. Je frôle le détournement d’à peine majeure avec cette fille que je n’aurais même pas regardé dans la rue. Et c’est bien ce qui me fait bander.

Le jeu dure ainsi de longues minutes dans un corps à corps sensuel, rythmé par les chaloupements des rythmes latins, sans que personne ne semble remarquer notre jeu. Il y a quelque chose de terriblement excitant dans cette fusion secrète, cette intimité en public, cette innocence affichée sur son visage contredisant l’audace de ses déhanchements. Sa tenue, un jean hyper-serré, m’interdit toute intrusion discrète et c’est mieux ainsi, malgré mon envie pulsionnelle de lui glisser un doigt dans le cul. Cette deuxième peau est si moulante que se frottant contre moi elle est presque nue. Nos corps deviennent si fusionnels, nos caresses se font si impudiques que dans nos contacts je crois deviner les moindres nuances de son sexe, de son petit trou que je m’imagine baiser sauvagement. Une incroyable expérience tactile.

Elle sursaute lorsque ma main se pose sur sa hanche dénudée par ses déhanchements. J’enroule mon bras autour de sa taille et la presse contre mon sexe dont la turgescence trahit mon envie de la prendre dans l’instant. Fixant toujours la scène elle se cambre légèrement lorsque ma main caresse ses fesses et s’aventure vers son entrecuisse dont je sens la chaleur moite à travers l’infranchissable frontière de tissu. Mes doigts caressent lentement la zone entre son sexe et son anus. Nous sommes proches du climax lorsque la musique s’arrête soudain et que le groupe quitte la scène pour un court répit bien mérité. Avant que nous n’ayons le temps d’improviser quoi que ce soit, elle se fait embarquer par un groupe d’amies dont elle s’était éloignée au gré des mouvements de foule. Adieu lubrique inconnue. Retour à la musique.

Quand au bout de 3 heures de concert et une demi-douzaine de rappels, à court de répertoire, Manu se propose de chanter quelques chansons en français, il nous fait quasiment tout Sibérie m’était contée. Une générosité totale. Un moment de grâce. Lorsqu’il chante ces mots d’une noirceur terrible, c’est un uppercut au plexus.

Ce soir je vais te tromper
J'en pleure de rage les yeux crevés
Ce soir je vais tout quitter
Oublier l'amour me laisser aller
Je m'en vais boire, boire et reboire,
Je prendrais la première qui viens
Pour lui faire l'amour dans le noir
La rage au ventre les yeux fermés...

Après une Xième ovation, les musiciens quittent la scène. Les pogoteurs hyper-testostéronés sont depuis longtemps rentrés chez leur maman. Ma généreuse du cul a déserté et mes envies sont retombées. Jusqu’au moment où, de retour à la maison, je me glisse sous les draps et me colle contre le corps chaud de ma belle brune.

vendredi 13 juin 2008

Good music makes good people

Hier soir, à l'heure des navrantes fictions, des débats ennuyeux et des gags de pétomane de Cauet, une chaine de télévision publique belge diffusait l’impensable sur une chaine française grand public : un remarquable concert de Radiohead. Alors c’est décidé, dès demain je demande l’asile politique. En plus il y a des lieux de luxure à tous les coins de rue.

mardi 10 juin 2008

Nostalgie

Je me demande parfois ce qu'elle devient ma petite bloggeuse du sud...

lundi 9 juin 2008

Cri primal

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh

Pff, ça marche pas.

vendredi 6 juin 2008

Oedipe Purple

Petit message à tous ces hommes qui fantasment sur le fait de coucher avec leur génitrice et qui débarquent sur mon blog, je ne sais comment ni dans quel but : la psychothérapie peut faire des miracles ;-)

lundi 2 juin 2008

Crazy crazy world

Je n’ai pas pu résister à l’envie de partager l’info. Dimanche 25 Mai eut lieu à San Francisco un événement pour le moins étonnant : le masturbate-a-thon 2008 (un marathon de la masturbation pour ceux qui rêvassaient pendant les cours d’anglais). Au cours de cette réunion des plus grands branleurs mondiaux, les spectateurs ont pu assister à quelques records qui s’annoncent dur à battre. Ainsi un homme adepte du tantrisme a réussi l’exploit de se masturber et jouir 31 fois dans la journée. Une jeune masseuse de 28 ans s’est masturbé avec divers sex-toys vibrants pendant 7 heures, atteignant l’orgasme en moyenne "une fois par heure" a-t-elle précisé. Deux japonais ont quant à eux battu un record en se masturbant chacun pendant 8 heures et 40 minutes sans éjaculer, utilisant un vagin masturbateur dont ils étaient venus faire la promotion.

Voilà qui force le respect. Mais reste à trouver la finalité de tout ceci...

Subtil éloge de l'enculade

Tout obsédé du cul que je suis, je me suis peu à peu détourné d’une littérature érotique contemporaine qui trop souvent manque de sève et de style. Et puis un soir pluvieux, flânant sans but dans les rayons de mon supermarché de la culture favori, je me suis (pour une fois) laissé convaincre par la 4ème de couverture. Ma reddition de Toni Bentley est le vibrant hommage à la sodomie d’une femme (narcissique) qui vécut une révélation quasi mystique le jour où une queue la visita par le cul pour la 1ère fois. C’est brillant, concis et chaudement recommandé.

"Pénétrer un cul, c'est pénétrer dans un passage qui n'a pas de fin. C’est la sortie vers l'infini. La petite porte de la liberté" - Toni Bentley

mercredi 28 mai 2008

Self Portrait # 4

Le 69ème post ça se fête, non ?


mardi 27 mai 2008

La salle d'attente

Je l'observe du coin de l'œil depuis quelques minutes, séduit par son élégance et sa beauté froide mais également agacé par son laxisme face au vacarme incessant auquel nous exposent ses deux petites terreurs. Lorsqu’elle menace le plus turbulent de "lui donner la fessée devant tout le monde", la menace se révèle des plus efficaces puisque le petit garçon s’assoit aussitôt et se tait. Je ne peux m’empêcher de sourire en réalisant que ce qui terrifie un petit garçon de cinq ravirait le trentenaire que je suis.


vendredi 23 mai 2008

Kinky capture Cali Rise

Vous connaissez probablement Cali Rise et ses "divagations" érotiques troublantes et hautement addictives qui font de son site Impudique un incontournable du genre. Cali m’a proposé de répondre à un petit questionnaire ludique auquel je me suis soumis de bonne grâce et accessible ici.

J’ai eu envie de lui soumettre à mon tour quelques questions idiotes auxquelles elle a bien voulu répondre. Magnéto Serge !


Si vous me racontiez votre dernière fois ?
Je l’ai portée à ma bouche avec lenteur. J’en ai aspiré l’odeur avec délectation. Après plusieurs longues minutes que j’ai aimé faire durer, j’ai écrasé ma cigarette mentholée dans le cendrier. Et froissé le paquet vide avant de tout jeter. Sauf le cendrier.

Maitriser la langue, est-ce si important ?
Je voue une admiration sans borne aux personnes capables de passer d’une langue à l’autre en une fraction de secondes. Mais il existe toujours un moyen de se faire comprendre…

Qu’est-ce qui est le plus troublant, rougir de ce que l’on vient d’écrire ou être émoustillé(e) en lisant les mots d’un(e) autre ?
Rougir en lisant les mots ses mots.

La taille, ça compte ?
Pour les rosiers, c’est très important. Pour les jardiniers qui s’occupent de jardins à la française aussi. Quant à moi, je ne supporte pas une mine de crayon mal taillée. Une belle taille, c’est aussi plus facile pour ajuster son trait, non ?

Quel est pour vous le comble de l’impudeur ?
Montrer son cul à une foule composée d’aveugles manchots.

D’après un sondage récent, 48% des Françaises atteindraient l’orgasme à chaque rapport. Mythomanes nos compatriotes ?
Encore un sondage fait par des phallocrates qui se prétendent de merveilleux amants, vous croyez ? Je ne me préoccupe pas de la jouissance de ma voisine mais une femme est multi-orgasmique.

Qu’évoque pour vous l’expression « garde à vous » ?
Buckingham Palace et sa garde royale. Le « Si je t’aime, prends garde à toi ! » de la Carmen de Bizet.

Qu’est ce qui est pire selon vous, se faire traiter de salope ou de mal baisée ?
Tout dépend qui prononce ces mots et à quel instant, non ? Le mot salope peut être un compliment et devenir un regret s’il est exprimé sur un ton vif. Pour baiser, il faut normalement être deux. Vous me suivez ? Alors qu’un ex-amant croit insulter son ex-maîtresse en la traitant de mal-baisée me fait sourire. Beaucoup même.

Est-il interdit d’interdire ?
Tout autoriser serait totalement idiot.

Qu’est-ce qu’un bon coup pour vous ?
Je n’y connais rien en boxe… En sexe, je dirais que c’est un homme animal et sensuel, capable de vivre son côté masculin et féminin sans aucun tabou, un amant attentif à la moindre respiration, au moindre regard et au moindre geste, capable de baiser ou faire l’amour pendant plusieurs heures en entraînant sa partenaire dans sa danse charnelle. Généralement, l’un comme l’autre mettent des heures à redescendre sur terre.

69, année érotique. 2008, année… ?
Que voulez-vous que je fasse avec ce nombre ? 96 aurait pu signifier l’hôtel du cul tourné renversé. Mais 2008…

Qu’est-ce qui est le plus cruel selon vous, un amour impossible ou un amour qui se meurt ?
Je ne vois nulle cruauté. Un amour impossible engendrera toujours un espoir fou. Quant à un amour qui se meurt, c’est dans l’ordre des choses. Seuls les poètes croient à l’éternel amour. Et encore.

La masturbation rend sourd, l’amour rend aveugle… la nature ne nous incite-t-elle pas à être volage ?
Ou à acheter le plus vite possible un Sonotone et à se faire greffer des cornées ?

Qu’est-ce qui est le plus séduisant, un jeu de mot savoureux ou un beau jeu de jambes ?
Je ne fréquente pas de footballeur mais un bel homme intelligent capable de me faire rire par son sens de la repartie ou de me clouer le bec, j’aime beaucoup.

Quelque chose à ajouter ?
Après que vous m’avez soustrait ces réponses ?

jeudi 22 mai 2008

I guess

J’ai relu mes anciens blogs. C’est comme s’ils avaient été écrits par un étranger. C’est sans doute bon signe.

mercredi 21 mai 2008

Passé (re)composé

Nos regards se sont croisés furtivement. Suffisamment pour attirer mon attention. Comme une évidence. Tu as souri et tu t’es frayée un chemin parmi la foule d’hommes pour mieux jouir du spectacle. Nous nous sommes souris puis ton homme t’a pris la main pour t’emmener vers d’autres plaisirs. Mais je me suis fixé comme objectif de la soirée de retrouver ta trace.

J’avais laissé la miss qui m’accompagnait entre les mains expertes d’un jeune homme musclé et me prélassais sous la douche lorsque nos yeux se sont croisés de nouveaux. Toutes les douches étant occupées, tu as profité que ton mari se lance dans une discussion avec un couple d’amis pour t’inviter sous ma douche. « Merci pour le spectacle tout à l’heure » m’as-tu glissé. Nous nous sommes effleurés, caressés… Puis ton homme est arrivé, je lui ai cédé ma place.

Je me séchais quand j’ai senti le doux contact d’une main sur mes fesses. Je me suis retourné, tu t’es agenouillée encore toute mouillée, et tu as pris mon sexe en bouche. Peu à peu il a repris vigueur au contact de te langue joueuse. De temps en temps, les gens de passage lâchaient un "c’est chaud ici !" ou un "oh la gourmande !".

Ton mari nous a rejoints, un sourire aux lèvres, visiblement fier de l’audace de cette incorrigible coquine qu’il s’est choisi comme femme. Il t’a présenté son chibre au garde à vous. Tu t’es régalée à nous sucer alternativement. Puis il a fini par lâcher un "allons-y chérie, ils nous attendent" qui a mis fin à mes espoirs de t’enculer.

Ce n’est que lorsque que tu t’es éloignée dans le couloir que mon esprit a fait tilt. Annabelle B. La petite brune timide de 4ème B. A l’époque ton petit cul admirablement moulé dans son 501 m’avait fait tourner la tête des mois durant.

Life’s funny sometimes.

mardi 20 mai 2008

The unbelievable truth

Le problème avec les femmes ce n’est pas tant leur besoin récurrent de “parler” et “de faire le point” mais bien le fait que dans 99% des cas elles ne soient pas prêtes pour la conversation cartes sur table qu’elles appellent de leurs vœux.

mercredi 14 mai 2008

Parental Advisory

Conseil aux jeunes parents : à noël plutôt qu’une poupée, offrez à votre petite fille une boite de legos®. Vous lui épargnerez peut-être ce curieux syndrome dont souffrent tant de jeunes femmes : le besoin de "construire quelque chose".

lundi 28 avril 2008

Tu ne t'appelles pas Fernande et pourtant...

C'est si loin déjà... et pourtant si frais dans ma mémoire. La rencontre fût belle. Nous avons pris notre temps. Nous avons été de bons amants. Complices, généreux, aventureux et insatiables.

Me reviennent en mémoire, comme un tourbillon, nos premiers effleurements timides, le parfum de tes baisers, la texture de ta peau si réactive à mes caresses, tes petits seins fiers aux pointes délicates, ta chute de reins vertigineuse, tes mains caressant mon corps nu, les saveurs troublantes et grisantes de ton intimité, la géographie de ton sexe, l’élasticité accueillante de ton anus...

Je bande en repensant à la sensation de tes lèvres enserrant ma queue, de ta langue caressant mon gland gonflé de désir... Je bande à l'idée de croquer tes fesses délicieuses... Je bande en songeant à ma langue caressant ton clito, à ta main caressant ma nuque… Je bande à l'idée de nous regarder dans le miroir… Je bande à l’idée de baiser ton cul... Je bande à l'idée d'avoir les audaces que je n'ai pas eues...

Si loin déjà. Trop loin. Remettons ça.

jeudi 24 avril 2008

On se connait ?

C’est devenu une petite habitude, courante parait-il chez le bloggeur narcissique. Le matin en arrivant au boulot, juste après avoir salué mes collègues, bu le jus de chaussette qui nous sert de café en matant le cul de la secrétaire qui s’épaissit harmonieusement et trié mes mails, je consulte les statistiques de fréquentation de mon blog.

Des fonctionnalités offertes par mon logiciel de stat se dégagent quelques informations anecdotiques mais pas inintéressantes :

- Un peu plus de 44% des visites sur Tout le plaisir est pour moi proviennent directement de blogs « amis ». Depuis le 1er janvier 2008, le blog qui m’apporte le plus de visites est celui d’Elly, devant X-Addict et A@T. A noter une belle percée de Lilou ces dernières semaines.

- Un quart de mes lecteurs utilisent Firefox comme navigateur. Ce qui signifie qu’un lecteur sur quatre seulement voit mon blog sous son meilleur profil.

- Sans surprise, l’immense majorité des visiteurs proviennent de France et de Belgique. Et plus étonnant, d’Allemagne. Ce qui me froisse un peu en raison de ma germanophobie rampante, née malgré moi lors de la demi-finale de coupe du monde 82.

- Logiquement, une grosse partie de mon lectorat français habite en Ile de France. La province d’Ontario au Canada semble elle aussi particulièrement friande de coquineries.

- Un pourcentage non négligeable des petits cochons qui accèdent à mon blog en frappant des cochoncetés dans un moteur de recherche (pour ne pas faire de pub à Google) sont issus de pays que l’on imagine plutôt répressifs en matière de pornographie (Chine, Emirats Arabes Unis, Arabie Saoudite…)

Mais ce qui me détend plus que tout et m’offre quelques bonnes crises de rire, c’est la liste des mots-clés par lesquels les internautes de passage sont arrivés sur mon blog. Ils en disent si long et révèlent un lectorat on ne peut plus hétéroclite.

Il y a ceux qui jugent ce blog à sa juste valeur ("histoires pour se branler", "blog pour se branler"…) et ceux qui me confondent avec les pages jaunes ("étudiante 18 ans à baiser dans ascenseur", "adresses pour se branler ensemble"…), Gala ("Laurence Ferrari vit-elle seule") ou une célèbre encyclopédie en ligne ("quel fruit donne des envies sex").

Il y a des extra-terrestres ("Alain Juppé sexe symbole"), des étudiants en psycho ("personnalité de l’échangiste"), des mal baisées ("jeune fille voudrait avoir le plaisir du sexe"), des apprentis branleurs ("technique pour se branler dans le bain", "l’art de se branler"…), des gérontophiles ("récit de vieux sodomisé"), des philosophes en herbe ("le plaisir est dans l’attente"), des pervers ("je matte ma mère qui se déshabille elle me sourit").

Il y a des fétichistes ("hommes qui se branlent sur les vitres"), des femmes qui doutent de leur potentiel érotique ("pourquoi les hommes amoureux se branlent"), des hommes généreux ("échangeons nos femmes"), des traqueurs de double personnalité ("combien sont les kinky"), des gentils organisateurs ("rechercher participants pour partouze", "organisation d’une soirée baise").

Et peut-être …

PS : J'ai fait le choix de conserver les fautes d'orthographes d'origine.

jeudi 10 avril 2008

She said...

"Je ne porte pas de culotte".

C'est fou comme quelques mots, susurrés au bon moment au creux de l'oreille, peuvent changer le cours d'une soirée.

mardi 1 avril 2008

Irresponsable

Motivé par des envies de corps inconnus, je me connecte sur un site d’annonces libertines bien connu qui m’a déjà offert quelques joyeux moments de luxure. Consultation des nouveaux profils. Habituel défilement de gros plans gynécologiques, fautes d’orthographes, intégristes anti-poils, fantasmeurs et fétichistes en tous genres.

Jusqu’à ce que je tombe sur une fiche qui me laisse sans voix. Un soit disant maitre SM offre sa jeune soumise à tout groupe d’hommes qui le souhaite pour des rapports non-protégés, uniquement « avec éjaculation interne ». Abasourdi, l'estomac noué, je relis trois fois pour le croire. Je voudrais mais n’arrive pas à croire à une mauvaise plaisanterie. La nausée m’envahit.

Il me faut de longues minutes pour encaisser et reprendre mes esprits. Nouvelle recherche. Nouveau défilement. Je m’arrête sur la fiche d’une quadragénaire adultère. Celle-ci se termine sur la phrase suivante : « Evitez X, elle est malade du SIDA en phase terminal ».

Je quitte le site refroidi, en colère et profondément irrité d’avoir dû jouer les délateurs.

mardi 25 mars 2008

Big Brother is watching you

Je me retire de son sexe dégoulinant lorsque, reprenant ses esprits, elle me demande :
- Tu crois qu'il y a des caméras de surveillance ?
- Euh...

mercredi 12 mars 2008

Dérives nocturnes

Une belle quadra à la peau mate.
Son cul offert sur la banquette arrière d’une voiture.
La pluie qui claque contre les vitres.
Sa main déroulant le préservatif sur mon sexe dressé.
Son mari qui mâte.
Ma queue disparaissant dans son cul.
Ses cris plaintifs.
Les regards vicieux à travers les vitres
Mon réveil qui sonne.
The end.

lundi 10 mars 2008

Réveil en douceur

Réveil en douceur.
Ton souffle sur ma nuque.
Regards croisés.
Mes mains entre tes cuisses.
Reins cambrées.
Doigts fouineurs et inquisiteurs.
Lèvres pincées.
Turgescence incontrôlée.
Seins offerts.
Prise en main vigoureuse.
Langues emmêlées.
Mots crus.
Entrée en douceur.
Corps en transe.
Violence des assauts.
Temps suspendu.
Décharge sur tes fesses.
Souffles coupés et pupilles dilatées.
Douche rapide.
Petit déjeuner pris sur le pouce.
Baisers sur le palier.
Une nouvelle semaine commence.
Pour le mieux.

vendredi 7 mars 2008

A l’étroit

Aujourd’hui je me sens oppressé, à l’étroit…

A l’étroit dans mon blog
A l’étroit dans mes mots qui ont tant de mal à sortir
A l’étroit dans mes fantasmes dont les contours restent flous
A l'étroit dans un esprit trop raisonnable
A l’étroit dans ce corps que j’ai négligé
A l’étroit dans une vie toujours trop sage
A l’étroit dans l’image réductrice que j’ai façonné

jeudi 6 mars 2008

Jouets de l'espace

Les derniers modèles de sex-toys féminins lancés sur le marché sont pour le moins sophistiqués. Spécialement conçus et dessinés pour un plaisir optimum, ils prennent des formes étonnantes et ressemblent de moins en moins à nos attributs masculins. Le futur appartiendrait-il à l'homme mutant ?

mercredi 5 mars 2008

Piqûre de rappel

Une personne anonyme a laissé ce commentaire sur une note ancienne que plus personne ne lit. Je me permets donc de le reposter ici.

Sept mille personnes ont découvert leur séropositivité l'an dernier en France, contre 6.000 en 2003, selon les chiffres communiqués par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Environ un quart avait été contaminé dans les six mois précédant le diagnostic. Inquiétant, le taux de rapports non protégés réguliers est en hausse : il a doublé entre 1997 et 2004. De surcroît, c'est chez les personnes séropositives que la prise de risque est la plus fréquente (56% contre 28% pour les homosexuels séronégatifs).Le nombre de cas de SIDA a augmenté de 44% entre 1998 et 2004. Les contaminations sont majoritairement hétérosexuelles et concernent avant tout les femmes qui, en 2004, représentent deux tiers des découvertes de séropositivité. Les personnes contaminées par rapports hétérosexuels, de nationalité française, ont représenté une "proportion non négligeable" (17%) du nombre de nouveaux cas en 2004, mais "stable" sur un an, selon l'InVS.

mardi 4 mars 2008

Déjeuner sur l'herbe

"Bonjour Kinky, on déjeune ensemble demain ?".

Je n’avais plus de nouvelles de F. depuis plusieurs mois. F. est une jeune femme souriante et compliquée avec qui j’ai eu une aventure il y a un an. Une petite brune déchirée entre son attirance pour la chose religieuse et ses élans hédonistes. Une lutte interne entre des aspirations on ne peut plus incompatibles difficile à gérer au quotidien mais qui fait des étincelles à l’horizontale.

Lorsque je passe la prendre au travail, elle a préparé un panier plein de bonnes choses pour un pique-nique bucolique dans un parc voisin. Entre deux bouchées nous discutons de boulot, de politique (un grand sujet d’engueulades entre nous), de nos petites aventures et de notre vie sentimentale. Je lui rappelle que les dernières nouvelles que j’ai eues d’elle étaient un SMS me proposant un plan à 3 avec son copain de l’époque. Elle sourit mais ne rougit pas. Raté.

Elle me raconte les quelques mois de sa relation avec cet homme pas encore divorcé et déjà ailleurs, leurs virées en moto, ses envies de sodomie, son refus et son incapacité à éjaculer. Je lui parle de ma rencontre en aveugle, de ma relation avec Elle, de mes soirées plurielles. Elle sourit. Ses yeux semblent me dire avec tendresse « tu ne changeras jamais ».

Alors qu’elle me raconte son hilarante rencontre avec un jeune meetic boy qui « sent le vieux », ma main se pose sur sa cuisse. Avant de glisser rapidement sous sa jupe. Elle jette un regard autour d’elle. Personne en vue, hormis un couple au loin qui discute assis sur une balançoire et un petit vieux sur un banc qui donne du pain aux pigeons.

Elle s’approche, me fait face, me sourit et écarte les cuisses. Ma main s’y engouffre, mes doigts caressent ses cuisses, remontant jusqu’à la naissance de son sexe, l’effleurant. Elle ferme les yeux et écarte encore les cuisses. Je caresse ainsi son sexe un long moment à travers ses dessous humides. Je sens sa respiration s’accélérer et mon sexe durcir.

J’écarte son string et glisse un doigt dans sa chatte humide, que je pénètre lentement. Elle scrute à nouveau rapidement les alentours. Son regard, intense et provocant, lorsqu’elle relève sa jupe me foudroie. Je glisse un second doigt dans son sexe ouvert et dégoulinant. L’envie me vient d’immortaliser l’instant. Tout en continuant à la doigter, je me saisis de mon téléphone portable et prend quelques clichés. Elle écarte encore un peu plus les cuisses et jouit bruyamment.

Suffisamment bruyamment pour alerter le petit vieux sur son banc. Nous rions mais restons paralysés. Je bande comme un fou. Ce dont elle se rend compte en passant sa main sur mon entre-jambes, qu’elle caresse lentement. A mon tour de fermer les yeux. J’imagine sa langue caressant mon gland, sa bouche avalant ma queue.

Je rouvre les yeux lorsqu’elle déboutonne mon jean et sors mon sexe. Au loin je découvre le petit vieux qui s’éloigne d’un pas lent et mal assuré. Heureuse initiative. Une brise fraiche et agréable vient caresser ma queue qu’elle branle lentement, avant de la prendre en bouche.

Je suis à deux doigts de jouir lorsqu’une mère de famille et ses deux jeunes enfants s’engouffrent dans l’allée adjacente. Je me rhabille précipitamment. Elle est prise d’un fou rire communicatif.

Nous regardons l’heure. Nous sommes en retard. Nous nous relevons et prenons le chemin du boulot, ravis et frustrés.


mercredi 27 février 2008

Projections

Un jour, dans 10 ou 15 ans, je baiserai peut-être une ex-fan de Tokio Hotel.

C'est flippant.


lundi 25 février 2008

Enchainé

J'ai été enchainé par une jeune effrontée.

Enchainé au sens figuré malheureusement. Un petit jeu idiot auquel je me conforme rarement d'ordinaire. Mais voilà ces derniers temps je n'ai pas eu beaucoup le temps (pas la tête à ça non plus) de faire vivre ce blog. Alors en attendant un retour à la normale...

En voici le principe :
- Mettre le lien de la personne qui vous tague
- Mettre le règlement sur votre blog
- Mentionner six choses/habitudes/tics importants chez votre petite personne
- Taguer six personnes à la fin de votre billet en mettant le lien de leur page perso
- Avertir directement les personnes taguées

Voici donc six confidences sans le moindre intérêt aucun :

1) Mes obsessions musicales sont au moins aussi tenaces que mes obsessions sexuelles.
2) Durant mes jeunes années de militantisme musical j'ai refusé d'interviewer un futur sex-symbol nommé Beyonce.
3) Je vérifie toujours deux fois si j'ai fermé à clé la porte de mon appartement ou ma voiture. Ce qui a le don d'agacer autour de moi.
4) Enfant je me destinais à une carrière de sportif de haut niveau. Il ne me manquait que les capacités physiques et le talent.
5) Je ne suis pas celui que vous croyez
6) Je suis pire encore

Pas envie de "taguer" qui que ce soit. Kinky fait son rebelle.

jeudi 7 février 2008

Un parfum de jeunesse

Lorsque nous nous croisons devant les boites aux lettres de ma résidence, son parfum emplit le hall, créant une opportune atmosphère de sensualité. Elle doit avoir 19-20 ans. Un peu jeune pour moi mais le désir ne se contrôle pas. Etudiante probablement. A première vue elle est plutôt banale. Petite, ronde, avec de jolis cheveux blonds vénitiens, une belle peau fraiche et laiteuse parsemée de quelques taches de rousseur, de jolies joues et de belles dents blanches.

Je suis troublé lorsque nous nous effleurons involontairement. Le rouge lui monte aux joues. Le trouble est manifestement partagé. Je la trouve charmante et désirable. Je la suis dans le couloir qui mène à l’ascenseur, le regard posé sur ses fesses rebondies avantageusement mises en valeur dans son jean moulant. Des premières bouffées de pulsion sexuelle m’envahissent. Sa voix douce et son apparente innocence n’y sont pas étrangères.

Moi qui préfère habituellement prendre l’escalier, j’opte pour une fois pour la promiscuité érotique de l’ascenseur. Les portes s’ouvrent instantanément devant nous, évitant le malaise de l’attente. Dommage. Nous allons au même étage. Nos épidermes se frôlent de nouveau au moment d’appuyer sur le bouton. Cette fois ces effleurements sont intentionnels de ma part. Son parfum m’enivre. Je suis saisi d’une violente envie de plonger ma tête entre ses cuisses, de la prendre contre le mur, là maintenant.

Alors que je la dévisage, la déshabille du regard, elle baisse les yeux au sol. Est-elle si innocente qu’elle en a l’air ? Combien de queues a-t-elle déjà eu en bouche ? Je m’imagine volontiers dans le rôle de l’initiateur un brin sadique, du mentor de débauche. S’imagine-t-elle les pensées qui traversent mon esprit ? Non bien sûr... Je me laisse envahir par des visions voluptueuses de ses taches de rousseurs, de ses gros seins ronds entre lesquels je glisserais ma queue, de ma bouche dévorant son sexe poilu sentant la savonnette, de ma queue disparaissant entre ses fesses blanches. Un pur moment de sublimation et de divigation.

Nous sommes lancés dans un torride 69. Sa bouche virginale avale ma queue avec gourmandise et ma langue fouille son anus lorsque les portes de l’ascenseur s’entre-ouvrent et me rappellent à la réalité. Elle sort la première de l’ascenseur. Je la suis dans le couloir. Je bande. Arrivée devant la porte de son appartement, elle me lance un chaleureux «bonne soirée». Une demi-seconde j’envisage sérieusement de l’inviter à prendre un verre.

Une prochaine fois peut-être.

mardi 29 janvier 2008

L'échangisme selon wikipédia

"Prétendre que l'échangisme serait une forme de perversion sexuelle ne semble plus faire partie du débat actuel, cependant certains psychologues et psychiatres peuvent l'associer avec une homosexualité refoulée ou des troubles de la personnalité de type borderline"

"Les échangistes sont des gens ordinaires, le plus souvent dans la trentaine ou la quarantaine mais on en trouve de tout âge et toute description [...] Parfois les groupes dits « échangistes urbains » cherchent spécifiquement des adultes plus jeunes, entre vingt et trente ans, plus agréables à l'œil."

"Une approche psychanalytique récente considère qu'il serait question d’une forme déplacé de réalisation de désir d’inceste, dans une configuration caractérisant la sexualité adolescente".

On avance. Vraiment.

jeudi 24 janvier 2008

Nouvelle cuisine

Un soir de janvier, après une dure et longue journée de boulot.

Je prépare ma fameuse recette de pâtes au basilic lorsqu’elle me rejoint dans la cuisine. Je n’aime pas que l’on traine dans mes pattes lorsque je cuisine et elle le sait. J’inspire un grand coup et essaie de faire bonne figure malgré une irritation que je peine à contenir. Elle s’amuse de mon irritation, m’embrasse dans le cou, passe la main sous mon t-shirt pour me caresser le dos. Mi-excité, mi-irrité, je laisse faire. Je manque tout de même me couper un doigt lorsqu’elle desserre ma ceinture et que sa main trouve le chemin de ma queue, tout en continuant le récit pittoresque de sa journée de travail. Elle me branle ainsi un long moment pendant que je m’active aux fourneaux.

Peu à peu mon désir monte, jusqu’à atteindre des hauteurs stratosphériques. Elle a encore gagné. Je me rends. Je lâche couteaux et casseroles, et la plaque contre le mur. En un instant nous nous retrouvons pratiquement nus. Mes mains qui parcourent son corps et caressent ses courbes dégagent une forte odeur de basilic frais, s’imprimant sur sa peau et donnant à ses seins une saveur inédite. Elle me lance un regard médusé lorsque, n’écoutant que mes pulsions, je saisis quelques feuilles de basilic que je frotte contre sa peau. Ses seins, son ventre, ses cuisses, ses fesses portent désormais ce parfum dont je n’aurais jamais soupçonné qu’il aurait sur moi quelques effets aphrodisiaques. Je ne sais plus si j’ai envie de la baiser ou de la dévorer. Etranges pulsions de cannibalisme. Désirs fulgurants.

Ma bouche dévore sa croupe. Son corps se contracte lorsque mes dents laissent leurs marques sur ces fesses blanches. Puis se relâche lorsque ma langue s’insère dans son intimité. A la fois frustré et excité par ses sensations nouvelles, je la prends violemment contre le mur.

Ecroulés contre le mur de la cuisine, le corps las et les jambes tremblantes, nous sommes tirés de notre rêverie par une étrange odeur, mélange d’épices, de sperme et de brûlé.

mardi 22 janvier 2008

Ceci n'est pas une note (ou l'art de ne pas tenir ses lecteurs en haleine)

Pour répondre à Noir Intense 35 qui s’interrogeait sur mes goûts, et accessoirement masquer un inquiétant manque d’inspiration, voici une petite liste en vrac de choses que j’aime :

- la liberté, le plaisir et la luxure
- les sushis, la cuisine italienne et le chocolat
- les femmes adultères et les liaisons clandestines
- Bukowski et le cinéma asiatique
- les pipes à deux bouches
- les disquaires de Soho
- les photos coquines dans ma boite mail
- lire vos commentaires
- les beaux culs, petits ou modèles « bootylicious »
- flâner dans le Parc Güell
- qu’elle ne porte pas de culotte quand nous sortons dîner
- le porto vintage
- les « girls next door »
- les hôtels, les alcôves et lieux de perdition
- mon nouveau fond d’écran
- les jeunes femmes gourmandes et dociles
- le nouveau Cat Power
- les strings et pantalons taille basse
- son redoutable sens de l’humour
- les talons hauts et porte-jarretelles
- sillonner ma ville, seul avec mon iPod et mes pensées
- bander pour une inconnue
- prendre la route
- mater à la terrasse d’un café


Et de ce que je souhaite :

- rencontrer la perle, ma muse, mon double
- sodomiser une jeune militante UMP
- visiter le Japon et Hong Kong
- une nouvelle sexcapade avec ******
- avoir le temps de répondre à mes mails et voir mes amis
- baiser toutes mes lectrices
- le retour de la musique à la télévision
- réaliser mes fantasmes de soumission
- retrouver les textes perdus de mon 1er blog
- organiser l’orgie de mes rêves
- une augmentation
- réaliser un fantasme banal : sexer dans une salle de cinéma bondée
- une large victoire française sur l’Italie en finale de l’Euro
- voir autre chose de Noir Intense 35 que ses jambes
- la sortie DVD des meilleurs épisodes de Soul Train
- serrer Nathalie Portman dans un ascenseur
- me débarrasser de cette mélancolie
- deux nanas pour moi ce soir
- retrouver l’inspiration (et le sens de l’humour)
...

vendredi 18 janvier 2008

Kinky ?

Je ne suis pas fétichiste des collants, j’aime les femmes plus hautes que larges, je ne porte ni ne renifle les sous-vêtements de mes amantes, je n’ai pas d’érection devant la courbe d’une cheville, j’aime les chattes et les culs serrés, je n’aime les animaux que dans mon assiette, je n’aime les poils qu’avec modérations et suis à cheval sur l’hygiène, je recrute dans la tranche 20-40 ans…

Finalement en visitant la porno-blogosphère je réalise que je suis un pervers raisonnable.

mercredi 9 janvier 2008

Sex-capade hivernale

Une chambre d’hôtel en bord de mer un après-midi de décembre. Dehors la grisaille et le froid. A l’intérieur, chaleur, impatience et excitation. Depuis le temps que nous avons planifié cette rencontre, nos imaginaires ont dû jouer la scène des dizaines de fois. L’attente est grande.

Un petit sms pour lui donner le numéro de la chambre. Promis je ne dirai plus de mal des téléphones portables. Son arrivée est imminente. Je ferme les volets. L’obscurité dans la chambre est totale. C’est privés de repères visuels que nos corps se découvriront et s’apprivoiseront.

Je suis moins anxieux que lors de mon 1er rendez-vous en aveugle. Il est vrai que la prise de risques n’est pas la même, ma partenaire et moi avons préalablement eu tout le loisir de converser et d’apprendre à nous connaître. J’en suis d’autant plus impatient et excité.

Je suis allongé sur le lit, dessinant le scénario des minutes à venir, repensant à ses mots qui ont affolé mon imaginaire ces dernières semaines, aux photos les accompagnant…lorsqu’elle pousse la porte laissée entrouverte.

Nous y sommes enfin. Nous n’échangeons pas un mot mais nos corps sont attirés comme deux aimants. Nous les laissons parler. Premiers effleurements. Premiers frissons. Premières caresses timides. Nos bouches se cherchent, jouent à se défiler, se perdent sur une nuque. Mais nos lèvres ne tardent pas à se rencontrer, à se goûter.

Sur le lit nos caresses et baisers se font plus osés, nos corps s’enlacent, se provoquent, s’épousent. Je me délecte de nos langues emmêlées, de son odeur, de la chaleur de son corps contre le mien. Nos corps se dénudent, nos peaux s’apprivoisent et s’électrisent. Ses courbes alléchantes, ses petits seins ronds, son petit cul ferme se dévoilent peu à peu.

Notre excitation est de plus en plus palpable, nos souffles s’accélèrent, ma main se perd entre ses cuisses. Ses baisers sur mon torse et mon ventre attisent encore mon désir. Elle libère enfin mon sexe gonflé, le caresse quelques instants avant de le prendre en bouche. Je chavire…

Emballement des corps. Déchainement des désirs. Abandon des pudeurs.

Ce n’est qu’après l’abandon ultime que nous échangeons véritablement nos premiers mots et rions de notre forfait, peu pressés de laisser la lumière rompre le charme de cette rencontre inédite et désireux de profiter encore de la magie d’une exploration tactile, olfactive et gustative.

Ce n’est qu’au moment d’aller dîner, mis en appétit par nos corps à corps, que nous devons nous résigner à mettre un visage à nos corps, nos sexes, nos saveurs. De retour à l’hôtel, nous ne quittons la chambre que le lendemain soir, dégustant fruits et chocolats, entre deux étreintes qui hanteront encore longtemps ma mémoire.

mercredi 19 décembre 2007

Parenthèse technique

Récemment Blogger a modifié le système de commentaires. Pour laisser un lien vers votre blog cochez "Connectez-vous en utlisant" puis choisissez "N'importe quel OpenID" dans le menu déroulant. A Bientôt...

Statu quo

Encore aujourd'hui il ne fait pas toujours bon être une femme dans notre beau pays.

Grand moment de violence verbale purement gratuite hier soir lors d’un talk show diffusé sur la petite chaine qui monte (en audience mais pas en élégance). Lors d’un mini-débat tournant vite au règlement de compte sur le thème « faut-il parler de la vie privée de notre président adoré », la pauvre Carla Bruni - encore unanimement célébrée il n’y a pas si longtemps pour son talent d’auteur-interprète - s’en prenait plein la tronche, se faisant quasiment traiter de pute pour avoir eu des hommes (connus) dans sa vie avant d’entrer dans celle de notre président (qui bien sûr lui a le droit d'avoir autant d'aventures qu'il le souhaite sans que son image ne soit entachée). La charge, aussi gratuite que réactionnaire était bien sûr menée exclusivement par des mâles (journalistes et humoristes de secondes zones). Des mâles au courage exemplaire qui n’avaient même pas pris la peine d’inviter l’intéressée. En 2007 nous en sommes toujours là, une femme qui vit trop est une pute et à ce titre, elle a droit aux sarcasmes et aux insultes.

Aujourd’hui sur une grande radio qui invite ses auditeurs à venir vomir leur philosophie de comptoir sur ses ondes j’ai entendu des choses assez ignobles concernant la pauvre Laure Manaudou, victime de la diffusion sur Internet de photos privées. Il y a d’abord un problème de vocabulaire. J’ai entendu parler de « photos compromettantes ». Il n’y a rien de compromettant dans la nudité ou l’érotisme. Une photo compromettante c’est autre chose. Une photo compromettante c’est Sarkozy qui serre la main de Kadhafi deux jours après que celui-ci ait fait l’apologie du terrorisme. Mais surtout j’ai été choqué d’entendre un discours quasi-unanime (avec des mots parfois très durs) selon lequel elle avait bien mérité ce qui lui arrive (« cette petite salope » ont-ils pensé si fort que ça s’est entendu). Pas une once de compassion. Personne ne semblait réaliser que ces photos sont probablement le geste d’amour d’une jeune femme de 20 ans pour un homme qu’elle a aimé et combien la trahison que représente leur diffusion doit être douloureuse pour elle. Je n’ai pu m’empêcher de me demander ce qui se passerait si des photos intimes d’un homme public, Sarkozy par exemple, apparaissaient sur la toile. Le trainerait-on dans la boue ou réclamerait-on la tête du violeur de vie privée ?

vendredi 14 décembre 2007

Dilemme

Concert qui déchire ou soirée plurielle ?

jeudi 13 décembre 2007

High Fidelity

Déjà 63 titres pour la bande son de mon orgie idéale. On avance.

mardi 4 décembre 2007

Et si...

j'avais fait le tour de la question ?

mardi 27 novembre 2007

Pause

Chers amis lecteurs, je vous abandonne quelques jours pour m'offrir une petite parenthèse, loin des tracas et... de toute connexion Internet.

Surprenez-moi...

lundi 26 novembre 2007

Mon week-end ?

Sage.
Très sage.

mercredi 21 novembre 2007

Debriefing

S’il y a une chose que je ne m’attendais pas à faire un jour, c’est bien baiser une fille avec un rottweiler tatoué sur l’épaule. C’est le charme de ses soirées, on partage quelques moments (de plaisir) entre personnes qui s’ignorent dans la vie de tous les jours. Le cadre sup et la caissière de Prisunic. L’agent de sécurité et la directrice des ressources humaines. Tous des corps désirants. Tous sur un même pied d'égalité.

Si une barrière persiste parfois c’est celle de l’âge. Dans ce joli loft sous les toits, une dizaine de couples et quelques électrons libres font connaissance autour d’un verre. Une moitié de late vingtenaires et early trentenaires, l’autre de quadras. Deux clans qui s’ignorent et ne se mélangent pas. Les vieux sont lourds me dit la jeune brune dont je caresse l’entrecuisse. Il est vrai que malgré leur ascendant social, ils sont parfois un peu trop portés sur l’humour grivois. Les jeunes mecs n’ont pas un regard. Ignorent-ils que c’est dans les belles quadragénaires qu’on fait les meilleures pipes ?

Lorsque je franchis la frontière invisible pour rejoindre sur un canapé une blonde aux jolies formes qui se remet de puissantes étreintes que j’ai suivies du coin de l’œil, je suis accueilli avec un sourire de surprise amusée par le petit groupe qui l’entoure. Madame hésite un peu avant de me déshabiller et de me prendre en bouche, comme si ce qu’elle allait faire était interdit en ces lieux. Apartheid absurde. Petit pincement au cœur.

Son homme parait amusé et excité par la situation, semble-t-il inédite. « Tout à l’heure je veux que tu la baises » me dit-il. Tout à l’heure c’est lorsque la mezzanine sera libre. Je lis un « nous aussi on aimerait bien » dans le regard des deux femmes assises en face de nous et qui ne perdent rien du spectacle de ma queue avalée par cette bouche gourmande. L’une d’elle, brune, un peu ronde et intimidée, me fixe un long moment droit dans les yeux. D’un petit geste de la tête je l’invite à nous rejoindre pour une pipe à deux bouches. En quelques minutes elles me mènent à l’extase. Je jouis sur les seins de la brune.

Temps mort.

Au bar je raconte à un jeune gars intimidé par les lieux le joli moment que je viens de vivre. Je rêve du grand mélange. Mais rien à faire, il est dans un autre trip et a déjà choisi sa proie. Une jeune blonde élancée au look de lolita perverse : jupe écossaise, chemise blanche nouée au dessus du nombril, couettes et… tatouage sur l’épaule. Je ne peux lui en vouloir, elle a un petit cul d’enfer.

Retour dans le camp des trentenaires.

Je me laisse entrainer par un petit groupe au sein duquel la lolita n’est pas la plus timide. Son amie, chaleureuse petite brune, me redonne vigueur en promenant sa langue sur mon sexe lorsque j’aperçois mes deux fellatrices prendre l’escalier qui mène à la mezzanine. Je me promets de les rejoindre un peu plus tard. Avant de perdre toute notion du temps.

Parfois leurs râles parviennent jusqu’à mes oreilles malgré la musique à plein tube, comme une invitation à les rejoindre. Mais pas facile de quitter des corps qui vous aimantent. Lorsque je rejoins la mezzanine accompagné de la maitresse des lieux, de lolita et de son amie (ainsi que de leurs compagnons respectifs), mes jolies quadras sont en train de se rhabiller. Trop tard. Je sens dans leur voix une pointe d’amertume. J’ai trahi un espoir de pont transgénérationnel.

Sur la mezzanine, les corps se mélangent, se caressent, se lèchent, se sucent, s’abandonnent… les têtes tournent, les mains explorent, les sexes s’offrent, les bouches prennent… dans cette profusion je donne et m’abandonne.

lundi 19 novembre 2007

Self portrait # 3



Lundi matin

J'ai fait une recherche sur le net, personne n'évoque l'existence d'un symptôme de blues post-partouze.

vendredi 16 novembre 2007

Jeu de mains

L'air est rare. Indifférents à la puanteur étouffante, les corps comprimés, fatigués et résignés des voyageurs tanguent à chaque arrivée en station où un mouvement de foule engendre invariablement bousculades, pieds écrasés et insultes prononcées à voix basse. Autour de nous la foule semble ailleurs, perdue dans ses pensées, pressée de mettre les pieds sous la table.

Alors que, totalement indifférent à cet environnement hostile, je vous souffle mon désir au creux de l’oreille, vous remuez imperceptiblement le bassin afin de sentir mon sexe enfler contre vos fesses. Je vous sens frissonner lorsque ma bouche se pose sur votre nuque. Vous saisissez ma main pour la glisser sous votre chemisier.

Je ferme les yeux et imagine notre étreinte à venir, les belles obscénités auxquelles nous nous livrerons aussitôt franchie la porte de la chambre d’hôtel. Ma main vous caresse le ventre, remonte peu à peu jusqu’à la naissance de votre poitrine dont elle effleure les courbes du bout des doigts. Je vous sens passablement excitée par mon audace, vos mouvements de reins s’amplifient à mesure que mon exploration se fait plus précise.

Je n’ose regarder autour de nous. Certes la foule compacte nous met à l’abri de bien des regards mais je ne doute pas qu’une ou plusieurs personnes aient repéré notre petit manège. Mes doigts caressent maintenant votre téton à travers sa cage de dentelle dont je rêve de vous libérer.

Nouveau mouvement de foule. Ma main se réfugie sur votre bas ventre. Vous vous cambrez légèrement afin de permettre à ma main de se glisser entre votre jean et votre peau. Je m’engouffre dans la brèche.

(To be continued)


mercredi 14 novembre 2007

Dream on

Envie d'une petite escapade hors du temps
De chemins de traverse et de chambres d'hôtel
De bonnes tables et de bons vins
A boire sans modération
De gueules de bois et de griffes sur le corps
D’air pur et de ton odeur
De grasses matinées et de siestes crapuleuses
De fous rires et d’orgasmes

Tu viens ?

vendredi 9 novembre 2007

Un vendredi soir sur la Terre

Ça s'affole sur les sites libertins.

Les enfants ont été confiés à la dernière minute aux bons soins des beaux parents. Elle est en train de se faire une beauté dans la salle de bain avant d’enfiler sa nouvelle tenue sexy arrivée ce matin par colissimo. Lui est scotché à son ordinateur. Il n’a que quelques minutes pour trouver un, une, des partenaire(s). Il faut du résultat et vite.

Ils recherchent un couple de préférence même si à Elle un homme seul ne lui déplairait pas. Fatalistes, ils ont laissé tomber l’idée de trouver une fille seule. Il trie les messages d’hommes et de couples qui savent bien que c’est le soir où concrétiser. Il juge sur pièce et ne s’embarrasse pas de questions superflues, ni même d’un bonjour. Il va droit à l’essentiel : vous pouvez recevoir ? entièrement épilés ? t’es bien membré ?

De temps à autres, il l’appelle « viens voir chérie, qu’est ce que t’en penses ? ». Elle débarque de salle de bain le visage pas encore rafraichi et les yeux plein d’espoir. Pas besoin de réponse, il lit sur son visage. Continuer, trier, solliciter. Il tourne en rond, s’énerve. Toujours un truc qui cloche. Trop loin, trop vieux, trop moches, trop hard, trop poilus, pas dispos…

C’est trop con, pour une fois qu’ils n’ont pas les gosses. Ils ne veulent pas passer encore un vendredi soir devant la télé. Il ne veut pas la décevoir comme la dernière fois où il s’y est pris trop tard. Alors il persévère. Au moment où il n’y croit plus il fait la connaissance d’un homme plus jeune qu’eux, la trentaine et disponible. Elle le trouve mignon. « Dommage qu’on ne voit pas sa queue sur les photos » pense-t-elle à voix haute.

Dans la voiture Elle a des doutes.
- « Tu es sûr qu’on ne fait pas une connerie ? On le connaît à peine ce type… »
- « Fais-moi confiance, tout va bien se passer » lui dit-il, en glissant la main sur entre ses cuisses.

Surprise !

Elle a dû en faire une drôle de tête la personne qui est arrivée ici en frappant "empêcher la buée sur les vitres" dans Google.

jeudi 8 novembre 2007

Tous les goûts sont dans la nature

Les spammeurs vendeurs de pilules miracle ne sont jamais à court d'arguments. Dernier en date, les femmes seraient unanimes pour dire que les grosses queues ont meilleur goût.

En vie

Envie d’une montée d'adrénaline
Envie de trembler en entendant la porte claquer
Envie de ton parfum qui se répand dans la chambre
Envie de nos sens en alerte
Envie de nos bouches qui se cherchent
Envie de nos petites maladresses
Envie de nos peaux qui s'apprivoisent peu à peu
Envie de nos corps qui se dénudent
Envie de nos souffles qui s’accélèrent
Envie de découvrir chaque parcelle de ta peau
Envie de ta chaleur
Envie de nos langues qui se mêlent
Envie de frissons sous tes mains caressantes
Envie de te crier mon envie de toi
Envie de vêtements s’accumulant sur le sol
Envie de goûter à tes seins
Envie de tes fesses à pleines mains
Envie de sentir la chaleur entre tes cuisses
Envie de caresses sous la dentelle
Envie d’un doigt qui se perd en terres inondables
Envie de tes caresses exploratrices
Envie d’impatiences
Envie de ta main qui libère mon sexe
Envie de ta langue joueuse et caressante
Envie de tes lèvres enserrant mon gland
Envie que tu t’offres à ma bouche
Envie de ton odeur
Envie de ma langue dans ta fente
Envie de mon nez qui effleure ton anus
Envie de ta main qui caresse mes couilles
Envie de ma langue dans ton cul
Envie de ta réplique
Envie de ton doigt inquisiteur
Envie d’affoler ton petit bouton
Envie de tes cris de plaisir
Envie d’avoir envie de décharger dans ta bouche
Envie de ta voix qui me susurre « pas maintenant »
Envie d’une entrée en douceur
Envie de ta chatte avalant ma queue
Envie d’un puissant coup rein
Envie de t’entendre perdre pied
Envie de te limer jusqu’à demain
Envie de caresser ton corps transpirant
Envie de nos corps qui ne font plus qu’un
Envie de t'enculer
Envie d’un chemin qui se fraye
Envie que tu te cambres
Envie d’éternité
Envie de ma queue prête à exploser
Envie d’orgasme simultané
Envie de mon foutre qui se répand
Envie d’instants hors du temps
Envie de corps repus, lovés l’un contre l’autre
Envie de nos regards qui se croisent…
Pour la première fois

dimanche 4 novembre 2007

Ce mortel ennui

Il fait gris et triste. Pas mélancolique, non, juste gris. Le parc en bas de chez moi est désert. Convalescent, je n'ai aucune envie de mettre le nez dehors. Depuis quelques jours je dévore les livres en écoutant du vieux son jamaïcain. A la recherche de munitions, je consulte la pile de bouquins qui attendent sur mon étagère que je daigne m'intéresser à eux. Parmi quelques biographies de musiciens et romans noirs, un roman érotique qui a connu un petit succès à sa sortie me fait de l'oeil. L'histoire d'un couple et de sa découverte de l'univers SM. Les derniers ouvrages dans le genre m'avaient déçus mais il est peut-être temps de relancer une libido un peu endormie par la fatigue et les médocs, alors je choisis de lui donner une chance.

Malheureusement au bout de trois pages le livre me tombe des mains. Comment peut-on éditer cette chose ? Le style est affreusement scolaire, les personnages caricaturaux. Le héros est bien sûr grand et fort (au moins pour une fois il ne s'appelle pas Pierre). L'héroïne est jeune, brune, avec de gros seins fermes. Le couple est bien évidemment issu d'un milieu aisé, vit à Saint Germain des Près... Bref un beau ramassis de clichés.

Direction poubelle.

J’ai aimé de nombreux ouvrages érotiques. Ils ont bercé mon adolescence et ont sans doute participé à ce que je suis aujourd’hui. Mais n'est pas Anais Nin qui veut. Je peux vous citer une bonne vingtaine de bloggeurs et bloggeuses qui écrivent plus bandant et plus stylé que tout ce que j'ai lu ces dernières années. Alors je m'en remets à eux (vous) pour aiguiser mes sens.

mardi 30 octobre 2007

You got mail

Quelques minutes tout au plus. Une attente fébrile, interminable. Autour de moi on s’agite, on réclame ma présence. Je fais patienter. Mon esprit est ailleurs. Il divague, imagine, s’impatiente.

Puis soudain mon calvaire prend fin.

Nouveau message dans ma boite mail. Je suis à un clic du bonheur. Ma fréquence cardiaque s'accélère. Tous mes sens sont en éveil. J’ai les mains moites. Sur le bouton de la souris mon doigt se fige. Faire durer encore un peu le plaisir. Plaisir masochiste.

Je suis le premier surpris de mettre dans un tel état pour une simple photo, même d’elle. Même réalisée sur commande. Depuis quelques semaines que nous conversons, ses mots ont profondément aiguisé mon désir. Au-delà du raisonnable. Je suis resté bouche bée devant chacun de ses clichés

Ouvrir la pièce jointe.

Je reste sans voix. La photo est exactement celle que j’avais imaginée. Un délice d’érotisme. Assise à son bureau, les jambes croisées, elle ne porte qu’une longue paire de chaussettes bariolées, avec une élégance folle. Je reste en arrêt devant ses cuisses appétissantes, l’émouvante rondeur de ses seins… Violentes pulsions. Je ne suis plus qu’un sexe bandant et désirant.


jeudi 18 octobre 2007

Une perle

Je vous vois venir avec votre esprit taquin, vous allez penser que c'est de la fumisterie, un moyen de compenser un manque d'inspiration.

Et bien non, c'est un véritable coup de cœur que j'ai envie de partager avec vous.

Un coup de cœur pour un texte qui m'a laissé chancelant, frissonnant et bandant. Un pur moment de plaisir qui pourrait bien hanter quelques-unes de mes nuits à venir.


(Merci à Vous qui me l'avez fait découvrir)

mercredi 17 octobre 2007

lundi 15 octobre 2007

Pause déjeuner

Un vrai champ de bataille.
Bouteilles vides et verres sales.
Odeurs de stupre.
Draps moites et froissés.
Sex-toys et lubrifiants sur le sol.

Il faut que je me trouve une femme de ménage.

mercredi 10 octobre 2007

(Almost) fucking in the rain

Début de soirée. Nous courons sous la pluie. Une pluie froide qui transperce nos vêtements et nos chaussures. Nous nous mettons à l'abri dans la voiture en attendant l'accalmie qui nous permettra de joindre le cinéma sans risquer une pneumonie.

Je fais tourner le moteur et allume le chauffage. Nous rions de nos décoiffures et reprenons notre souffle en observant autour de nous. La place habituellement bondée à cette heure-ci est totalement déserte. D'un regard nous nous comprenons. Nos mains s'aventurent sous des vêtements qui parfois collent à la peau. Nos lèvres se toisent, s'effleurent. Nos langues se mélangent. Remontée soudaine de la température.

La pluie redouble d'intensité et frappe violemment contre les vitres. Ambiance crépusculaire. En deux secondes je me retrouve pantalon aux chevilles. Elle a pris ma queue dans sa bouche et s'amuse avec mon gland. Je ferme les yeux. Il n'y a plus de contexte, plus d'environnement. J'entends des voix sans les entendre. Je m'imagine acteur malgré moi d'une exhibition publique. L'idée m'excite.

Lorsque j'ouvre les yeux, après avoir joui au fonds de sa gorge, la buée a recouvert les vitres. Et bien sûr de spectateurs il n'y a point. Nous nous rhabillons et affrontons la pluie.


dimanche 7 octobre 2007

Vague à l'âme

Souffler. Inspirer.
Rester zen.
Souffler. Inspirer.
Rester zen.

Deux rencontres manquées et une soirée "mon dieu, qu'est-ce que je fous là ?" auront eu raison de mon week-end.

Souffler. Inspirer.
Rester zen.
Souffler. Inspirer.
Rester zen.

jeudi 27 septembre 2007

Portrait des hommes qui se branlent

Ils doivent être une douzaine. Spectateurs silencieux. Des chuchotements emplissent l'alcôve. Nous les ignorons, jouons à ne pas leur donner le spectacle qu'ils attendent. Pas tout de suite.

Qui sont ces hommes au bout de ces sexes dressés. Maris délaissés ? Infidéles amoraux ? Queutards tristes ? Epicuriens épanouis ? Je me demande quelles sont leurs histoires.

Eux c'est un peu moi. Plus vieux viendrai-je moi aussi seul en ces lieux, dans l'espoir qu'on me fasse une petite place, qu'on me donne un peu ?

Eux c'est un peu moi. Mais ce soir je préfére ma place à la leur. Je ne veux pas partager. Pas ce soir.

mercredi 26 septembre 2007

At first sight

L'instant est bref et décisif.
Un regard.
La promesse de beaux instants.
Ou une fin de non recevoir.

Une décharge d'adrénaline
Mon addiction.

lundi 24 septembre 2007

Days Of Being Wild

Bar lounge du centre ville. Ambiance feutrée, clientèle jeune et friquée. Mon rendez-vous se fait attendre. Je commande un cocktail que je sirote tranquillement en observant autour de moi. J'ai toujours aimé observer dans les bars, c'est aussi instructif que divertissant. Un jeune couple vient s'assoir à la table voisine. Ils ne déparent pas dans le décor. Mon regard est tout de suite attiré par la demoiselle, jolie blonde au charme discret.

Je les observe du coin de l'œil. Elle porte un chemisier légèrement décolleté. D'où je suis je peux voir une partie conséquente de son sein gauche, ce qui vous vous en doutez ajoute à mon trouble. Lui semble un peu ailleurs, préoccupé. Ils se parlent peu.

Entre deux gorgées, mon regard se pose sur elle. Elle ne tarde pas à le remarquer. Elle me sourit discrètement. Je fonds. J'en oublie presque mon rendez-vous. Je commence à me faire à l'idée que la jolie gourmande avec qui j'ai rendez-vous m'ait posé un lapin.

Le jeune homme de la table d'à côté se dirige vers l'escalier qui mène à l'étage et accessoirement aux toilettes. J'inspire un grand coup pour me donner du courage et m'apprête à partir à l'abordage de la jolie blonde lorsqu'une voix féminine me fait sursauter.
- Kinky ?
- Oui c'est moi. Tu as trouvé facilement ?

Lorsque mon invitée prend place je crois deviner une légère déception dans le regard que la blonde pose sur moi.

Sa voix est beaucoup plus posée que quelques heures auparavant au téléphone mais c'est une femme qui sait ce qu'elle veut. La conversation s'oriente très vite sur le sujet qui nous réunit : le sexe. Elle n'en a pas moins beaucoup d'humour. Nous échangeons quelques anecdotes croustillantes qui semble-t-il parviennent jusqu'aux oreilles de nos voisins. Nous nous en amusons.

Il est tard. Je suis pris d'un désir de sexe quasi-animal. Je n'ai qu'une envie, me perdre entre ses cuisses, goûter à sa chatte et lui dévorer le cul. Envie de sexe sauvage que je lui exprime crument, sans doute désinhibé par un second cocktail que je me suis envoyé pratiquement cul sec.

Je règle les boissons et prenons la direction de mon appartement. Lorsque mon regard croise une dernière fois celui de la blonde, celle-ci baisse les yeux. Quelques minutes plus tard, en pleine perdition, j'aurai une pensée pour elle.

dimanche 23 septembre 2007

Dit-on...

Le sexe, il y a ceux qui en parlent et ceux qui le font. Vous comprendrez que je n'ai pas beaucoup le temps d'écrire en ce moment.


Pour mieux vous en parler prochainement.

mardi 18 septembre 2007

¡ Átame !

Tu me disais hier que je ferai un bon esclave. Je crois que tu n'imagines pas à quel point.

En inversant les rôles et les règles du jeu que nous avions définis, tu as réveillé des fantasmes que j'avais quelque peu enfouis. Il va falloir maintenant assumer.

Nul doute que tu voudras me faire payer pour les bleus qui ont marqué tes fesses pendant une bonne semaine. J'attends ta vengeance avec impatience et anxiété.

jeudi 13 septembre 2007

Clara (X-Rated)

Comme chaque année à la même époque je me rends à un salon professionnel organisé dans ma ville. C’est l'occasion de se tenir au courant des nouvelles tendances et de prendre des contacts tout en mangeant et buvant à l'œil. C'est aussi un excellent endroit pour flirter.

Je remarque Clara (the names have been changed to protect the innocents) en passant devant le stand qu'elle anime. Nos regards se croisent et s'attardent un instant. Nous nous sourions. Mais elle est au milieu d’une conversation avec un quadragénaire au look d'ingénieur informaticien.

Lorsque je repasse sur le stand quelques minutes plus tard elle est toujours occupée. Je m’empare d'une des brochures disposées sur le présentoir que je feuillette patiemment.
- Je peux vous renseigner ? me demande une voix douce.
C’est elle. Elle doit avoir un peu moins de 30 ans. Cheveux blonds, jolies joues roses et rondeurs appétissantes.

Je lui pose quelques questions sur les prestations présentées dans la brochure auxquelles elle répond avec beaucoup d'enthousiasme. Bientôt la conversation dévie sur un sujet bien plus intéressant : nous. Elle me confie qu'elle vit à Dijon, qu'elle est une grande voyageuse et qu’elle va se marier le mois prochain. La conversation est animée. Elle me fait rire et rit de bon cœur à mes blagues. Sans nous en rendre compte plus d'une heure s'écoule.

Nous discutons de voyages, de vie nocturne, de cinéma, de la vie sur les salons. Elle m’explique qu’elle aime les salons, rencontrer du monde, mais qu'elle déteste les nuits seule à l'hôtel ou pire, les soirées avec les collègues. Elle me demande où sortir ce soir. Je saisis la balle au bond :
- Je vais à une soirée ce soir, vous pourriez m'accompagner…
- Je ne voudrais pas m'imposer
- Ne vous inquiétez pas, mes amis seront ravis de votre présence.
Elle me lance un regard intrigué.
- De quel genre de soirée s'agit-il ?
J'hésite un instant puis me lance :
- Il s'agit d'une soirée entre épicuriens raffinés, une soirée libertine…

Son visage se fige, surprise par mon culot. Elle ignore que je suis moi-même surpris de mon audace. Le rouge lui monte aux joues. Elle cherche du regard à savoir si je plaisante. Elle laisse échapper un rire gêné mais je lis de la curiosité dans ses yeux.
- Je suis presque mariée !
- Il n'y a aucune raison qu'il l'apprenne...
Instants de flottement. Je passe au tutoiement :
- Tu n’en as jamais rêvé ?
Pour toute réponse elle pique un phare.



Lorsque je passe la prendre à son hôtel, elle s'est mise en beauté. Elle est maquillée avec goût, porte une robe noire moulante et des talons hauts. En chemin elle me pose timidement des questions sur les invités, le déroulement de la soirée, mon expérience de ce type de soirées… Je la sens plus excitée à chaque réponse. Je la sens également très anxieuse. J'arrête la voiture sur le bord de la route.
- Je peux encore te déposer à l'hôtel. Tu es sure de vouloir m'y accompagner ?
Elle me dit oui d’un hochement de tête timide. Je dépose un baiser sur ses lèvres.
- Tu ne m'abandonneras pas n'est-ce pas ? Tu resteras à côté de moi ?
- Je te le promets.
Elle saisit ma main, qu'elle place entre ses cuisses. Je remonte peu à peu sa robe, mes doigts s’aventurant jusqu’à son string déjà inondé. Nos mains, nos bouches s'emballent. Nous glissons sur la banquette arrière où je la prends en levrette.



Nous sommes enlacés, reprenant nos esprits, parfois éblouis par les phares des voitures.
- Toujours partante ?
- Plus que jamais !



La porte s’ouvre. Clara me prend la main. Une jolie blonde en nuisette transparente nous fait pénétrer dans l’antre des plaisirs. Trois couples, dont mes amis T & B, et quelques jeunes hommes partagent champagne et amuse-gueules. L’ambiance est bonne enfant et détendue. Chacun se présente aux autres invités, Clara rougit lorsque vient notre tour. Je lui sers une coupe de champagne. Mon accompagnatrice plait visiblement beaucoup à son voisin, trentenaire élégant et jovial. Il pose une main sur sa cuisse. Elle me lance un regard interrogateur.
- Détends-toi, lui dis-je à l’oreille.

Nous nous embrassons avec fougue, faisant abstraction de ce qui nous entoure. Lorsque nous revenons à nous, le voisin de Clara est en train de lui caresser les seins et la jolie blonde en nuisette suce un des jeunes hommes sous le regard de l’assistance. Clara se fige un instant, elle réalise ce qui lui arrive. Elle me prend la main qu’elle serre dans la sienne en observant la queue du jeune disparaitre dans la bouche de la blonde. Je pose sa main sur mon entrejambe, qu’elle caresse avec envie. Avant de sortir mon sexe gonflé et de le prendre en bouche. Je ferme les yeux…

Ça caresse, suce, lèche et baise désormais dans tous les coins de la pièce. Je fais signe au voisin de Clara qui nous regarde avec envie de s’occuper un peu d’elle. Il ne se fait pas prier pour glisser quelques doigts dans sa chatte et la lécher pendant qu’elle me suce avec un entrain qui lui vaut quelques compliments de l’assistance. Ce qui a pour effet de la faire entrer dans une sorte de transe. Lorsque je lui demande de s’occuper de son voisin, dont elle avale la queue avec autant de fougue, j’en profite pour la prendre en levrette.

...

Au cours de la soirée, nous butinons chacun de notre côté, même si nous ne sommes jamais très loin l’un de l’autre, nous retrouvant de temps en temps pour des petits plaisirs en duo ou au milieu d’une mêlée de corps. Clara est la star de la soirée, baisant je crois avec tous les hommes présents, goûtant toutes les chattes avec un air de fille candide absolument charmant. Elle me faît l’honneur de me choisir pour sa première sodomie et me demande de lui tenir la main pendant qu’elle goûtait à sa première double pénétration, moment réellement émouvant.



Lorsque je la dépose à son hôtel au petit matin, elle me remercie chaleureusement pour la soirée, visiblement émue et chamboulée. Nous nous quittons sur un dernier baiser. Il est évident que nous ne nous reverrons jamais mais je sais qu’elle se souviendra longtemps de cette soirée où elle s’est offert un enterrement de vie de jeune fille auquel elle n’aurait probablement jamais osé rêver.

mercredi 12 septembre 2007

Coffee break

Retrouvailles autour d'un café avec une très belle ex-collègue pour laquelle j'ai eu un petit béguin dans une autre vie. Six mois que nous ne nous sommes vus. La complicité que nous avions a totalement disparue, ce qui me peine un peu. Nous parlons de notre vie professionnelle, de nos vacances, de son récent mariage avec un benêt en uniforme. Et puis la question inévitable : "et toi alors, toujours célibataire ?"

Je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire devant sa mine désolée. Pas besoin d'être Einstein pour deviner que ma vie sexuelle est bien plus riche que la sienne et pourtant c'est moi que l'on plaint. Sans me demander mon opinion elle décide qu'il est temps de mettre un terme à mon célibat. Je la soupçonne fortement de vouloir de me brancher avec une de ses amies, mignonne au demeurant, mais incroyablement terne et ennuyeuse, qu’elle avait déjà essayé de me coller dans les pattes l’année passée.

Peut-elle comprendre, elle dont l'idéal de vie repose sur la trilogie "un boulot, un mari, un enfant" que j'aime mon célibat ? Que j'aime baiser multiple ? Que j'aime ne pas savoir avec qui je me réveillerai le lendemain matin ? Que je fuis la routine et le quotidien ? Que j'ai trouvé un équilibre que je n'accepterai de voir chambouler que par de l’intrigant, de l'intense, de l'hors du commun ? Comment lui expliquer, elle qui à 26 ans passe ses soirées avec son mec affalée devant la télévision, l’adrénaline d’avant rencontre ? L’imaginaire en ébullition ? Le plaisir de goûter à sexe inconnu ? Comment lui dire que j’aimerais partager cela avec une complice mais que ça ne se rencontre pas à tous les coins de rue ?

Lorsque – ô surprise - elle me parle de son amie qui se morfond dans le célibat façon Bridget Jones je la stoppe net, lui faisant comprendre que son amie n'est pas à mon goût. Visiblement surprise que j'ose faire le difficile dans mon état, elle me demande "quel est ton type de femme ?"

J'ai envie de lui dire qu'elle le serait si elle aimait le sexe, que je n’ai pas de critères physiques précis, que c’est aussi un mode de vie qui me séduit, que j’ai besoin en permanence de stimulation intellectuelle, que les femmes qui me font bander ce sont ces femmes à l'appétit sexuel assumé, ces filles que les jaloux traitaient de salope du lycée. Mais je me tais, nous vivons désormais dans deux sphères totalement différentes, deux mondes qui ne se rejoindront plus jamais.

mardi 11 septembre 2007

Le romantisme n'est plus ce qu'il était

- Que recherches-tu ?
- Des moments sensuels et complices
- Tu veux dire un plan cul ? Mais j'suis une romantique moi, putain !

lundi 10 septembre 2007

Self portrait # 1

Heure H

Samedi, fin d'après midi ensoleillée. Il me faut une petite heure de route pour me rendre chez H. Mon corps est fatigué mais mon esprit et mes sens sont en ébullition. Mon imaginaire façonne peu à peu le scénario de notre rencontre. Le trajet passe en un éclair.

De manière tout à fait prévisible je m'égare en entrant dans le charmant village où elle réside. Comment faisions-nous avant le téléphone portable ? Elle me guide jusqu'à chez elle. Je me gare dans la cour. Je suis sur le point de raccrocher lorsqu'elle ajoute "Je t'attends dans la chambre, première porte à droite, j'ai un bandeau sur les yeux... je veux que tu me prennes de suite."

vendredi 7 septembre 2007

Laisser le charme agir

Nous nous croisons le plus souvent en coup de vent en raison d'emplois du temps chargés. Nous conversons (trop) brièvement sur MSN ou sur le site de rencontres. Mais aussi courtes soient-elles, nos discussions sont aussi intenses que le plaisir de nous retrouver. Ce rythme me convient finalement. Nous nous découvrons peu à peu. Je tombe sous le charme un peu plus chaque jour.

H m'a confié sa crainte que le mystère ait été rompu par sa délicieuse impudeur lors de notre premier tête à tête virtuel. J'ai souri. Elle n'est que mystère pour moi. Elle m'a fait le plaisir de m'inviter chez elle demain. Je n'ai pas été aussi excité par une rencontre depuis bien longtemps.

jeudi 6 septembre 2007

Les régles du jeu ont changé

Je suis inscrit sur le même site de rencontres libertines depuis deux ans. Je le fréquentais jusqu'ici en dilettante mais je me suis fait plus présent depuis mon retour de vacances. La faute à H qui illumine mes journées et à un féroce appétit sexuel.

J'y ai fait quelques belles rencontres, des couples principalement mais aussi quelques femmes en quête d'autre chose. J'ai réalisé quelques fantasmes. J'ai eu des déceptions, des affinités, des fous rires.

Mais on finit par se lasser de tout. Fatigué de toujours croiser les mêmes têtes ("les mêmes sexes" serait une formulation plus exacte), j'ai décidé de tester d'autres sites. Déception ! Le web libertin souffre d'un amateurisme à peine descriptible.

Il y a d'abord les sites qui réclament un droit d'entrée faramineux. Ils feraient passer Meetic pour une œuvre caritative. Pourquoi les sites de rencontres n'affichent-ils jamais leurs tarifs ouvertement ? Il vous faut toujours remplir un formulaire long comme ça, où l'on vous demande jusqu'à vos préférences gastronomiques (information cruciale pour un plan cul) avant d'avoir la désagréable surprise de constater qu'il va vous falloir contracter un crédit sur 5 ans pour vous acquitter de votre droit d'entrée.

Second écueil, les sites vides d'annonces. Leurs chats ressemblent à un immense terrain vague où se battent une bande de mecs surexcités pour gagner les faveurs de l'unique femme (probablement un jeune ado qui s'amuse avec ses potes) connectée. Cet après-midi je me suis retrouvé sur un site qui ne proposait aucune annonce correspondant à mes critères de recherche : une femme habitant en France.

Il y a aussi les sites qui ne fonctionnent simplement pas, poubelles informatiques défiant toutes les lois du PHP. Mot de passe invariablement incorrect, lenteur de connexion, chat et moteur de recherche en rade... J'ai à peu près tout eu.

Au final, un seul site a retenu mon attention. Fréquenté, simple et ergonomique, il constituera une parfaite alternative. Mais finalement, pour un plan cul rapide et sans prise de tête, Meetic reste l'adresse la plus sûre.

Me, Myself & I

Blogs, forums, adresses mail, sites de rencontres... Tous ces pseudos, tous ces mots de passe... De quoi devenir schizophrène.

mercredi 5 septembre 2007

Isabelle

Rendez-vous dans une chambre d'hôtel en périphérie de ma ville. Je l'attends sur le lit, les yeux bandés.

Je prends peu à peu conscience du danger potentiel auquel je m'expose et du caractère insolite de la situation. En quelques minutes je passe par tous les sentiments : angoisse, renoncement, excitation... Mais le danger et l'inconnu me font bander.

Je suis à l'affût. Je tends l'oreille, je guette les pas dans le couloir. L'attente m'est interminable. Je bondis lorsque mon téléphone portable résonne dans la chambre exigüe. Son SMS est concis : "Je suis derrière la porte". Je me dirige vers la porte, réajuste le bandeau et lui ouvre. Décharge d'adrénaline.

Le deal était de ne pas se parler dans un premier temps, de laisser nos autres sens s'exprimer. Manifestement quelque peu mal à l'aise face à cette situation pour le moins inédite, elle engage la conversation. Sa voix est sexy et chaleureuse. Je n'ose lui rappeler notre accord. Elle me demande de décrire la façon dont je l'imagine. Exercice périlleux.

Je me demande ce qu'elle ressent devant cet homme qui ne la voit pas et effleure sa peau du bout des doigts. Sa peau est douce. Le tissu de sa robe très agréable au toucher. Son parfum raffiné. Je laisse sa main me guider. Je la sens hésitante à me caresser. Mes caresses se font plus entreprenantes. Je l'embrasse dans le cou. Nos lèvres se rencontrent. Baisers lascifs et sensuels. Mes mains caressent ses cuisses, ses hanches, ses seins pendant qu'elle me pose quelques questions sur moi, sur mes aventures. Je suis tombé sur une bavarde.

Alors que mes doigts goûtent à la moiteur de son intimité, elle me demande d'enlever mon bandeau. Un peu trop tôt à mon goût mais je sens son besoin légitime de sentir mon regard sur elle, d'être rassurée quant à son pouvoir de séduction. Je m'exécute, un peu fébrile.

Lorsque j'ouvre les yeux je découvre une jolie quadra, peau mate, yeux verts et sourire d'ange. Je suis séduit et désirant. Nous nous embrassons, nous effeuillons, nous caressons... Nous passons la soirée à goûter aux joies des caresses et du sexe oral.

mardi 4 septembre 2007

Cinq minutes

- Je reviens dans 5 minutes te faire un petit coucou à la cam, me dit-elle.

H est une jolie brune, trentenaire drôle et cultivée, délicieusement perverse, avec laquelle je prends beaucoup de plaisir à discuter depuis quelques jours. Nos échanges furent jusqu'ici brefs mais prometteurs. Ce soir il s'agit de notre première véritable tête à tête virtuel et nous prenons le temps de nous découvrir. Nous rions beaucoup. Je tombe très vite sous le charme. De ses yeux bleus. De ses envies. De ses mots. Si nous partageons un goût prononcé pour certains jeux érotiques, nos affinités ne sont pas exclusivement sexuelles.

Il fût un temps où j'ai beaucoup goûté aux plaisirs des visios en webcam. Je garde d'ailleurs un souvenir ému de ma première visio coquine. Ma première spectatrice fût S, une jeune femme charmante croisée sur un chat généraliste où les plans cul étaient relativement faciles pour qui sait y faire. Epoque bénie aujourd'hui malheureusement révolue. Sa description, sans équivoque, disait "pour homme marié". Il ne m'en fallait pas plus pour entrer en contact avec elle. J'étais à l'époque (malheureux) en couple et désireux de rencontrer une complice. Nous nous sommes naturellement découvert de nombreuses affinités.

Après une conversation à l'érotisme enivrant où nous nous sommes beaucoup livrés, nous avons branché nos webcams respectives. L'attirance des corps était aussi forte que la séduction des mots. Dans un jeu de séduction d'une rare sensualité, S s'est peu à peu dévoilée. J'en ai fait de même. Elle m'a alors demandé de me déshabiller totalement pour elle. Pudique à l'époque, j'ai décliné.

J'y ai beaucoup repensé et peu à peu l'idée a fait son chemin. Le lendemain, nous avons d'emblée allumé nos webcams. Nous étions déjà tous les deux très excités par l'intensité de nos échanges lorsqu'une de ses amies, une jolie rousse sans webcam, s'est jointe à notre conversation. L'atmosphère est rapidement devenue très électrique. Lorsque S m'a invité à me dévêtir, je lui ai cédé, excité par le regard gourmand porté par ces deux femmes séduisantes sur mon initimité. L'expérience fut savoureuse et je pris goût à me dévoiler.

J'ai par la suite souvent renouvelé l'expérience. La plus excitante de toutes fût incontestablement le soir où j'ai fait la connaissance de cette jeune fille un peu timide qui a fini par inviter toutes ses copines connectées à MSN à assister à mon exhibition. L'une d'elle est devenue une sex-friend que j'ai revu régulièrement pendant 6 mois.

Je n'ai jamais rencontré S qui a décidé de donner une seconde chance à son couple. Et je me suis lassé de m'exhiber.

Lorsque H a allumé sa webcam j'ai été saisi par son regard pénétrant et sa beauté froide. Toute de noire vêtue, cheveux noirs tirés en arrière, yeux bleus profonds comme l'océan, peau blanche, bouche aguicheuse et sourire avenant.

J'ai aimé ses éclats de rire, sa docilité, sa sensualité et son impudeur. Ce n'est qu'un début.

vendredi 31 août 2007

Nota bene

Penser à acheter un GPS, compagnon indispensable des virées libertines.
Penser à prendre du temps pour lire et aller au cinéma.
Penser à faire une vraie nuit, une défaillance serait malvenue.
Penser à illustrer ce blog.
Penser à ceux que j'aime, être présent pour eux.
Penser à l'avenir, un peu.

mercredi 29 août 2007

1 + 1 +1 = 2

C'est marrant le libertinage. C'est jamais pareil. Vous devriez essayer !

Je n'ai pas l'habitude de me moquer des problèmes d'érection de mes congénères - on ne sait jamais de quoi nos lendemains seront faits - mais hier soir j'ai vécu une aventure peu banale. Rencontre avec un couple croisé sur un site libertin bien connu. J'avais été surpris du fait que ce soit madame qui se charge de prospecter, cette tache incombant généralement au mâle. Un indice qui aurait peut-être du me mettre la puce à l'oreille.

La rencontre a lieu chez moi. Enfin un couple qui a pensé à amener une bouteille ! Madame est assurément un peu plus agée qu'elle ne le prétend mais elle est jolie et possède une silhouette à se damner. Elle se montre d'abord très intimidée. Lui est poli mais un peu froid. Nous échangeons quelques banalités. Puis le champagne faisant son effet, la conversation s'anime et Madame, déjà courtement vêtue, se fait de plus en plus allumeuse. Les têtes tournent, les mains se font balladeuses.

La belle finit sa coupe cul sec et me saute dessus. Son mari reste impassible. Très vite nous sommes nus et nous chauffons sérieusement. Elle semble soudain se souvenir que nous ne sommes pas seuls. Elle gratifie alors son homme d'une fellation sans grande conviction. J'en profite pour gouter son intimité. Mon petit péché mignon.

Lorsqu'elle revient à moi, elle se jette sur ma queue qu'elle avale avec une gourmandise hors norme. Monsieur est complètement délaissé. Petit malaise. Nous passons dans la chambre. Nous nous lançons dans un long et savoureux 69. Monsieur mâte d'un œil blasé, fatigué. J'ai droit à une nouvelle fellation inoubliable, executée avec un sourire lumineux. Monsieur qui a débandé est allongé à côté de nous pendant que madame me maintient au bord de l'explosion. Il s'ennuie et fait la gueule.

Madame me demande si je veux jouir dans sa bouche. Mais oui ce serait avec plaisir mais j'ai envie de prolonger le plaisir. Parce que je prends un pied terrible mais aussi parce que ça m'amuse de voir son mec scruter le plafond en attendant que ça se passe. Sans parler du fait que j'ai quand même un petit peu envie de la sodomiser (l'idée d'avoir recours à la bouteille de champagne me traverse alors l'esprit).

Madame engloutit ma queue avec un appétit impressionnant. Mais peu à peu je sens le malaise s'installer. Tout ceci n'a plus rien du trio initialement prévu. Elle essaie mollement de raviver son excitation. Rien à faire. Elle lui susurre des choses à l'oreille puis me regarde avec un air qui semble dire "ce casse-couille ne va pas me gâcher la soirée" avant de me gober les couilles comme si ça vie en dépendait.

Je prends un plaisir sadique à faire durer les choses. Je sens monsieur commencer à s'énerver. Je ne veux pas de scène de ménage chez moi. Je finis par me laisser aller au fond de la gorge de ma partenaire.

Monsieur se rhabille en 10 secondes top chrono. Madame le suit. Moins d'une minute après ils ont déjà quitté les lieux.

C'est la première fois que je sens un tel malaise chez un couple avec qui je libertine. Le libertinage n'est certainement pas la solution pour ressouder un couple, il demande au contraire des bases solides.

Profession de foi

Vivre à fond, sans se retouner.
Aller au bout de ses envies pour ne rien regretter.
Aimer et partager.
Jouir sans faire souffrir.
Assumer.
Se découvrir.